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Extraction de chaux à Tronville en Barrois

Extraction de chaux à Tronville en Barrois

Extraction :
Chaux éminemment hydraulique, ciment Portland.

Ce que fabriquait cette usine :
Aggloméré de ciment, tuyaux en ciment Portland de Tronville, pierres artificielles, moulages divers. Bassins de fontaine, éviers, auges à porc, tablettes de mur, marches d'escaliers, dés pour clôtures, le tout suivant modèle spécial et dimensions indiquées par la clientèle.



Construite à Tronville-en-Barrois avant l'arrivée de l'entreprise Goldenberg. Le fonds d'archive de la commune déposé aux archives départementales de Bar-le-Duc contient une monographie du village réalisée en 1888 par M. Jean, l'instituteur de l'époque. Cette description de la commune en une dizaine de pages est l'occasion de découvrir à l'occasion de courts passages, quelques lignes relatives à l'entreprise des Chaux et Ciments. La série M Administration générale et économie (9M17), et la série S Travaux publics et Transports rassemblent l'essentiel de la documentation officielle, provenant des administrations locales, relative à l'entreprise. Les sources écrites qui sont disponibles à propos de cet établissement et le fait que le site soit aujourd'hui abandonné à l'état de ruine rend possible une réelle investigation sur le terrain. L'étude des matrices cadastrales permet aussi de relever les constructions bâties sur les parcelles dont l'entreprise a fait acquisition. En théorie il est alors possible de les retrouver parmi les vestiges de l'usine. Toutefois, cet exercice est difficile à mettre en œuvre compte tenu de la nature du site construit sur une pente de plusieurs dizaines de mètres de dénivelé, recouvert par la végétation et de l'état de délabrement extrême dans lequel se trouvent les vestiges de ces constructions.

La construction de l'entreprise a débuté en 1875 sur la rive gauche du canal. Elle est édifiée en amphithéâtre contre la colline et à une distance estimée à 500 mètres du village. Selon le témoignage de l'instituteur, l'usine produit de la chaux hydraulique grâce à l'extraction de pierres de calcaires. Jusqu'en 1902, cette production est la seule activité de la société. L'implantation de l'usine n'a pas été guidée par l'étude du sous-sol qui n'a pas été soumis à une prospection géologique. En effet, le gisement a été découvert lors de la construction du canal de la Marne au Rhin dans les années 1840 et la nature de la roche fut observée à ce moment-là. Durant les premières années de l'exploitation, le calcaire est extrait uniquement par les carrières à ciel ouvertes disposées sur la partie supérieure du flan de la colline. La roche du sommet, grattée progressivement, a permis aussi de dégager des surfaces planes sur le versant afin d'accueillir potentiellement de nouvelles installations de l'entreprise (comme le bâtiment accueillant le descendeur électrique). Plus tard, les carrières à ciel ouvert sont abandonnées et remplacées successivement par une, puis deux galeries souterraines horizontales, forées à mi-hauteur de la colline et parallèles l'une à l'autre. L'extraction du calcaire est alors assurée dans les galeries souterraines grâce à l'utilisation de la dynamite qui permet le décrochage de blocs de roche. Les matrices cadastrales révèlent d'ailleurs l'existence d'un local réservé au stockage de l'explosif. L'usine a été construite en deux étapes. La première remonte donc à son installation en 1875. L'activité de l'usine est alors essentiellement portée à la transformation du calcaire en chaux hydraulique. Dans la monographie communale, l'instituteur évoque l'équipement technique de l'entreprise. Selon lui, l'usine se compose de douze fours à chaux de forme ovoïde, alimentés par un feu allumé en continu pendant la période d'ouverture de l'entreprise. Deux machines à vapeur de 45 chevaux fournissent l'énergie nécessaire au broyage de la roche et au blutage de la chaux qui est ensuite contenue dans des sacs de cinquante kilogrammes, afin d'être expédiée directement par le canal, soit par le rail. L'usine est effectivement reliée au réseau de chemin de fer local grâce à la construction d'une voie ferrée privée qui traverse le canal par un pont de fer dont il ne reste aujourd'hui que les deux portants. 

L'usine extrait 150 m3 de calcaire et produit 100 tonnes de chaux par jour. De 1888 jusqu'au début des années 1900, l'entreprise emploie en moyenne entre 60 et 85 ouvriers par jour. D'après les documents des recensements administratifs, elle en emploie 85 en 1882 et 78 en 1894. Les fours à chaux sont arrêtés annuellement d'abord d'octobre à mars puis de janvier à mars. Pendant cette période, la production est réduite de moitié et l'entreprise semble vivre du stock de production qu'elle a accumulée pendant sa pleine activité. La deuxième étape du développement de la société intervient à partir de 1902 alors que l'entreprise souhaite diversifier son activité. En effet, une seconde usine est construite toujours à flan de colline et produit du ciment brut ainsi que des objets manufacturés à partir de ce matériau. La nouvelle usine est surmontée de quatre fours à chaux d'une plus grande capacité de production que les douze plus anciens réunis. L'entreprise semble alors produire pour elle-même sa propre électricité. Des câbles électriques sont encore visibles sur les vestiges, et l'entreprise acquiert dans les années 1900 un descendeur électrique pour gagner les galeries à la surface plus rapidement. La documentation disponible aux archives sur la Société des Chaux et Ciments de Tronville-en-Barrois, notamment dans la série S montre combien les bâtiments et les galeries souterraines sont soumis à l'écoulement des eaux surtout en hiver. En effet, la sous-série S Energie Hydraulique et Usine disponible aux archives, renferme le compte rendu pénal d'une plainte lancée par un paysan du village contre l'usine qu'il accuse de polluer les eaux du ruisseau voisin. Au terme de la procédure, la société est contrainte de construire un bassin de rétention et de traitement des eaux de pluie et des eaux d'écoulement. Ce bassin est toujours visible aujourd'hui. Les matrices cadastrales renferment des informations sur la fin de l'activité de l'entreprise qui semble abandonner ses installations à partir des années 1930 et fermer définitivement ses portes en 1935 alors que ses terrains restent invendus et que ses bâtiments sont voués à la destruction. D'après les brèves descriptions contenues dans les matrices cadastrales, l'usine avait construit à proximité de son site des logements. D'autres bâtiments ont été construits comme un hangar à houille, un magasin, un local incendie, des ateliers...



En 1875, une usine fabriquant de la chaux hydraulique avec les pierres extraites de la colline s'installe à Tronville. Bâtie en amphithéâtre, elle se compose de douze fours de forme ovoïde à feu continu, dont l'orifice supérieur est au niveau de la carrière.

La production de l'usine est de mille quintaux en été, et la moitié seulement en hiver.

Aujourd'hui, seul en subsistent les galeries souterraines des fours à chaux et une cheminée.

 



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