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Brigitte Bardot : Engagement pour la cause animale

Brigitte Bardot : Engagement pour la cause animale

 

Engagement pour la cause animale


C’est en 1962 que Brigitte Bardot engage son premier combat pour la cause animale, en militant pour le pistolet d'abattage indolore dans les abattoirs. En effet, après avoir vu des photos montrant les conditions dans lesquelles les animaux étaient abattus, elle décide de devenir pescétarienne. À sa demande, Pierre Desgraupes accepte de lui accorder — malgré ses réserves, trouvant que le statut de sex-symbol de la star correspond mal à un sujet aussi dur et si peu médiatique — un entretien dans son émission Cinq colonnes à la une, où elle inaugure la rubrique Avocat d'un soir. L’actrice apparaît en direct dans cette émission et affiche une réelle maitrise du sujet le 9 janvier 1962. Conséquence du « plaidoyer » de l'actrice, Roger Frey, alors ministre de l’Intérieur, lui accorde une entrevue, où elle se rend avec trois exemplaires de pistolets d'abattage destinés à assommer le gros bétail, afin que la mort lente et consciente par saignement soit abolie dans la plupart des cas, grâce à la projection d'une flèche dans le cerveau qui paralyserait les centres nerveux, qu'elle abandonne sur le bureau du ministre avant de se retirer. La presse donne une large couverture à ce qu'elle nomme alors le « pistolet de Brigitte Bardot », présenté comme procurant à l'animal une mort instantanée et sans qu'il ait le temps de ressentir de la douleur. Le pistolet d'abattage est généralisé dans tous les abattoirs conventionnés de France en 1972.

Chasse aux phoques (1973-1978)

Pendant trois ans, par ses propres moyens, Brigitte Bardot essaie de faire de son mieux pour les animaux, se faisant porte-parole de la SPA, elle lance des appels en faveur des chiens abandonnés. Elle se lie à Allain Bougrain-Dubourg.

En 1976, elle rejoint Brian Davis de l'IFAW, et déclenche une vaste campagne internationale pour dénoncer la chasse aux phoques après avoir vu un documentaire à ce sujet. Pratique ancienne des Inuits de la région arctique, qui s'en servent pour maints usages en récupérant la viande, la fourrure, la graisse (ou l'huile) et les os, la chasse permet de nourrir pendant sept mois quelque 15 000 familles de pêcheurs (en hausse).

Mais ce sont les méthodes employées qui consternent l'actrice. En effet, les phoques âgés de 15 jours à peine sont assommés à coups de massue, puis dépecés sur place, parfois encore conscients. Alertée par Marguerite Yourcenar, Brigitte Bardot mène alors une manifestation devant l'ambassade de Norvège et de nombreuses interventions médiatiques qui remuent l'opinion publique, mais ne suffisent pas à faire changer d'avis les responsables de la chasse.

Le 15 mars 1977, le Président français Valéry Giscard d'Estaing interdit l'importation de peaux de phoques en France. Le 20 mars 1977, celle qui est encore une star aux yeux du monde entier se rend au Canada, sur les glaces polaires de Blanc-Sablon, afin d'y dénoncer la chasse aux blanchons pour leur fourrure. Elle entreprend alors un combat qui va changer sa vie. Son périple dure cinq jours sous une pression médiatique inouïe. À son arrivée, elle crie aux chasseurs « Canadiens, assassins » et déclare lors de sa conférence de presse :

« Si je suis venue ici, ce n'est pas pour faire du tourisme ou pour me faire photographier comme au Festival de Cannes. […] Nous sommes ici pour trouver une solution au problème qui se pose mondialement et nous supplions, Monsieur Weber et moi, et le monde entier, le gouvernement canadien de trouver une solution à ce problème. De toute façon, quoi qu'il arrive, le phoque est en voie de disparition. […] Il faut que vous vous disiez, même si la chasse au phoque existe depuis 300 ans, que les traditions changent et seuls les imbéciles ne changent pas d'avis. »

— Brigitte Bardot, Conférence de presse au Canada, 1977

Dans son combat, Brigitte Bardot est soutenue par de nombreuses personnalités, telles Isabelle AdjaniKim BasingerTippi HedrenUrsula Andress et Johnny Hallyday.

Le 28 mars 1983, après une réception de Bardot au Conseil de l'Europe, les Communautés européennes interdisent l'importation des peaux et de fourrures de bébés phoques harpés (à manteau blanc) et de bébés phoques à capuchon (à dos bleu). Dès lors, la chasse connaît une forte diminution. En effet, 20 000 phoques sont abattus en 1985 contre 200 000 en 1981.

Pour prolonger l'action qu'elle vient de mener, elle publie en 1978 un livre illustré destiné aux enfants, Noonoah, le petit phoque blanc, racontant la vie d'un bébé phoque sauvé des chasseurs par un Inuit. En 1982, elle reprend à titre exceptionnel le chemin des studios d'enregistrement pour deux dernières chansons, en hommage aux animaux : Toutes les bêtes sont à aimer et La Chasse.

En mars 1980, TF1 diffuse un reportage sur les conditions d'abattage des chevaux et révèle que la France est le 2e pays d'Europe à en manger. Scandalisée, Brigitte Bardot réagit le lendemain en demandant aux Français de ne plus le faire : « Il y a des tas de pays qui ne mangent pas de chevaux et qui ne se portent pas plus mal pour autant. Je trouve ça dégueulasse et puis la façon dont on les transporte que ce soit par bateau ou par train. Ils arrivent dans des conditions abominables. Quand ils ont les pattes cassées, on les jette par-dessus bord, vivants. […] Les Français n'ont qu'à plus manger de viande de cheval et puis c'est tout. Pourquoi on ne mange pas de chien ou de chat ? Les Français pensent qu'à bouffer. Ils sont gros et gras, et meurent d'un infarctus, et les femmes font des régimes. Qu'ils mangent moins, et qu'ils commencent par arrêter de manger du cheval. C'est dégoûtant ».

La Fondation Brigitte Bardot

En 1986, Bardot crée, à Saint-Tropez, la Fondation Brigitte-Bardot, organisme ayant pour objet la protection des animaux. Pour la faire reconnaître d'utilité publique, elle disperse aux enchères les objets de son ancienne gloire : bijoux, effets personnels, robes ou encore des photos et affiches, pour la plupart dédicacées. Elle déclare alors : « J'ai donné ma jeunesse et ma beauté aux hommes. Que je donne ma sagesse et mon expérience et le meilleur de moi-même aux animaux. » Elle réussit à obtenir les trois millions de francs nécessaires en grande partie grâce à la vente du diamant que lui avait offert Gunter Sachs, « l'immense diamant qu'il m'avait donné, qui a été une grande part de l'argent que j'ai récupéré. C'est lui qui l'a racheté. Il me l'a pas redonné parce qu'il se serait dit elle va encore le revendre pour les animaux. Mais enfin, il l'a racheté et m'envoie de temps en temps de belles sommes pour la fondation. » Cette dernière, dont l'action prend de plus en plus d'ampleur, s'installe d'abord au 45, rue Vineuse à Paris, puis au 28 de la même rue.

Elle accompagne la création de sa fondation d'une série télévisée, S.O.S. Animaux (de 1989 à 1992), qui évoque tour à tour le trafic de l'ivoire, les expériences sur les animaux de laboratoire, les conditions des bêtes d'abattoirs, le transport des chevaux, le trafic des animaux exotiques ou l'abus de la chasse. Pour toutes ces causes, elle mobilise l'opinion en France et partout dans le monde, sollicitant l'appui de nombreuses personnalités, de chefs d'État, du dalaï-lama et du pape Jean-Paul II. « Je ne peux pas mener cette fondation sans être politique. J'ai vu tous les ministres de l'Agriculture. Tous les ministres de l'Écologie depuis qu'ils ont été nommés. Tous les ministres de l'Intérieur. J'ai vu trois présidents de la République et je suis dans une merde pas possible parce que personne ne m'aide. »

Afin d'en augmenter le capital et d'obtenir la reconnaissance d'utilité publique, elle fait don de sa propriété La Madrague à sa fondation et celle-ci est finalement déclarée d'utilité publique par le Conseil d’État en 1992. La même année, grâce aux donations, elle fait l’acquisition, dans l'Eure, d’un domaine de huit hectaresLa Mare Auzou, afin d’y créer un refuge pour les animaux.

Les activités de la Fondation Brigitte-Bardot sont la lutte contre la captivité des animaux sauvages (notamment dans les cirques ou les zoos), le transport des animaux de boucherie, l'hippophagie, la fourrure, les expérimentations animales, les abus de la chasse, les combats d'animaux (tels que les corridas ou les combats de coqs), la chasse aux phoques, la chasse à la baleine, le braconnage ou encore l'abandon d'animaux de compagnie.

Engagement militant

Elle est à la fois admirée et critiquée pour ses combats pour la protection des animaux. En 1990, Marlene Dietrich déclare à Paris Match : « Brigitte Bardot est encore une légende vivante mais elle est devenue tellement bizarre qu'il est impossible de lui garder intacte son aura d'autrefois. L'admiration qu'elle voue aux chiens est effarante, quand on pense à l'horreur dans laquelle se bat le monde, face à la mort, la douleur, la misère et au désespoir des enfants malades et affamés. »

En 1993, la Humane Society of the United States crée à Hollywood le Brigitte Bardot International Award, récompensant chaque année, durant sa cérémonie des Genesis Awards (en), le meilleur reportage animalier non américain. Très touchée du geste de ces militants américains, elle n'assiste toutefois jamais à la cérémonie.

À Saint-Tropez, en 1994, elle organise une manifestation sur la place des Lices à laquelle se joignent 300 personnes pour protester contre le comité de la mairie où se trouvent des chasseurs du Var. Elle menace également de partir de La Madrague pour s'installer à Paris.

La même année, elle demande à Jean-Paul Gaultier de ne plus utiliser de fourrure dans ses créations, prétextant qu'il a fallu deux renards pour un des manteaux qu'il a créés. Le créateur lui répond : « Il n'en a pas fallu deux mais trois. » Elle fait la même demande à Sophia Loren, qui pose en fourrure pour Annabella pour la somme d'un million de dollars américains, et déclare, lorsque Catherine Deneuve parraine le concours Orylag : « Parrainer une peau de lapin pour une ancienne Peau d'âne, quelle tristesse ! » La plupart lui répondent qu'elle en a déjà porté. « J'ai porté de la fourrure à une époque où je n'avais pas conscience de ce qu'elle représentait. La fourrure est aujourd'hui le symbole de la vulgarité. »

Elle parvient à convaincre Philippe Vasseur, ministre de l’Agriculture de la France, de faire interdire la caudectomie (coupe de la queue) des chevaux en 1996, l'année où elle publie ses mémoires Initiales B.B., retraçant son enfance et toute sa période de star. Ce livre est traduit en 23 langues, vendu à plus d'un million d'exemplaires et classé sept semaines en tête des ventes au palmarès de L'Express. La sortie du livre provoque un nouveau scandale : son ex-époux, Jacques Charrier, lui intente un procès pour « violation de la vie privée », suivi par son fils Nicolas qui s'insurge à son tour contre sa mère pour « atteinte à l'intimité intra-utérine ». Elle est condamnée à payer 150 000 francs au premier et 100 000 francs au second. Jacques Charrier répond à Initiales B.B. dans son livre Ma réponse à Brigitte Bardot, pour lequel il est condamné à payer à Bardot 50 000 francs. Il écrit : « Pour elle, l'humanité se divise en trois : les êtres humains (race inférieure et méprisable), les animaux (dignes d'être aimés) et elle-même (digne d'être adulée). »


Elle revient sur cet épisode dans le documentaire Et Brigitte créa Bardot, disant à propos de son fils :

« C'est très triste, parce que je n'en ai qu'un. Adulte, nous nous sommes bien retrouvés. Mais c'est à la sortie de mes mémoires, alors que je lui avais fait lire le manuscrit avant… Son père a fait un scandale et a entraîné Nicolas. Et depuis, je n'ai plus aucune nouvelle. Et je ne veux pas en parler. »

Madonna lui propose trois millions de francs pour adapter Initiales B.B. au cinéma et l'interpréter sur grand écran. Brigitte Bardot refuse, la chanteuse portant de la fourrure.

Le Carré de Pluton, le second volume de ses mémoires, paraît en 1999. Il débute en 1973, date de sa décision d’arrêter sa carrière cinématographique, et se termine en 1996. Dans ce livre, qu’elle présente comme étant son testament, sont recensées toutes ses luttes en faveur de la cause animale.


En 2001, l'association Pour une éthique dans le traitement des animaux (PETA) lui décerne un prix, le PETA Humanitarian Award, afin de la récompenser pour son combat en faveur des animaux, et notamment contre la chasse aux phoques.

En 2002, à l'occasion de la Coupe du monde de football, elle appelle à un boycott des produits sud-coréens afin de protester contre la consommation de viande de chien et de chat en Corée du Sud. À la suite de cet appel, elle reçoit plusieurs milliers de lettres de menaces de mort. Elle déclare : « J'ai reçu 7 000 menaces de mort. Ils sont furieux de mes critiques et m'ont répondu que cette pratique faisait partie de leur culture. […] Manger du chien ne fait pas partie de la culture, c'est grotesque. La culture, c'est composer de la musique, comme le faisait Mozart, ou construire des bâtiments. »

Marc-Olivier Fogiel lui rend hommage, en 2003, dans son émission On ne peut pas plaire à tout le monde. Brigitte Bardot y évoque sa gloire passée, reprenant par exemple avec Alain Delon une scène du Mépris, ainsi que de son combat pour les animaux. Elle vient d'écrire un livre qui doit sortir après l'émission, Un cri dans le silence. L'animateur lui en demande un exemplaire et accepte la demande de Bardot de ne pas parler du livre pendant l'émission. Néanmoins, il ne tient pas sa promesse et l'affronte violemment en citant des extraits du livre, ce à quoi elle répond : « Je dénonce la dégradation d'une société décadente. Je déteste l'humanité, mais j'aime les gens qui me touchent, quelle que soit leur race, je m'en fous de la couleur, ce qui compte est à l'intérieur. » Le public la soutient contre l'animateur « à 300 %. Fogiel avait été d'une hypocrisie et d'une malhonnêteté redoutables. »

En décembre 2005, elle lance, à Genève, avec l'écologiste Franz Weber, une nouvelle campagne pour interdire la chasse aux phoques sur la banquise canadienne. En cette même année 2005, à l'occasion d'une campagne contre le port de fourrure, elle s'insurge :

« Tout se vend : du lynx, du vison, de la loutre, de la martre, du castor, du renard, de l'écureuil mais aussi du chien et du chat ! On retrouve dans toutes les collections des « grands » couturiers, notamment français, des lambeaux de peaux sur les cols, les poignets, en revers ou en ourlets. Derrière ces étalages provocants de mannequins parées de manteaux de tous poils se cache un commerce juteux et surtout des conditions de capture, de détention et d’abattages ignobles pour les animaux. Il y a longtemps, j'ai porté de la fourrure parce que je ne connaissais rien des coulisses de ce marché. Aujourd’hui, nul ne peut invoquer l'ignorance sinon pour justifier son hypocrisie. Nous sommes à l’heure des prises de conscience et de décision. Décision de refuser d’entrer dans un circuit qui veut se blanchir à grand renfort d’arguments bidon : NON la fourrure n’est pas écologique! NON la fourrure n’est pas plus propre et moins douloureuse parce que d’élevage ! »

Le 28 septembre 2006, elle célèbre les vingt ans d'existence de sa fondation au théâtre Marigny. Elle profite de cette occasion pour faire la promotion de son dernier livre, Pourquoi ?, qui retrace les vingt années d'existence de sa fondation. En 2010, sa fondation compte 60 000 donateurs répartis dans plus de vingt paysf. Celle-ci fait ensuite don de sa propriété de plusieurs hectares située à Bazoches-sur-Guyonne, dans les Yvelines, où vivent des animaux rescapés de l'abattage.

Cette même année, elle continue son combat contre la chasse aux phoques, en repartant près de trente ans après son premier voyage au Canada, à Ottawa, malgré son arthrose à la hanche gauche l'obligeant à se déplacer en béquilles. Le Premier ministre canadien, Stephen Harper, qui affirme l'admirer, refuse cependant de la rencontrer pour des raisons de publicité. Elle tient néanmoins une conférence de presse en précisant que la chasse industrielle est visée, et par-dessus tout la cruauté avec laquelle ces animaux placides sont abattus. Très émue, elle déclare, entre autres : « Il faut évoluer dans la vie. Je vous en supplie. Je vous adresse le message qui sort des tripes et du cœur. Je ne suis plus une jeune fille, je ne reviendrai probablement jamais ici. […] Avant ma mort, je veux voir cesser ce massacre. »

En 2006 (faisant suite aux actions de 2003), à la suite de ses interventions auprès des parlementaires, la France fait interdire l'importation, puis le commerce des peaux de chiens et de chats.

« Nos interventions incessantes auprès de nos ministres et des instances européennes n'auront pas été vaines, je tiens à remercier de tout cœur Messieurs Bussereau et Breton qui ont signé un arrêté remarquable qui permettra à la France de ne plus être complice d'un commerce scandaleux, d'une cruauté inimaginable, inhumaine. »

En 2007, sa fondation remporte une nouvelle victoire. En effet, les 27 pays membres de l'Union européenne interdisent l’importation, l’exportation, la vente et la production des peaux de chiens et de chats. Néanmoins, les gouvernements asiatiques rejettent ses nombreuses sollicitations, et ces animaux y sont encore tués.

Le président de la République française, Jacques Chirac, apporte son soutien à Bardot dans sa lutte contre la chasse aux phoques et saisit, à ses côtés, la Commission européenne. Cette saisine débouche, en 2009, sur une interdiction des importations, des exportations, du transit et de la vente des produits issus de la chasse aux phoques. Elle reçoit également les soutiens de célébrités telles Paul McCartney et Pamela Anderson.

La sénatrice canadienne Céline Hervieux-Payette, qui soutient la chasse, l'accuse alors de malhonnêteté et se dit insultée de l'image qu'elle donne du Canada. Elle explique également en quoi la méthode est conforme à l'éthique : « écrasement du crâne, palpation et saignée […] certifiée sans cruauté ». Brigitte Bardot lui répond dans une lettre, où elle écrit : « Vos propos diffamatoires sur la chasse aux phoques, malhonnêtes à mon égard, sont à ce point ridicules qu'il me semblait logique de ne pas avoir à y répondre, de traiter par le mépris des paroles d'une politique visiblement en mal de publicité. Mais si votre travail de désinformation systématique plonge les Canadiens dans l'ignorance, sachez que le monde vous regarde, le monde est écœuré par la cruauté, la violence de cette tuerie et le nombre de phoques victimes d’une chasse inhumaine, dégueulasse, révoltante. La mobilisation internationale va s'amplifier, j'y veillerai. Je ne vous dirai pas ce que j'ai écrit à votre Premier ministre, que « seuls les imbéciles ne changent pas d’avis », car je vous crois bien trop atteinte pour espérer la moindre rémission. »

Le 3 septembre 2008, elle envoie une lettre à Valérie Toranian, la directrice de rédaction, pour lui signifier sa rupture avec Elle. Brigitte Bardot reproche au magazine son hypocrisie en paginant de manière intensive des publicités pour de la fourrure animale alors que par ailleurs il vante une fourrure éthique issue de pays appliquant une soi-disant charte du bien-être animal. Elle dénonce un luxe cruel et totalement inutile et refuse désormais toute interview avec le magazine qui a assuré son succès, regrettant de devoir prendre une telle décision vis-à-vis de son devoir de mémoire envers Hélène Lazareff.

À l'occasion de l'élection présidentielle américaine de 2008, elle écrit à la colistière de John McCainSarah Palin, « scandalisée » par celle-ci et son soutien entre autres à la chasse aérienne des loups en Alaska. Elle l'accuse de mettre « en péril un habitat déjà fragilisé et toute la biodiversité d'une zone sensible qui doit, absolument, être préservée » mais également d'être « une honte aux femmes » ainsi qu'une « catastrophe écologique » et conclut en lui demandant de ne plus se comparer à « un pitbull avec du rouge à lèvre car, pour bien les connaître, je peux vous assurer qu'aucun pitbull, aucun chien ni aucun autre animal n'est aussi dangereux que vous l'êtes. Je souhaite que vous perdiez les élections, car le monde y gagnera ! » Elle sollicite Barack Obama, élu président des États-Unis, pour la protection des phoques.


La même année, Brigitte Bardot écrit à l'ONU une lettre en faveur du végétarisme pour lutter contre la famine précisant qu'« une collectivité mondiale responsable ne peut plus se permettre de consacrer de 7 à 16 kilogrammes de grains ou de fèves de soja, jusqu’à 15 500 litres d’eau et 323 m2 de pâturages à la production d'un seul kilogramme de bœuf pour ceux qui ont les moyens d’en acheter. Nous avons désespérément besoin de méthodes plus accessibles et plus durables afin de produire des aliments pour tous. »

En 2010, Alain Delon lui apporte son soutien en écrivant une lettre à Stephen Harper en lui demandant de « sortir de la barbarie. […] Face au massacre qui s'opère à nouveau dans votre pays, je tiens à m'associer à mon amie Brigitte Bardot et à dénoncer, avec sa fondation, l'abattage d'environ 400 000 phoques dans des conditions ignobles. » Très touchée, elle déclare à l'AFP : « Ce qui se passe actuellement au Canada est tellement dégueulasse que le soutien d'Alain Delon me va droit au cœur. »

Elle écrit de nouveau à Nicolas Sarkozy pour lui demander de tenir les engagements qu'il avait pris avec elle à propos de l'étourdissement préalable à l'abattage rituel lors de l'Aïd al-Adha. « Arrêtons de nous voiler la face : les bêtes crèvent dans une douloureuse agonie. »

Un autre de ses engagements est en faveur de la grâce à accorder aux deux éléphantes tuberculeuses du parc de la Tête d'or à Lyon. Dans une lettre ouverte à François Hollande, elle menace de demander la nationalité russe si cette grâce n'est pas accordée, peu après que l'acteur Gérard Depardieu a défrayé la chronique en acquérant la nationalité russe pour exil fiscal. Les éléphantes sont finalement sauvées et recueillies dans l'une des propriétés de la famille Grimaldi, dans les Alpes-Maritimes.

En janvier 2018, elle publie l'ouvrage Larmes de combat, réalisé avec et sur la proposition d'Anne-Cécile Huprelle. Cet ouvrage est présenté par Brigitte Bardot comme un « bilan de son existence », un ouvrage « testamentaire » devant être le dernier de sa vie.

 




   
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  Brigitte Bardot — Wikipédia (wikipedia.org)
Notes et références