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Par allan ehrhardt www, le 19.12.2024
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écrire votre commentaire... peka eme
Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
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Nous étions soldats (We Were Soldiers) est un film américano-allemand réalisé par Randall Wallace, sorti en 2002. Ce film sur la guerre du Viêt Nam met en vedette Mel Gibson dans le rôle principal.
L'histoire est tirée du livre We Were Soldiers Once… And Young (en) de Joseph L. Galloway, journaliste témoin direct des évènements, et Harold « Hal » Moore, lieutenant-général à la retraite (lieutenant-colonel à l'époque des faits).
Après la défaite française au Vietnam, les États-Unis se préparent à intervenir. Le lieutenant-colonel Hal Moore secondé du sergent-major Plumley reçoit de nouveaux officiers qu'il forme et entraîne, il explique quelle va être la tactique employée au Vietnam : la rotation d'hélicoptères. Moore va commander le 7e de cavalerie, le légendaire régiment de Custer durant les guerres indiennes. Une fois au Vietnam, Moore se rend compte que les enseignements de la guerre d’Indochine n'ont pas été pris en compte, notamment à cause du manque de renseignement et de la méconnaissance du terrain. En novembre 1965, durant la bataille de la Drang (premier affrontement significatif de la guerre du Viêt Nam entre les forces américaines et nord-vietnamiennes), le 7e de cavalerie combat avec 400 hommes dans une clairière, encerclée par plus de 4 000 soldats ennemis. Environ 1 800 soldats vietnamiens mourront des bombardements, des mitraillages et des assauts au lance-flammes. Moore réchappera de cette bataille mais ne se pardonnera jamais de rentrer tandis que nombre de ses hommes sont morts, dont le jeune lieutenant Jack Geoghegan.
Fiche technique
Titre original : We Were Soldiers
Titre français et québécois : Nous étions soldats:
Réalisateur : Randall Wallace
Scénario : Randall Wallace, d'après le livre de Joseph L. Galloway et Hal Moore
Montage : William Hoy
Musique : Nick Glennie-Smith
Producteurs : Arne Schmidt, Jim Lemly, Randall Wallace
Sociétés de production : Paramount Pictures (États-Unis), Icon Productions
Budget : 75 000 000 USD (estimation)
Pays d'origine : États-Unis, Allemagne
Durée : 138 minutes
Dates de sortie :
États-Unis : 1er mars 2002
France et
Belgique : 17 avril 2002
Classification CNC : interdit aux moins de 12 ans (visa d'exploitation no 105124 délivré le 17 avril 2002)
Distribution
Mel Gibson : Lieutenant-Colonel Harold C. Moore Hal Moore
Madeleine Stowe : Julia Compton Moore (en)
Greg Kinnear : Major Bruce « Snakeshit » Crandall (en)
Sam Elliott : Sergent-Major Basil L. Plumley
Chris Klein : Lieutenant 2e classe John Geoghegan (en)
Keri Russell Barbara Geoghegan
Barry Pepper : Joe Galloway
Đơn Dương : Lieutenant-colonel Nguyễn Hữu An
Ryan Hurst : Sergent Ernie Savage
Robert Bagnell : Lieutenant Charlie Hastings
Marc Blucas : Lieutenant Henry Herrick
Josh Daugherty : Robert Ouellette
Jsu Garcia : Capitaine Tony Nadal
Jon Hamm : Capitaine Matt Dillon
Clark Gregg : Capitaine Tom Metsker
Mark McCracken (en) : Capitaine Ed « Too Tall » Freeman (en)
Bellamy Young : Catherine Metsker
Dylan Walsh : Capitaine Robert Edwards
Desmond Harrington : Bill Beck
Blake Heron : Galen Bungum
Brian Tee : Jimmy Nakayama
Luke Benward : David Moore
Patrick Saint-Esprit : le Général
Tournage
Le film a été essentiellement tourné sur le sol américain en Géorgie et en Californie.
Contexte historique
Ce film relève à tous égards d'un cinéma de sécurité nationale avec comme base historique la mise au point d'un procédé employant des moyens aériens accrus dans la stratégie de déploiement des forces armées des États-Unis. Cette tactique étant elle-même inspirée de celle mise en œuvre avec succès par les forces françaises durant la guerre d'Algérie (élaborée par le lieutenant-colonel Bigeard). En 1962 un groupe de réflexion nommé Tactical Mobility Requirements Board (en) fut créé à Fort Bragg à la demande du secrétaire à la Défense Mc Namara. Le père de cette doctrine militaire, nommée Airmobile, est Hamilton H. Howze. Celui-ci ambitionnait de rendre les moyens aériens pour l'armée de terre aussi révolutionnaires que le char blindé le fut pour la guerre terrestre.
Afin de faire la preuve de concept, la 11e division aéroportée fut convertie en 1re division de cavalerie américaine "Airmobile" et s'entraîna dès 1963.
Le baptême du feu de cette nouvelle méthode de déploiement des troupes par emploi massif d'hélicoptères (en) et soutien tactique par avions de bombardement fut la bataille de la Drang, dirigée par le lieutenant-colonel Harold Moore en novembre 1965. Le film est basé sur le livre du lieutenant-général Harold C. Moore et du journaliste Joseph L. Galloway.
Accueil
Nous étions soldats remporte un succès commercial relativement modeste, récoltant 114 660 784 $ de recettes mondiales, dont 78 122 718 $ aux États-Unis, pour un budget de production de 75 000 000 $. Le long-métrage prend la première place du box-office américain le week-end de sa sortie avec 20 212 543 $ engrangés
L'embuscade du Groupement Mobile 100 est montrée comme une bataille n'ayant laissé aucun survivant côté français, or malgré de lourdes pertes et plusieurs jours de combat, le GM100 a réussi à se replier. Les forces françaises forment un convoi de plusieurs kilomètres composé de quatre rames des camions et artillerie. Un bataillon colonial, le 43e et deux bataillons composés de vétérans de Corée ayant servi au sein de la 2e DIUS. l'embuscade se déclenche au PK15, 15 km de Ankhé sur la route de Pleiku. le GM100 perd tous ses camions, 250 véhicules, 12 canons deux compagnies et demi d'infanterie. L'ensemble des unités fait mouvement vers Mang Yang pass le 24/25 juin 1954 puis Pleiku après d'autres combats les 27 et 28 juin 1954 sur la même route. Pas de képi blancs pour les légionnaires du Mang Yang, pas de bérets rouges pour les parachutistes qui interviendront du 25 au 29 juin. ces dernier n'auront aucune pertes.
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L'Isobloc 655 DHU et le SAVIEM UI 20 sont une gamme d'autobus produite par Isobloc puis par SAVIEM entre 1955 et 1959.
En 1953, la Compagnie générale industrielle de transports (CGIT) filiale de la Compagnie des tramways électriques de Lille et sa banlieue (TELB) chargée de l'exploitation des lignes d'autobus lance des études pour l'achat d'un matériel autobus urbain prévu pour l'exploitation à agent seul. En effet, à cette époque, les Compagnie des tramways électriques de Lille et sa banlieue (TELB) et sa filiale n'exploitent que des tramways et autobus prévus pour l'exploitation à deux agents, un conducteur et un receveur.
Suite à ces études, la CGIT publie en 1954 un cahier des charges. Les constructeurs français SAVIEM, Chausson, Floirat et Isobloc prennent note de l'appel d'offres mais seule l'entreprise Isobloc avec son autobus 655 DHU répond favorablement au cahier des charges de la compagnie. Elle est choisie pour fournir un prototype, livré en août 1955, puis neuf véhicules entre août et décembre 1956 qui vont former la série 101 à 110.
La CGIT satisfaite de la première série décide de lancer une seconde commande de sept véhicules. Cependant la société Isobloc est entre-temps achetée par le constructeur SAVIEM qui livre ces véhicules sous la dénomination SAVIEM UI 20 entre 1958 et 1959. Mais SAVIEM ne souhaite pas poursuivre la production de ce modèle et décide de l'arrêt de sa production. Se retrouvant alors sans fournisseur, la CGIT se tourne alors en 1962 vers le constructeur belge Brossel, qui propose un véhicule reprenant le cahier des charges de CGIT et les innovations introduites par le 655 DHU, le Brossel A92 DAR-L.
Modèles
Isobloc 655 DHU, production : 1956 (prototype livré en 1955);
SAVIEM UI 20, production : 1958/1959, production sous la marque SAVIEM suite au rachat de l'entreprise Isobloc;
Caractéristiques
diesel Hispano-Suiza DWXLDF, produit sous licence Hercules, horizontal 6 cylindres, 101 kW (138 ch) à 2 600 tr/min;
Commercialisation
La quasi-totalité de la production concerne la Compagnie générale industrielle de transports (CGIT) avec dix véhicules de type 655 DHU (série 101–110) et sept véhicules de type UI 20 (série 111–117). La Société des chemins de fer économiques du Nord (CEN) a cependant également acheté pour son réseau de la Haute-Savoie trois exemplaires du SAVIEM UI 20.
Entreprise | Modèle | Nombre | Numéros | Mise en service |
---|---|---|---|---|
CGIT | 655 DHU | 10 | 101–110 | 1955/1956 |
UI 20 | 7 | 111–117 | 1958/1959 | |
CEN | UI 20 | 3 |
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Actualité française
juillet | |
10/07/98-07/11/98 | crise de Fachoda. |
18/07/98 | second procès d'Émile Zola, condamné, il s'exile à Londres. |
août | |
30/08/98 | le colonel Henry se reconnaît auteur du faux ayant permis de condamner Dreyfus. |
31/08/98 | suicide du colonel Henry. Une souscription est ouverte pour élever à sa gloire un monument. |
septembre | |
04/09/98 | fuite d'Esterhazy au Royaume-Uni. |
octobre | |
01/10/98 | création de la firme automobile Renault . |
13/10/98 | échec de la grève générale des cheminots. |
27/10/98 | la demande de révision du procès Dreyfus est déclarée recevable par la Cour de cassation. |
novembre | |
traité de commerce entre l'Italie et la France. | |
01/11/98 | quatrième gouvernement Dupuy (fin le 18 février 1899). |
07/11/98 | le capitaine Marchand doit évacuer Fachoda : la France cède aux exigences du Royaume-Uni et reçoit en compensation le Ouadaï et quelques territoires du Soudan tchadien (1899). |
Naissances | Décès | Identité | Profession | N |
9 juillet 1898 | 14 septembre 1962 | Marcel Delannoy | compositeur | fr |
Cinéma
Voiturette Renault Type D Série B de 1901.
En 1898, Louis Renault est un jeune homme passionné d'automobile. Ses frères, Marcel et Fernand, ont travaillé dans l’entreprise familiale de textile. Louis convertit son tricycle De Dion-Bouton en Voiturette de 1 ch à quatre roues Renault Type A. L'originalité de celle-ci est que Renault l'équipe d'une invention de son cru, la première boîte de vitesses en prise directe, contrairement aux chaînes et courroies de transmission utilisées jusque-là. Il réussit à la vendre à un ami de leur père qui l’essaye le 24 décembre et fut très impressionné par son comportement routier et sa puissance dans les pentes.
Après que Louis-Paul eut breveté la prise directe, les frères fondent officiellement le 25 février 1899, à Boulogne-Billancourt, la Société Renault Frères avec deux amis de Louis, Thomas Evert et Julian Wyer, pour capitaliser sur ce nouveau moyen de transport. Louis est chargé du développement et de la production alors que ses frères se chargent de l’administration.
Les premières automobiles sont vendues à de riches particuliers qui peuvent se permettre de dépenser les 3 000 francs qu’elles coûtent (dix ans de salaire d'un ouvrier). En 1900 un partenariat est passé avec Isotta Fraschini pour l'Italie. Devant ce marché limité, Renault se diversifie dans la production de taxis et de camions avant la Première Guerre mondiale.
Les frères Renault remarquent très tôt la publicité que leur société peut tirer de la participation aux courses automobiles, et ils engagent leurs véhicules dans des courses sur route, puis sur circuits, remportant d'emblée plusieurs succès en catégorie Voiturettes. Parmi ceux-ci citons : la Coupe des Chauffeurs Amateurs - ou Paris-Trouville - (1899), Paris-Ostende (1899), Paris-Rambouillet (1899), Paris-Toulouse-Paris - en catégorie voiturettes de moins de 400 kg - lors des Sports de l'Exposition Universelle de 1900 (sur 1 448 km et hors cadre olympique proprement dit), Circuit du Sud-Ouest (Pau, 1901), Paris-Bordeaux (1901), Paris-Berlin (1901), Paris-Vienne (1902), la première étape du Paris-Arras-Paris (1902), la première édition du Grand Prix de France du Mans (alors de l'A.C.F., 1906), puis successivement sur la 35HP -produite de 1907 à 1911- équipée de pneumatiques Michelin les 24 Heures de Morris Park (NYC) avec l'expatrié Maurice Bernin et Paul Lacroix (1907) et les 24 Heures de Brighton Beach (NYC) avec Louis Raffalovich et Charles Bale (1909), tout en terminant entre-temps huitième au Grand Prix de Dieppe de 1908 avec le russe Sergey Dimitriewich derrière plusieurs constructeurs germaniques.
Louis Renault se retrouve rapidement seul à la tête de l'entreprise. Marcel Renault meurt le 24 mai 1903 durant la course automobile Paris-Madrid, à laquelle il participait avec son frère Louis. Fernand Renault cède ses parts en 1908 et meurt de maladie en 1909.
En 1914, lorsque la guerre éclate, la compagnie se lance dans la production de munitions, d’avions militaires et plus tard dans les chars de combat avec son Renault FT. En 1918, Renault est devenu le premier manufacturier privé de France et il est honoré par les Alliés pour sa contribution à l’effort de guerre
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Un député LREM assimile le blocage des dépôts de carburant à du «terrorisme»
«La grève oui, manifester oui, mais attention de ne pas prendre les Français en otage», estime l’élu Jean-Pierre Pont.
Le mot est lâché. Les grévistes qui bloquent des dépôts de carburant et sont à l’origine de coupures d’électricité seraient coupables de «faits de terrorisme», estime le député (La République en marche, LREM) Jean-Pierre Pont. L’élu insiste, dans un entretien accordé samedi et diffusé lundi soir sur Delta FM, une radio du Nord: «Prendre la France en otage, c’est tout à fait illégal (...). C’est des faits de terrorisme. Fermer des centres d’approvisionnement de fuel (...), c’est ça, la démocratie?».
«La grève oui, manifester oui, mais attention de ne pas prendre les Français en otage», tente de nuancer l’ancien maire UDF puis UDI de Neufchâtel-Hardelot (Pas-de-Calais). Tout en affirmant que cette «prise en otage» lui «fait penser aux otages au Liban (Français enlevés en 1985), aux otages quand il y a eu les affaires à Paris (les attentats de 2015)». «Ça pourrait se terminer par des morts, c’est pas possible... Couper l’électricité à une maison de retraite ou à un centre hospitalier (...), je ne peux pas admettre ça», ajoute le médecin élu député.
Ses propos ont été jugés «immondes» par le député La France insoumise (LFI) Ugo Bernalicis, sur Twitter. «Aujourd’hui (le 7 janvier), on se souvient du jour funeste où la rédaction de Charlie Hebdo a été décimée par des djihadistes. C’est ça un acte de terrorisme».
«Droit de grève respectable, droit de blocage illégal»
Sans aller aussi loin que l’élu macroniste dans le choix des mots, le premier ministre, Édouard Philippe, a jugé mardi matin sur RTL que «le droit de grève est parfaitement respectable et constitutionnel» mais que «le droit de blocage est parfaitement illégal» , précisant que sur les quelque 200 dépôts pétroliers français, seuls «un ou deux ont été bloqués».
Au 34e jour de la mobilisation contre la réforme, la branche chimie de la Confédération générale du travail (CGT) a appelé à faire grève dans toutes les installations pétrolières - raffineries, terminaux pétroliers, dépôts - de mardi à vendredi pour faire plier le gouvernement. Mi-décembre, en pleine discussion sur la réforme des retraites, la CGT de Réseau de transport d’électricité (RTE) a revendiqué des coupures d’électricité volontaires affectant plus de 160.000 foyers.
Selon le Code pénal, l’acte terroriste se rattache à «une entreprise individuelle ou collective ayant pour but de troubler gravement l’ordre public par l’intimidation ou la terreur». On distingue:
- les infractions qualifiées «en elles-mêmes» de terroristes (trois catégories : introduction dans l’environnement d’une substance dangereuse pour l’homme, les animaux ou le milieu naturel, lorsqu’elle est en relation avec une entreprise terroriste ; association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste ; financement d’une entreprise terroriste) ;
- les infractions déjà punies et qualifiées de terroristes si elles sont commises en relation avec une entreprise terroriste (sept catégories, dont: les infractions en matière informatique ; la fabrication, la détention ou l’échange de produits dangereux ; les atteintes volontaires à la vie, l’intégrité de la personne, l’enlèvement et la séquestration, le détournement d’un moyen de transport).
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Billy Drago, nom de scène de William Eugene Burrows, est un acteur et producteur américain, né le 30 novembre 1945 à Hugoton en Kansas et mort le 24 juin 2019 à Los Angeles en Californie
Billy Drago de son vrai nom William Eugene Burrows est le fils de l'acteur/réalisateur, William Eugene Burrows (1914 - 1999) et de Gladys Drago - Burrows (1917 - 1993). Le nom de scène Drago était le vrai nom de famille de sa mère, descendante d'une famille d'origine roumaine
Billy Drago est un acteur connu en particulier pour son interprétation du gangster Frank Nitti dans Les Incorruptibles en 1987, mais aussi pour son rôle du Démon de la Peur Barbas durant plusieurs épisodes de la série Charmed (entre 1999 et 2004), et sa participation au remake 2006 de La colline a des yeux par Alexandre Aja, où il campe un des mutants s'attaquant à une famille sur la route des vacances. On a également pu le voir dans le clip de Michael Jackson, You Rock My World en 2001.
Filmographie1980 : Windwalker : Crow Scout
1981 : La Blessure (Cutter's Way) : Garbage Man
1985 : Pale Rider, le cavalier solitaire (Pale Rider) : Deputy Mather
1985 : Invasion U.S.A. : Mickey
1986 : Vamp : Snow
1987 : Banzai Runner : Syszek
1987 : Hunter's Blood : Snake
1987 : Les Incorruptibles (The Untouchables) : Frank Nitti
1988 : Héros (Hero and the Terror) : Dr Highwater
1988 : Freeway : Edward Anthony Heller
1988 : Dark Before Dawn : Cabalista Leader
1989 : Prime Suspect : Cyril
1989 : Héroïne Connection : Scalia
1989 : True Blood : Billy « Spider » Masters
1990 : Delta Force 2: The Colombian Connection : Ramon Cota
1991 : Immunité diplomatique (Diplomatic Immunity) : Cowboy
1992 : Secret Games : Mark Langford
1992 : Martial Law II: Undercover : Captain Krantz
1992 : Le Démon des armes (Guncrazy) : Hank Fulton
1993 : Death Ring : Danton Vachs
1993 : Glass Shadow (Cyborg 2) : Danny Bench
1993 : Lady Dragon 2 : Diego
1993 : The Outfit : Lucky Luciano
1994 : Lunarcop : Kay
1994 : Deadly Heroes : Jose Maria Carlos
1995 : Never Say Die : Reverend James
1995 : The Takeover : Daniel Stein
1995 : Mirror, Mirror III: The Voyeur : Anthony
1995 : Drifting School
1995 : Phoenix : Kilgore
1996 : Sci-fighters : Adrian Dunn
1996 : Blood Money de John Sheppird : Agent Pierce
1996 : Mad Dogs : Wells
1997 : A Doll in the Dark : Keith
1997 : Convict 762 : Mannix
1998 : Monkey Business : Branson
1998 : Lima: Breaking the Silence (en) de Menahem Golan : General Monticito Frantacino
1999 : Strike Zone : Alex Goddard
2000 : Mirror, Mirror IV: Reflection : Frederick Champion
2000 : Very Mean Men (en) de Tony Vitale (en) : Dante
2001 : Death Game : Shakes Montrose
2002 : Welcome to America : le vieillard fou
2002 : Deceivers : Esteban
2002 : Desert Rose
2002 : The Circuit : Lenny Grant
2004 : Tremors 4 : La Légende commence (Tremors 4: The Legend Begins) : Black Hand Kelly
2004 : Fort Doom : The Undertaker
2004 : Mysterious Skin : Zeke
2004 : Somewhere in the Middle : le père
2004 : Worn Like a Tattoo
2005 : El Muerto : le vieil indien
2005 : Demon Hunter : Asmodeus
2005 : Blood Relic : Harry
2006 : Seven Mummies : Drake
2006 : La colline a des yeux (The Hills Have Eyes) : Papa Jupiter
2007 : Moving McAllister : la demoiselle
2012 : The Lords of Salem
1979 : No Other Love : Brian
1987 : Dangereuse défense (In Self Defense) : Edward Reeves
1993 : Brisco County (The Adventures of Brisco County Jr.) : John Bly
1997 : Assault on Devil's Island : Carlos Gallindo
1999 : Soccer Dog (Soccer Dog: The Movie) : l’attrape-chien
2006 : 13 Graves : Red Maines
1982 : Johnny Belinda : Cutter
1986 : Nord et Sud 2 : Rat
1987 : Le Magicien : Tonio
2000 : X-Files : Aux frontières du réel : Orell Peattie
2001 : Charmed : Barbas
2006 : Les Maîtres de l'horreur : Christopher
2008 : Supernatural : Dr Benton
1995 : Mirror, Mirror III: The Voyeur
2005 : Blood Relic (vidéo)
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Notes et références | |||||||||||||||||||||||||||
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John Boyd Dunlop né le 5 février 1840 en Écosse et mort le 23 octobre 1921 à Dublin en Irlande est un inventeur écossais, fondateur de la compagnie de pneumatiques qui porte son nom, Dunlop.
Il naît le 5 février 1840 dans une ferme à Dreghorn, le comté de North Ayrshire. Il fait ensuite des études de chirurgien vétérinaire à l’université d'Édimbourg puis exercera cette profession pendant près de dix ans chez lui, avant de partir pour Belfast, en Irlande, en 1867.
Entre-temps, en 1839, Charles Goodyear dépose le brevet de la vulcanisation du caoutchouc et, en 1845, l’Écossais Robert William Thomson (en), invente le premier pneumatique à partir de bandage en caoutchouc collé sur une jante, dont il dépose un brevet en 1846. Hélas, le manque de robustesse du pneu et l’impossibilité de trouver une application pratique à son invention, font que William Thomson abandonne son brevet de « roue à air ».
En 1887, John Boyd Dunlop sans connaître paraît-il l'invention de W. Thomson, a l’idée d'entourer les roues en bois de la bicyclette de son fils avec des tubes en caoutchouc remplis d'air afin d’en améliorer le confort, le bruit, la vitesse et l'adhérence sur route.
Son pneumatique a un succès immédiat dans le monde du vélo, les grands champions de l’époque l’utilisent avec succès. John Boyd Dunlop dépose le brevet du pneu à air avec valve le 7 décembre 1888. Mais l'invention de Dunlop ne permet pas une réparation facile en cas de crevaison. En 1891 Édouard et André Michelin inventent le premier pneumatique démontable avec une chambre à air.
En marge du vélo, l’invention de Dunlop (et les innovations techniques des frères Michelin) arrive à une période cruciale du développement de l'automobile et surtout de la motocyclette, son invention trouve ainsi une application immédiate.
Dunlop cède son brevet à William Harvey Du Cros (en) contre 1 500 parts de la compagnie nouvellement créée. Il n'aura pas fait grande fortune de son invention.
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Le Pont de Remagen (titre original : The Bridge at Remagen) est un film américain réalisé par John Guillermin, sorti en 1969.
Le film raconte de manière assez libre les évènements autour de la prise, par l'armée américaine le 7 mars 1945, du pont de Remagen. Début mars 1945, les armées alliées progressent rapidement sur la rive occidentale du Rhin. Les ponts sur le Rhin ont été détruits un à un par les Allemands, il ne reste plus que celui de Remagen.
Le général von Brock a reçu l'ordre de détruire le pont, mais il cherche à le maintenir ouvert le plus longtemps possible, afin de faciliter la retraite des 75 000 soldats allemands de la XVe armée piégée sur la rive ouest du fleuve. Il confie le commandement du pont au Major Paul Kruger (Robert Vaughn) qui partage ses vues.
Au départ, l'armée US cherche à piéger la XVe armée en l'empêchant de traverser, et en pensant que le pont sera détruit par les Allemands ou les bombardiers alliés. Ce n'est que plus tard et fortuitement qu'elle s'aperçoit qu'elle peut capturer le pont intact.
Le major Kruger prend le commandement du pont, aidé par le capitaine Baumann (Joachim Hansen) (chargé des explosifs) et le capitaine Schmidt (Hans Christian Blech) chargé de la défense du pont. Il constate que les troupes prévues sur le papier sont inexistantes et que les renforts de panzers promis ont été envoyés ailleurs. Il reçoit les explosifs et fait poser les charges, mais, comme ce sont des explosifs industriels peu fiables,il ordonne de doubler les charges.
Le lieutenant Hartman (George Segal) est un commandant expérimenté d'infanterie mécanisée. Sa compagnie prend la ville de Meckenheim non défendue, et a ordre de poursuivre jusqu'à rencontrer de la résistance. Son chef de bataillon, le Major Barnes (Bradford Dillman), veut plaire à ses supérieurs et fait du zèle.
La compagnie prend ensuite la ville de Remagen et trouve le pont intact. Le général Shinner (E. G. Marshall) ordonne la capture du pont au Major Barnes : « Nous risquons une centaine d'hommes, mais nous pouvons en sauver dix mille ». Il se produit un évènement dramatique quand le jeune apprenti du bourgmestre, fanatisé, tire sur les Américains alors que le bourgmestre avait fait mettre des drapeaux blancs aux fenêtres de sa maison, à l'instar de plusieurs autres bâtiments de la ville.
Incapables de contrer l'attaque, le Major Kruger donne l'ordre de faire sauter la rampe d'accès au pont dans des conditions dramatiques, car un dernier train allemand approche en même temps que les chars américains qui dominent la vallée du fleuve. Le train est détruit.
Le général américain ordonne de cesser de tirer sur le pont et de le prendre intact. Les troupes sont réticentes, car elles craignent que le pont saute à tout moment. Elles s'avancent sur le pont et sont décimées. Les Américains tirent des obus fumigènes pour masquer les troupes qui commencent à arracher les explosifs et les câbles.
Quand le Major Kruger ordonne de faire sauter le pont, rien ne se passe car des conduites ont été sectionnées. Il ordonne à des soldats d'amorcer le dispositif de secours. Le pont saute dans un grand nuage de fumée, mais quand celui-ci se dissipe, on voit que l'essentiel du pont est toujours en place, car les explosifs étaient trop faibles pour détruire complètement le pont.
Le Major Kruger réussit à rejoindre l'État-Major allemand, qui a été repris en main par les SS, pour demander des renforts et une contre-attaque. Mais le général von Brock a été arrêté, et Kruger est arrêté aussi. Accusé de lâcheté et d'avoir tardé à faire sauter le pont contrairement aux ordres, il est fusillé. Peu avant son exécution, alors qu'il observe des avions dans le ciel et demande à quel camp ils appartiennent, l'officier SS qui commande le peloton d'exécution répond : « L'ennemi approche, Herr Major ». « Mais qui sont nos ennemis ? » médite-t-il.
Dans la nuit, les chars américains franchissent le pont. Hartmann recueille la reddition de Baumann et de ce qui reste des quelques défenseurs du pont.
Le 17 mars 1945, dix jours après sa prise, affaibli par les explosions et le trafic incessant, le pont s'effondra dans le Rhin, entrainant la mort de plusieurs soldats Américains du génie qui travaillaient à sa consolidation.
Le film et le Printemps de Prague
Ce film a été tourné en extérieurs en Tchécoslovaquie en 1968 dans la petite ville de Davle le long de la rivière Vltava car l'Allemagne de l'Ouest a refusé le tournage sur le site de Remagen. À cette époque, appelée le Printemps de Prague, la Tchécoslovaquie était regardée par l'URSS comme devenant trop libérale et peu orthodoxe dans ses valeurs politiques. Moscou tira argument de la présence de matériel militaire américain datant de la Deuxième Guerre - chars M24 Chaffee, camions GMC et autres matériels d'époque - utilisées comme accessoires pour la réalisation du film - comme preuve de l'existence d'une aide militaire secrète d'unités américaines et ouest-allemandes pro-tchèque et anti-soviétique, entre autres excuses politiques pour justifier l'invasion de la Tchécoslovaquie par le Pacte de Varsovie que les autorités soviétiques préparaient contre Prague. Par conséquent, alors que le film était encore en cours de réalisation, l'URSS envahit le pays et des MIG survolèrent les sites de tournage tandis que les Russes prétendaient que des espions américains se trouvaient parmi les acteurs et l'équipe dut quitter le pays en taxi.
Fiche technique
Titre : Le Pont de Remagen
Titre original : The Bridge at Remagen
Réalisation : John Guillermin
Scénario : Roger O. Hirson (histoire), William Roberts, Richard Yates
Photographie : Stanley Cortez
Musique : Elmer Bernstein
Production : David L. Wolper
Pays d'origine : États-Unis
Format : Couleurs - cinémascope (2,35:1) - son mono - 35 mm
Genre : Film dramatique, Film d'action, Film de guerre
Durée : 115 minutes
Date de sortie :
13 août 1969 aux États-Unis
Distribution
George Segal : Lieutenant Phil Hartman
Robert Vaughn : Major Paul Kruger
Ben Gazzara : Sergent Angelo
Bradford Dillman : Major Barnes
E. G. Marshall : Général Shinner
Peter Van Eyck : Général von Brock
Hans Christian Blech : Capitaine Karl Schmidt
Joachim Hansen : Capitaine Otto Baumann
Bo Hopkins : Caporal Grebs
Steve Sandor : Soldat Slavek
Günter Meisner : Général SS Gerlach
Robert Logan : Soldat Bissell
Matt Clark+ : Caporal Jellicoe
Heinz Reincke : Holzgang
Sonja Ziemann : Greta Holzgang
Anna Gaël : Une polonaise
Vít Olmer : Lieutenant Zimring
Frank Webb : Soldat Glover
Tom Heaton : Lieutenant Pattison
Paul Prokop : Capitaine John Colt
Richard Münch : Général von Sturmer
Rudolf Kalina : Caporal SS
Rudolf Jelínek Soldat Manfred
Fritz Ford : Colonel Dent
Pavel Solty : Rudi
Rolf Jahnke : Wilhelm
Zoanel Braunschlager : Lieutenant allemand
Karel Mares : Lieutenant allemand d'infanterie montée
Václav Neuzil : Sergent Becker
Jan Schánilec : Lieutenant Eckert
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L'Épiphanie est une fête chrétienne qui célèbre le Messie venu et incarné dans le monde et qui reçoit la visite et l'hommage de mages. Elle a lieu le 6 janvier. Depuis 1971, dans les pays où l'Épiphanie n'est pas un jour férié, elle peut se fêter le deuxième dimanche après Noël, c'est-à-dire le premier dimanche qui suit le 1er janvier. En France, c'est le cas depuis 1802, règle qui a été instaurée par un décret du cardinal Caprara, légat du pape Pie VII.
La fête s'appelle aussi - en particulier chez les orthodoxes - « Théophanie », qui signifie également la « manifestation de Dieu ».
Diverses coutumes sont observées à cette occasion. En France, en Suisse et en Belgique, depuis le Moyen Âge, une « galette des rois » ou un « gâteau des rois », pâtisseries contenant une fève, sont partagées ce jour-là ; celui ou celle qui trouve la fève dans sa part est surnommé « roi » ou « reine ».
Le substantif féminin Épiphanie (prononcé [epifani]) est un emprunt, par l'intermédiaire du latin chrétien Epiphania, au grec Ἐπιφάνεια (Epipháneia) qui signifie « manifestation » ou « apparition » du verbe φαίνω (phaínō), « se manifester, apparaître, être évident ». Il est le neutre substantivé de l'adjectif epiphanios, de epiphanês « illustre, éclatant », de épi- « sur » et phainein « briller ».
L'utilisation du terme est antérieure au christianisme. Les « Épiphanes » sont, dans la culture grecque, les douze divinités de l'Olympe apparues aux hommes, avec en premier lieu, Zeus, le dieu de la Justice céleste.
HistoriqueÀ l'origine, l'Épiphanie fait partie du cycle de Noël et tire son fond et son sens des célébrations païennes de la Lumière. En effet, Noël, avant d'être un jour, est d'abord un cycle qui atteint son apogée au jour marquant le solstice d'hiver, le 22 décembre. Cette nuit du solstice — la plus longue de l'année — annonce le rallongement des jours et — par extension — la renaissance de la Lumière censée être à l'origine de toutes choses. Puis la célébration se prolonge après le 25 décembre durant un nombre de jours hautement symbolique : 12 jours et 12 nuits.
Le nombre 12 représentant entre autres la Totalité (12 mois, 12 heures, 12 dieux olympiens, 12 tribus d'Israël, 12 apôtres, etc.)
Le cycle prend fin le 6 janvier. C'est à ce moment que les jours commencent à s'allonger de façon sensible, que la promesse de la nuit solsticiale est tenue, et c'est cette date que choisit le Père de l'Église Épiphane de Salamine, dans son Panarion, comme date de naissance de Jésus, afin de réfuter une date concurrente proposée par la secte gnostique des Alogoi. On célèbre alors l'Épiphanie, la manifestation de la Lumière. Par sa forme ronde et sa couleur dorée, la galette symbolise le soleil. Il est à noter également que c'est ce jour (en tout cas son équivalent, car le calendrier alors en vigueur — le calendrier julien — diffère du nôtre) qu'avait lieu sous la Rome antique la fête des 12 Dieux épiphanes (autrement dit les 12 Olympiens).
La date de l'Épiphanie correspond aussi à l'origine à une fête païenne : sous l'Antiquité, les Romains fêtent les Saturnales qui durent sept jours pendant lesquels la hiérarchie sociale et la logique des choses peuvent être critiquées sinon brocardées et parodiées.
À cette occasion, par exemple :
les soldats tirent au sort, grâce à une fève, un condamné à mort qui devient « roi » le temps des réjouissances. Une fois les Saturnales achevées, la sentence est exécutée ;
parmi les jeunes soldats, un roi est élu et peut commander tout ce qui lui plait ;
peut être opéré un changement de rôle uniquement durant la fête des Saturnales entre le « maître » et l'« esclave » déterminé ou non par tirage au sort.
Depuis l'introduction d'une fête de la Nativité (Noël) le 25 décembre, la liturgie actuelle de l'Épiphanie met l'accent sur des sens spécifiques selon les confessions et les cultures.
Sens chrétien de l'ÉpiphanieL'Épiphanie chrétienne célèbre, ainsi que le rapportent l'évangile et la tradition, la manifestation publique du fils de Dieu incarné, Jésus, au monde, non pas comme dans la mythologie grecque à partir d'une révélation extérieure à l'humanité et faite sous les apparences de l'humanité, mais sous la forme d'un enfant engendré, en un temps historique donné, au sein du peuple juif (dans la lignée de David). Le Messie, qui, après avoir rencontré les petits et les proches (les bergers), prend place et rencontre le monde dans toute sa diversité, telle qu'elle est symbolisée par des mages, que l'on dit être rois ou savants, dits traditionnellement de toutes origines et venus de pays lointains (bien que le texte évangélique ne donne qu'une indication vague de l'origine des mages, mais parle cela dit « d'Orient », ce qui indique l'Est par rapport à la Terre Sainte). Ainsi est réaffirmée la dimension universelle du message évangélique.
Cette fête célèbre la visite et l'adoration de l'Enfant Jésus par les « mages », relatée dans l'Évangile selon Matthieu. Bien que la Bible ne donne pas leur nombre et ne parle que de « savants venus d'Orient », la tradition a fait qu'ils sont habituellement appelés les trois Rois mages et sont nommés respectivement : Gaspard, Melchior et Balthazar, noms dont les initiales reprennent celles de la bénédiction : « Christus Mansionem Benedicat », « que le Christ bénisse la demeure ».
Elle est la quatrième des cinq grandes fêtes cardinales de l'année liturgique catholique.
Dans certains pays, la célébration liturgique de la fête est reportée à un dimanche, en vertu d'un indult papal. Il s'agit de permettre aux gens de célébrer la fête dans les cas où ils doivent travailler le 6 janvier si ce jour n'est pas férié. Ainsi, en France et en Belgique, cette fête est célébrée le deuxième dimanche après Noël. En Espagne, où la célébration de l'Épiphanie est particulièrement importante, le jour est férié.
La fête commémore le baptême du Christ dans le Jourdain, la descente du Fils de Dieu au milieu de sa création, la stupeur de cette création qui reconnaît son Créateur (le Jourdain retourne en arrière) et la manifestation de la divine Trinité (la voix du Père et la colombe rendent témoignage au Fils).
Dans certains pays de tradition byzantine, en particulier en Grèce, en Bulgarie, en Roumanie, en Serbie, en Ukraine et en Russie, une croix est lancée par l'évêque dans un fleuve ou dans la mer et les jeunes gens rivalisent, en cette saison froide, pour plonger et la rapporter. La fête s'y appelle généralement Théophanie et elle est préparée par un jeûne strict le 6 janvier et célébrée le 7.
À Jérusalem, au mont Athos, en Russie, en Serbie et en Géorgie, la fête est célébrée le 6 janvier selon le calendrier julien qui coïncide actuellement avec le 19 janvier du calendrier grégorien.
Dans l'Église arménienne, la fête est une des plus grandes fêtes de l'année car Noël n'est pas fêté le 25 décembre mais, selon l'usage chrétien ancien, le 6 janvier.
Cela correspond aussi aux anciennes traditions des premières églises chrétiennes (antérieures à la conversion de l’Empire romain) et même aux traditions familiales de l’époque, selon lesquelles un enfant ne devient le fils de son père que le jour de sa présentation à lui et la reconnaissance du fils par son père, et ce jour-là, on rend aussi grâce à la mère pour cet enfant reconnu par son père et qui se soumet à sa volonté.
Le baptême de Jésus dans le Jourdain correspond donc à cette présentation du Fils au Père, c’est aussi l’acte de la soumission de Jésus à la volonté divine et c’est aussi la date où le Père se révèle à lui. La nativité fêtée prend alors une signification plus théologique que dans l’Église catholique romaine, puisque c’est aussi traditionnellement la date par laquelle il reçoit du père la révélation de sa mission prophétique : ce qui est fêté est plus la naissance du « Christ sauveur » et la manifestation de Dieu (théophanie), que celle de l’enfant Jésus, même si cette célébration est directement liée à sa naissance. L'église arménienne procède à la bénédiction des eaux comme dans la tradition byzantine.
L'Épiphanie dans la tradition populaireLa tradition veut que l'Épiphanie soit l'occasion de « tirer les rois » : une fève et parfois une figurine sont cachées dans les pâtisseries (galette des rois, gâteau des rois) ; le convive qui découvre cette fève devient le roi de la journée.
Cette pratique trouverait son origine dans les Saturnales de la Rome antique. Pendant ces fêtes païennes célébrées début janvier, les rôles étaient inversés entre les maîtres et les esclaves qui devenaient les « rois d'un jour».
Ce n'est que vers 1875 que les figurines en porcelaine remplacent les fèves. Les Romains pratiquent déjà l'usage d'une fève dissimulée dans un gâteau pour désigner le roi. Chez les Romains, la tradition conduisait le plus jeune enfant de la famille à se glisser sous la table pour désigner la part revenant à chaque convive.
La traditionnelle fève est accompagnée ou remplacée par un petit sujet caché à l'intérieur de la pâte de la pâtisserie. La personne ayant dans sa part la fève est symboliquement couronnée roi ou reine (de plus en plus, entre amis et/où surtout dans le contexte professionnel : le roi se doit d'offrir la prochaine pâtisserie; et lorsqu'il y a un sujet, celui qui l'a, se doit d'offrir la boisson (cidre, mousseux, muscat, ou champagne).
Lorsqu'il y a des enfants, l'un d'entre eux – en général le plus jeune – se place sous la table ; tandis que la personne qui fait le service choisit une part, l'enfant désigne le destinataire de cette portion.
Certaines familles s'arrangent pour que la fève ou la figurine revienne à un des plus jeunes enfants. Il est couronné roi ou reine et il choisit alors son roi ou sa reine (qui est souvent sa mère ou son père).
Fréquemment, les « rois » sont tirés plusieurs fois au cours de la période.
Dans le Sud de la France autour de la Méditerranée, l'usage est de préparer un grand pain au levain sucré et en forme de couronne, (nommée gâteau des rois, couronne des rois, corona dels reis, royaume reiaume), couronne bordelaise, corona bordalesa, pogne, còca) et qui est parfois couverte de sucre . En plus du sucre, elle peut être garnie et/ou couverte de fruits confits.
Dans le Sud-Est, un santon (généralement santon-puce) accompagne généralement la fève.
Ce gâteau des rois est très présent dans le Sud-Ouest, même si le commerce propose de la galette, parfois moins chère (les fruits confits seraient coûteux) mais surtout de fabrication et conservation plus facile (voire de manipulation !), et elle tendrait à diminuer dans le Sud-Est.
À Paris, les boulangers-pâtissiers offrent tous les ans la galette de l'Élysée. Cette galette ne contient pas de fève de façon que le président de la République ne puisse pas être couronné. Cette tradition remonte à l'année 1975, date à laquelle fut offerte à Valéry Giscard d'Estaing une grande galette d'un mètre de diamètre.
En Moselle-Est, des garçons déguisés en rois mages allaient de maison en maison en chantant, tout en faisant tourner une étoile montée sur un bâton : « Es kummen drey Weissen vom Morgenland » (Trois mages sont venus de l'Orient). Ils obtenaient ensuite des friandises ou des piécettes.
En 2014, un sondage réalisé en France révèle que 97 % des Français fêtent l'Épiphanie ; un autre sondage OpinionWay donne quant à lui 85 %. Ils mangent pour :
70 % une galette frangipane ;
11 % un gâteau des rois, principalement dans l'extrême Sud ;
8 % une galette des rois à la pomme.
9 % en consomment plus de cinq. 68 % trichent pour donner la fève aux plus jeunes.
Alors qu'en 2014, la présence de crèches dans des lieux publics avait suscité une polémique en France, la galette ou le gâteau n'entraînent, quant à eux, guère de conflits.
Les racines historiques de ces pâtisseries ne sont originellement pas religieuses. Elles peuvent se rattacher, ou non, à la fête de l'épiphanie ; elles peuvent comporter, une ou plusieurs fèves, ou aucune. De même pour les couronnes. Il n'existe pas de décision de justice notable qui concerne la galette ou le gâteau des rois.
Marginalement, par exemple, lors de la préparation des cérémonies des galettes en 2013 à Brest, la mairie a décidé de retirer toutes les couronnes. Les services expliquent que « Cette année, sur la couronne était inscrit le mot « Épiphanie ». À nos yeux, c'était faire rentrer le religieux à l'école, ce qui est interdit par la loi »
En Espagne, au Portugal (Bolo Rei) et dans les pays d'Amérique latine : le Día de los Reyes Magos y est souvent un jour férié et les enfants y reçoivent leurs cadeaux plutôt qu'à Noël.
En Belgique et aux Pays-Bas : on mange également une galette à la pâte d’amande. Le plus jeune se cache sous la table pour désigner les parts et le roi du jour choisit sa reine. Pendant la journée les enfants parcourent les rues en chantant la chanson de l’étoile et font du porte à porte pour recevoir des mandarines et des bonbons. Cette coutume tend à disparaître en Belgique. Dans les campagnes flamandes cela se fait encore. Notons au passage qu’en Wallonie, c’est à ce moment qu’on commence la préparation du Carnaval.
Dans le Sud des États-Unis la tradition de tirer les Rois existe sous le nom de king cake. Ceux-ci sont mangés pendant toute la période qui va de l'Épiphanie jusqu'au carnaval de mardi gras, le 6 janvier.
En Grèce et à Chypre, il n'y a pas de galette « des rois » à proprement parler. La Vassilopita est aujourd'hui une galette en l'honneur de saint Basile de Césarée. Cette galette est préparée la veille du nouvel an et ce n'est qu'au 1er janvier, jour anniversaire de la mort du saint qu'elle est coupée. On y dispose traditionnellement une pièce en or, mimant ainsi une disposition que fit adopter le saint pour répartir de manière égale la rançon non utilisée pour stopper le siège de Césarée. Toutefois, l'origine de la tradition byzantine remonte très certainement aux Kronia de la Grèce antique et aux Saturnales de Rome, comme l'a démontré l'anthropologue Margarett Hasluck.
Selon les pays, des festivités particulières issues de traditions locales, sont organisées. Ainsi, en Bulgarie, les hommes exécutent une danse traditionnelle, le horo, dans l'eau glacée.
Dans les Flandres, existe la tradition De Drie Keuningen commençant à Noël et finissant à l'Épiphanie.
Au Danemark et dans d'autres pays chrétiens on pratique la bénédiction de la craie.
Au Bénin, à Porto-Novo, l'Épiphanie est fêtée le premier dimanche de l'année (depuis 1923) sous la forme d'une pièce de théâtre représentée dans toutes les paroisses de la ville, puis d'un grand défilé carnavalesque qui rassemble des milliers de personnes. Cette célébration est issue de la collaboration d'un missionnaire, Francis Aupiais, et d'un haut dignitaire du Vaudou, Zounon Medje, qui ont écrit la pièce ensemble au début des années 1920. C'est un exemple exceptionnel de créolisation africaine du catholicisme.
Prénoms fêtésC'est le jour de l'Épiphanie que l'on fête les Tiphaine (en français), Tifenn (en breton), Tiffany (en anglais) ou Théophano, Théano (en grec). Ce prénom correspond en effet au mot Théophanie, ou manifestation de Dieu, autre nom de la fête. On fête les Jordan et les Jordane. On fête aussi les Noël ... s'ils sont Arméniens.
Durant les quatre premiers siècles de l'histoire chrétienne, l'Église avait l'habitude de fêter le 6 janvier toutes les manifestations de Dieu sur la terre : la Nativité (Noël), l'Adoration des mages, le baptême du Christ et les noces de Cana. Le changement de l'eau en vin et la multiplication des pains (ou Phagiphanie) étaient ainsi commémorés par une même fête avec la Nativité.
Les fêtes ont ensuite été dissociées : pour le 6 janvier, les Latins ont retenu l'Adoration des mages et les Grecs le Baptême du Christ. Les Éthiopiens et les Arméniens ont conservé une fête unique pour la célébration de Noël, le 6 janvier pour les Arméniens et le 6 ou le 7 janvier pour les Éthiopiens en fonction du calendrier.