Statistiques

Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour : 18.01.2025
18542 articles


Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· Cinéma (1035)
· A à Z : Sommaire (342)
· Mannequin de charme (914)
· Musique (392)
· Monde : France (3068)
· Calendrier : Événements (333)
· Département : Meuse (213)
· Cinéma : Films à classer (153)
· Calendrier : Naissances (246)
· Monde : Etats Unis (1108)

Rechercher
Abonnement au blog
Recevez les actualités de mon blog gratuitement :

Je comprends qu’en m’abonnant, je choisis explicitement de recevoir la newsletter du blog "dessinsagogo55" et que je peux facilement et à tout moment me désinscrire.


Thèmes

air amour annonce argent art article background base belle blogs cadre center

Articles les plus lus

· Bienvenue sur
· Alessandra Sublet
· Lui : Célébrités nues
· 28 septembre : Naissances
· Loto (jeu de la Française des jeux)

· Feodor Vassiliev et Valentina Vassilyev : 69 enfants nés
· Renaud : Hexagone (Paroles et explications)
· Omar Sharif
· A (Sommaire)
· Mannequin de charme : Sommaire
· Culotte : Sous les jupes des filles
· Julia Channel
· Femme
· Brigitte Lahaie
· Maureen O'Hara

Voir plus 

Derniers commentaires

Monde : Etats Unis

William Conrad

Publié à 03:05 par dessinsagogo55
William Conrad

 



Liens externes                                                  
     
     
     
Notes et références                                                    
   
    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire)  
                                                       
  0-9 A B C D E F G H I J K M N O P Q R S T U V W X Y Z
                                                       
SOMMAIRE  
Comment ça marche ??? Aide  
 Actu de dessinsagogo55  
Cliquez sur j'aime. Merci !                                    
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire.                                
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide.                         Faites votre pub
                     

 

 

William Conrad

Publié à 02:22 par dessinsagogo55 Tags : homme film center mort centerblog sur merci
William Conrad

 

 

William Conrad est un acteur, réalisateur, producteur et compositeur américain né le 27 septembre 1920 à Louisville dans le Kentucky aux États-Unis et mort le 12 février 1994 à North Hollywood à Los Angeles en Californie.

 

Biographie

 

Né le 27 septembre 1920 à Louisville (Kentucky), Conrad débuta au cinéma dans Les Tueurs (The Killers), le classique de Robert Siodmak, en 1946, et interpréta des rôles de policier, de shérif voire de journaliste dans plusieurs films avant de collaborer régulièrement à la série radiophonique Escape, en 1950, et d’apparaître dans plusieurs séries télé dont Bat MastersonHave Gun-Will TravelLe Grand Chaparral (The High Chaparral) et plus tard Opération VolL’Homme qui tombe à pic (dans son propre rôle) et Arabesque. Mais il est également producteur et réalisateur, œuvrant notamment à la réussite de GunsmokeL’Homme à la carabine ou Naked City dans les années 1950. Décédé en 1994, l’acteur fut également le protagoniste de trois séries plus connues: la première qui a duré cinq ans, Cannon; la deuxième annulée au bout de quelques épisodes, Nero Wolfe; la troisième plus populaire, La Loi est la Loi (Jake and the Fatman), avec Joe Penny (acteur de Riptide).

 

 



Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/William_Conrad

 
     
     
Notes et références                                                    
   
    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire)  
                                                       
  0-9 A B C D E F G H I J K M N O P Q R S T U V W X Y Z
                                                       
SOMMAIRE  
Comment ça marche ??? Aide  
 Actu de dessinsagogo55  
Cliquez sur j'aime. Merci !                                    
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire.                                
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide.                         Faites votre pub
                     

 

 

Char M26 Pershing

Publié à 21:21 par dessinsagogo55 Tags : merci centerblog sur base coup coup sur mort histoire automne
Char M26 Pershing

 

Le char M26 Pershing (ou Heavy Tank M26 Pershing) était un char moyen/lourd américain, utilisé à la fin de la Seconde Guerre mondiale, et pendant la Guerre de Corée. Il fut nommé ainsi en hommage au général John J. Pershing, commandant des forces expéditionnaires américaine pendant la Première Guerre mondiale.

 

Le M26 était destiné à remplacer le M4 Sherman, mais une période de développement prolongée a fait que seul un petit nombre d'entre eux a vu le combat en Europe. Sur la base des critères de puissance de feu, mobilité et de protection, l'historien américain R. P. Hunnicutt a classé le Pershing derrière le Tiger II, mais devant le Tiger I et le Panther. Il a été retiré en 1951 en faveur de son dérivé amélioré, le M46 Patton, qui disposait d'un moteur plus puissant et plus fiable, ainsi que d'une suspension avancée. La lignée du M26 s'est poursuivie avec le M47 Patton, et s'est reflétée dans les nouvelles conceptions des M48 Patton et M60.

 

Histoire

 

Le principal char américain de la Seconde Guerre mondiale fut le M4 Sherman apparut en 1942. Il fut successivement amélioré (M4A1; M4A1 (76); M4A2; M4A3; M4A3 (76); M4A3E2 "Jumbo"; M4A3E8; M4A4; M4A6). Cependant, avec l'avancement du conflit, il est devenu techniquement inférieur au combat face à ses homologues allemands, surtout face au Tiger II.

 

Dès l'automne 1942, l’Ordnance Corps réfléchit à un char de remplacement : pendant les deux années suivantes, plusieurs prototypes furent réalisés (T20; T22; T23; T25; T26), tous armés, blindés et motorisés différemment. À l’apparition des Tigres I et des Panther allemands, le projet ne fut pas accéléré en raison du faible nombre opérationnel de ces derniers. De plus, la doctrine US d’alors supposait que les chars n’étaient pas aptes à combattre d’autres blindés, ce rôle étant réservé aux chasseurs de chars (plus mobiles, fortement armés mais faiblement blindés), ou à l'aviation (qui, en exemple, détruisit une grande partie des blindés engagés dans la contre-attaque de Mortain). Le rôle des chars, pour l'armée américaine, se résumait principalement à appuyer l'infanterie. Ainsi le développement du M26 fut long, n'étant pas prioritaire.

 

Lors de la bataille de Normandie, la force blindée allemande étant plus organisée et équipée que durant la guerre du Désert ou en Italie, les chasseurs de chars se révélèrent inefficaces, et la doctrine voulant qu'un char ne devait pas combattre un autre char se confrontait aux réalités du terrain : à la guerre, on ne choisit pas toujours son adversaire. L’utilisation d’un nouveau canon plus puissant sur les M4 anglais (Sherman Firefly, armé du canon de 17 pounder) fut un important progrès, mais ne résolut pas le problème : les M4 Sherman n’avaient que peu de chances de survie au combat face aux chars et chasseurs de chars lourds allemands. Ainsi, engager un remplaçant devint urgent.

Vingt M26 Pershing débarquent dans le port d'Anvers en janvier 1945 et sont répartis entre la 3rd et la 9th Armored Divisions. Ils seront les seuls M26 à combattre et les rares engagements face aux Panzer prouvent que ce blindé tint son rang. Son canon de 90 mm M3 L/52 restant inférieur au "88" du Tigre II, apparaissent en mars sur le front un ou deux exemplaires du prototype T26E4, armé d'un canon de 90 mm L/70 doté d'une vitesse initiale de 1 173 m/s. La 8e division blindée en perçu à partir d'avril 1945 mais aucun ne participa aux combats.

En mai 1946, avec les nouvelles doctrines de l’US Army, les M26 furent déclassés en chars moyens. Équipés d'un moteur avec cylindres en V Ford équivalent à celui des Sherman M4A3 (500 ch), mais avec 9 tonnes de plus à déplacer, ils étaient donc moins maniables. Il fut alors donc construit la version M26E2, renommée M46 "Patton", suivi par le M47 doté d'une nouvelle tourelle.

 

Les M48 et M60 étaient entièrement redessinés.

 

Comportement au combat

Seconde Guerre mondiale

 

Le projet T26, rassemblant toutes les données issues de l’expérience au combat, fut long à développer et ainsi, seuls quelques exemplaires purent participer (environ 200) au conflit, engagés dans la Zebra Technical Mission, une unité composée de militaires et de civils, principalement destinée à évaluer le comportement du matériel au combat. Ils furent livrés au 2e Groupe d'armées du général Omar Bradley et déployés au sein des 3e et 9e divisions blindées. Leur premier combat se déroula en février 1945. La première perte d'un M26 arriva le 28 de ce mois, mis hors de combat par un Tigre. Il fut toutefois réparé et réengagé par la suite.

 

Belton Y. Cooper, un officier d’armement du Combat Command de la 3 rd Armored Division écrivit un rapport sur ses expériences de combat au sein de la force blindée américaine. Selon lui, 10 M26 furent envoyés à la 3 rd Armored Division en février 1945. Il déclara que les M26 n’avaient pas été envoyés plus tôt à cause de Patton qui préférait les M4, moins gourmands en carburant et surtout bien plus mobiles. Cette version, sans doute apocryphe, est discutée par Charles Baily qui a écrit :

 

« En recherchant dans les documents relatifs au développement du M26, des archives de l’Ordnance Department, de l’Army Service Forces, de l’Army Ground Forces, du War Department G-4, et de l’European Theater of Operations, rien ne permet d’affirmer que Patton n’ait interféré dans le développement, la production ou l’utilisation au combat du M26. »

 

D’après Cooper, le premier engagement d’un M26 de la 3 rd Armored Division montra qu’il était supérieur au Panther mais qu'il restait inférieur au Tigre. Il rapporte aussi qu’un M26, en embuscade, attaqua 2 Tigres I et 1 Panzer IV et les mit hors de combat à une distance de 1 km.

Deux M26A1E4 furent assemblés pendant la guerre, l’un d’eux rejoignit le front européen où il fut affecté à la 3 rd Armored Division. Cette version améliorée, appelée quelquefois Super Pershing, était armée de la version T15E1 du canon de 90 mm de 70 calibres. Ce canon possédait une grande vitesse à la bouche : 1 173 m/s) et l'obus qu'il tirait devait percer 220 mm de blindage incliné à 30° à une distance de 900 m et 330 mm de blindage à 90 m. Le 4 avril 1945 un M26A1E4 perce le blindage d'un char Jagdpanther à une distance de 1 400 mètres près de Bad Karlshafen, provoquant l'explosion du stock de munition du char. Le 12 avril 1945 un Super Pershing détruisit un Panther par un coup sur son flanc. Le 21 avril 1945 près de Dessau, un autre char allemand fut détruit par le Super Pershing par un impact sous le char ; cependant si l'équipage identifie ce dernier véhicule comme étant un Tigre II, il s'agit d'une erreur puisque les divisions allemandes présentes perdirent leurs derniers Tigre II et Tigre avant le 21 avril, le 11 et 15 du même mois. Le char en question serait alors, en réalité, un Panzer IV selon Steven Zaloga. Cependant, ce fut son unique engagement au combat et, de ce fait, les performances du canon T15E1 ne purent être démontrées entièrement.

Un seul M26 appartenant à la 3e US armored division fut entièrement détruit par un Nashorn de la 2.Kompanie de la Schwere Heeres Panzerjagerabteilung 93, le 6 mars 1945 à Niehl près de Cologne. Toujours à Cologne, a été filmé la destruction d'un Panther par le M26 n°26 de la E Company du 32nd Armored Regiment de la 3rd AD dans une rue adjacente à la cathédrale de Cologne. Le fauve allemand a reçu un coup direct provoquant un incendie et la mort de 2 membres d'équipage.

 

Guerre de Corée

 

Un total de 306 M26 servirent au cours de la guerre de Corée dont 252 prirent part au combat entre juillet 1950 et le 21 janvier 1951 mais le nombre de bataillons blindées envoyées fut relativement faible. En effet, d’après l’état major américain, « la Corée n’est pas un lieu adapté au déploiement en masse des chars ». Les rapports officiels de l’US Army mentionnent qu’un certain nombre de M26 furent démontés de leur piédestal du musée de Fort Knox par le 70th Tank Battalion afin d’être envoyés en Corée. Les M26 et M46 furent les seuls chars plus efficaces que les T-34/85 nord-coréens employés sur le terrain. Sur les 119 combats entre chars enregistrés, causant la mise hors de combat de 97 chars ennemis T-34-85 et 18 autres probables, le M26 est impliqué dans 32 % de ceux-ci. Ils détruisirent la moitié des T-34 mis hors de combat par l’US Armored Corps, les Sherman version M4A3E8, avec de nouveaux canons et munitions HVAP s'adjugeant le reste. 156 chars américains seront mis hors service, dont 50 chars complètement détruits ou capturés, dont 6 par des T-34

 

Avec la diminution marquée des actions de chars à chars après 1950, les défaillances mécaniques du M26 sur le terrain montagneux coréen sont devenues de plus en plus un handicap et tous les M26 ont été retirés de Corée en 1951 et remplacés par des M4A3 Sherman et M46 Patton. Entre le 21 janvier et le 6 octobre 1951, 170 chars tombent en panne ou sont hors de combat.

 

Variantes

 

M26 (T26E3) : canon de 90 mm modèle M3 avec double frein de bouche.

M26A1 : équipé de la version M3A1 du canon de 90 mm avec ajout d’un extracteur de fumées et d’un frein de bouche à une seule ouverture.

M26A1E2 : prototype équipé d’un canon long T15E1/E2 à haute vélocité (1 173 m/s).

M26E1 : idem précédent mais avec un seul type d’obus.

T26E4 : "Super Pershing". Armé du canon T15E2. Deux exemplaires envoyés en Allemagne en mars 1945. À leur arrivée, ils sont surblindés avec des plaques (espacées du blindage primaire) de 40 mm sur l'avant de la caisse et de 80 mm sur la partie frontale de la tourelle. Des contrepoids sont ajoutés à l'arrière de la tourelle. Le surpoids atteint alors 5 tonnes

M26E2 : canon M3A1, nouveau moteur et transmissions améliorées, proche des M47 Patton.

T26E2 : prototype du futur Heavy Tank M45, un véhicule de soutien rapproché armé d’un obusier de 105 mm et de 75 obus.

T26E5 : prototype avec blindage augmenté jusqu’à 279 mm.

M26A2 : conception restée à l’état de schéma. Sur la base d’un T26E3 avec blindage maximum de 150 mm, canon de 105 mm et moteur de 750 ch des M60 et M48 Patton et frein de bouche à 2 entrées.

 

 



Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Char_M26_Pershing

 
     
     
Notes et références                                                    
   
    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire)  
                                                       
  0-9 A B C D E F G H I J K M N O P Q R S T U V W X Y Z
                                                       
SOMMAIRE  
Comment ça marche ??? Aide  
 Actu de dessinsagogo55  
Cliquez sur j'aime. Merci !                                    
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire.                                
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide.                         Faites votre pub
                     

 

 

Boeing 737

Publié à 16:28 par dessinsagogo55 Tags : sur chez 2010 center centerblog merci
Boeing 737

 

Le Boeing 737 est un avion de ligne court à moyen-courrier biréacteur à fuselage étroit développé et construit depuis 1967 par la Boeing Commercial Airplanes. Initialement développé comme un dérivé des 707 et 727, plus petit et plus abordable, le 737 se décline en une famille de dix modèles pouvant emporter de 85 à 215 passagers. Depuis 2004, le 737 est le seul avion de ligne à fuselage étroit de Boeing en production. Depuis son lancement jusqu'en mars 2018, plus de 10 000 appareils ont été produits, ce qui a fait du Boeing 737 l'avion de ligne à réaction le plus vendu jusqu'en 2018.

 

Le 737-100, dont la conception débute en 1964, effectue son premier vol en avril 1967 et est mis en service en février 1968 par la Lufthansa ; le 737-200, à fuselage rallongé, fait son premier vol commercial en avril 1968. Dans les années 1980, Boeing met sur le marché les modèles rallongés -300, -400 et -500, faisant partie de la série 737 Classic (Classique). Ces appareils sont équipés de turboréacteurs CFM56 et reçoivent d'autres améliorations. Le 737 Next Generation (Nouvelle Génération), lancé dans les années 1990, dispose d'une voilure améliorée, d'une planche de bord tout écran et d'un nouvel intérieur. Le 737 Next Generation comprend quatre versions : -600, -700, -800 et -900 dont la longueur varie entre 31,09 m (102 ft) et 42,06 m (138 ft). Le 737 Next Generation est également produit comme avion d'affaires. La quatrième génération apparaît dans les années 2010 avec le 737 Max à moteurs CFM International LEAP-1B et winglets améliorés. L'avion a un meilleur rendement. Il entre en service en 2017 mais est interdit de vol en mars 2019 pendant vingt mois à la suite de deux accidents mortels.

 

L'assemblage de l'avion est réalisé à l'usine Boeing de Renton, dans l'État de Washington. Un grand nombre de 737 occupent sur le marché les places précédemment pourvues par les 707, 727, 757, DC-9 et MD-80/MD-90 et son principal concurrent est l'Airbus A320. En 2006, on estime qu'il y a en moyenne 1 250 Boeing 737 en vol à un moment donné et deux décollages ou atterrissages toutes les cinq secondes. Chez Boeing le 737 possède le dernier cockpit dessiné à la main encore en service.

 



Liens externes                                                  
     
     
     
Notes et références                                                    
   
    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire)  
                                                       
  0-9 A B C D E F G H I J K M N O P Q R S T U V W X Y Z
                                                       
SOMMAIRE  
Comment ça marche ??? Aide  
 Actu de dessinsagogo55  
Cliquez sur j'aime. Merci !                                    
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire.                                
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide.                         Faites votre pub
                     

 

 

Boris Johnson

Publié à 17:44 par dessinsagogo55 Tags : centerblog sur merci jeux homme
Boris Johnson

 

 

Alexander Boris de Pfeffel Johnson, dit Boris Johnson ([ˈbɒrɪs ˈd͡ʒɒnsən]), né le 19 juin 1964 à New York (États-Unis), est un homme d'État britannique. Il est chef du Parti conservateur et Premier ministre du Royaume-Uni de 2019 à 2022.

 

Après ses études, il se fait connaître comme journaliste dans les grands quotidiens britanniques. Membre du Parti conservateur, il est élu à la Chambre des communes lors des élections générales de 2001 dans la circonscription de Henley (Oxfordshire) et réélu à l'issue de celles de 2005. À partir de 2015, il est élu dans la circonscription d'Uxbridge and South Ruislip (Grand Londres).

 

En 2008, il démissionne du Parlement à la suite de son élection à la mairie de Londres face au maire sortant, le travailliste Ken Livingstone, face à qui il est réélu en 2012. Son mandat est marqué par les Jeux olympiques d'été de 2012, une baisse de la criminalité et de la pauvreté, l'interdiction de la consommation d'alcool dans les transports publics, la mise en circulation d'une nouvelle génération de bus et des vélos Santander (dits « Boris Bikes »), ainsi que la défense du secteur financier de Londres et la promotion de la construction d'un nouvel aéroport pour la capitale, dans l'estuaire de la Tamise. Il ne brigue pas un troisième mandat en 2016.

 

S'opposant à la majorité des personnalités du Parti conservateur, il est l'une des principales figures du camp favorable au retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne (« Brexit »), qui l'emporte lors du référendum du 23 juin 2016. Il est alors nommé secrétaire d'État aux Affaires étrangères et du Commonwealth dans le gouvernement de Theresa May. En désaccord avec elle sur la conduite du Brexit, il démissionne en 2018.

 

L'année suivante, élu à la tête du Parti conservateur face à Jeremy Hunt, il succède à Theresa May comme Premier ministre. Ses tentatives pour une sortie rapide de l’UE étant contrées par le Parlement britannique, il convoque des élections anticipées afin d'obtenir une majorité parlementaire favorable à un accord de retrait. Les conservateurs ayant obtenu leur plus grand nombre d’élus depuis 1987, Boris Johnson conduit en janvier 2020 la réalisation du Brexit, qui est suivie par un accord commercial avec l’UE. Il doit également gérer la pandémie de Covid-19 et faire face à de multiples controverses, dont certaines l'impliquent personnellement, notamment celle du Partygate, et qui conduisent de nombreux membres du gouvernement à démissionner. Pour dénouer cette crise politique, il démissionne après trois ans de mandat, Liz Truss lui succédant.

 

En 2023, fragilisé par un projet de rapport parlementaire sur le Partygate l'accusant d'avoir menti, il quitte la Chambre des communes et redevient éditorialiste, cette fois pour le Daily Mail.

 

Personnalité excentrique, Boris Johnson est une figure controversée de la politique britannique. Ses partisans le louent comme humoristique et divertissant, avec un attrait qui s'étend au-delà des électeurs conservateurs traditionnels

 



Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Boris_Johnson

 
     
     
Notes et références                                                    
   
    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire)  
                                                       
  0-9 A B C D E F G H I J K M N O P Q R S T U V W X Y Z
                                                       
SOMMAIRE  
Comment ça marche ??? Aide  
 Actu de dessinsagogo55  
Cliquez sur j'aime. Merci !                                    
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire.                                
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide.                         Faites votre pub
                     

 

 

James Bowie

James Bowie

 

James (Jim) Bowie (10 avril 1796 – 6 mars 1836) est un pionnier américain et soldat, qui a joué un grand rôle au XIXe siècle dans la révolution texane, culminant avec sa mort à la bataille de Fort Alamo. Les histoires innombrables à son sujet font de lui un bagarreur et un homme de la Frontière, à mi-chemin entre la réalité et la fiction ; il est ainsi devenu une figure légendaire dans l'histoire du Texas.

 

Il inspira David Bowie dans le choix de ce pseudonyme.

 

Contrebandier et duelliste

 

 
Un couteau Bowie.
 

Né dans le comté de Logan au Kentucky, Bowie passa la plus grande partie de sa vie en Louisiane, où il fut élevé et se livra plus tard à des spéculations foncières. James Bowie a d'abord fait fortune dans la contrebande d'esclaves, qui s'est développée après 1807 lorsque le Congrès des États-Unis a interdit les traites négrières. Il devint avec ses frères John et Rezin (en) l'un des principaux clients du pirate Jean Lafitte qui s'était installé dans l'embouchure du Mississippi, profitant du statut encore vague de la Louisiane après son rachat à la France en 1803.

 

Sa réputation commença en 1827 avec le fameux « Combat sur le banc de sable ». Cette affaire, qui avait commencé par un duel entre deux autres hommes, dégénéra en une mêlée au cours de laquelle Bowie, blessé d'une balle et atteint d'un coup de poignard, tua avec son grand couteau le shérif de la paroisse des Rapides. Cet épisode, ainsi que d'autres prouesses réalisées par Bowie avec ce couteau, eurent pour résultat la vaste popularité du couteau Bowie.

 

Révolution du Texas

 

Ce qui scella la réputation de Bowie, ce fut son rôle dans la révolution texane. Après s'y être installé, en 1830, il était devenu citoyen mexicain et avait épousé la fille du vice-gouverneur de la province. Sa gloire au Texas s'accrut à la suite de son expédition manquée pour retrouver une mine perdue légendaire, car le petit groupe qu'il commandait repoussa l'attaque d'une importante troupe d'Amérindiens.

 

Quelques mois plus tard, une épidémie de choléra atteint le Texas. Craignant que la maladie n'atteigne San Antonio, Bowie envoya sa femme enceinte et leur fille à Monclova pour se réfugier chez ses parents et son frère John. Mais le choléra frappa Monclova, et, entre le 6 et le 14 septembre 1833, sa femme Ursula, leur fille, son frère et ses parents moururent tous de la maladie. Bowie, qui était en affaires à Natchez, apprit la nouvelle en novembre. À partir de ce moment-là, il commença à boire fortement et négligea son allure.

 

L'année suivante, en 1833, le gouvernement mexicain fit passer de nouvelles lois pour autoriser la vente de terrains au Texas, et Bowie retourna à ses activités de spéculations foncières. Il fut désigné délégué foncier du Texas et chargé de promouvoir l'installation dans les terres achetées par John T. Mason. Sa charge prit fin brutalement, deux ans plus tard en mai 1835, quand le président Antonio López de Santa Anna abolit le gouvernement de Coahuila y Tejas (on écrit Tejas ou Texas) et ordonna l'arrestation de tous les Texans (Bowie y compris) qui faisaient affaire à Monclova. Bowie fut forcé de s'enfuir de Monclova et de retourner dans les terres des « Anglos » (désignant les immigrants anglo-saxons du Texas).

 

Les « Anglos », au Texas, commencèrent à se révolter et à prendre le parti de la guerre contre Santa Anna : Bowie travailla avec William B. Travis, le chef du parti pour la guerre, afin de gagner du soutien. Il visita en outre plusieurs villages amérindiens dans l'est texan afin de persuader les tribus amérindiennes, réticentes, de combattre avec eux contre le gouvernement mexicain. Santa Anna répondit à cette agitation en ordonnant la levée d'un grand nombre de troupes au Texas.

 

La bataille de Concepción

 

La révolution texane commença le 2 octobre 1835, avec la bataille de Gonzales. Stephen F. Austin forma une milice de 500 hommes (parfois nommée « Armée texane ») pour marcher sur les forces mexicaines à San Antonio avec le canon qui avait précipité les combats. Le 22 octobre 1835, Austin demanda à Bowie, devenu colonel volontaire de la milice, et à James W. Fannin d'explorer les environs des missions de San Francisco de la Espada et San José y San Miguel de Aguayo afin d'y trouver des réserves de forces de volontaires. La mission partit avec 92 hommes, beaucoup d'entre eux étant des membres d'une milice de volontaires, les New Orleans Grays, qui venaient d'arriver au Texas. Après avoir découvert une bonne position défensive près de la Mission Concepción, le groupe demanda à l'armée d'Austin de les rejoindre.

 

Au matin brumeux du 28 octobre, le général mexicain Domingo Ugartechea conduisit une force d'infanterie de 300 hommes et de cavaliers et deux petits canons contre les forces texanes. Bien que l'armée mexicaine réussisse à attendre la portée de 200 m, les positions texanes défensives les protégeaient du feu. Au moment où les Mexicains s'arrêtèrent de tirer pour recharger leurs canons, les Texans montèrent sur un promontoire et liquidèrent quelques soldats mexicains. Les Texans sortirent de l'impasse peu après que Bowie ait mené une charge pour s'emparer des canons mexicains, qui n'étaient plus qu'à 70 m. Ugartechea fit retraite avec ses troupes, finissant ainsi la bataille de Concepción par une victoire des Texans. Un seul Texan et dix Mexicains avaient été tués. Un des hommes de Bowie le complimenta plus tard en le considérant comme « un leader né », ne dépensant jamais une balle inutilement ou mettant en danger en vain une vie, qui répétait constamment « Mettez-vous à l'abri les gars, et gardez vos réserves de feu : nous n'avons pas un homme à gaspiller. »

 

 

Grass Fight et les difficultés de la commission

 

Une heure après la fin de la bataille, Austin arriva avec les restes de l'armée texane et commença le siège de San Antonio de Béxar, où le général Martín Perfecto de Cós, commandant général des forces mexicaines au Texas, et ses troupes, étaient en garnison. Deux jours plus tard, le 30 octobre, Bowie démissionna de l'armée d'Austin parce qu'il n'y avait pas de charge officielle et n'appréciait pas les « missions mineures d'exploration et d'espionnage ».

 

Le 3 novembre 1835, le Texas se déclara État indépendant, et un gouvernement provisoire fut formé avec Henry Smith, de Brazoria, élu gouverneur provisoire. Austin demanda à être relevé de ses fonctions dans l'armée et Sam Houston fut nommé chef de l'armée. Edward Burleson fut choisi comme commandant temporaire des troupes de San Antonio. Bowie arriva avant le conseil et prit la parole pendant une heure, demandant une commission. Le conseil refusa la demande de Bowie, probablement à cause d'une animosité persistante du fait de ses transactions foncières.

 

Houston offrit à Bowie une commission comme officier dans son état-major, mais Bowie rejeta l'offre, expliquant qu'il voulait prendre part aux combats. Il s'engagea donc dans l'armée comme simple soldat, sous les ordres de Fannin. Il se distingua à la bataille de Grass Fight le 26 novembre. Cos avait envoyé environ 187 hommes pour couper de l'herbe afin de nourrir les chevaux. Alors que ceux-ci retournaient vers San Antonio, Bowie prit avec lui 60 cavaliers pour les intercepter, pensant qu'ils emmenaient une cargaison précieuse. Les Mexicains accélérèrent leur marche, espérant atteindre l'abri de la ville, mais Bowie et sa cavalerie les prirent en chasse. À la fin de la bataille, les Texans avaient deux hommes blessés mais avaient capturé beaucoup de chevaux et de mules.

 

Peu après, Bowie quitta San Antonio, Ben Milam conduisit un assaut sur la ville. Dans la bataille qui s'ensuivit, les Texans n'eurent à déplorer que peu de blessés, tandis que l'armée mexicaine perdit beaucoup de troupes, soit qu'elles aient déserté, soit à cause des morts. Cos se rendit et retourna à Mexico, emmenant avec lui les dernières troupes mexicaines du Texas. Croyant que la guerre était terminée, beaucoup de volontaires texans quittèrent l'armée et retournèrent dans leurs familles.

 

Au début du mois de janvier 1836, Bowie alla à San Felipe et demanda au conseil de l'autoriser à recruter un régiment. Il fut à nouveau renvoyé parce qu'il n'était pas « un officier du gouvernement ou de l'armée ».

 

Bataille de Fort Alamo

 

Houston apprit que le général Santa Anna commandait une large force et l'emmenait reprendre San Antonio ; Bowie offrit alors de mener les volontaires défendre Fort Alamo de l'attaque. Il arriva avec 30 hommes, le 19 janvier, et ils retrouvèrent 104 hommes équipés de quelques armes et canons mais peu de provisions et de poudre. Houston savait qu'il n'y avait pas assez d'hommes pour tenir la position du fort, il avait donc donné à Bowie l'ordre de récupérer l'artillerie et de faire exploser la fortification afin de ne pas la laisser aux mains des Mexicains. Mais Bowie et le commandant d'Alamo, James C. Neill, constatant qu'ils ne disposaient pas d'assez de bœufs pour emporter l'artillerie, décidèrent de ne pas détruire le fort. Le 26 janvier, un des hommes de Bowie, James Bonham, organisa un vote qui fit officiellement passer la résolution de garder le fort. Bonham signa cette résolution en premier et la signature de Bowie fut apposée en second.

 

Grâce aux relations de Bowie par son mariage et grâce à sa parfaite maîtrise de l'espagnol, la population majoritairement mexicaine de San Antonio fournit régulièrement aux retranchés des informations sur les mouvements de troupe de l'armée mexicaine. Après avoir appris que Santa Anna se dirigeait avec 4 500 hommes sur la ville, Bowie écrivit plusieurs lettres au gouvernement provisoire pour lui demander de l'aide dans la défense de Fort Alamo, et particulièrement « des hommes, de l'argent, des fusils, et de la poudre à canon ».

 

Dans une autre lettre, adressée au gouverneur Smith, il réitéra son point de vue que « Le salut du Texas dépend dans une grande mesure de notre capacité à défendre Béxar de la portée de nos ennemis. La ville sert de garde-frontière et, si elle venait à passer aux mains de Santa Anna, il n'y aurait plus d'autre bastion depuis lequel le repousser et l'empêcher de poursuivre sa marche vers le Sabine. » La lettre à Smith se termina par les mots « Le colonel Neill et moi-même en sommes venus à la résolution solennelle que nous préférerons mourir dans ses fossés plutôt que de les abandonner à l'ennemi. »

 

Le 3 février, Davy Crockett arriva avec trente hommes du Tennessee. James C. Neill partit en congé, le 11 février, pour rendre visite à sa famille malade, et il laissa le commandement à William Travis, un membre de l'armée régulière. Bowie était plus âgé que Travis et disposait d'une meilleure réputation ; il se considérait en outre comme colonel, rang qui le rendait supérieur à Travis, qui n'était que lieutenant colonel. Il refusa d'obéir à Travis, qui décida de s'en remettre à une élection afin que les soldats choisissent eux-mêmes leur commandant. Ceux-ci choisirent Bowie, ce qui rendit Travis furieux ; Bowie fêta son élection par une grosse beuverie, qui causa de nombreux dommages dans San Antonio, notamment lorsque Bowie et ses hommes relâchèrent des prisonniers détenus dans les prisons locales et attaquèrent des citoyens. Travis en fut dégoûté, mais, deux jours plus tard, les hommes se mirent d'accord pour un commandement conjoint : Bowie commanderait les volontaires et Travis commanderait l'armée régulière ainsi que les cavaliers.

 

 
Mort de James Bowie à Fort Alamo. Illustration de Charles Stephens, 1898.
 

Le 23 février, les cloches de San Fernando sonnèrent l'alarme à l'approche des Mexicains. Travis ordonna à toutes les forces texanes de se réfugier dans le fort Alamo ; James Bowie rassembla en hâte des provisions et un troupeau de bétail qu'il mit à l'abri dans le camp. Craignant pour la sécurité de la famille de sa femme à San Antonio, Bowie invita ses cousines Getrudis Navarro et Juana Navarro Alsbury, ainsi que le fils de cette dernière, un bébé de dix-huit mois, Alijo Perez Jr., à rester à l'intérieur des murs de Fort Alamo. Il amena également plusieurs serviteurs noirs, certains travaillant au Palace Veramendi. Bowie tomba malade et deux docteurs, y compris le chirurgien du fort, furent incapables de diagnostiquer sa maladie. Travis redevint alors le seul commandant des forces quand Bowie dut s'aliter. Santa Anna et son armée commencèrent le siège d'Alamo le 24 février. L'armée mexicaine leva le drapeau rouge pour prévenir les défenseurs qu'aucun quartier ne serait fait.

 

Bowie et Travis commencèrent à envoyer des courriers pour demander d'urgence des provisions et de l'assistance. Travis envoya le lendemain, le 25, Juan Seguin sur le cheval de Bowie afin de recruter des renforts et 32 hommes supplémentaires arrivèrent.

 

Le 26, David Crockett rapporta que Bowie, bien que souffrant gravement de sa maladie, continuait à ramper depuis son lit vers midi chaque jour et se présenter aux habitants d'Alamo, ce qui relevait le moral de ses camarades. 35 ans après la chute d'Alamo, un journaliste identifia Louis « Moses » Rose comme le seul homme à avoir « déserté » les forces texanes d'Alamo. Selon la version du reporter, quand Travis réalisa que l'armée mexicaine gagnerait inéluctablement, il dessina une ligne sur le sol et demanda à ceux qui étaient prêts à mourir pour la cause de franchir la ligne. À la demande de Bowie, Crockett et plusieurs autres portèrent son lit de l'autre côté de la ligne, laissant Rose seul. Après cette publication, plusieurs témoins oculaires confirmèrent ce compte-rendu, mais comme Rose était décédé lorsque le reporter sortit son article et qu'il a admis par ailleurs avoir embelli d'autres articles, beaucoup d'historiens se refusent à lui faire confiance.

 

Bowie mourut le 6 mars avec les autres défenseurs d'Alamo. En dépit des récits contradictoires sur sa mort, le plus répandu (et probablement le plus véridique) affirme qu'il fut tué sur son lit, appuyé contre le mur, se défendant avec ses pistolets et son fameux couteau.

 

Postérité

 

Il fut incarné au cinéma par :

Alan Ladd dans La Maîtresse de fer.

Stuart Randall (en) dans Le Déserteur de Fort Alamo

Sterling Hayden dans Quand le clairon sonnera.

Richard Widmark dans le film de et avec John Wayne Alamo.

 



Liens externes                                                  
  https://fr.wikipedia.org/wiki/James_Bowie  
     
     
Notes et références                                                    
   
    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire)  
                                                       
  0-9 A B C D E F G H I J K M N O P Q R S T U V W X Y Z
                                                       
SOMMAIRE  
Comment ça marche ??? Aide  
 Actu de dessinsagogo55  
Cliquez sur j'aime. Merci !                                    
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire.                                
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide.                         Faites votre pub
                     

 

 

Davy Crockett

Publié à 19:02 par dessinsagogo55 Tags : histoire center musique image centerblog sur vie france animaux homme enfants mort pouvoir film merci
Davy Crockett

 

Davy Crockett, né David Stern Crockett le 17 août 1786 dans le comté de Greene, alors dans l’État de Franklin, et mort le 6 mars 1836 au siège de Fort Alamo, est un soldat, trappeur et homme politique américain. Plusieurs fois élu représentant de l’État du Tennessee au Congrès des États-Unis, il devient un héros populaire de l’histoire des États-Unis.

 

 

Le lieu de naissance de David Crockett n’est pas connu avec certitude, et plusieurs lieux de naissance possibles sont parfois cités :

 

dans le comté de Greene, sur les rives de la Nolichucky River, dans l’État du Tennessee ;

à Limestone Cove, dans le comté de Washington, Caroline du Nord ;

à Franklin, dans le Tennessee ;

dans le comté de Hawkins, au Tennessee.

 

Les Crockett sont originaires d’Irlande, descendants de Monsieur Antoine De(s)sure de Croquetagne, un capitaine huguenot de la garde de Louis XIV, et dont le nom a été anglicisé. Cependant, selon Gilles Havard et d'autres historiens, cette ascendance relève plutôt d'une légende inventée par les auteurs américains vers 1920, car on ne retrouve aucune trace de cette famille dans aucun document ou source en France.. En outre, la racine du nom Croquetagne ne correspond à aucun élément connu tant en français qu'en occitan et aussi bien comme nom commun que comme nom propre (anthroponyme ou patronyme). En revanche, les noms de famille Croquet et Croquette sont bien attestés en France, mais pas dans le sud, ce sont des patronymes du Nord.

 

David Crockett est le cinquième enfant d’une fratrie de neuf, et n’a pas reçu une éducation élaborée. Il est le fils de John Crockett qui tenait une taverne et fut un notable local.

 

Veuf de Mary Finley, surnommée Polly (1788-1815), qui a donné naissance à trois enfants, il se remarie en 1816 avec Elizabeth Patton et a quatre enfants avec elle. Il était franc-maçon.

 

Carrière politique

 

Le 24 septembre 1813, il sert dans le Second Regiment of Tennessee Volunteer Mounted Riflemen pendant 91 jours et participe en compagnie de tribus indiennes amies à la guerre des Creeks de 1813, au cours de laquelle les Creeks sont manipulés par les spéculateurs immobiliers, dans le sillage de la guerre anglo-américaine de 1812, sous les ordres du futur président Andrew Jackson. Il devient juge de paix en 1817 avant d’intégrer la milice l’année suivante avec le grade de colonel. Il est ensuite désigné pour siéger à l’assemblée législative du Tennessee en 1821 et 1823, où il défend les coureurs de bois et les premiers colons contre les spéculateurs.

 

De 1827 à 1835, il est plusieurs fois élu représentant du Tennessee au Congrès. Il siège au Capitole avec ses vêtements de trappeur et y soutient les pionniers du Tennessee qui vivent sur des terres distribuées après la guerre d’indépendance à des soldats qui les ont souvent ensuite revendues à des spéculateurs. Ces pionniers pensaient pouvoir occuper ces terres, qu’ils croyaient abandonnées par les militaires, mais se voient ensuite réclamer des fermages par les spéculateurs, pour des montants qu’ils ne peuvent guère honorer, car ils vivent pour la plupart de chasse, de pêche et d’agriculture de subsistance.

 

Ami proche de nombreux Amérindiens, dont il partage la vie sur la frontière sauvage, Davy Crockett s’oppose au président démocrate Jackson, pourtant membre comme lui du parti démocrate, sur l’Indian Removal Act de 1830, qui vise à ouvrir de nouveaux territoires à la colonisation. Son opposition à Jackson ne l’empêche pas d’être réélu en 1827 avec l’étiquette démocrate, mais est la cause de son échec à l’élection de 1830. Crockett est cependant réélu en 1833, à une époque où le parti démocrate est profondément divisé sur la question de l’abolitionnisme et du traitement à réserver aux Indiens. La majorité des élus du parti est acquise aux planteurs et aux spéculateurs fonciers à partir des années 1840, entraînant de nombreux départs.

 

En 1834, il publie une autobiographie A Narrative of the Life of David Crockett. En 1835, il est à nouveau défait à l’élection et part pour le Texas.

 

La Révolution texane

 

Il s’engage peu après cette défaite électorale dans la Révolution texane au Mexique. Le 14 janvier 1836, il prête serment avec 65 hommes d’aider le gouvernement provisoire du Texas, sous la houlette de Samuel Houston. Chaque homme reçoit la promesse d’une récompense de 4 605 acres (19 km2) de terre. Le Texas est alors disputé entre les 70 000 colons américains qui s’y sont installés, dont des Français venus de Mulhouse à Castroville, et les colons mexicains.

 

Il prend part à la défense d’Alamo (23 février - 6 mars 1836) et se voit confier la garde de la palissade sud. La légende a retenu qu’il aurait disparu en effectuant une sortie ; le journal de José Enrique de la Peña affirme qu’il a été fait prisonnier par le général mexicain Manuel Fernández Castrillón (es) et qu’il a été exécuté sommairement avec une douzaine d’hommes sur l’ordre du commandant des troupes Antonio López de Santa Anna. Cette version est cependant contestée. Les rares survivants d’Alamo affirment avoir vu le corps de Davy Crockett lors de l’assaut final. Son fusil qu’il avait surnommé « Vieille Betsy » en hommage à sa sœur est exposé à San Antonio dans le musée Alamo.

 

En 1838, Robert P. Crockett vient au Texas réclamer les terres promises à son père.

 

La légende

 

Des années 1830 à la guerre de Sécession, les Almanachs mettent en scène Davy Crockett dans des contes humoristiques et grotesques. Il symbolise le pionnier tout-puissant qui vient à bout des animaux sauvages et des Amérindiens. Son image se transforme en celle d’un ambassadeur de la destinée manifeste qu’il n’a jamais été, le parlementaire Crockett s’opposant au chef de son parti et à la déportation des Amérindiens.

 

À la fin du XIXe siècle, Davy Crockett est le héros d’une pièce de théâtre jouée au moins 2 000 fois aux États-Unis et au Royaume-Uni.

 

Depuis 1909, de nombreux films de cinéma et séries télévisées ont raconté la vie de Davy Crockett, dont un feuilleton en cinq épisodes de la Walt Disney Company en 1954. Crockett a été incarné, entre autres, par John Wayne dans le premier film qu’il a réalisé Alamo, en 1960. Il est devenu le symbole de l’ouest américain.

 

En 1956, Disneyland proposa, dans la section du parc baptisée Frontierland, un petit musée sur le personnage. Des figurines en cire tailles réelles de Fess Parker et Buddy Ebsen, les acteurs incarnant les héros de la série produite par Walt Disney Pictures, étaient présentées dans un décor d’Alamo. Le musée ferma rapidement mais les mannequins de cire furent déplacés sur la Tom Sawyer Island située à proximité et furent visibles plusieurs décennies.

 

Il existe une statue de Davy Crockett dans le Tennessee. Les manuels d’histoire américains évoquent sa vie et son aventure. Theodore Roosevelt a fondé le Boone and Crockett Club à la fin du XIXe siècle.

 

 



Liens externes                                                  
  https://fr.wikipedia.org/wiki/Davy_Crockett  
     
     
Notes et références                                                    
   
    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire)  
                                                       
  0-9 A B C D E F G H I J K M N O P Q R S T U V W X Y Z
                                                       
SOMMAIRE  
Comment ça marche ??? Aide  
 Actu de dessinsagogo55  
Cliquez sur j'aime. Merci !                                    
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire.                                
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide.                         Faites votre pub
                     

 

 

Grand Incendie de New York de 1776

Publié à 20:38 par dessinsagogo55 Tags : image center png centerblog sur merci saint chez homme centre nuit nature carte
Grand Incendie de New York de 1776

 

 

Le Grand Incendie de New York de 1776 est un sinistre brûlant la zone allant du côté ouest de la ville de New York jusqu’au sud de l’île de Manhattan dans la nuit du 21 septembre 1776 après avoir éclaté dans les premiers jours de l’occupation militaire de la ville par les forces britanniques pendant la guerre d’indépendance des États-Unis.

 

Cet incendie détruit environ 10 à 25 %, voire un tiers de la ville de New York, dont certaines parties non touchées sont, de surcroît, victimes de pillages. Les New Yorkais et les responsables britanniques, qui accusent les rebelles agissant dans la ville, se soupçonnent mutuellement d’être à l’origine du départ de feu. Ce sinistre a des effets à long terme sur l’occupation britannique de New York, qui ne prend fin qu’avec le départ des Britanniques de la ville en 1783.

 

Contexte

 

À l’orée de la révolution américaine en avril 1775, la ville de New York, qui était déjà un important centre d’affaires, n’était pas encore devenue l’immense métropole qu’elle est devenue à l’heure actuelle, n’occupant que la partie inférieure de l’île de Manhattan. Sa population était d’environ 25 000 habitants. Avant le début de la guerre, la Province de New York était divisée politiquement entre les organisations patriotes actives et une assemblée coloniale fermement loyalistes. Après la bataille de Lexington et Concord, les patriotes avaient pris le contrôle de New York et commencé à arrêter et expulser les loyalistes.

 

image

Carte de New York en 1776.

Au début de l’été de 1776, alors que le conflit n’en était encore qu’à ses débuts, le général britannique William Howe lança une campagne destinée à lui assurer le contrôle de New York et de son port militaire stratégique. Après avoir occupé Staten Island en juillet, il remporta, aidé par les forces navales sous le commandement de son frère, l’amiral Lord Richard Howe, la bataille de Long Island, fin août. Reconnaissant le caractère inéluctable de la capture de New York, Le général Washington retira alors la majeure partie de ses troupes à environ 16 km au nord de Harlem Heights. Plusieurs personnes, dont le général Nathanael Greene et le New Yorkais John Jay préconisèrent alors d’incendier la ville pour empêcher les Britanniques d’en profiter, mais le Second Congrès continental, auquel Washington soumit cette proposition, la rejeta catégoriquement : « Il ne faut en aucun cas l’endommager. » Les forces britanniques du général Howe purent donc débarquer à Manhattan le 15 septembre 1776. Le lendemain matin, quelques troupes britanniques marchèrent vers Harlem, où les deux armées s’affrontèrent de nouveau, tandis que les autres investissaient la ville.

 

L’arrivée de la flotte britannique dans le port avait été précédée par un exode des civils new-yorkais. L’arrivée, en février, des troupes de la première Armée continentale avaient incité certaines personnes de la ville à plier bagage et décamper, y compris les loyalistes spécifiquement ciblés par l’armée et les patriotes. La capture de Long Island n’avait fait qu’accélérer l’abandon de la ville. Nombre de propriétés abandonnées furent, au cours de la présence de l’Armée continentale dans la ville, affectées à un usage militaire. L’arrivée des Britanniques dans la ville inversa les rôles en confisquant les propriétés des patriotes pour les affecter à l’usage de l’armée britannique. Malgré cela, les exigences hospitalières et autres de l’occupation militaire obérèrent de manière significative les constructions disponibles de la ville.

 

Incendie

 

image

Nathaniel Greene avait préconisé l’incendie de New York

pour empêcher les Britanniques d’en profiter.

Le feu éclata dans les premières heures du 21 septembre. Selon le témoignage visuel d’un prisonnier américain à bord du HMS Pearl, du nom de John Joseph Henry, celui-ci commença près de Whitehall Slip, dans la Taverne dite « des coqs de combat ». Attisé par le temps sec et les forts vents, les flammes se propagèrent vers le nord et l’ouest, progressant rapidement parmi la masse compacte des logis et des commerces. Les résidents se précipitèrent dans les rues, emportant les biens qu’ils pouvaient pour trouver refuge sur les friches herbeuses aujourd’hui occupées par New York City Hall. Le feu traversa Broadway, près de Beaver Street, pour brûler la plupart de la ville, entre Broadway et le fleuve Hudson. Le sinistre fit rage toute la journée avant d’être contenu aussi bien par des changements dans le vent que par les actions de quelques citoyens et des marines britannique envoyés, selon Henry, « à la rescousse des habitants ». Il se peut également que le fait que la propriété de Kings College, sis à l’extrémité nord de la zone endommagée par le feu, étant relativement peu développée, ait contribué à servir de coupe-feu naturel. Le nombre exact de constructions détruites n’est pas connu ; les estimations varient de 400 à 1 000, c’est-à-dire de 10 à 25 % des 4 000 bâtiments que comptait alors la ville de New York16,19. Trinity Church figure au nombre des bâtiments détruits par le sinistre tandis que la chapelle Saint-Paul survécut.

 

Nature de l’incendie

 

Le rapport du général Howe à Londres laisse entendre que les causes de l’incendie étaient criminelles : « un certain nombre de misérables ont fait une tentative des plus épouvantables pour brûler la ville ». Le gouverneur royal William Tryon, qui soupçonnait Washington d’en être le responsable, écrivit que « nombre de circonstances portent à conjecturer que M. Washington était au courant de cet acte crapuleux » et que « certains officiers de son armée ont été trouvés cachés dans la ville ». Beaucoup d’Américains supposèrent également que l’incendie était l’œuvre d’incendiaires patriotes. John Joseph Henry a rapporté les récits de Marines de retour sur le Pearl après avoir combattu le sinistre, affirmant que des hommes avaient été « surpris en flagrant délit de départ de feu de maisons ». Certains Américains accusèrent les Britanniques d’avoir mis le feu pour permettre le pillage de la ville. Un major hessois releva que certains qui avaient combattu les flammes avaient réussi à « bien se payer en pillant les maisons voisines épargnées par l’incendie ».

 

image

Carte datant de 1776 représentant en rouge

la zone endommagée par l’incendie.

Le 22 septembre, George Washington adressa à John Hancock une lettre où il affirmait nier avoir connaissance de la cause de l’incendie. Dans une autre lettre adressée à son cousin Lund, il écrivit que « la Providence ou quelque brave honnête homme, a fait plus pour nous que nous n’étions nous-mêmes disposés à le faire ».

 

Selon l’historien Barnet Schecter, aucune accusation d’incendie criminel n’a résisté à l’examen. La meilleure preuve circonstancielle en faveur des théories de l’incendie criminel est le fait que le feu a paru commencer en plusieurs endroits. Toutefois, les récits contemporains expliquent que l’incendie fut propagé par des braises emportées de toit en toit. Un chroniqueur a écrit : « les flammes furent communiquées à plusieurs maisons » par ces braises « portées par le vent à une certaine distance ». Les Britanniques interrogèrent plus de 200 suspects sans jamais inculper qui que ce soit. Par coïncidence, le capitaine américain Nathan Hale qui espionnait pour Washington, fut arrêté à Queens le jour du départ de feu. Des rumeurs tentant de l’associer aux incendies n’ont jamais été prouvées, rien n’indiquant qu’il ait été arrêté puis pendu pour autre chose que des actes d’espionnage.

 

Conséquences sur l’occupation britannique

 

Le major général James Robertson confisqua les demeures inhabitées indemnes des New-Yorkais connus pour être patriotes pour les attribuer à des officiers britanniques. Les églises autres que celle de l’Église anglicane furent converties en prisons, en dispensaires ou en casernes. Certains des soldats ordinaires furent cantonnés chez des familles civiles. La grande affluence de réfugiés loyalistes de retour dans la ville, dont beaucoup campaient dans des tentes sordides sur les ruines calcinées, se solda par une surpopulation. Les Britanniques préférèrent alors déclarer la loi martiale plutôt que de retourner la ville aux autorités civiles. La criminalité et les problèmes d’assainissement furent des problèmes persistants au cours de l’occupation britannique, qui ne prirent fin qu’au Jour de l'évacuation, en novembre 1783

 



Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Grand_Incendie_de_New_York_de_1776

 
     
     
Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire)  
                                                       
  0-9 A B C D E F G H I J K M N O P Q R S T U V W X Y Z
                                                       
SOMMAIRE  
Comment ça marche ??? Aide  
 Actu de dessinsagogo55  
Cliquez sur j'aime. Merci !                                    
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire.                                
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide.                         Faites votre pub
                     

 

 

 

 

 

The New York Times

The New York Times

The New York Times (prononcé en anglais : /ðə nu ˈjɔɹk taɪmz/), abrégé NYT est un quotidien new-yorkais fondé en 1851, publié en anglais, espagnol, et chinois. Il est parfois surnommé The Grey Lady.

Le New York Times est une filiale de la New York Times Company, société cotée en bourse. Il est un des trois journaux les plus lus des États-Unis avec le Washington Post et le Wall Street Journal. De par sa qualité et ses révélations, il est souvent considéré comme un journal américain de référence et ses enquêtes sont récompensées par 130 prix Pulitzer. C'est aussi le quotidien américain qui compte le plus de lecteurs à l'étranger. Le journal emploie 1 700 journalistes en 2020 et Le directeur de la rédaction est Joseph Kahn. Le journal est détenu depuis maintenant cinq générations par la famille Ochs-Sulzberger via le Trust familial Ochs-Sulzberger.

La devise du journal, affichée dans le coin supérieur gauche de la première page, « All the News That's Fit to Print » (« Toutes les nouvelles qui méritent d'être imprimées »), date du rachat du journal par Adolph Ochs en 1896. Elle fait référence à sa volonté de se différencier des quotidiens qui pratiquaient le journalisme jaune, comme le New York World et le New York Journal.

 

Histoire du journal

 

Le quotidien est fondé le 18 septembre 1851 par le banquier George Jones et le journaliste et homme politique Henry Jarvis Raymond. Il s'intitule alors New-York Daily Times. Le titre est rebaptisé New-York Times en 1857 et le tiret est abandonné en 1896.

Les éditions du dimanche du New York Times débutent en 1861 pour offrir une couverture plus complète des événements liés à la guerre de Sécession.

Après la guerre de Sécession, le New York Times dénonce les hommes politiques souhaitant redistribuer aux anciens esclaves une partie des propriétés des esclavagistes (tels le représentant Thaddeus Stevens et le sénateur Charles Sumner, accusés d’être de « mauvais Américains ») : « Tenter de justifier la confiscation de la terre sudiste par une prétendue nécessité de faire justice aux affranchis, c'est s'attaquer en fait aux racines de la propriété au Nord comme au Sud ».

Le journal gagne son premier prix Pulitzer en 1918 pour ses articles sur la Première Guerre mondiale.

En 1942, le journal commence à publier ses célèbres mots croisés dans l'édition du dimanche. À partir de 1950, leur parution devient quotidienne, la difficulté des grilles s'accroissant à mesure que la semaine avance.

Le journal acquiert la station de radio de musique classique WQXR en 1944, à la demande de son propriétaire, John V. L. Hogan (en), qui refuse la proposition de rachat du New York Post. Elle devient l'une des plus grandes et prestigieuses radios de la région new-yorkaise.

En 1946, le New York Times introduit une section mode et lance une édition internationale qui s'arrête en 1967 lors de la reprise de l'International Herald Tribune en collaboration avec le Washington Post.

En 1963, le journal prend position en faveur du coup d’État contre le président de la République dominicaine Juan Bosch. Celui-ci, premier président élu démocratiquement depuis le renversement de la dictature de Rafael Trujillo, conduisait une politique de nature réformiste jugée dangereuse dans le contexte de paranoïa anticommuniste suivant la révolution cubaine.

La section op-ed, abréviation de « opposite the editorial page », paraît à partir de 1970. Contrairement à l'éditorial, elle est signée, par des journalistes du quotidien ou des écrivains indépendants, et reflète des opinions sans liens avec le comité de rédaction du journal.

La version en ligne du New York Times est lancée en 1996. Les lecteurs du monde entier peuvent ainsi accéder gratuitement aux articles les plus récents. Le 27 juin 2012, une édition en chinois est également proposée sur internet.

Le New York Times annonce en octobre 2014 qu'il va supprimer une centaine de postes de journalistes, et ce malgré une hausse de ses résultats financiers.

En Amérique du Nord, les organes de presse écrite soutiennent traditionnellement un candidat aux élections. Lors des élections municipales de 2005 à New York, le New York Times apporte son soutien au républicain progressiste Michael Bloomberg contre le candidat démocrate Fernando Ferrer. Pour les élections présidentielles, son choix se porte généralement sur le candidat du Parti démocrate (1988, 1992, 1996, 2000, 2004 et 2008).

Lors de l'élection présidentielle de 2016, le journal soutient Hillary Clinton. Ce choix — qui est également celui de la très grande majorité de la presse — lui est vertement reproché par Donald Trump qui juge sa couverture de la campagne présidentielle « très médiocre et très imprécise » et aussi « malhonnête ». Quelques jours après l'élection, Arthur Ochs Sulzberger, Jr., directeur de la publication, et Dean Baquet, directeur de la rédaction, promettent dans une lettre ouverte adressée à leurs lecteurs de réaffirmer la mission fondamentale du journalisme en rapportant « honnêtement ce qui se passe en Amérique et dans le monde, sans crainte ni faveur ».

Le journal publie la première enquête sur le producteur de cinéma Harvey Weinstein, qui déclenche le mouvement #metoo en 2017.

Après la victoire de Trump, le journal investit cinq millions de dollars pour créer un bureau spécial d’investigation basé à Washington, afin de couvrir exclusivement la Maison-Blanche. Ce qui est décrit comme le déploiement d'une « artillerie lourde » s’inscrit dans un contexte général de crise de la presse américaine où les plus grands titres de presse ont été fragilisés pour avoir été incapables d'anticiper la victoire du candidat républicain. Au total le journal compte, à cette époque, 1 700 journalistes. Le NYT révèle l’ingérence russe dans la campagne présidentielle de 2016 et le fait que Trump ne paye pas d’impôts sur le revenu. Le président américain qualifie le journal de « défaillant » et de « honte pour les médias », mais le suivi accru de Donald Trump est une aubaine financière pour le quotidien qui gagne nombre d'abonnés en ligne.

Depuis plusieurs années, le journal se diversifie et s'oriente clairement — avec succès — vers le numérique qui dévaste la presse écrite, attirant ainsi la publicité ayant abandonné le support papier. Durant les années de Trump à la présidence, le New York Times affronte la concurrence féroce que lui livre le Washington Post, au style plus agressif.

En 2020, dans le contexte qui suit le meurtre de George Floyd, le quotidien décide de mettre une capitale au mot « Black » pour décrire les personnes et les cultures d’origine africaine. Concernant une éventuelle capitalisation du mot « blanc », le New York Times, décide de conserver le traitement en minuscule. « Bien qu’il y ait une question évidente de parallélisme, […] il y a moins le sentiment que "blanc" décrit une culture et une histoire partagées. De plus, les groupes haineux et les suprémacistes blancs ont longtemps privilégié le style majuscule, ce qui en soi est une raison pour l’éviter ».

En juillet 2020, la journaliste Bari Weiss démissionne. Connue pour son engagement contre l'antisémitisme, ses positions conservatrices anti-Trump, sa « critique de l'extrême gauche » et sa dénonciation de la cancel culture, elle avait été engagée trois ans auparavant dans le cadre d'un effort du journal visant à élargir la gamme idéologique de son personnel d'opinion après l'investiture du président Trump, en tant que rédactrice en chef pour les sujets concernant la culture et la politique. Dans sa lettre de démission, elle affirme que « l'autocensure est devenue la norme », suscitant les réactions de plusieurs hommes politiques américains. Elle assure en outre avoir été harcelée par des confrères en désaccord avec ses prises de position, lui reprochant notamment « d'écrire encore sur les Juifs ».

 

Sièges successifs

Le premier siège du New York Times est situé 113 Nassau Street, dans le Financial District de Manhattan. En 1854, il se déplace au 138 Nassau Street, et en 1858, il déménage à nouveau pour le 41 Park Row, devenant le premier journal new-yorkais à s'installer dans un immeuble spécialement construit pour lui.

En 1904, le journal déménage au 1475 Broadway, à l'angle de la 42e Rue, sur une place nommée Longacre Square. Adolph Ochs, propriétaire du journal depuis 1896, convainc le maire George Brinton McClellan Jr. d'y construire une station de métro. La place est alors renommée Times Square, en référence au titre du journal. L'immeuble est aujourd'hui connu sous le nom One Times Square. En 1907, le New York Times y institue une tradition : à 23 h 59 le soir du Nouvel An, une boule horaire lumineuse, Times Square Ball, descend depuis le toit de l'immeuble.

En 1913, le journal s'installe pour près d'un siècle dans des locaux plus vastes, au 229 West de la 43e rue, toujours sur Times Square. L'immeuble One Times Square est revendu en 1961.

Au printemps 2007, le journal déménage dans le New York Times Building, situé trois blocks plus au sud, au 620 8th Avenue, entre les 40e et 41e rues. Deux ans plus tard, confronté à un manque de liquidités, le journal cède en crédit-bail 21 des 25 étages qu'il possède et reçoit 225 millions de dollars puis le rachète en 2019.

 

Abonnés

 

Pour l'année 2004, le New York Times annonce :

1 124 700 abonnés quotidiens ;

1 669 700 abonnés du dimanche.

En juin 2015, le New York Times compte un million d'abonnés au journal électronique uniquement, en plus de 1,1 million d'abonnés à l'offre mixte papier/électronique. Le nombre d'abonnés à l'offre électronique atteint 2,2 millions en mai 2017.

Les chiffres du 1er trimestre 2018 marquent une nette progression du digital. Le nombre total d'abonnés (papier et / ou Web) atteint 3,7 millions, dont 2,8 millions en ligne. La part des lecteurs dans les ressources du journal grimpe alors à 63 %, contre seulement 50 % sept ans plus tôt. Au 3e trimestre 2018, le nombre d'abonnés passe la barre des 4 millions dont trois millions pour l'offre en ligne (progression de 24,4 % en un an). Vers la fin de l'année suivante, les abonnés à la version numérique dépassent approchent la barre des cinq millions dont un peu plus de 10 % à l'étranger. Le journal est bénéficiaire.

 

Organisation

 

Le journal comporte trois sections principales, chacune contenant plusieurs sous-sections :

Informations : inclut des sections dédiées aux nouvelles internationales, aux nouvelles nationales, aux affaires, à la technologie, aux sciences, à la santé, aux sports, à la région new-yorkaise, à l'éducation, au temps, et aux annonces nécrologiques.

Opinion : inclut des pages dédiées aux éditoriaux, Op-ed et aux lettres adressées à la rédaction.

Suppléments : inclut des sections qui portent sur les arts, la littérature, le cinéma, le théâtre, les voyages, un guide de la ville de New York, les restaurants et les vins, la maison, la décoration et les dessins. Le journal publie aussi une revue hebdomadaire et une section intitulée Week in Review. Le dimanche apparaît le New York Times Best Seller list, prestigieuse liste de meilleures ventes.

Les articles du journal sont traduits et repris par plusieurs journaux d'autres pays. Le quotidien français Le Figaro publie chaque semaine une sélection d'articles du New York Times, en version française.

 

Prix

 

Entre 1918 et 2018, le New York Times a reçu 125 prix Pulitzer dont un nombre record de 7 pour l'année 2002.

 

Controverses

Controverses historiques

 

Le journal, comme beaucoup d'autres, a été accusé au cours de son histoire de donner trop ou pas assez d'importance à certains événements.

Parmi les principales controverses, celles avant et pendant la Seconde Guerre mondiale d'avoir minoré les accusations contre le Troisième Reich d'expulser puis de tuer les juifs, en partie parce que l'éditeur du New York Times, juif lui-même, craignait que le journal apparaisse comme prenant parti pour la « cause juive ».

Une autre charge portée contre le journal fut sa couverture de l'Union soviétique par son correspondant Walter Duranty, accusé d'avoir aidé à masquer la famine en Ukraine organisée par Staline dans les années 1930.

Dans les années 1980, le journal fut aussi accusé par l'organisation Fairness and Accuracy in Reporting (en) et par les spécialistes des médias Noam Chomsky et Edward Herman de donner une couverture biaisée des événements en Amérique centrale et Amérique du Sud, particulièrement en insistant sur la violation des droits de l'homme commise au Nicaragua au détriment de celles perpétrées pendant les guerres civiles au Salvador et au Guatemala ou sous la dictature au Honduras.

 

Relations entre des journalistes et la CIA

 

Le journaliste Carl Bernstein écrit en 1977 dans Rolling Stone :

Que le quotidien a fourni des cartes de presse à la CIA.

Que certains journalistes fournissaient du renseignement. Le rédacteur en chef de 1951 à 54 dit avoir « entendu de nombreuses fois » que la CIA tentait de convaincre ses journalistes de participer au renseignement mais qu'il n'a pas connaissance qu'un l'ait fait. La CIA a refusé de dévoiler les noms.

Que Cyrus Sulzberger, neveu du patron du journal à l'époque, qui couvrait les affaires étrangères, publiait des articles de la CIA quasi mot pour mot. Il dément les accusations de propagande, mais ne nie pas qu'il a signé un accord de non-divulgation « je pense que je l'ai fait mais je ne suis pas sûr », il ne nie pas avoir fait du renseignement.

Qu'Arthur Hays Sulzberger, directeur de 1935 à 1961, aurait également fait une promesse à John Foster Dulles, secrétaire d'État américain à l'époque, qu'aucun journaliste n'irait en Chine sans son accord : quand Cyrius a reçu une invitation, il n'a pu partir.

Une enquête postérieure du Times lui-même a trouvé que :

Le journal était l'un des 300 qui achetait des articles du Foreign News Service, les articles étaient rédigés par des journalistes exilés de pays d'Europe de l'Est et l'agence était « fortement » financée par la CIA, même si un ministre polonais dit que la CIA ne contrôlait pas le contenu.

Deux de leurs correspondants étaient des agents secrets

Deux s'acquittaient de tâches pour la CIA

Un agent de liaison dînait régulièrement avec des rédacteurs du journal.

Pour 3 autres employés, un était un commercial, un n'avait pas connaissance d'être un contact de la CIA, et pour le dernier ce n'était pas clair.

Un journaliste a quitté le Times pour travailler au service de la CIA.

L'article confirme qu'un débriefing par la CIA des journalistes revenant de l'étranger était fréquent, même si cela est une affirmation globale, pas spécifique au Times. Dans les debriefings, les journalistes partageaient des détails peu intéressants pour le public mais qui l'étaient pour la CIA.

Le journal est aussi accusé, par Noam Chomsky et Edward Herman, de médiatiser systématiquement les informations compromettantes pour les ennemis des États-Unis, et inversement de minorer les crimes de la politique étrangère des États-Unis et de leurs alliés.

Dans les années 1990, le journaliste américain Thomas Frank constate dans Le Monde diplomatique que les médias dominants américains présentent la France de façon dévalorisante et que le New York Times se fait « le procureur le plus constant dans sa mise en accusation de la France ».

 

Controverses récentes

 

Le New York Times, confronté à une baisse catastrophique de ses recettes publicitaires a inclus le 5 janvier 2009, pour la première fois de sa une, une annonce commerciale. Il brise ainsi le tabou qui voulait que la première page soit réservée aux informations « pures ».

 

Affaire Judith Miller

 

En juin 2004, le journal a publié un éditorial dans lequel la rédaction reconnaît avoir diffusé des informations sans les vérifier suffisamment, et même des nouvelles fausses, en se basant sur des informations fournies par l'administration du président George W. Bush dans le cadre de la préparation de la guerre d'Irak du printemps 2003. Cinq des six articles mis en cause étaient signés ou cosignés par Judith Miller.

Considérée comme une reporter sans scrupule selon les uns ou comme la championne de la liberté d'expression selon les autres, elle avait préféré être incarcérée durant l'été 2005 plutôt que de compromettre ses sources dans l’affaire Plame-Wilson. Détenue pendant 85 jours, elle a reçu le soutien de sa rédaction pendant sa détention, notamment celui d'Arthur Ochs Sulzberger, Jr., directeur de la publication.

Elle a été désavouée publiquement après sa libération, aussi bien par les responsables de la rédaction que par des confrères du journal, qui estimaient qu'elle n'avait pas été honnête à propos de ses sources. Ainsi, trois rédacteurs dépeignirent Judith Miller comme une « semeuse de zizanie », alors que dans un courriel au personnel, Bill Keller, le directeur de la rédaction, estimait qu'elle semblait « avoir trompé » le responsable du bureau de Washington, ce qu'elle a démenti.

Dans un article, la chroniqueuse Maureen Dowd n'hésite pas à qualifier Judith Miller de « femme de destruction massive » et dénonce son manque de discernement quand elle avait relayé les affirmations de la Maison-Blanche sur l'existence d'armes de destruction massive en Irak.

Le journal reproche principalement à Judith Miller son manque de rigueur dans sa couverture de l'avant-guerre en Irak au début des années 2000.

 

Affaire Jayson Blair

 

En 2003, un des jeunes journalistes du New York Times, Jayson Blair, avait inventé et plagié plusieurs articles. Il avait été licencié entraînant avec lui ses deux rédacteurs en chef.

 

Tribune de John McCain

 

En juillet 2008, le New York Times refuse de publier une tribune de John McCain, candidat républicain à la présidence, une décision qui a particulièrement irrité son équipe de campagne.

 

Embauche de Sarah Jeong

 

Le 1er août 2018, le New York Times recrute la journaliste Sarah Jeong au sein de son comité de rédaction. Une polémique éclate immédiatement sur internet après la découverte de nombreux tweets parfois considérés comme racistes à l'encontre des Blancs postés par Jeong. Le journal publie toutefois rapidement un communiqué pour affirmer son soutien à la journaliste. De son côté Jeong affirme qu'elle ne faisait que troller ses adversaires et déclare avoir été victime de cyberharcèlement.

 

Recommandation d'un livre antisémite

 

En décembre 2018, le New York Times publie dans sa rubrique littéraire une interview de l'écrivaine Alice Walker dans laquelle elle déclare avoir parmi ses livres de chevet un livre complotiste antisémite de David Icke. Il est reproché au journal de ne pas avoir apporté cette précision aux lecteurs, publiant l'interview sans commentaire.

 

Caricature antisémite

 

En avril 2019, le New York Times publie une caricature représentant un Donald Trump aveugle coiffé d'une kippa. Celui-ci tient en laisse un chien-guide figurant Benyamin Netanyahou, qui porte au cou l'étoile de David. La caricature fait l'objet d'une controverse qui amène la rédaction à présenter ses excuses sur Twitter, le surlendemain de la publication, évoquant une « image offensante » et une « erreur de jugement ». En juin 2019, le journal annonce qu'il ne publiera plus de caricatures politiques quotidiennes dans son édition internationale et a mis fin à ses relations avec deux caricaturistes sous contrat.

 

Proximité avec le gouvernement

 

En juin 2019, la rédaction du New York Times reconnaît avoir envoyé à l'administration Trump un article portant sur les relations russo-américaines, afin de le faire approuver avant publication. D'après l’ancien journaliste du New York Times James Risen, cette pratique serait récurrente, en particulier depuis l'administration George W. Bush. Il existe selon lui un « accord informel » entre le gouvernement et la presse, par lequel des représentants du gouvernement ou de la CIA « ont régulièrement entrepris des négociations discrètes avec la presse pour empêcher la publication d’articles sensibles concernant la sécurité nationale ».

 

Utilisation d'informations mensongères sur Daesh dans la série Caliphate

 

En octobre 2020, Shehroze Chaudhry, alias Abou Huzayfa, qui a été une des sources principales de la série d'articles de Rukmini Callimachi publiés le New York Times sur le fonctionnement de Daech, est arrêté par la police fédérale canadienne et mis en examen pour « incitation à craindre des activités terroristes » : il se faisait faussement passer pour infiltré dans l'organisation. Ses affabulations, publiées par le journal, qui n'avait cependant pas réussi à confirmer son engagement effectif dans Daech, ont pesé dans la décision du gouvernement canadien de refuser le rapatriement de ses ressortissants liés à Daech au Moyen-Orient. Le journal se livre alors à une auto critique très sévère. Le journal a été vivement critiqué par d'autres médias américains. Le Los Angeles Times a laissé entendre que le New York Times était coupable d'alarmer la population sur la radicalisation des musulmans : « Le Caliphate permettait aux auditeurs d'entendre ce qu'ils voulaient entendre sur les musulmans. Et la peur fait vendre ».

 

Responsables

Directeurs de la publication

 

Adolph Ochs (1896-1935)

Arthur Hays Sulzberger (1935-1961)

Orvil Dryfoos (en) (1961-1963)

Arthur Ochs « Punch » Sulzberger (1963-1992)

Arthur Ochs Sulzberger, Jr. (depuis 1992)

 

Directeurs de la rédaction

 

John Swinton (1860-1870)

Turner Catledge (1964-1968)

James Reston (1968-1969)

vacant (1969-1976)

A. M. Rosenthal (1977-1986)

Max Frankel (en) (1986-1994)

Joseph Lelyveld (1994-2001)

Howell Raines (en) (2001-2003)

Bill Keller (2003-2011)

Jill Abramson (2011-2014)

Dean Baquet (depuis 2014)

 



Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/The_New_York_Times

 
     
     
Notes et références                                                    
   
    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire)  
                                                       
  0-9 A B C D E F G H I J K M N O P Q R S T U V W X Y Z
                                                       
SOMMAIRE  
Comment ça marche ??? Aide  
 Actu de dessinsagogo55  
Cliquez sur j'aime. Merci !                                    
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire.                                
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide.                         Faites votre pub
                     

 

 

Jesse Owens

Jesse Owens

 

 

James Cleveland Owens dit Jesse Owens (né le 12 septembre 1913 à Oakville et mort le 31 mars 1980 à Tucson) est un athlète américain considéré comme le premier sportif noir de renommée internationale, et comme l'un des meilleurs sprinteurs de l'entre-deux guerres. Quadruple médaillé d'or lors des Jeux olympiques d'été de 1936 à Berlin, il a par ailleurs amélioré à plusieurs reprises les records du monde du 100 mètres, du 200 mètres et du saut en longueur, discipline dans laquelle sa performance de 8,13 mètres réalisée en 1935 resta inégalée durant plus d'un quart de siècle.

Le 20 juin 1936, Jesse Owens bat le record du monde du 100 m en 10 s 2. Un mois et demi plus tard, aux Jeux olympiques d'été de 1936, qui se déroulent au Stade Olympique de Berlin, Owens remporte quatre médailles d'or, sous les yeux d'Adolf Hitler, infligeant ainsi un cinglant démenti aux théories nazies sur la prétendue supériorité de la race aryenne.

Selon la légende, Hitler, furieux de voir un Noir triompher, aurait refusé de serrer la main d'Owens. Jesse Owens, le sportif en question, dit dans ses mémoires que Hitler lui aurait fait un salut auquel il aurait répondu et qu'il aurait eu un bon accueil à Berlin. Hitler serait parti avant la fin des compétitions et pour cette raison n'aurait pas salué tous les athlètes.
Le 2 août, Hitler reçoit dans sa loge des athlètes allemands vainqueurs des épreuves du jour pour les féliciter, puis il quitte le stade avant que l'afro-américain Cornelius Johnson, qui a remporté le concours du saut en hauteur, ne reçoive sa médaille. Les officiels font alors savoir au chancelier allemand qu'il doit, soit féliciter tous les vainqueurs, soit n'en féliciter aucun. Hitler choisit de ne plus en féliciter aucun et rien n'indique que cette décision ait pu viser Owens en particulier. Hitler, en privé, ne se cachait pas d'être ennuyé par les victoires des athlètes noirs en général. Owens affirma pour sa part que Hitler ne l'avait pas snobé et lui avait fait un signe de la main lorsqu'il était passé devant sa loge : « Quand je suis passé devant le chancelier, il s'est levé, a agité la main vers moi, et je lui ai fait un signe en retour. Je pense que les journalistes ont fait preuve de mauvais goût en critiquant l'homme du moment en Allemagne » (« When I passed the Chancellor he arose, waved his hand at me, and I waved back at him. I think the writers showed bad taste in criticising the man of the hour in Germany. »). Et Jesse Owens ajoute à ce propos : « Hitler ne m'a pas snobé, c'est Roosevelt qui m'a snobé » , ajoutant également « Après ces histoires de Hitler qui m'aurait snobé, à mon retour aux États-Unis, je ne pouvais pas m'asseoir à l'avant des autobus, je devais m'asseoir à l'arrière, je ne pouvais pas vivre là où je le voulais » , pointant du doigt la ségrégation raciale aux États-Unis de l'époque.

Sa vie après les jeux de Berlin
De retour aux États-Unis, Owens est accueilli triomphalement. Il sera considéré comme un héros national, tout en restant un Afro-Américain donc privé de droits civiques dans une Amérique largement ségrégationniste. Le président américain d'alors, Franklin D. Roosevelt, occupé dans sa réélection de novembre et soucieux de la réaction des États du Sud, refusa d'avoir un entretien avec lui à la Maison Blanche.
Après les jeux, il eut malgré tout des difficultés pour vivre en pratiquant et en faisant la promotion de son sport. Il participa, moyennant un peu d'argent, à des courses dans lesquelles il laissait de l'avance aux coureurs locaux, ce qui ne l'empêchait pas de les battre quand même. Il remporta des défis face à des chevaux de courses, mais révéla plus tard qu'il pouvait gagner grâce à l'effroi du cheval entendant le bruit du pistolet de départ.
Son travail de promotion se transforma en une carrière de relation publique, notamment comme disc jockey de jazz à Chicago.
Toute sa vie il attribua sa carrière aux encouragements de Charles Riley, son entraîneur du collège, qui l'avait repéré et lancé dans l'équipe nationale. (Voir Harrison Dillard, un athlète de Cleveland inspiré par Owens.)
Owens mourut en 1980 d'un cancer du poumon à l'âge de 66 ans à Tucson en Arizona. Il repose au cimetière de Oak Woods, à Chicago en Illinois.

 

 
 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jesse_Owens

 
Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire)  
                                                       
  0-9 A B C D E F G H I J K M N O P Q R S T U V W X Y Z
                                                       
SOMMAIRE  
Comment ça marche ??? Aide  
 Actu de dessinsagogo55  
Cliquez sur j'aime. Merci !                                    
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire.                                
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide.                         Faites votre pub