Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
25.11.2024
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Par Anonyme, le 26.10.2024
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Par Anonyme, le 23.09.2024
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Par Anonyme, le 26.06.2024
Phénomène de société
Icône mondiale
Avec ses cheveux décoiffés, ses pieds nus, ses tenues minimalistes, sa moue boudeuse, ses attitudes nonchalantes, son côté sauvage, sa franchise à toute épreuve, sa nature insoumise et sa sexualité assumée, Bardot, qui a radicalement bouleversé l’image de la femme française, est devenue une icône absolue.
Pour la scène du mambo dans Et Dieu… créa la femme de Roger Vadim, qui lui avait un jour dit « Tu seras un jour le rêve impossible des hommes mariés », elle est nommée 4e star la plus sexy en 2007 par le magazine Empire.
Elle est l'une des stars les plus connues dans le monde. En janvier 2008, elle est désignée, d'après un sondage effectué auprès de plus de 8 000 personnes dans le monde, comme étant, internationalement, la deuxième plus belle femme, toutes générations confondues, juste derrière l'actrice Catherine Zeta-Jones.
Rayonnement international
Dans les années 1960, elle rapporte autant de devises à la France que la régie Renault.
Brigitte Bardot rend célèbre le village de Saint-Tropez, sur la Côte d'Azur. Une statue lui est érigée en 2017.
Son séjour de quatre mois en 1964 à Buzios, près de Rio de Janeiro, au Brésil rend la station balnéaire célèbre dans le monde entier : « Brigitte Bardot a transformé Saint-Tropez en une ville mondialement connue. Et bien, elle a fait pareil avec Buzios ». Une statue d'elle de la sculptrice brésilienne Christina Motta est installée dans le port en 1999. À Lisbonne, une peinture murale géante la représente.
Son profil n'a pas motivé tous les réalisateurs. En 1955, sur le tournage La Terre des pharaons, le scénariste Noël Howard montre à Howard Hawks, qui cherche des actrices à prendre sous contrat, des essais de la jeune femme et d'Ursula Andress avec laquelle elle a sympathisé. Mais aucune des deux n'appartiennent au type du réalisateur (découvreur de Lauren Bacall…). Kirk Douglas, lui, est ébloui par la starlette en bikini et envisage de l'emmener à Hollywood mais sa femme s'y oppose.
Après le succès fin 1956 du film Et Dieu… créa la femme, Bardot devient une référence dans le cinéma. Faye Dunaway reconnaît que les producteurs l'ont teinte à ses débuts en « blonde incendiaire façon Bardot ». L'annonce de sa participation à un film devient une valeur en soi Robert Evans, grand ami d'Alain Delon, avec la complicité de ce dernier et à l'insu de Bardot, doit le début en fanfare de sa carrière de producteur (Love Story, Rosemary's Baby, Chinatown) à l'annonce du projet bidon d'une biographie de Maurice Chevalier avec Bardot en Mistinguett lors d'une conférence de presse qui fait sensation.
Elle est admirée par de nombreuses actrices. En 1998, dans un des numéros de Studio Magazine, dont elle fait la couverture sous le titre « Le Mythe BB : Brigitte Bardot répond », Sharon Stone entre autres lui rend un vibrant hommage. Katherine Heigl a déclaré vouloir l'interpréter sur grand écran. Pamela Anderson dit d'elle : « Brigitte Bardot a toujours été pour moi un modèle. J'aime la femme qu'elle est et j'admire la militante sans compromis qu'elle est devenue, parce que son combat sans relâche relève, selon moi, de l'abnégation ». Mélanie Thierry croit qu'elle a su « traverser le temps et les genres. La plupart de ses films sont devenus cultes et peuvent aussi bien plaire aux gamines qu’aux femmes, aux intellos qu’aux amateurs de comédies grand public. » Heather Graham fait de même pour la couverture du magazine Esquire en avril 2010, où elle reprend l'une des poses connues de Bardot d'après une séance de Sam Lévin de 1959 en serviette éponge rose.
Le style vestimentaire de Bardot est souvent repris et copié. L'actrice britannique Joan Collins, qui tournait alors La Terre des pharaons à Rome (sorti en 1955) raconte comment toutes les femmes — y compris elle-même — copiaient son style vichy avant même Et Dieu… créa la femme. Arlette Nastat, la créatrice de Real rencontrée dès 1956, qu'elle trouve pleinement son style vestimentaire (robe vichy, pantalon corsaire…). Le voyage à New York montre pleinement la richesse de cette collaboration. Ensemble, elles créeront la ligne de vêtements « La Madrague », dans les années 1970, signant ainsi plus de 20 ans de complicité. À partir de 1964, et pour sept ans, elle adopte la mode hippie du créateur Jean Bouquin, installé à Saint-Tropez. Elle contribue à lancer Bouquin auprès du Tout-Paris et porte ses vêtements dans ses films de l'époque.
Lors du Festival de Cannes de 1956, Life envoie Jérôme Brière faire une série de photos de Brigitte Bardot avec Picasso. Elle est reçue par l'artiste dans sa Villa La Californie à Cannes. Il lui fait visiter sa maison-atelier et pose pour une série de clichés à ses côtés. Mais Picasso ne réalise aucun portrait d'elle.
Dans ses mémoires de 1996, Bardot note dans la légende d'une des photos d'elle avec Picasso en 1956 : « Picasso m'invite dans son atelier. Je suis fascinée mais je n'ose pas lui demander de faire mon portrait... Il avait fait celui de Sylvette David, qui me ressemble comme deux gouttes d'eau ».
En effet, en avril 1954, Picasso fait la connaissance de Sylvette David à Vallauris, où il crée des céramiques dans la poterie Madoura d'Alain et Suzanne Ramié. Il la fait poser pendant trois mois et réalise d'elle une quarantaine de portraits, des toiles et des dessins. Les oeuvres de cette série montrent une grande variété de style. Sylvette David y est toujours représentée de profil, avec sa frange ébouriffée et ses boucles légères encadrant le visage. Sa queue de cheval devient iconique et inspire au magazine Life le surnom de Période « Ponytail » pour cette phase artistique de Picasso. En août 1954, Paris Match publie un article titré Une jeune fille de dix-neuf ans inspire à Picasso son époque la plus souriant: l’époque Sylvette. On y voit une série des peintures de Picasso et une photo de Sylvette David en justaucorps noir, avec ses cheveux blonds et sa longue queue de cheval. Cette coiffure caractéristique, une longue queue de cheval blonde montée haut sur la tête d'une jeune fille adulte, est différente des queues de cheval des petites filles de l'époque. Elle est propre à Sylvette David qui l'a élaborée suite à une lettre de son père, Emmanuel David, un galeriste parisien qui a lancé Carzou et Bernard Buffet. Après avoir vu, dans un théâtre à Paris, une actrice jouer Antigone avec cette coiffure surélevée qui ressemble de profil à un casque grec, il lui suggère dans une lettre de l'essayer pour elle-même, car « elle lui irait bien ».
En octobre 1954, une vingtaine des portraits de Picasso sont exposés à Paris et la journaliste Mary Dunbar écrit dans le Sunday Times que la longue chevelure blonde de Sylvette, nouée en queue de cheval, est l'élément prédominant de toutes ces oeuvres et qu'elle voit déjà de nombreuses jeunes filles adopter ce style de coiffure.
Un style qui sera adopté plus tard par Bardot. Sylvette David mentionne qu'elle a croisé brièvement Brigitte Bardot et Vadim sur la Croisette à Cannes en 1954 alors qu'elle était avec Picasso et qu'ils ont tous échangé un long regard. Elle constate un peu plus tard que Bardot n'est plus brune mais blonde et porte une queue de cheval, mais dans un style différent du sien. À propos de Bardot, Sylvette David, qui deviendra peintre et céramiste sous le nom de Lydia Corbett dira : « Elle est devenue célèbre et j'ai été oubliée ».
« En voyant les portraits de la fille à la queue de cheval, beaucoup de gens pensent que Picasso a peint Brigitte Bardot, mais en fait, il s'agit de Sylvette David », précise Olivier Widmaier, le petit-fils de Picasso.
En 1955 et 1958, le peintre Kees van Dongen réalise deux portraits de Brigitte Bardot. Ils sont pris en photo en 1959 à l'atelier du peintre par le photographe néerlandais Cor Dekkinga. Selon Brigitte Bardot, le premier portrait est réalisé chez Maurice Chevalier à Marnes-la-Coquette pour un reportage télévisé qui filmait sa pose et la progression de l'oeuvre sur la toile. Bardot essaie en vain de se faire offrir le tableau par l'artiste. Le tableau passe entre plusieurs mains et en 1970, on lui propose de l'acquérir pour la somme de 270 000 francs, mais la peinture, quelle trouvait extraordinaire à l'époque, lui donne maintenant « l’impression de voir un plat d’épinards avec du jambon ». Le portrait est reproduit dans le dictionnaire Larousse et fait la couverture de Life International le 28 mars 1960. Le portrait de 1958, peint par Van Dongen alors qu'elle est maintenant blonde, est choisi pour illustrer en 1964 l'affiche et la couverture du catalogue du salon de 1964 des Peintres témoins de leur temps au Musée Galliera. Le thème de l'année de ce salon de peintres figuratifs est l'amour.
Warhol réalise en 1974 plusieurs sérigraphies de Brigitte Bardot. La Fondation Andy Warhol expose une installation de ces oeuvres à l'automne 2011 à la galerie Gagosian à Londres.
Warhol rencontre Bardot en 1967 au Festival de Cannes où elle le soutient dans ses efforts pour montrer son film de trois heures, Chelsea Girls, qui fait partie de la sélection de la Semaine de la critique mais dont la projection est annulée par peur du scandale.
En 1974, à l'époque où Brigitte Bardot vient tout juste de renoncer au cinéma, Warhol reçoit une commande de faire son portrait, à un moment où il passe lui-même du cinéma à la peinture. Il réalise une suite de sérigraphies en déclinant dans différentes couleurs une photographie de Bardot prise par Richard Avedon en janvier 1959. Dans ce portrait de studio dont la Fondation Richard Avedon a légué un tirage original au MoMA, le visage est légèrement surexposé et la chevelure en surimpression. Warhol lui applique la même technique que celle qu'il a utilisée pour les portraits de Marilyn Monroe et Elizabeth Taylor en 1964 et 1965 : un gros plan frontal inscrit dans un format carré et des couleurs vives et contrastées mettant l'accent sur les lèvres et les yeux.
C'est Gunter Sachs, ami personnel de l'artiste, qui a commandé, cinq ans après leur divorce, ce portrait de Brigitte Bardot. En 2012, un an après sa mort, lors de la dispersion de sa collection d'art chez Sotheby’s à Londres, la version rose et jaune des portraits de Brigitte Bardot par Warhol qu'il avait choisie est adjugée pour 3,7 millions d’euros. Un tirage de la photo de Bardot de 1959 par Richard Avedon est adjugé pour 179 000 euros, deux fois son estimation.
Dans Une encyclopédie du nu au cinéma, le cinéaste Alain Fleischer note que la carrière cinématographique de Brigitte Bardot, à l'inverse de celle de Marilyn Monroe, « peut être envisagée comme un strip-tease à épisodes, au demeurant très complet, qui s'étend sur trois décennies », et est liée notamment à la Nouvelle Vague qui porte un nouveau regard sur le corps de la femme.
Ses fesses en contre-jour apparaissent dans le film La Lumière d'en face sorti en 1956 où elle se déshabille devant sa fenêtre. Couchée sur le ventre et tout à fait nue, elle bronze au jardin derrière un drap qui sèche sur un fil dans Et Dieu… créa la femme sorti la même année. Dans En cas de malheur (1958), elle trousse sa robe et expose son sexe à son avocat. Devenue une star, le Vatican tient, à l'Exposition universelle de Bruxelles de 1958, un salon en proposant aux visiteurs un pavillon composé de deux salles : la première est réservée aux miracles du Bien et la seconde, dédiée aux méfaits du Mal, comporte une photo de Brigitte Bardot dansant le mambo dans Et Dieu… créa la femme.
Sa position allongée, nue sur le ventre, dans Et Dieu… créa la femme, est reprise par Vadim dans Le Repos du guerrier en 1962, Jean Aurel dans Les Femmes et Godard dans Le Mépris qui a rajouté de piquants dialogues entre elle et Michel Piccoli dans une scène devenue culte.
En 1973, Vadim souhaite renouer avec le succès de Et Dieu… créa la femme avec le film Don Juan 73, dans lequel Brigitte Bardot tourne une scène d'amour avec Jane Birkin.
« Femme libérée à la sensualité explosive », elle est selon Marie-Dominique Lelièvre, « la première femme à avoir affiché publiquement sa liberté sexuelle » et d'ajouter « avant Bardot, une femme qui changeait d'amant [...], s'appelait une salope. [...] Après Bardot, une telle femme était simplement considérée comme libérée. »
Pour Brigitte Bardot, la nudité qu'elle a montrée correspond à de la « petite bière en comparaison de ce que l'on voit aujourd'hui ».
Au fil des années, Brigitte Bardot reste un symbole de scandale et c'est elle qui fait la couverture de la première étude des archives de la censure cinématographique en France, couvrant la période 1945-1975, publiée en 2009.
Brigitte Bardot intéresse les intellectuels et les chercheurs qui analysent son statut de vedette et l'image de la femme qu'elle donne.
En octobre 1958, Marguerite Duras publie un article intitulé La Reine Bardot dans France-Observateur. Elle la décrit ainsi : « La Reine Bardot se tient juste là où finirait la morale et à partir de quoi la jungle serait ouverte, de la moralité amoureuse. Un pays d’où l’ennui chrétien est banni. »
Paris Match : Bardot, phénomène social
Le 20 décembre 1958, le journaliste Raymond Cartier signe dans Paris Match un long article intitulé Brigitte Bardot, phénomène social. Pour ce sujet, il a posé ces quelques questions à des moralistes, des psychanalystes et des sociologues : « Comment interprétez-vous, à la lumière de votre science, le phénomène qu'est le succès international de Bardot ? Quels enseignements vous apporte-t-il sur la psychologie des foules modernes et sur l'évolution des moeurs de notre temps ? » Il ne publie pas telles quelles les réponses, jugées trop longues et rédigées dans un langage trop spécialisé bien au-dessus de la compréhension des lecteurs de Paris Match. Mais il éclaire le cas Bardot en le scrutant sous différents aspects : la réception de Et Dieu créa la femme aux États-Unis, l'inscription de son vedettariat dans l'histoire du culte des idoles, la sociologie du milieu dont elle est issue, son impact sur la jeunesse française, sa carrière, la place des photographes dans son essor professionnel, les aspects financiers de la production cinématographique, l'évolution des moeurs dans la société, les perspectives professionnelles et personnelles de Brigitte Bardot.
La comparant à des vedettes troubles qui l'ont précédée comme Audrey Hepburn et Leslie Caron qui cherchaient le naturel de façon triviale, il cite Roland Barthes (p. 91) selon lequel, Brigitte Bardot « n'est pas chatte, c'est à dire froide, cruelle, irresponsable, mais chien (un pékinois sexy), c'est à dire bonne. Elle n'est pas plus licencieuse, mais simplement plus libérée. Elle représente un érotisme plus ouvert, dépouillé des substituts faussement protecteurs qu'étaient le semi-vêtement, le fard, le fondu, l'allusion, la fuite. (...) Elle atteste que notre société tend de plus en plus à niveler sa culture par un mouvement qui démocratise la bourgeoisie et embourgeoise le prolétariat. » Prenant le contrepied des stars classiques tenant un rôle conventionnel dans le cinéma osé, Bardot est en accord avec une société moderne qui rejette les cravates, les gaines et les fards.
Simone de Beauvoir : le syndrome Lolita
Le 1er août 1959, Simone de Beauvoir publie aux États-Unis un article dans le magazine Esquire illustré de photos de Richard Avedon et intitulé Brigitte Bardot and the Lolita Syndrome. Elle s'y interroge sur la créature Bardot forgée par le public et la raison pour laquelle elle génère tant l'admiration que l'hostilité par son statut ambigu de Lolita. L'article est ensuite publié, toujours en anglais, en format livre dès 1960. Le texte en version française, Brigitte Bardot et le syndrome Lolita, est publié en 1979 dans le recueil dans Les Écrits de Simone de Beauvoir.
Roland Barthes : enquête sociologique sur les vedettes
En 1963, Roland Barthes publie dans la revue Communications un article intitulé La vedette : enquêtes d'audience ? traitant d'une enquête sociologique dont il livre quelques extraits ainsi qu'une analyse. Réalisée en 1962 par le CECMAS, le Centre d’études des communications de masse créé par Georges Friedman en 1960, l'enquête est réalisée auprès d'une dizaine de personnes de profils variés, auxquelles on soumet des photographies et des titres de presse de quelques vedettes de l'époque : Brigitte Bardot, Gérard Philipe, Johnny Hallyday, Françoise Sagan, Krouchtchev, Jean Gabin. Les commentaires sont libres. Roland Barthes publie la transcription intégrale de trois de ces entretiens. Pour Barthes, ils révèlent que l'histoire de la vedette est fabriquée à la fois par la presse, qui forge l'image de la vedette, et par les commentaires du public qui sont en position de critiquer la mise en vedette par la presse.
À propos de Brigitte Bardot, un des interwievés déclare : « Quand je pense maintenant que Madame passe à la télévision pour la protection des bêtes (...) il y a d'autres gens qui pourraient le dire. Que Mme Brigitte Bardot s'occupe de son enfant et de son ménage et qu'elle nous f.. la paix »
Une interwievée constate, elle, que la presse étale surtout la vie privée de femmes actrices et rapproche leurs rôles et leur vie personnelle, comme pour Marilyn Monroe, Brigitte Bardot et Liz Taylor. Elle les perçoit comme prises dans un système de publicité mais « cérébralement pas toujours au niveau de leur personnage. Elle sont entraînées par leur personnage ». Elle leur reconnaît une vitalité, un côté animal au bon sens du terme, quelque chose d'enfantin. « Je trouve que ces trois actrices sont extrêmement sympathiques. Je ne suis pas du tout scandalisée par leur vie privée. (...) Le scandale, c'est les autres qui le font, pas elles ».
En 2009, 68 % des Français sondés par l'IFOP déclarent avoir une opinion favorable d'elle, un taux qui monte à 72 % chez les femmes et à 77 % chez les sympathisants de droite ; chez les moins de 35 ans, elle recueille 64 % d'opinions favorables, alors qu'elle a pris sa retraite du monde artistique en 1973.