Date de création : 09.04.2012
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24.12.2024
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écrire votre commentaire... peka eme
Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
La Fête de l'Humanité, communément appelée Fête de l'Huma, est un événement organisé tous les ans par le journal L'Humanité au cours du second week-end de septembre, durant trois jours. Créée par Marcel Cachin, alors directeur de L'Humanité, sa première édition eut lieu le 7 septembre 1930 à Bezons.
Événement à la fois politique et multiculturel, la Fête de l'Humanité est traditionnellement le rassemblement de militants et de sympathisants de l’ensemble des partis de gauche et d’extrême gauche en France, mais également de syndicats et de nombreuses associations, médias ou encore ONG.
La Fête de l'Humanité a été le premier événement populaire français ayant organisé de grands concerts internationaux en plein air (Pink Floyd en 1970, Joan Baez en 1971, The Who en 1972, Chuck Berry en 1973…). La place de la musique, et plus généralement de la culture, y est aujourd'hui prépondérante avec plus de 50 concerts, mais aussi la présence d'un village du Livre, de nombreux spectacles d'arts vivants, de projections cinématographique, d'expositions artistiques mais également de plus d'une centaine de débats, tables rondes et conférences.
Historiquement organisée à La Courneuve en Seine-Saint-Denis, la 87e édition de la Fête de l’Humanité voit l’événement s’installer sur un nouveau lieu, sur l'ancienne base aérienne 217 de Brétigny-sur-Orge et du Plessis-Pâté, en plein cœur du département de l'Essonne. Les raisons de ce déménagement résident dans l’implantation du Village des Médias des JO 2024 sur le terrain occupé ces dernières années.
La Fête de l'Humanité est créée en 1930 par Marcel Cachin (directeur de L'Humanité de 1918 à 1958), qui souhaite en faire un événement populaire, une manifestation de « solidarité prolétarienne ». Marcel Cachin reprend une idée ancienne : le principe d'une Fête de L'Humanité avait été avancé par Marcel Sembat et adopté au conseil national du Parti socialiste du 2 février 1913, juste après le lancement de L'Humanité à six pages (Le Socialiste, 9 février 1913), décision confirmée lors du congrès socialiste de Brest (23-25 mars 1913). La guerre en avait empêché la réalisation. Une Fête du Populaire, quotidien socialiste du soir, le 22 juin 1919, avait rencontré un certain succès (10 000 participants), mais, en raison de la montée des divisions internes, ne s'était pas renouvelée pour sa seconde édition le 19 septembre 1920.
La première Fête de l'Humanité se tient le 7 septembre 1930 au parc Sacco et Vanzetti, à Bezons aujourd'hui dans le Val-d'Oise. L'objectif de cette Fête est de développer la diffusion de L'Humanité et de dégager des bénéfices pour financer le journal. De l'argent est récolté pour soutenir les mineurs en grève. L'entrée est à deux francs, mais seulement mille personnes viennent à cette première Fête, à laquelle n'est présent qu'un seul stand non parisien, celui de la ville d'Alès, hors de l'Île-de-France.
La seconde Fête de l'Humanité se déroule en 1931 à Athis-Mons (aujourd'hui en Essonne), au parc communal d'Avaucourt. Un concert radiophonique par haut-parleurs est retransmis pendant le repas.
En 1932, elle a lieu à la clairière des Quatre-Cèdres à Garches, en présence de 50 000 participants et de Jacques Prévert, auteur du chœur parlé Vive la presse.
En 1934, ce sont 80 000 participants qui se pressent à Garches.
En 1935, le chiffre de 150 000 participants est atteint. Pour la première fois, l'édition se clôture par une fête de nuit.
Dès ses premières éditions, la Fête de l’Humanité reflète l’esprit du front populaire et appelle à l’unité ouvrière. Elle se mobilise pour la lutte contre le fascisme et la guerre qui se prépare.
Les spectacles se développent au fur et à mesure que grandit la Fête. Les premiers grands concerts ont lieu en 1936 lors du Front populaire, qui voit la Fête pour la première fois dépasser le seuil de 300 000 participants.
Toujours à Garches, en 1937, le 30 août, la Fête accueille ses premiers stands d'autres pays : Suisse, Belgique, Angleterre, Union soviétique ; la vedette Marianne Oswald et le French cancan sont à l’affiche. Une grande parade de la FSGT s'y déroule. Pour la première fois, la Fête dure deux jours et demi, du samedi matin au lundi après-midi. Les organisateurs ont obtenu de la TCRP, ancêtre de la RATP, qu'elle mette à disposition des bus spéciaux. Son succès attire des délégations étrangères anglaise, belge et suisse, nous apprend L'Humanité du 2 septembre : « Pour voir Garches mais aussi apprendre la technique ardue des grandes fêtes populaires ».
En 1938, à Garches, c'est Charles Trenet et La Ronde des saisons de Paul Vaillant-Couturier (750 acteurs). « Le 4 septembre 1938, la durée de la Fête, placée sous le signe de l'union de la nation laborieuse pour la défense des conquêtes sociales du Front populaire et la sauvegarde de la sécurité du pays est revenue à un seul jour. Un service de bateaux relie le quai du Louvre à la fête pour 5 francs aller-retour. Le spectacle continue dans la recherche de la qualité. Après la projection de films militants sur les luttes du peuple espagnol, le tour de France de L'Humanité ou de dessins animés de Walt Disney, on peut assister à des danses et ballets, et applaudir les chanteurs. Quatorze danseurs de l'opéra participent au ballet. Et la grande vedette de la chanson, Charles Trenet, qui, la nuit venue, clôturera cette 9e fête, rencontre un gros succès. »
Un spectacle en 20 tableaux "La Ronde des saisons" est présenté sur la grande scène, une multitude de ballons rouges sont lancés dans le ciel, on rend hommage à Paul Vaillant-Couturier, mort dans l'année, et Cachin et Duclos prononcent leurs discours.
Interrompue pendant la guerre puis les années d’Occupation, de 1939 à 1944, la Fête de l’Huma reprend à la Libération et réunit un million de personnes en 1945, au bois de Vincennes. De 1945 à 1949, la Fête est fidèle à l’esprit du Front populaire et lance des appels à l’unité de la démocratie française alors que le contexte d’une gauche particulièrement fragmentée fait défaut. Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, elle affirme la nécessité de reconstruire la France des années durant.
À partir des années 1950, la paix est brandie comme thème majeur de la Fête, notamment au travers de sujets aussi divers que la dénonciation des crimes de l’impérialisme français, la solidarité envers les victimes et la dénonciation du maccarthysme. C’est aussi à partir de ces années que de grands restaurants émergent sur la Fête, qui compte en 1951 plus de 300 stands. En 1952, la vignette, qui deviendra le bon de soutien, est créé. La Cité Internationale, qui deviendra le Village du Monde et dont la place ne cesse d’augmenter dans les années 1970, voit le jour en 1954. Cette année-là, trente départements sont représentés. Les spectacles prennent de l’ampleur durant les années 1950 et opèrent un virage international une vingtaine d’années plus tard avec la venue des Pink Floyd à la Fête.
Jusqu’en 1956, la Fête se déroule au bois de Vincennes, puis en 1957 et 1958, elle a lieu à Montreuil, au parc Montreau. En 1959, ce sont les terrasses de Meudon qui l’accueillent.
Le parc des Sports de La Courneuve accueille pour la première fois la Fête à partir de 1960 et jusqu'en 1971, où des centaines de milliers de personnes prennent son chemin, avec une escapade de 1966 à 1970 sur la pelouse de Reuilly, au bois de Vincennes, où elle ne cesse de grandir.
En 1972, l’union de la gauche est le thème central de la Fête puisque le programme commun du gouvernement est signé, et toutes les forces de gauche se retrouvent pour échanger. D’année en année, les débats prennent plus d’ampleur, soulevant des questionnements liés aux difficultés rencontrées par l’union, jusqu’en 1981 où la gauche arrive au pouvoir. De 1972 à 1998, elle se tient dans le parc Georges-Valbon (ou parc paysager de la Courneuve), dessiné par des paysagistes sur un ancien bidonville.
La journée du vendredi, auparavant réservée aux militants, est ouverte au public depuis les années 1980.
La grande vedette de l'année 1981 est le TGV qui vient de battre le record du monde de vitesse sur rail, le 26 février 1981, la rame TGV no 16 ayant atteint sur la LGV Sud-Est 380 km/h, alors que le ministre des transports Charles Fiterman, l'un des quatre communistes entrés au gouvernement après l'élection de François Mitterrand fait du lobbying pour que la SNCF investisse dans d'autres lignes afin d'en faire un levier de démocratisation des vacances.
Alors que la droite revient au pouvoir en 1986, la Fête de l’Humanité donne de la visibilité aux luttes des chantiers navals, des cheminots, d’EDF, Michelin, des mineurs de Gardanne et bien d’autres.
Le programme de la Fête est accessible sur Internet à partir de 1991.
Durant les années 1990, à la suite de l'effondrement de l'Union soviétique, la Fête tente de faire subsister l'idée révolutionnaire. Les diverses luttes internationales et multiples mouvements sociaux restent au cœur des thématiques de la Fête.
Depuis 1999, la Fête s'installe à l'Aire des Vents du parc Georges-Valbon (parc de La Courneuve-Dugny) contigu à l'aéroport du Bourget. Cette année-là, la Fête de l'Humanité prend un nouveau virage : le journal n'est plus l'organe de presse du PCF, et la Fête affronte l'enjeu majeur de demeurer le rassemblement des acteurs du mouvement social, le moment de rencontres et d'échanges des porteurs de ces combats.
À partir des années 2000, la Fête de l'Humanité accueille de plus en plus largement associations, syndicats et autres forces politiques. L'actualité reste au cœur des débats, notamment les attentats terroristes du 11 septembre 2001, les élections de 2002 et la montée de l'extrême droite, le référendum sur le Traité constitutionnel européen en 2005, l'arrivée de Nicolas Sarkozy au pouvoir en 2007, les ravages de la crise économique dès 2009, et bien d'autres.
Les luttes sociales convergent au sein de la Fête, des salariés de LU en 2001 à ceux de Molex, Caterpillar et Continental en 2009, en passant par la crise des intermittents de 2003. La solidarité internationale est toujours affichée, notamment par le soutien au peuple palestinien, à l'Afrique avec l'UNICEF en 2007 ou encore contre la guerre en Afghanistan et en Irak.
Les débats attirent, mais la programmation musicale aussi. La Fête de l'Humanité propose une programmation musicale éclectique et internationale à petit prix, et la recette fonctionne : en 2005, c'est 600 000 personnes qui foulent le sol du Parc de La Courneuve, à l'instar de 2009 ; en 2012 le nombre de participants s'élèvent à 650 000 pour atteindre près de 800 000 personnes en 2018.
Il existe des déclinaisons régionales de la Fête de l'Humanité, comme celle de Bretagne qui se tient à Lorient, créée au début des années 1990, celle de Normandie qui a lieu à Rouen et qui existe depuis plus de 20 ans, ou encore celle de Rhône-Alpes qui prend place à Lyon depuis 2011.
En 2020, du fait du contexte sanitaire marqué par l’épidémie de Covid-19, la Fête de l’Humanité s’est déroulée dans un format particulier appelé « Fête de l’Humanité Autrement ». Plusieurs lieux ont ainsi été investis en Île-de-France, notamment La Bellevilloise, la Maroquinerie, le Kilowatt de Vitry-sur-Seine ou encore l’Espace Niemyer, pour y proposer une programmation étalée dans ces différents lieux. L’intégralité de ces débats, concerts et initiatives culturelles ont été retransmises en direct live sur les chaînes YouTube et Twitch de l’événement. Parmi la programmation musicale, on retrouvait notamment Suzane, La Fine Équipe, Niro, Bambounou, Chloé, HK, Les Grandes Bouches, Les Vulves Assassines, Micro Climat, Pardonnez-nous, ou encore Salut c'est cool, ou encore Soso Maness. Toutes ces actions sont retransmises en direct sur une plateforme numérique et le prix du billet à 25 euros comprend 5 euros reversés au Secours populaire français, afin de soutenir les actions menées par l'association auprès des populations fragilisées par la crise sanitaire.
En 2021, la Fête de l’Humanité a pu se tenir dans un format presque normal malgré l’épidémie de Covid-19. À la suite des discussions avec les autorités sanitaires, la mesure la plus influente pour l’événement fut la restriction des jauges à 40 000 personnes par jour au lieu de 130 000 habituellement. La décision de tenir la Fête de l’Humanité en 2021 a été prise tardivement, le 17 juin 2021, obligeant les organisateurs à préparer l’événement en l’espace de trois mois. Malgré cette restriction et le contexte particulier de sa préparation, l’édition 2021 fut un succès, faisant de la Fête de l’Humanité le seul événement à avoir pu rassembler plus de 100 000 participants en 2021.
Patrick Le Hyaric, dans son allocution du dimanche 12 septembre 2021 sous le chapiteau des « Amis de l'Humanité » à la Fête de l'Humanité, annonce que l'édition 2022 se déroulera du jeudi 8 au dimanche 11 septembre sur l’ex-base aérienne 217, au Plessis–Paté en Essonne.
Valeurs et principes
Le principe de démocratisation culturelle est très cher à la Fête de l'Humanité et ce depuis sa création. La première mesure pour garantir l'accès à la culture au plus grand nombre de personnes reste le prix d'entrée particulièrement modique. À ses débuts, il s'élève à deux francs, pour atteindre 60 francs en 1999, 15 euros en 2004 et 30 euros depuis 2013. Bien que nous puissions remarquer une augmentation du prix d'entrée au fil des années, qui s'explique par l'augmentation du coût de production dans le domaine du spectacle vivant comme ailleurs, il reste bien en deçà des prix moyens pour ce type d'événements.
Par ailleurs, la Fête s'attache depuis sa création à rendre la culture accessible à tous et toutes. Il s'agit alors de permettre aux participants de « mieux revendiquer leur appartenance au patrimoine intellectuel et populaire ». L'offre culturelle de la Fête de l'Humanité s'est aussi particulièrement développée en donnant de la visibilité à de nombreuses formes artistiques et culturelles. La musique y est représentée, au même titre que les arts vivants, la littérature, les arts plastiques et visuels, le jeu, le cinéma ou encore le sport. Des artistes et sportifs de grande renommée et de nationalités diverses sont ainsi à la portée de tous et toutes pour une somme modique.
Les cultures du monde entier sont aussi mises à l'honneur au sein du Village du Monde (ex-Cité Internationale), avec la participation de nombreuses associations et mouvements politiques internationaux, rendant la culture et les combats politiques accessibles par-delà les frontières.
Une aspiration demeure immuable entre chaque édition : celle de l'union des forces populaires et des forces de gauche, qu'importe le contexte politique. Que ce soit sous des gouvernements de gauche, durant des périodes de mouvements sociaux ou à l'aube de la montée de l'extrême droite, la Fête se positionne comme un lieu de résistance, un espace unique d'échanges, de débats, de réflexions ayant pour vocation première de rassembler et fédérer.
La Fête de l'Humanité affiche aussi une dimension clairement internationaliste. Pour preuve, la création de la Cité internationale en 1954, qui deviendra plus tard le Village du Monde, accueillant des partis et des représentants des luttes issus des quatre coins du monde. Elle se porte aussi garante, à plusieurs reprises, de messages de solidarité envers des engagements au-delà des frontières, avec notamment la présence de grandes personnalités internationales tel qu'Angela Davis, ou plus récemment Dilma Rousseff en 2019. La Fête de l'Humanité affiche sa solidarité avec les républicains espagnols dès 1936 ou encore affirme son soutien à l'URSS en 1938. Elle dénonce les crimes français commis en Algérie et prend parti contre la guerre du Viêt Nam et de Malaisie en 1950, soutient la Corée (1951-1953), s’oppose à la guerre d'Indochine (1951-1954), à la guerre d'Algérie (1956-1962), soutient les progressistes grecs (1961), espagnols et portugais (1962), dénonce la guerre du Vietnam (1964-1975). La Fête donne une visibilité supplémentaire et non négligeable à ces discours à travers le monde, témoignant de l’envie de faire société ensemble, de faire monde commun.
Chaque année, au regard de l’actualité, la Fête de l’Humanité prend des orientations particulières. En 1945, les mineurs sont à l’honneur au même titre que l’appel à la reconstruction du pays au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale. La 33e édition affirme sa solidarité avec le peuple vietnamien tout en revenant sur les grèves de 1968 s’étant déroulées quelques mois auparavant. L’édition de 1989 a pour fil rouge les luttes pour les libertés syndicales et affiche son soutien au peuple palestinien tout en rappelant le thème de la Révolution. 2001 sera marquée par les attentats du 11 septembre puisque la Fête se tient quatre jours après, elle s’adaptera très rapidement pour mettre l’accent sur « la fraternité face au désordre du monde ». La 72e édition de 2007 était imprégnée par les élections présidentielles et se veut donc une tentative d’unir la gauche, tout en célébrant le 40e anniversaire de la mort de Che Guevara. En 2019, une marche pour le climat est organisée suivie d’un débat sur la justice climatique ainsi qu’une « Humarche des fiertés » pour revendiquer les mêmes droits pour toutes et tous alors que le projet de loi sur la PMA atteint l’Assemblée nationale. Toutes ces initiatives ont un même point commun, une même visée commune : tisser des solidarités entre toutes et tous les militants qui luttent ensemble pour une société meilleure et un monde de paix.
La Fête de l’Humanité représente aussi un moyen de soulever des fonds pour de nombreuses causes sociales, des ouvriers du Nord en grève en 1930 au fonds d’urgence solidaire pour le Secours populaire français en 2020 et 2021, en passant par une collecte de fonds pour l’Espagne en 1936.
Pour renforcer l’impact de ces actions et donner d’autant plus de visibilité aux messages revendiqués, des personnalités politiques importantes de tout horizon ont marqué la Fête de leur présence. À titre d’exemple, en 1973, Angela Davis foule les terres de la Fête comme symbole des réussites engendrées grâce à la force de la solidarité et de motivation dans la lutte pour tous les peuples opprimés. En 1996, Nelson Mandela adressait un discours à la Fête de l'Humanité à sa sortie de prison, pour encourager la jeunesse à continuer la lutte pour les libertés et contre les discriminations. En 2018, c'est la jeune militante palestinienne Ahed Tamimi qui viendra faire un discours sur la grande scène, devant plus de 80 000 personnes, pour défendre la cause palestinienne et dénoncer l'occupation des territoires palestiniens.
Les stands présents sur la Fête de l’Humanité sont montés et tenus par des militants provenant des quatre coins de la France (et du monde) et représentant nombre de professions, de l’agriculture à l’enseignement en passant par l’industrie. En cela, la Fête demeure le reflet du monde du travail et des luttes qui lui incombent. Tous les mouvements sociaux y sont à l’honneur et donnent lieu à pléthore de discussions et réflexions. « Les stands de la Fête représentent le monde qui se bat », puisqu’elle demeure un endroit propice pour faire entendre sa voix, ses luttes et mettre du sens, de la résonance dans ses actions.
Les militants des fédérations et sections locales du Parti Communiste Français comme des autres partis et mouvements de gauche de France et d’ailleurs participent à la construction de la Fête de l’Humanité en montant et tenant leur stand. Ils y proposent de la nourriture ou des boissons locales, mais ont aussi une programmation propre et sont libres d’organiser sur leur stand des expositions, des débats ou encore des concerts.
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