Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
26.11.2024
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nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
jeu le trouve très joli
Par Anonyme, le 23.09.2024
coucou.il pleut encore et encore.l automne arrive a grand pas .passe une douce soirée.musiqu e à retrouver che
Par Anonyme, le 08.09.2024
très bien fait http://titi.ce nterblog.net
Par han.t, le 03.09.2024
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Par Anonyme, le 26.06.2024
Titanic a été à sa sortie le film le plus cher jamais produit, avec des coûts avérés d'au moins 200 millions de dollars. Il a depuis été dépassé par Avatar et Spider-Man 3. Le budget initial étant de 110 millions de dollars, Cameron avait renoncé de lui-même à son cachet de 8 millions de dollars, ainsi qu'à ses royalties pour compenser le dépassement (il a cependant reçu une compensation une fois le succès du film assuré).
« Redonner vie à ce bateau a été pour moi une plus grande satisfaction que de le faire couler à nouveau. »
— James Cameron
Le Grand Escalier de l'Olympic a inspiré les décorateurs pour recréer celui du Titanic.Pour les besoins du tournage, une maquette à taille réelle du paquebot a été construite. Les constructeurs ont pour cela consulté les plans originaux du paquebot fournis par les chantiers Harland and Wolff, constructeurs du Titanic. Une maquette d'étude de huit mètres a également été construite avant le début des travaux. La construction du décor grandeur nature a débuté le 21 mai 1996, 85 ans jour pour jour après le lancement du Titanic. Selon Jon Landeau, producteur du film, tourner sur une maquette de cette taille a évité un millier d'effets spéciaux. Pour faire des économies, seul un côté de la coque a été construit. Des observations météorologiques ont déterminé que le meilleur côté était le flanc tribord du paquebot. Or, le jour de son départ, le Titanic présentait son flanc bâbord au quai. Il a donc été décidé de tourner la scène du départ du Titanic à l'envers et de la mettre dans le bon sens en postproduction. Les accessoires, costumes et véhicules présents pour la scène ont donc été conçus avec des inscriptions inversées pour correspondre.
Le réalisme a été poussé assez loin puisque les bossoirs du décor ont été fournis par la société Wellin, qui a conçu ceux du Titanic. Lors du tournage, les chaloupes ont réellement été affalées et descendues le long de la coque ce qui a permis aux acteurs et membres de l'équipe de comprendre le sentiment d'angoisse qui a pu saisir les passagers priés d'embarquer dans ces canots. Le navire ainsi reconstitué dans ses moindres détails pouvait être incliné grâce à huit cylindres hydrauliques. Pour les scènes finales, la structure a été coupée en deux pour faciliter le tournage et l'immersion. La partie avant pouvait être abaissée pour s'immerger, tandis que la partie arrière était placée sur une plate forme basculante qui lui permettait de se dresser.
Pour filmer les scènes où le navire est en pleine mer, ainsi que certaines scènes du naufrage, le studio Digital Domain, chargé des effets spéciaux, a utilisé une maquette du Titanic au 1/20e. Le Carpathia n'a en revanche pas été reconstruit. Les scènes qui s'y déroulent ont en réalité été tournées sur le décor du Titanic réaménagé.
Des décors intérieurs indépendants ont également été créés, représentant la salle à manger de première classe et le Grand Escalier. Les deux décors ont été conçus de façon à pouvoir être inclinés et immergés pour les scènes du naufrage. Les moquettes de la salle à manger ont été fournies par la compagnie qui avait produit le modèle authentique.
À l'inverse, d'autres décors comme celui du fumoir ne pouvaient être inclinés. Pour les scènes de naufrage se déroulant dans de tels décors, par exemple lorsque Jack et Rose parlent une dernière fois avec le concepteur du navire, Thomas Andrews dans le fumoir, les acteurs ont dû simuler eux-mêmes l'inclinaison du navire en se penchant de côté, de même que la caméra. Il a également fallu placer des accessoires spéciaux, comme des verres au contenu solide et incliné. Enfin, certains décors n'ont été créés qu'en maquettes à échelle 1/4, comme le salon de première classe. Les acteurs ont donc tourné sur fond vert les scènes où ils se trouvent dans cette pièce, puis ont été intégrés dans le décor durant la postproduction.
Pour loger les décors immergeables, la 20th Century Fox a acquis seize hectares de terrain le long des côtes de Rosarito, en Basse Californie mexicaine. Des opérations de dynamitage ont débuté en juin 1996 pour creuser les bassins, le plus grand ayant une capacité de 85 millions de litres, et le second de 25 millions. Un autre bassin d'une capacité de 1,6 million de litres, a quant à lui servi au tournage des scènes montrant les naufragés qui se débattent dans l'eau glacée et les rescapés dans les canots.
La proue de l'épave du Titanic est la première image que le spectateur a du paquebot dans le film.James Cameron a tenu à visiter l'épave du Titanic avant le tournage. Il a pour cela participé à des plongées sous-marines sur l'épave avec l'équipe du docteur Anatoly Sagalevitch[39]. Cameron a demandé six millions de dollars à la Fox et à la Paramount Pictures pour s'embarquer sur un navire de recherche russe, l'Akademik Mstislav Keldych, et filmer le Titanic à plus de 3 700 mètres de profondeur.
En 17 jours, Cameron a effectué 12 plongées et a pu pénétrer dans l'épave grâce à une caméra télécommandée spécialement mise au point par son frère ingénieur, le ROV. Il a notamment pu filmer une des deux suites de luxe (dites « des millionnaires ») du navire (celle de Rose dans le film, qui était en réalité celle de Joseph Bruce Ismay) et la salle de réception du navire.
Le film s'ouvre sur une plongée sur l'épave menée par Brock Lovett (Bill Paxton). L'équipage du sous-marin du film comprend notamment Sagalevitch (qui dans le film, est nommé Anatoly Mickaelavich), car, selon Cameron, il « se devait d'être dans le film », étant le créateur des sous-marins Mir utilisés pour l'exploration et pour le film. Ces scènes ont cependant été tournées en studio, à l'aide d'une maquette de l'épave fixée au plafond pour que le tournage soit plus facile. Les scènes à l'intérieur de l'épave ont quant à elles été tournées dans une reproduction fidèle de la salle de réception et de la cabine de Rose telles qu'elles sont sur le site. Le décor, à taille réelle, était immergé, et la scène tournée grâce au ROV. Les seules images venant de l'épave sont celles de la cheminée du petit salon de la suite de Rose, d'un battant de porte de la salle de réception ainsi que des restes du Grand Escalier.
Les scènes à bord du Keldysh représentant Rose âgée (Gloria Stuart), ont réellement été tournées sur l'Akademik Mstislav Keldych, utilisé pour les expéditions. Pour la scène d'arrivée de Rose et de sa petite-fille, il a fallu tourner sur l'héliport d'un navire de garde-côtes, le Keldysh n'étant pas pourvu d'une telle installation.
En 2001, Cameron a de nouveau effectué des plongées sur l'épave, plongées qu'il a filmé. Les vidéos apparaissent dans un film en trois dimensions commenté par Bill Paxton, Les Fantômes du Titanic (Ghosts of the Abyss) sorti en 2003. Cameron a également utilisé le Keldysh et les submersibles Mir pour une expédition sur l'épave du cuirassé Bismarck coulé en 1941, et a réalisé un documentaire, Expedition: Bismarck, présenté en 2002.
Pour réaliser les effets spéciaux de son film, James Cameron a demandé les services d'une société qu'il a lui-même créée en 1993, Digital Domain. Les effets spéciaux ont été supervisés par Rob Legato. Leur rôle a notamment consisté à donner vie au navire lors de la traversée, puis du naufrage, dans les plans d'ensemble. En effet, il était impossible de filmer le décor à taille réelle en mouvement. Le studio a donc été chargé de placer des acteurs numériques (dont les personnages principaux) sur la maquette au 1/20e. C'est notamment le cas dans le plan où Jack et Fabrizio sont à la proue du navire tandis que la camera survole le navire, plan auquel les producteurs du film ont donné le surnom de « plan à un million de dollars ». Pour celui-ci, Cameron leur a demandé d'imaginer qu'ils réalisaient une publicité pour la White Star Line, le navire voguant au large de la Californie. Des acteurs ont tourné sur fond noir, avec des costumes noirs munis de ronds semblables à des balles de ping-pong, puis des informaticiens s'en sont servi pour reconstituer une doublure virtuelle reprenant les mouvements de l'acteur. Dans ce but, Legato a même fait reproduire le visage de ses enfants parmi les nombreux visages créés pour le film.
Durant le naufrage, Digital Domain a également eu recours aux doublures virtuelles, notamment pour les chutes de passagers lorsque la partie arrière du navire s'élève au-dessus des eaux. Il s'agit à l'origine de chutes de treize mètres, mais les effets spéciaux en ont fait des chutes de 60 mètres et plus. De même, lorsque les héros s'embrassent avant le plongeon final du navire, ils se trouvent sur un décor d'une quinzaine de mètres au-dessus d'un fond vert. Le reste du navire, les chutes, les remous de l'eau et autres éléments ont été ajoutés par la suite. D'autres éléments, comme la buée ou la fumée s'échappant de la bouche des passagers, sont également l'œuvre du studio.
Digital Domain est enfin l'auteur de la séquence informatique présentant le naufrage au début du film. Cameron voulait en effet que le naufrage sur sa partie technique soit expliqué dès le début du film, pour pouvoir ensuite se concentrer sur l'action à proprement parler. La façon dont la collision est présentée par Cameron était une supposition de sa part qui a été confirmée par des expéditions sur l'épave.
« Tout le monde peut faire de belles images de choses inconnues. Rares sont ceux qui peuvent tendre un miroir au réel. »
— James Cameron
Costumes, maquillage et attitudes
Afin de recréer l'ambiance des années 1910, des costumes ont été créés par Deborah Scott, ainsi que de nombreux accessoires, des assiettes aux cintres. Les nombreux figurants ont tous un costume d'époque, et les personnages principaux ont pour leur part de nombreuses tenues différentes, comme le voulait la tradition de l'époque dans les hautes sphères de la société.
Les plus gros efforts de maquillage et d'habillement ont cependant été déployés dans les scènes du naufrage et surtout après celui-ci. Les passagers morts de froid ont en effet été « gelés » artificiellement, opération qui a sans cesse due être réitérée, le maquillage étant toujours dilué à cause de l'eau.
Afin que les acteurs incarnant des passagers de première classe se comportent comme l'auraient fait ceux de l'époque, un professeur, Lyne Hockney, était chargé de leur enseigner l'étiquette. Il fallait en effet que les femmes apprennent à porter un corset, à se tenir à table, et Hockney a même appris aux acteurs à rire comme on le faisait à l'époque.
En plus d'être le réalisateur du film, James Cameron a également tourné certaines scènes, parfois de façon particulière. Les images du générique d'introduction, montrant le navire quittant le port de Southampton sous forme d'images d'archives, ne sont pas de réelles images d'époque. Elles ont en revanche été tournées par Cameron lui-même avec une caméra d'époque à manivelle, filmant 16 images par seconde.
Il a également filmé une scène plus périlleuse, celle de la mort du capitaine Smith sur la passerelle de navigation. La scène a été tournée avec un cascadeur, dans une cabine en acier immergée, et la pièce a réellement été envahie par des trombes d'eau, Cameron filmant en combinaison de plongée. Cameron est également l'auteur des dessins de Jack. C'est d'ailleurs ses mains que l'on voit dans la scène où Jack dessine.
Dans le film, Margaret Brown (Kathy Bates) devient la protectrice de Jack.Titanic a été réalisé avec l'aide de deux historiens spécialistes du sujet, Don Lynch et Ken Marschall[Note 8]. Leur livre, La Grande histoire illustrée du Titanic avait fait forte impression sur Cameron, notamment les peintures de Marshall. Certaines ont d'ailleurs été reprises à l'identique dans le film, comme l'approche du Carpathia ou l'arrivée du Titanic à Cherbourg. Il a cependant été moins présent sur le tournage, étant occupé par les illustrations d'un nouveau livre. S'il avait des inquiétudes au sujet du film, notamment sur le fait que le scénario serait centré sur une histoire d'amour fictive, il a finalement vu ses craintes disparaître en visitant le décor. Il a dit à propos de la reconstitution que « même les sièges en rotin sont juste pile ».
Cependant, si la reconstitution est très proche de la réalité, le scénario prend parfois des libertés avec l'histoire. Ainsi, l'histoire d'amour entre deux membres de classes différentes aurait été extrêmement difficile à concevoir à l'époque, à cause des barrières (physiques et morales) qui les séparaient[3]. Cependant, il s'agit de toute façon d'une histoire fictive. Les personnages principaux (Jack, Rose, la famille de cette dernière et les deux amis de Jack) sont fictifs, mais côtoient des personnages réels (Ismay, Andrews, le capitaine Smith, J.J. Astor etc.). Cameron s'est toutefois inspiré d'Emily Ryerson et de Marian Thayer, deux femmes de la haute société de Philadelphie, pour créer le personnage de Ruth DeWitt Bukater, la mère de Rose. De même, Cameron s'est inspiré pour le personnage de Rose, du manuscrit de Helen Churchill Candee, une journaliste et écrivaine américaine, qui y relate le naufrage, ainsi que sa romance avec un passager du paquebot. Après le film, une tombe dans un cimetière de Halifax a particulièrement attiré l'attention, celle d'un certain « J. Dawson » dans la section « Titanic » du cimetière de Fairview Lawn. Il ne s'agit pas de Jack Dawson, mais de Joseph Dawson, un soutier mort dans la catastrophe.
La représentation de la mort de William Murdoch a prêté à polémique.Le film mettant en scène des personnages historiques, il arrive que certains de leurs actes aillent à l'encontre de la vérité, ou affirment des faits non avérés. Ainsi, John Jacob Astor n'est pas mort dans l'inondation du Grand Escalier, mais écrasé par la première cheminée, comme en témoigne son corps fortement mutilé et recouvert de suie retrouvé après le naufrage. Le personnage de Bruce Ismay n'est pas présenté sous son meilleur jour, car il est présenté comme prétentieux (il affirme avoir choisi le nom du paquebot, ce qui est faux), ignorant (il ne sait pas qui est Sigmund Freud) et surtout coupable d'avoir fait pression sur le capitaine pour augmenter la vitesse du navire. Ce dernier point n'est à ce jour pas avéré puisque, si une passagère a témoigné avoir entendu une telle conversation entre Smith et Ismay, ce dernier s'en est toujours défendu. Plusieurs faits plaident d'ailleurs en sa faveur, et plusieurs historiens prennent maintenant la défense d'Ismay, qui a par ailleurs été exonéré de toute faute par les deux commissions d'enquête consécutives au naufrage.
Le fait le plus polémique est cependant la façon dont le film traite la mort du premier officier William Murdoch. Celui-ci tire en effet sur deux hommes avant de retourner l'arme contre lui. Sa famille a émis de vives protestations à l'encontre de cette scène, et Cameron a lui-même émis des regrets à son sujet. Cette scène s'inspire d'une rumeur diffusée par plusieurs journaux de l'époque selon laquelle un officier (généralement supposé être Murdoch) se serait suicidé. Cependant, la thèse a été infirmée par plusieurs témoins. Ainsi, le second officier, Charles Lightoller, a déclaré que Murdoch n'avait pas pu se suicider, car il l'avait vu peu avant le plongeon final du navire. De même, dans son ouvrage Rescapé du Titanic, Archibald Gracie déclare également que, si des coups de feu avaient été tirés, il les aurait entendus. L'idée de son suicide est donc généralement réfutée. Il a également été supposé que ce pouvaient être Wilde, Moody ou Smith qui avaient pu mettre fin à leurs jours, bien que là encore, des témoignages s'y opposent. Les cadavres d'aucun de ces officiers n'ayant été retrouvés ou identifiés, il est impossible de savoir ce qu'il en est. De plus, aucun des autres cadavres repêchés ne comporte de blessures par balle. Ainsi, si l'hypothèse du suicide ne peut être totalement démentie, il reste très probable que ce ne soit qu'une rumeur.