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Encre de Chine

Publié à 00:22 par dessinsagogo55 Tags : dessin automne papier hiver divers tube argent oiseau center chez base sur

Encre de Chine
La Rivière jaune, Ma Yüan (c. 1160–1225)


C'est sous la dynastie des Song (960-1278) qu'on commença à la faire avec du camphre et du musc.
Le noir de fumée : Chaque région et chaque fabricant eut, au fil des époques, ses secrets pour fabriquer le noir de fumée : poudre de riz parfumée infusée dans une décoction de l' hibiscus mutabilis, huile de pétrole de lampe, écorce de grenadier délayée dans du vinaigre, graines de chou et de haricot, huile de vernicia montana, de bignonia tomentosa (Huile de Tong) de Jesamum orientale et selon une légende, de la corne de rhinocéros ; le bois de sapin était la manière la plus répandue de préparer le « noir de fumée », avec la base du tronc de pin (pinus sylvestris) mêlé au suc de l'écorce de l'arbre Kin, et de la colle animale pour la lier, fut remplacé ensuite par les graines de chanvre et les huiles de dryandra cordata et Gleditsia sinensis. L'encre Impériale dite Yu me était faite d'un noir de fumée très raffiné, fait de fumée d'huiles, et parfumée ensuite au musc. Jean-Baptiste Du Halde donne une recette de l'encre de chine avec « des plantes Hu hlang et Kan sung, des gousses appelées Tchu-ya-tsuo-ko, et du suc de gingembre », de la colle de bœuf (Nieou Kiao). Les recettes étaient gardées secrètes. On pouvait tremper la mèche de a lampe dans le suc de la plante thsetsao (Cersis siliquostrum) et cela donnait un beau reflet rouge à l'encre exposée au soleil sur du papier.

Recettes du Ki-kong-mo-fa et de Du Halde :
« On prend: du noir de fumée de sapin, 76 grammes;on y ajoute une petite quantité de clous de girofle, de musc et de vernis de laque sec. On forme ensuite un bâton, à l'aide de la colle, qu'on expose à un feu bien vif pour la sécher. Un mois après, l'encre peut être employée. Si on introduit dans le noir de fumée une petite quantité de langue de bœuf séchée, on donne à l'encre une couleur violette; l'écorce de du poivrier lui donne une teinte bleue. »

Encre de Chine
Hu Kaiwen en Tunxi
« 1 °. dix onces de noir de fumée, ou de fuye tirée des pins. Des plantes Ho hiang, et Kan Jung. On y joint du suc de gingembre. Des gousses ousiliques, nommées Tchu hia tfao kp. On fait d'abord bouillir dans de l'eau ces quatre derniers ingrédients ; lorsque par la cuisson la vertu des végétaux en aura été tirée, on jette le marc. Cette liqueur déjà épaissie, étant rassise et clarifiée, se remet sur le feu pour lui donner la consistance d'une pâte, sur le poids de dix onces de cette mixtion, on dissout quatre onces de la colle nommée O kiao, où l'on aura incorpore trois feuilles d'or et deux d'argent. Quand tout est ainsi préparé, on y mêle les dix onces de noir de fumée, afin d'en former un corps. Cette composition doit être longtemps battue' avec l'espatule. Enfin, on la jette dans des moules, pour en former des tablettes. Peu après il faut enterrer l'encre dans un long espace plein de cendres froides où elle restera ensevelie cinq jours durant le printemps ; trois jours, si c'est en été ; sept jours en automne ; dix en hiver ; c'est la dernière façon qu'on lui donne. »
Si l'encre de Chine est très vraisemblablement originaire de ce pays, et bien que son principe de fabrication soit à peu près stable, il a existé une variété infinie d'« encres de Chine » différentes selon les lieux et les époques. Selon certains, ce type d'encre serait apparu en Inde avant d'avoir été repris par les Chinois. Il n'existe pas d'« encre de Chine » unique et de formule fixe, et toutes les encres noires ne sont pas « de Chine », d'autant que la composition des encres n'est jamais indiquée sur les emballages. Pour les anglophones l'encre de Chine est l'« encre indienne » : India Ink, et en néerlandais l'« encre indienne orientale » : Oost-Indische Inkt. On ne connaît pas avec une grande précision les dates d'apparition des divers types d'encre.


Les premières encres, tant en Chine et en Orient en général, qu'au Proche et Moyen-Orient, puis en Europe, sont toutes à base de noir de fumée, lié par de la gomme laque. L'encre de Chine se distingue des encres au plomb ou à base d'oxydes métalliques couramment utilisées en Occident. L'encre au fer apparaît progressivement à partir du ixe siècle chez les Arabes, puis en Occident (avec ses trois ingrédients de base : noix de galle, sulfate de fer ou de cuivre, gomme laque) : ce sera la seule à permettre l'usage des plumes d'oiseau pour l'écriture, tandis qu'en Orient la tradition de l'encre au noir de fumée se perpétue avec l'usage du pinceau. L'évolution majeure réside dans l'emploi de colle, plutôt que de gomme.

L'encre de Chine peut se trouver sous forme liquide (en tube ou pots) ou solide (sous forme de bâton). L'encre de Chine se dilue encore dans l'eau après séchage et est légèrement bleutée. Les recharges pour stylo plume ou stylo à bille sont plutôt des encres de type ferrique. Celles pour stylo-pinceau, ou celles utilisées pour du dessin industriel (stylo à pointe tubulaire) contiennent des additifs pour les adapter à l'usage qui en est fait (fluidité/viscosité, séchage, opacité, tenue à la lumière, etc.).
L'encre de Chine a été utilisée en Occident principalement dans le domaine des arts, en particulier pour la qualité de ses noirs profonds et veloutés.