Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
11.02.2025
18683 articles
>> Toutes les rubriques <<
· Cinéma (959)
· A à Z : Sommaire (304)
· Mannequin de charme (914)
· Musique (371)
· Monde : France (3307)
· Calendrier : Événements (333)
· Département : Meuse (213)
· Cinéma : Films à classer (151)
· Calendrier : Naissances (246)
· Monde : Etats Unis (1156)
air amour annonce argent art article background base belle blogs bonne cadre
Articles les plus lus· Bienvenue sur
· Alessandra Sublet
· Lui : Célébrités nues
· 28 septembre : Naissances
· Loto (jeu de la Française des jeux)
· Feodor Vassiliev et Valentina Vassilyev : 69 enfants nés
· Renaud : Hexagone (Paroles et explications)
· Omar Sharif
· A (Sommaire)
· Mannequin de charme : Sommaire
· Culotte : Sous les jupes des filles
· Julia Channel
· Femme
· Brigitte Lahaie
· Maureen O'Hara
allan ehrhardt www.seucon2 vi sureu ibm.fr
Par allan ehrhardt www, le 19.12.2024
allan ehrhardt www.seucon2 vi sureu ibm.fr
Par allan ehrhardt www, le 19.12.2024
écrire votre commentaire... peka eme
Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
Mack Trucks est un fabricant américain de camions. La société est passée dans le giron de Renault Véhicules industriels en 1990. Volvo A.B. rachète le groupe Renault Trucks et fait en même temps l'acquisition de Mack. La société produit des camions de chantier mais également des véhicules destinés aux longues distances.
Le siège, situé historiquement à Allentown (Pennsylvanie), a été déplacé à Greensboro (Caroline du Nord). L'usine de Macungie, située à proximité d'Allentown, produit les modèles Granite, RD, RB, CL, LE, DM et MR. Les modèles grandes distances "Vison by Mack" et CH sont produits à Dublin en Virginie. La société a aussi une usine à Richlands, dans le Queensland, en Australie.
Au début des années 1900 quand les Américains se sont lancés dans l’automobile, les camions étaient surtout des véhicules commerciaux légers sur des bases de voitures renforcées pour transporter des charges plus lourdes.
Jack Mack, né en 1864, devait changer tout cela. Il est d'une famille de cinq frères (les autres sont William, né en 1859, donc il est l'ainé, Charles, Joseph et Augustus). Il est élevé à la ferme de ses parents allemands près de Scranton en Pennsylvanie aux USA.
En 1878 Jack quitta ses parents pour aller travailler comme « teamster ». Il avait 14 ans. Mack a appris comment travaillent des moteurs à vapeur, un talent qui l'a porté à la mer puisqu’il a travaillé pendant plusieurs années sur des bateaux et des docks autour des États-Unis et de la région du canal de Panama.
Avec sa vie de marin, Jack Mack apprit le métier et décida avec son frère Augustus d’acheter une petite société de construction de chariot à wagons à Brooklyn en 1893. Ce n'était pas le bon moment pour commencer ces affaires car le pays avait été saisi par la dépression économique et les frères satisfaisaient peu de monde. Cependant, ils réussirent à se forger une solide réputation comme dépanneurs de chariots. Jack et Augustus commencèrent alors à expérimenter de nouveaux types de véhicules à moteur qui commencèrent à tourner autour de grandes villes.
En 1900, après huit ans de travail, leur premier véhicule à moteur était prêt. Actionné par un moteur à essence à quatre cylindres de conception Mack, utilisant un embrayage à cône, une transmission à 3 rapports, et une vitesse de 32 km/h, ce véhicule était un autobus, conçu pour porter 20 touristes jusqu’au parc de Brooklyn. C'était le premier autobus réussi aux États-Unis. Ce modèle fut fabriqué à 150 exemplaires jusqu'en 1914. Le Mack inaugural a servi pendant 8 ans pour le transport en commun, puis a été converti en camion et ensuite retiré de la circulation, après 17 ans et un million de miles, soit 1,6 million de km parcourus.
Le prototype le "vieux numéro un" était si réussi que d'autres commandes allaient bientôt suivre. Les trois autres frères de Mack se sont associés à Jack (ou plutôt à la société Mack Brothers Company) dans l'État de New York en apportant $35 000 de fonds.
En 1905 ils étaient devenus trop grands pour leur petit local de Brooklyn et s'étaient déplacés à Allentown, Pennsylvanie. Mais Jack Mack n'avait pas l’intention de produire des véhicules utilitaires pour le bâtiment. Il s’est frayé un chemin dans la conception et la fabrication des camions sur mesure en utilisant les composants durables, avec des vraies pièces, conçues spécialement pour ses véhicules. Très tôt, il a conçu des camions avec les sièges au-dessus du moteur, ce qui préfigurait les cabines modernes. Les camions pouvaient transporter une capacité de 7,5 tonnes.
Mack s'est également distingué dans les pompes à incendie, dans les voitures de chemin de fer et les autobus. Jusqu’en 1911, Mack est le premier fabricant de camions résistants, produisant 600 unités par an. Mais, il a eu besoin de plus d'argent pour augmenter sa production et continuer de grandir, et le financier J.P. Morgan organise la fusion de Mack Company avec Saurer Motor Company et Hewitt Motor Company, pour former l’International Motor Company. La compagnie laissera finalement tomber les productions autres que les camions. Peu satisfaits des changements des cadres supérieurs de la nouvelle compagnie, lui et trois de ses frères vont reformer la nouvelle firme. En 1918, Saurer redevint autonome, les noms de Hewitt et International ne sont plus utilisés, pour éviter toute confusion avec une autre marque américaine, International trucks Harvester.
En 1914, la série AB fut annoncée avec de 3 à 7 tonnes de charge utile avec 3 essieux en option. Produite jusqu'en 1937 et 55 000 camions de ce modèle furent vendus. En 1915, la série AC fut lancée, 40 299 modèles furent produits jusqu'en 1939.
Mais Mack forgera surtout sa réputation pendant la Première Guerre mondiale. En 1917, les États-Unis entrent en guerre. Environ 1 600 Mack AC seront envoyés en France. Ce camion de 6 tonnes était surnommé « le bulldog » à cause de sa résistance, ce qui donnera naissance au symbole de la marque, et c'est en 1922 qu'il fut adopté comme logo. Le capot avant était directement inspiré des modèles… Renault de l’époque (le célèbre capot alligator), ce que reconnaît explicitement le catalogue en 1916.
En 1927, le modèle B, fut entre autres proposé sur le marché et ce jusqu'en 1941, et 15 000 camions furent vendus.
En 1933, c'est la série C qui fut produite jusqu'en 1942 avec 9 000 véhicules. En 1936, les modèles de série Mack E de 4 à 6 tonnes de charges utiles, et aussi des tracteurs EQ de 10 à 12 tonnes furent inaugurés. Aussi la compagnie inaugure une nouvelle gamme de camion léger nommée : Junior. En 1937, la série F fut inaugurée.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Mack fut un important fournisseur de camions, y compris des porteurs, des dépanneuses et des porte-chars d’assaut. Après la guerre Mack introduisit la série L, dérivée du NR militaire. Après la guerre, l'entreprise ouvrit une usine en Angleterre pour reconditionner les camions militaires Américains Mack et par la suite l'usine fabriqua des modèles de camions, de 7 tonnes, à moteurs Perkins et Leyland, avec une transmission Albion et d'une cabine Bonallack. Un modèle à capot de 14 tonnes de charge utile, avec une cabine d'origine Bedford fut aussi produit. Mack ferma son usine britannique en 1964.
En 1950, une nouvelle série A fut disponible et un an plus tard, en 1951, la série E. En 1953, Mack introduisit un nouveau moteur, le Diesel Thermodyne et des modèles de camions, dont les nouvelles séries B à capot. Au total 127 786 camions de la série B furent construits et vendus jusqu'en 1966, époque où ce type de camion fut remplacé par la série R. En 1955, des camions à cabine avancée nommés séries D et N ; cette dernière partageait la cabine basculante Budd avec Ford.
En 1956, Mack acheta Brockway Motor Co. de Cortland, dans l'État de New York, et Brockway resta autonome jusqu'en 1977, date de la fermeture de l'usine.
En 1959, la série G, un camion à cabine avancée en aluminium, destinée à la Côte Ouest, et un choix de moteurs Mack ou Cummins.
En 1962, le modèle MB apparut et aussi la série F, qui se vendit dans le monde entier. Pour l'usage des travaux publics, la firme introduisit ses robustes modèles DM.
En 1963, Mack reprit Camions Bernard, mais en 1966 la compagnie française cessa ses activités. Aussi la Série C est lancée.
En 1965, les séries R et U furent inaugurées. Contrairement à la série R, la série U était uniquement composée de tracteurs, avec une cabine décalée sur la gauche, cette curieuse disposition permettait au conducteur d'avoir un meilleur champ de vision.
En 1969, un nouveau moteur diesel, le maxidyne à puissance constante, et aussi la transmission Maxitorque à triple contre-arbre, furent disponibles. Ensuite l'entreprise prit le contrôle de Hayes (en), mais vendit la société à Paccar en 1974.
En 1971, le frein moteur Dynatard est breveté par Mack fut introduit sur le marché. En 1975, la série WL Cruise-Liner fut annoncée comme le camion à cabine avancée pour des longues distances. En 1977, la firme propose le Mack-Pack, un dumper articulé à déchargement par le bas, destiné pour les mines à ciel ouvert. En 1978, les modèles MC et le RW Super-Liner à capot furent proposés.
En 1979, à la suite de l'entrée de Renault aux États-Unis, et du partenariat avec AMC, Renault entre dans le capital de Mack, avant de devenir le seul maître à bord après l’OPA de 1990. Il sera très difficile à Renault de réorganiser le géant américain, troisième constructeur local, mais elle finira par y arriver à la fin des années 1990, avec de longues années de pertes. Mais cette synergie a permis le partage de composants : des moteurs Mack chez Renault et des cabines et châssis Renault chez Mack.
À la suite du rachat du groupe Renault VI/Mack par Volvo AB (Volvo AB ayant acheté 100 % des parts du groupe Renault VI/Mack au groupe Renault SA, et Renault prenant 20 % des parts de Volvo AB, ce qui en fait l'actionnaire majoritaire), Mack Trucks fait maintenant partie du groupe Volvo AB.
En 1982, le Mack MH UltraLiner, un C.O.E. (camion à cabine avancée) fut introduit.
En 1988, le Mack CH est présenté et aussi le RB.
En 1992, le Mack CL fut inauguré.
En 1999, un nouveau tracteur aérodynamique pour les longues distances, le Mack Vision est proposé.
En 2001, un camion conçu pour les chantiers fut lancé, le Granite.
Liens externes | ||||||||||||||||||||||||||
Notes et références | ||||||||||||||||||||||||||
Mack : dessinsagogo55 | ||||||||||||||||||||||||||
Renault (Sommaire) | ||||||||||||||||||||||||||
Volvo trucks | ||||||||||||||||||||||||||
Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire) | ||||||||||||||||||||||||||
0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
SOMMAIRE | ||||||||||||||||||||||||||
Comment ça marche ??? Aide | ||||||||||||||||||||||||||
Actu de dessinsagogo55 | ||||||||||||||||||||||||||
Cliquez sur j'aime. Merci ! | ||||||||||||||||||||||||||
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire. | ||||||||||||||||||||||||||
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide. | Faites votre pub |
Shannon Marie Kahoolani Sossamon, née le 3 octobre 1978 à Honolulu (Hawaii), est une actrice et musicienne américaine d'origine océanienne.
Biographie
Shannyn Sossamon est la fille de Sherry Sossamon et Todd Lindberg. Elle a des origines française, hawaiienne, suédoise, irlandaise, philippines et allemande ; sa grand-mère maternelle est philippino-hawaiienee, tandis que son grand-père maternel est anglais et allemand. Bien que née à Hawaii, elle grandit à Reno, dans le Nevada.
En 1995, elle modifie son prénom Shannon en Shannyn. Après le lycée, elle part vivre à Los Angeles, où elle poursuit une carrière de danseuse classique et contemporaine. Elle apparait dans des spots publicitaires et se produit en tant que DJ dans des clubs locaux. En 1999, elle est découverte par la directrice de casting Francine Maisler, alors qu'elle aidait un ami DJ à l'anniversaire du frère de Gwyneth Paltrow.
Son premier rôle est dans le long métrage Chevalier. Elle participe à cinq auditions pour le rôle de la princesse Jocelyn, qu'elle obtient à la place de Kate Hudson. Puis, en 2002, elle joue un personnage amoureux de Josh Hartnett dans 40 jours et 40 nuits.
Amie proche de Heath Ledger, elle apparait à ses côtés en 2003 dans Le Purificateur, et tourne dans des clips de Mick Jagger et KoЯn. Elle continue de tenir son poste de DJ chaque semaine à un club de Los Angeles, mais consacre essentiellement son temps au cinéma.
En février 2004, l'actrice participe à la création du groupe de rock indépendant Warpaint avec sa sœur Jenny Lee Lindberg et des amies de longue date. Shannyn Sossamon est la batteuse du groupe, qu'elle finira par quitter en raison de sa carrière cinématographique.
Elle porte trois tatouages, dont un derrière l'épaule représentant un 'S' orné d'une fleur. Shannyn Sossamon vit avec Dallas Clayton, un auteur et illustrateur de livres pour enfants depuis 2002, et a donné naissance à un garçon, Audio Science Clayton, le 29 mai 2003. Son deuxième fils, Mortimer, est né en décembre 2011.
|
Filmographie
Cinéma
1949 : Graine de faubourg (City Across the River) de Maxwell Shane : Mitch
1949 : Une femme joue son bonheur (The Lady Gambles) de Michael Gordon : un groom
1949 : Pour toi j'ai tué (Criss Cross ) de Robert Siodmak : un gigolo
1949 : Johnny Stool Pigeon de William Castle : Joey Hyatt
1950 : Winchester '73 de Anthony Mann : Doan
1950 : Francis, le mulet qui parle (Francis) d'Arthur Lubin : capitaine Jones (le générique du film mentionne 1949)
1950 : I Was a Shoplifter de Charles Lamont : Pepe
1950 : Sierra d'Alfred E. Green : Brent Coulter
1950 : Kansas en feu (Kansas Raiders) de Ray Enright : Kit Dalton
1951 : Le Voleur de Tanger (The Prince Who Was a Thief) de Rudolph Maté : Julna
1952 : Flesh and Fury de Joseph Pevney : Paul Callan
1952 : No Room for the Groom de Douglas Sirk : Alvah Morrell
1952 : Le Fils d'Ali Baba (Son of Ali Baba) de Kurt Neumann : Kashma Baba
1953 : Houdini le grand magicien (Houdini) de George Marshall : Harry Houdini
1953 : The All American de Jesse Hibbs : Nick Bonelli
1953 : Double filature (Forbidden) de Rudolph Maté : Eddie Darrow
1953 : La Patrouille infernale (Beachead) de Stuart Heisler : Burke
1954 : Le Chevalier du roi (The Black Shield of Falworth) de Rudolph Maté : Myles
1954 : Les Bolides de l'enfer (Johnny Dark) de George Sherman : Johnny Dark
1955 : La Police était au rendez-vous (Six Bridges to Cross) de Joseph Pevney : Jerry Florea
1955 : Ça c'est Paris (So This Is Paris) de Richard Quine : Joe Maxwell
1955 : Le Cavalier au masque (The Purple Mask) de H. Bruce Humberstone : Rene de Traviere
1955 : Les Années sauvages (The Rawhide Years) de Rudolph Maté : Ben Matthews
1955 : The Square Jungle de Jerry Hopper : Eddie Quaid / Packy Glennon
1956 : Trapèze (Trapeze) de Carol Reed : Tino Orsini
1957 : L'Extravagant Monsieur Cory (Mister Cory) de Blake Edwards : Cory
1957 : Rendez-vous avec une ombre (The Midnight Story) de Joseph Pevney : Joe Martini
1957 : Le Grand Chantage (Sweet Smell of Success) de Alexander Mackendrick : Sidney Falco
1958 : Les Vikings (The Vikings) de Richard Fleischer : Eric
1958 : La Chaîne (The Defiant Ones) de Stanley Kramer : John Jackson
1958 : Les Diables au soleil (Kings Go Forth) de Delmer Daves : caporal Britt Harris
1958 : Vacances à Paris (The Perfect Furlough) de Blake Edwards : caporal Paul Hodges
1959 : Certains l'aiment chaud (Some Like It Hot) de Billy Wilder : Joe
1959 : Opération jupons (Operation Petticoat) de Blake Edwards : lieutenant J. G. Nicholas Holden
1960 : Qui était donc cette dame ? (Who Was That Lady?) de George Sidney : David Wilson
1960 : Spartacus de Stanley Kubrick : Antoninus
1960 : Pepe de George Sidney : Tony Curtis
1960 : Les Pièges de Broadway (The Rat Race) de Robert Mulligan : Pete Hammond Jr.
1961 : Le Roi des imposteurs (The Great Impostor) de Robert Mulligan : Ferdinand Waldo Demara Jr./Martin Donner/Dr Gilbert/Ben W. Stone/Dr Joseph Morney/Robert Boyd Hammnd
1961 : Le héros d'Iwo Jima (The Outsider) de Delbert Mann : Ira Hamilton Hayes
1962 : Tarass Boulba de J. Lee Thompson : Andrei Bulba
1962 : Des ennuis à la pelle (40 Pounds of Trouble) de Norman Jewison : Steve McCluskey
1963 : Le Dernier de la liste (The List of Adrian Messenger) de John Huston : caméo
1963 : Le Combat du Capitaine Newman (Captain Newman, M.D.) de David Miller : caporal Jackson Leibowitz
1964 : Deux têtes folles (Paris, When It Sizzles) de Richard Quine : Maurice/Philippe
1964 : Au revoir, Charlie (Goodbye Charlie) de Vincente Minnelli : George Tracy
1964 : La mariée a du chien (Wild and Wonderful) de Michael Anderson : Terry Williams
1964 : Une Vierge sur canapé (Sex and the Single Girl) de Richard Quine : Bob Weston
1965 : La Grande Course autour du monde (The Great Race) de Blake Edwards : le grand Leslie
1965 : Boeing Boeing (Boeing (707) Boeing (707)) de John Rich : Bernard Lawrence
1966 : La Chambre des horreurs (Chamber of Horrors) de Hy Averback : M. Julian (caméo)
1966 : Deux minets pour Juliette ! (Not with My Wife, You Don't!) de Norman Panama : Tom Ferris
1966 : Drop Dead Darling (Arrivederci baby) de Ken Hughes : Nick Johnson
1967 : Comment réussir en amour sans se fatiguer (Don't Make Waves) d'Alexander Mackendrick : Carlo Cofield
1967 : La ceinture de chasteté (La Cintura di castita) de Pasquale Festa Campanile : Guerrando da Montone
1968 : Rosemary's baby de Roman Polanski : Donald Baumgart (voix) (non crédité)
1968 : L'Étrangleur de Boston (The Boston Strangler) de Richard Fleischer : Albert DeSalvo
1969 : Gonflés à bloc (Monte Carlo or Bust) de Ken Annakin : Chester Schofield
1970 : Les Baroudeurs (You Can't Win 'Em All) de Peter Collinson : Adam Dyer
1970 : Trois réservistes en java (Suppose They Gave a War and Nobody Came?) d'Hy Averback : Shannon Gambroni
1975 : Lepke, le caïd de Menahem Golan : Louis Buchalter
1976 : Le Dernier Nabab (The Last Tycoon) de Elia Kazan : Rodriguez
1976 : Treize femmes pour Casanova (Casanova and co) de Franz Antel : Giacomo/Casanova
1977 : Sextette de Ken Hughes : Alexei Karansky
1978 : The Bad News Bears go to Japan de John Berry : Marvin Lazar
1978 : Le Faiseur d'épouvantes (The Manitou) de William Girdler : Harry Erskine
1979 : Title shot de Les Rose : Frank Renzetti
1980 : Deux affreux sur le sable (It Rained All Night the Day I Left) de Nicolas Gessner : Robert Talbot
1980 : Le miroir se brisa (The Mirror Crack'd) de Guy Hamilton : Martin N. Fenn
1980 : La Puce et le Grincheux (Little Miss Marker) de Walter Bernstein : Blackie
1982 : Othello, el comando negro de Max H. Boulois : colonel Iago
1983 : Brainwaves de Ulli Lommel : Dr Clavius
1983 : Baloba de James Polakoff : Ernie Stoddard
1984 : Where is Parsifal? d'Henri Helman : Parsifal Katznellenbogen
1985 : Insignificance de Nicolas Roeg : un sénateur
1986 : Club Life de Norman Thaddeus Vane : Hector
1986 : Banter de Hervé Hachuel : Charles Foster
1988 : Le passager : Welcome to Germany de Thomas Brasch : M. Cornfield
1989 : L'Homme homard venu de Mars (Lobster Man from Mars) de Stanley Sheff : J.P. Shelldrake
1989 : Norman Thaddeus Vane : M. B
1989 : Walter & Carlo i Amerika de Jarl Friis-Mikkelsen et Ole Stephensen : Willy La Rouge
1991 : Prime Target de David Heavener et Phillip J. Roth : Marietta Copella
1992 : Center of the Web de David A. Prior : Stephen Moore
1993 : Momie : la Résurrection (The Mummy Lives) de Gerry O'Hara : Aziru/Dr Mohassid
1993 : Naked in New York de Daniel Algrant: Carl Fisher
1995 : The Immortals de Brian Grant : Dominic
1997 : Hardball de George Erschbammer : Wald
1997 : Brittle Glory de Stewart Schill : Jack Steele
1997 : Jackie Brown de Quentin Tarantino: lui-même (images d'archives)
1998 : Louis & Frank d'Alexandre Rockwell : Lenny Star Springer
1998 : Stargames de Greydon Clark : King Fendel
1999 : Les Adversaires (Play It to the Bone) de Ron Shelton : un fan dans le coin du ring
2002 : Reflections of Evil de Damon Packard : un invité
2008 : David & Fatima d'Alain Zatoum : M. Schwartz
Télévision
1971-1972 : Amicalement vôtre… (The Persuaders!) : Danny (Daniel) Wilde
1973 : The Third Girl from the Left (téléfilm) : Joey Jordan
1973 : Shaft (série TV) : Clifford Grayson
1975 : Le Comte de Monte-Cristo (The Count of Monte Cristo) (téléfilm) : Fernand Mondego
1975 : Le Grand Jeu (téléfilm) : McCoy
1975 : McCoy (série TV) : McCoy
1978 : The Users (téléfilm) : Randy Brent
1978-1981 : Vega$ (série TV) : Roth
1980 : The Scarlett O'Hara War (en) (téléfilm) : David O'Selznick
1981 : Inmates : A Love Story (téléfilm) : Flanagan
1981 : The Million Dollar Face (téléfilm) : Chester Masterson
1982 : Portrait of a Showgirl (téléfilm) : Joey DeLeon
1983 : L'Homme qui tombe à pic (The Fall Guy) (série TV) : Joe O'Hara
1986 : Mafia Princess (téléfilm) : Sam Giancana
1986 : Meurtre en trois actes (Murder in Three Acts) (téléfilm) : Charles Cartwright
1989 : Charlie (téléfilm) : Scott Parish
1989 : Tarzan à New York (Tarzan in Manhattan) (téléfilm) : Archimedes Porter
1990 : Thanksgiving Day (téléfilm) : Max Schloss
1992 : Christmas in Connecticut (téléfilm) : Alexander Yardley
1994 : Bandit: Beauty and the Bandit (téléfilm) : Lucky Bergstrom
1994 : A Perry Mason Mystery: The Case of the Grimacing Governor (téléfilm) : Johnny Steele
1996 : Loïs et Clark (Loïs & Clark : The New Adventures of Superman) (série TV) : Dr Mamba
1996 : Roseanne (série TV) : Hal
1998 : Susan! (série TV) : Peter DiCaprio
2005 : La star de la famille (Hope & Faith) (série TV) : Morris
2005 : Les Experts: Las Vegas (CSI: Las Vegas) (série TV) : lui-même
Publication
Tony Curtis et Mark Vieira (trad. David Fauquemberg), Certains l'aiment chaud et Marilyn, Monaco-Paris, France, Le Serpent à Plumes, 2010, 316 p. (ISBN 978-2-268-06924-1)
Voix françaises
Au début de sa carrière, Tony Curtis était principalement doublé par Hubert Noël puis occasionnellement par Jean-Claude Michel. Par la suite, Michel Roux devint sa voix française régulière.
|
Tony Curtis, de son nom de naissance Bernard Schwartz, est un acteur et producteur américain, né le 3 juin 1925 à New York (États-Unis), et mort le 29 septembre 2010 à Henderson, dans le Nevada. Acteur incontournable des années 1950 et 1960, il est entré dans la légende du cinéma grâce à ses rôles dans Le Grand Chantage, Les Vikings, Spartacus et surtout Certains l'aiment chaud, qu'il a tourné aux côtés de Jack Lemmon. Habitué aux rôles de playboy dans des comédies légères, il a su toutefois montrer qu'il était capable d'assurer un registre dramatique, notamment dans L'Étrangleur de Boston. Il est également connu pour sa participation à la série télévisée Amicalement Vôtre avec Roger Moore. Retiré du cinéma, il s'adonnait principalement depuis les années 1980 à la peinture et à la photographie.
Bernard Schwartz est le fils aîné d'Emanuel et Helen Schwartz, émigrés juifs hongrois. Il vit dans la misère, dans la boutique de tailleur de son père en compagnie de ses deux frères cadets (Julius [1929-1938] et Robert [1940-1992]), auprès d'une mère schizophrène et dure : « Quand j'étais enfant, maman me battait et fut très agressive et hostile ». Le plus jeune de ses frères, Robert est placé en institution psychiatrique, en conséquence du comportement de sa mère. Julius est heurté et tué par un camion lorsque Tony a treize ans. Tony Curtis est d'ailleurs profondément marqué par cet accident, son frère étant son meilleur — et peut-être son seul — ami. Il passe beaucoup de temps dans les rues du Bronx, où il a de mauvaises fréquentations, et finit par se faire arrêter et placer en centre de redressement. C'est là qu'il découvre le théâtre et le cinéma, et son envie de vouloir y briller.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, il a servi dans l'U.S. Navy entre 1942 et 1945, à bord du ravitailleur de sous-marin USS Proteus (AS-19) (en) à l'âge de 16 ans. Il assiste à la capitulation du Japon dans la baie de Tokyo, le 2 septembre 1945. Ancien combattant, on lui octroie une bourse qui lui permet de s'inscrire dans un cours d'art dramatique à New York. C'est au cours d'une pièce de théâtre, Golden Boy, qu'il est repéré par un agent d'Universal, Bob Goldstein, qui lui fait signer un contrat de sept ans4. Il arrive à Hollywood en 1948, âgé de 23 ans. De son propre aveu, à cette époque, il est surtout intéressé par les filles et l'argent. Universal souhaitant masquer les origines juives de son nom, Bernard propose d'adopter comme pseudonyme le patronyme d'un de ses ancêtres hongrois, Kertész, mais le dénicheur de talent Bob Goldstein l'incite à l'angliciser en Curtis. L'acteur choisit le prénom Anthony en référence au roman d'Hervey Allen Anthony Adverse qu'il aime beaucoup. Le pseudonyme Anthony Curtis se transforme rapidement en Tony Curtis qui apparaît pour la première fois dans le film Kansas en feu en 1950
Il tourne d'abord un certain nombre de séries B sans intérêt. Il obtient son premier rôle important auprès de James Stewart dans Winchester '73 et la même année dans Le Voleur de Tanger de Rudolph Maté où son physique athlétique et son visage bronzé lui permettent de jouer les personnages « orientaux », comme dans Houdini le grand magicien ou Le Fils d'Ali Baba. Il rencontre et épouse l'actrice Janet Leigh le 4 juin 1951. Ils auront deux enfants : Kelly (1956) et Jamie (1958), toutes deux plus connues sous les noms de Kelly Curtis et de Jamie Lee Curtis.
Son premier grand film est Trapèze avec Burt Lancaster en 1956, qui reçoit plusieurs récompenses. Sa performance dramatique ne passe pas inaperçue. L'année suivante, il reforme avec Lancaster un duo pour un film charnière dans sa carrière, Le Grand Chantage (Sweet Smell of Success), qui le consacre véritablement à Hollywood.
La superstar Kirk Douglas, producteur et acteur principal du film Les Vikings, l'engage avec Janet Leigh pour jouer Eric, l'esclave demi-frère et ennemi de Einar (interprété par Douglas). Cette fresque historique est un immense succès à travers le monde. Toujours avec sa femme, il tourne sous la direction de Blake Edwards Vacances à Paris, une comédie romantique légère, ainsi qu'Opération Jupons, dans lequel il interprète un officier de l'US Navy. Ces films le confortent dans les rôles de séducteur playboy. La Chaîne, de Stanley Kramer la même année est également un grand succès : il est nommé à l'Oscar du Meilleur Acteur sans toutefois le remporter.
Un autre maître de la comédie, Billy Wilder fait appel à lui et à Jack Lemmon pour donner la réplique à Marilyn Monroe dans un classique du cinéma Certains l'aiment chaud, film considéré par l'AFI comme la plus grande comédie de tous les temps. Associé avec sa femme dans une société de production, il produit et interprète Qui était donc cette dame ?. Insistant pour avoir un rôle dans la nouvelle superproduction de Kirk Douglas, ce dernier lui crée un rôle dans Spartacus, celui du poète Antoninus. Il apporte de la fraîcheur au film Deux têtes folles avec Audrey Hepburn et William Holden et, retrouvant Douglas et Lancaster, il participe au naufrage commercial du film Le Dernier de la liste de John Huston. Le 18 juillet 1962, il divorce de Janet Leigh.
Les films qui suivent ne marquent pas la mémoire des cinéphiles : Une Vierge sur canapé avec Natalie Wood ou La Grande Course autour du monde constituent toutefois des divertissements de qualité. Il donne la réplique à Jerry Lewis dans Boeing Boeing en 1965 et prête sa voix à Roman Polanski pour son Rosemary's baby. Voulant réellement prouver qu'il est un acteur dramatique capable, et pas seulement un comique bon aux films commerciaux, il insiste pour jouer le rôle principal de L'Etrangleur de Boston. Appuyé par le réalisateur Richard Fleischer, et pour un cachet ridicule, il obtient le rôle et une nomination aux Golden Globes.
Dès lors, Tony Curtis se tourne vers la télévision. Son dernier grand rôle marquant au cinéma est celui de Chester Schofield dans Gonflés à bloc de Ken Annakin en 1969. Une seconde carrière s'ouvre alors à lui, grâce à la série Amicalement vôtre en 1971 avec Roger Moore qui ne dura qu'une seule saison, faute de ne pas avoir plu au public américain. En France, on se souvient autant de son personnage, que de sa voix française, doublée par Michel Roux. Il apparaît aussi dans les séries McCoy et Vega$ ainsi que dans le dernier épisode de la saison 5 (24-25) des Experts réalisé par Quentin Tarantino, où il fait une brève apparition.
Retiré du cinéma et de la télévision, Tony Curtis mène une carrière de peintre à partir des années 1980. Ses toiles valent à présent près de 25 000 dollars et sont exposées à la galerie Tony Vanderploeg à Carmel en Californie. Il possède son étoile sur le Walk of Fame à Hollywood et a été fait chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres en France, en 1995.
En 2002, Tony Curtis reprit en tournée le rôle du millionnaire Osgood Fielding III dans Certains l'aiment chaud, une version révisée de la comédie musicale Sugar donnée à Broadway en 1972 et inspirée du film de Billy Wilder dans lequel ce rôle avait été interprété par Joe E. Brown. Il faillit mourir d'une pneumonie lors du Noël 2006.
Acteur populaire et internationalement connu, il n'a cependant jamais reçu de Golden Globe, ni d'Oscar.
Tony Curtis meurt le 29 septembre 2010 à l'âge de 85 ans à son domicile à Henderson, à la suite d'une insuffisance cardiaque.
Tony Curtis a été marié six fois, et est père de six enfants :
Sa première épouse, de loin la plus connue, était l'actrice Janet Leigh (1927-2004), avec qui il est resté marié onze ans, et qui lui donnera deux filles : Kelly Curtis (née en 1956) et Jamie Lee Curtis (née en 1958), toutes deux actrices ;
Christine Kaufmann (1945-2017), dont il aura deux filles : Alexandra (née en 1964) et Allegra (née en 1966) ;
Leslie Allen, qui lui donnera deux fils : Nicholas Curtis, (1971-1994), acteur, et Benjamin Curtis (1973) ;
Andrea Savio ;
Lisa Deutsch ;
Jill Vandenberg Curtis (née en 1971), sa veuve.
Il souffrait de la peur de l'avion (aérodromophobie). Il a milité avec l'actrice Bo Derek contre l'abattage des chevaux. En hommage à ses origines, hongroise et juive, Tony Curtis a participé financièrement à la restauration de la Grande synagogue de Budapest (la plus grande d'Europe).
|
|
William Conrad est un acteur, réalisateur, producteur et compositeur américain né le 27 septembre 1920 à Louisville dans le Kentucky aux États-Unis et mort le 12 février 1994 à North Hollywood à Los Angeles en Californie.
Biographie
Né le 27 septembre 1920 à Louisville (Kentucky), Conrad débuta au cinéma dans Les Tueurs (The Killers), le classique de Robert Siodmak, en 1946, et interpréta des rôles de policier, de shérif voire de journaliste dans plusieurs films avant de collaborer régulièrement à la série radiophonique Escape, en 1950, et d’apparaître dans plusieurs séries télé dont Bat Masterson, Have Gun-Will Travel, Le Grand Chaparral (The High Chaparral) et plus tard Opération Vol, L’Homme qui tombe à pic (dans son propre rôle) et Arabesque. Mais il est également producteur et réalisateur, œuvrant notamment à la réussite de Gunsmoke, L’Homme à la carabine ou Naked City dans les années 1950. Décédé en 1994, l’acteur fut également le protagoniste de trois séries plus connues: la première qui a duré cinq ans, Cannon; la deuxième annulée au bout de quelques épisodes, Nero Wolfe; la troisième plus populaire, La Loi est la Loi (Jake and the Fatman), avec Joe Penny (acteur de Riptide).
|
Le char M26 Pershing (ou Heavy Tank M26 Pershing) était un char moyen/lourd américain, utilisé à la fin de la Seconde Guerre mondiale, et pendant la Guerre de Corée. Il fut nommé ainsi en hommage au général John J. Pershing, commandant des forces expéditionnaires américaine pendant la Première Guerre mondiale.
Le M26 était destiné à remplacer le M4 Sherman, mais une période de développement prolongée a fait que seul un petit nombre d'entre eux a vu le combat en Europe. Sur la base des critères de puissance de feu, mobilité et de protection, l'historien américain R. P. Hunnicutt a classé le Pershing derrière le Tiger II, mais devant le Tiger I et le Panther. Il a été retiré en 1951 en faveur de son dérivé amélioré, le M46 Patton, qui disposait d'un moteur plus puissant et plus fiable, ainsi que d'une suspension avancée. La lignée du M26 s'est poursuivie avec le M47 Patton, et s'est reflétée dans les nouvelles conceptions des M48 Patton et M60.
Histoire
Le principal char américain de la Seconde Guerre mondiale fut le M4 Sherman apparut en 1942. Il fut successivement amélioré (M4A1; M4A1 (76); M4A2; M4A3; M4A3 (76); M4A3E2 "Jumbo"; M4A3E8; M4A4; M4A6). Cependant, avec l'avancement du conflit, il est devenu techniquement inférieur au combat face à ses homologues allemands, surtout face au Tiger II.
Dès l'automne 1942, l’Ordnance Corps réfléchit à un char de remplacement : pendant les deux années suivantes, plusieurs prototypes furent réalisés (T20; T22; T23; T25; T26), tous armés, blindés et motorisés différemment. À l’apparition des Tigres I et des Panther allemands, le projet ne fut pas accéléré en raison du faible nombre opérationnel de ces derniers. De plus, la doctrine US d’alors supposait que les chars n’étaient pas aptes à combattre d’autres blindés, ce rôle étant réservé aux chasseurs de chars (plus mobiles, fortement armés mais faiblement blindés), ou à l'aviation (qui, en exemple, détruisit une grande partie des blindés engagés dans la contre-attaque de Mortain). Le rôle des chars, pour l'armée américaine, se résumait principalement à appuyer l'infanterie. Ainsi le développement du M26 fut long, n'étant pas prioritaire.
Lors de la bataille de Normandie, la force blindée allemande étant plus organisée et équipée que durant la guerre du Désert ou en Italie, les chasseurs de chars se révélèrent inefficaces, et la doctrine voulant qu'un char ne devait pas combattre un autre char se confrontait aux réalités du terrain : à la guerre, on ne choisit pas toujours son adversaire. L’utilisation d’un nouveau canon plus puissant sur les M4 anglais (Sherman Firefly, armé du canon de 17 pounder) fut un important progrès, mais ne résolut pas le problème : les M4 Sherman n’avaient que peu de chances de survie au combat face aux chars et chasseurs de chars lourds allemands. Ainsi, engager un remplaçant devint urgent.
Vingt M26 Pershing débarquent dans le port d'Anvers en janvier 1945 et sont répartis entre la 3rd et la 9th Armored Divisions. Ils seront les seuls M26 à combattre et les rares engagements face aux Panzer prouvent que ce blindé tint son rang. Son canon de 90 mm M3 L/52 restant inférieur au "88" du Tigre II, apparaissent en mars sur le front un ou deux exemplaires du prototype T26E4, armé d'un canon de 90 mm L/70 doté d'une vitesse initiale de 1 173 m/s. La 8e division blindée en perçu à partir d'avril 1945 mais aucun ne participa aux combats.
En mai 1946, avec les nouvelles doctrines de l’US Army, les M26 furent déclassés en chars moyens. Équipés d'un moteur avec cylindres en V Ford équivalent à celui des Sherman M4A3 (500 ch), mais avec 9 tonnes de plus à déplacer, ils étaient donc moins maniables. Il fut alors donc construit la version M26E2, renommée M46 "Patton", suivi par le M47 doté d'une nouvelle tourelle.
Les M48 et M60 étaient entièrement redessinés.
Comportement au combat
Le projet T26, rassemblant toutes les données issues de l’expérience au combat, fut long à développer et ainsi, seuls quelques exemplaires purent participer (environ 200) au conflit, engagés dans la Zebra Technical Mission, une unité composée de militaires et de civils, principalement destinée à évaluer le comportement du matériel au combat. Ils furent livrés au 2e Groupe d'armées du général Omar Bradley et déployés au sein des 3e et 9e divisions blindées. Leur premier combat se déroula en février 1945. La première perte d'un M26 arriva le 28 de ce mois, mis hors de combat par un Tigre. Il fut toutefois réparé et réengagé par la suite.
Belton Y. Cooper, un officier d’armement du Combat Command de la 3 rd Armored Division écrivit un rapport sur ses expériences de combat au sein de la force blindée américaine. Selon lui, 10 M26 furent envoyés à la 3 rd Armored Division en février 1945. Il déclara que les M26 n’avaient pas été envoyés plus tôt à cause de Patton qui préférait les M4, moins gourmands en carburant et surtout bien plus mobiles. Cette version, sans doute apocryphe, est discutée par Charles Baily qui a écrit :
« En recherchant dans les documents relatifs au développement du M26, des archives de l’Ordnance Department, de l’Army Service Forces, de l’Army Ground Forces, du War Department G-4, et de l’European Theater of Operations, rien ne permet d’affirmer que Patton n’ait interféré dans le développement, la production ou l’utilisation au combat du M26. »
D’après Cooper, le premier engagement d’un M26 de la 3 rd Armored Division montra qu’il était supérieur au Panther mais qu'il restait inférieur au Tigre. Il rapporte aussi qu’un M26, en embuscade, attaqua 2 Tigres I et 1 Panzer IV et les mit hors de combat à une distance de 1 km.
Deux M26A1E4 furent assemblés pendant la guerre, l’un d’eux rejoignit le front européen où il fut affecté à la 3 rd Armored Division. Cette version améliorée, appelée quelquefois Super Pershing, était armée de la version T15E1 du canon de 90 mm de 70 calibres. Ce canon possédait une grande vitesse à la bouche : 1 173 m/s) et l'obus qu'il tirait devait percer 220 mm de blindage incliné à 30° à une distance de 900 m et 330 mm de blindage à 90 m. Le 4 avril 1945 un M26A1E4 perce le blindage d'un char Jagdpanther à une distance de 1 400 mètres près de Bad Karlshafen, provoquant l'explosion du stock de munition du char. Le 12 avril 1945 un Super Pershing détruisit un Panther par un coup sur son flanc. Le 21 avril 1945 près de Dessau, un autre char allemand fut détruit par le Super Pershing par un impact sous le char ; cependant si l'équipage identifie ce dernier véhicule comme étant un Tigre II, il s'agit d'une erreur puisque les divisions allemandes présentes perdirent leurs derniers Tigre II et Tigre avant le 21 avril, le 11 et 15 du même mois. Le char en question serait alors, en réalité, un Panzer IV selon Steven Zaloga. Cependant, ce fut son unique engagement au combat et, de ce fait, les performances du canon T15E1 ne purent être démontrées entièrement.
Un total de 306 M26 servirent au cours de la guerre de Corée dont 252 prirent part au combat entre juillet 1950 et le 21 janvier 1951 mais le nombre de bataillons blindées envoyées fut relativement faible. En effet, d’après l’état major américain, « la Corée n’est pas un lieu adapté au déploiement en masse des chars ». Les rapports officiels de l’US Army mentionnent qu’un certain nombre de M26 furent démontés de leur piédestal du musée de Fort Knox par le 70th Tank Battalion afin d’être envoyés en Corée. Les M26 et M46 furent les seuls chars plus efficaces que les T-34/85 nord-coréens employés sur le terrain. Sur les 119 combats entre chars enregistrés, causant la mise hors de combat de 97 chars ennemis T-34-85 et 18 autres probables, le M26 est impliqué dans 32 % de ceux-ci. Ils détruisirent la moitié des T-34 mis hors de combat par l’US Armored Corps, les Sherman version M4A3E8, avec de nouveaux canons et munitions HVAP s'adjugeant le reste. 156 chars américains seront mis hors service, dont 50 chars complètement détruits ou capturés, dont 6 par des T-34
Avec la diminution marquée des actions de chars à chars après 1950, les défaillances mécaniques du M26 sur le terrain montagneux coréen sont devenues de plus en plus un handicap et tous les M26 ont été retirés de Corée en 1951 et remplacés par des M4A3 Sherman et M46 Patton. Entre le 21 janvier et le 6 octobre 1951, 170 chars tombent en panne ou sont hors de combat.
Variantes
M26 (T26E3) : canon de 90 mm modèle M3 avec double frein de bouche.
M26A1 : équipé de la version M3A1 du canon de 90 mm avec ajout d’un extracteur de fumées et d’un frein de bouche à une seule ouverture.
M26A1E2 : prototype équipé d’un canon long T15E1/E2 à haute vélocité (1 173 m/s).
M26E1 : idem précédent mais avec un seul type d’obus.
T26E4 : "Super Pershing". Armé du canon T15E2. Deux exemplaires envoyés en Allemagne en mars 1945. À leur arrivée, ils sont surblindés avec des plaques (espacées du blindage primaire) de 40 mm sur l'avant de la caisse et de 80 mm sur la partie frontale de la tourelle. Des contrepoids sont ajoutés à l'arrière de la tourelle. Le surpoids atteint alors 5 tonnes
M26E2 : canon M3A1, nouveau moteur et transmissions améliorées, proche des M47 Patton.
T26E2 : prototype du futur Heavy Tank M45, un véhicule de soutien rapproché armé d’un obusier de 105 mm et de 75 obus.
T26E5 : prototype avec blindage augmenté jusqu’à 279 mm.
M26A2 : conception restée à l’état de schéma. Sur la base d’un T26E3 avec blindage maximum de 150 mm, canon de 105 mm et moteur de 750 ch des M60 et M48 Patton et frein de bouche à 2 entrées.
|
Le Boeing 737 est un avion de ligne court à moyen-courrier biréacteur à fuselage étroit développé et construit depuis 1967 par la Boeing Commercial Airplanes. Initialement développé comme un dérivé des 707 et 727, plus petit et plus abordable, le 737 se décline en une famille de dix modèles pouvant emporter de 85 à 215 passagers. Depuis 2004, le 737 est le seul avion de ligne à fuselage étroit de Boeing en production. Depuis son lancement jusqu'en mars 2018, plus de 10 000 appareils ont été produits, ce qui a fait du Boeing 737 l'avion de ligne à réaction le plus vendu jusqu'en 2018.
Le 737-100, dont la conception débute en 1964, effectue son premier vol en avril 1967 et est mis en service en février 1968 par la Lufthansa ; le 737-200, à fuselage rallongé, fait son premier vol commercial en avril 1968. Dans les années 1980, Boeing met sur le marché les modèles rallongés -300, -400 et -500, faisant partie de la série 737 Classic (Classique). Ces appareils sont équipés de turboréacteurs CFM56 et reçoivent d'autres améliorations. Le 737 Next Generation (Nouvelle Génération), lancé dans les années 1990, dispose d'une voilure améliorée, d'une planche de bord tout écran et d'un nouvel intérieur. Le 737 Next Generation comprend quatre versions : -600, -700, -800 et -900 dont la longueur varie entre 31,09 m (102 ft) et 42,06 m (138 ft). Le 737 Next Generation est également produit comme avion d'affaires. La quatrième génération apparaît dans les années 2010 avec le 737 Max à moteurs CFM International LEAP-1B et winglets améliorés. L'avion a un meilleur rendement. Il entre en service en 2017 mais est interdit de vol en mars 2019 pendant vingt mois à la suite de deux accidents mortels.
L'assemblage de l'avion est réalisé à l'usine Boeing de Renton, dans l'État de Washington. Un grand nombre de 737 occupent sur le marché les places précédemment pourvues par les 707, 727, 757, DC-9 et MD-80/MD-90 et son principal concurrent est l'Airbus A320. En 2006, on estime qu'il y a en moyenne 1 250 Boeing 737 en vol à un moment donné et deux décollages ou atterrissages toutes les cinq secondes. Chez Boeing le 737 possède le dernier cockpit dessiné à la main encore en service.
|
Alexander Boris de Pfeffel Johnson, dit Boris Johnson ([ˈbɒrɪs ˈd͡ʒɒnsən]), né le 19 juin 1964 à New York (États-Unis), est un homme d'État britannique. Il est chef du Parti conservateur et Premier ministre du Royaume-Uni de 2019 à 2022.
Après ses études, il se fait connaître comme journaliste dans les grands quotidiens britanniques. Membre du Parti conservateur, il est élu à la Chambre des communes lors des élections générales de 2001 dans la circonscription de Henley (Oxfordshire) et réélu à l'issue de celles de 2005. À partir de 2015, il est élu dans la circonscription d'Uxbridge and South Ruislip (Grand Londres).
En 2008, il démissionne du Parlement à la suite de son élection à la mairie de Londres face au maire sortant, le travailliste Ken Livingstone, face à qui il est réélu en 2012. Son mandat est marqué par les Jeux olympiques d'été de 2012, une baisse de la criminalité et de la pauvreté, l'interdiction de la consommation d'alcool dans les transports publics, la mise en circulation d'une nouvelle génération de bus et des vélos Santander (dits « Boris Bikes »), ainsi que la défense du secteur financier de Londres et la promotion de la construction d'un nouvel aéroport pour la capitale, dans l'estuaire de la Tamise. Il ne brigue pas un troisième mandat en 2016.
S'opposant à la majorité des personnalités du Parti conservateur, il est l'une des principales figures du camp favorable au retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne (« Brexit »), qui l'emporte lors du référendum du 23 juin 2016. Il est alors nommé secrétaire d'État aux Affaires étrangères et du Commonwealth dans le gouvernement de Theresa May. En désaccord avec elle sur la conduite du Brexit, il démissionne en 2018.
L'année suivante, élu à la tête du Parti conservateur face à Jeremy Hunt, il succède à Theresa May comme Premier ministre. Ses tentatives pour une sortie rapide de l’UE étant contrées par le Parlement britannique, il convoque des élections anticipées afin d'obtenir une majorité parlementaire favorable à un accord de retrait. Les conservateurs ayant obtenu leur plus grand nombre d’élus depuis 1987, Boris Johnson conduit en janvier 2020 la réalisation du Brexit, qui est suivie par un accord commercial avec l’UE. Il doit également gérer la pandémie de Covid-19 et faire face à de multiples controverses, dont certaines l'impliquent personnellement, notamment celle du Partygate, et qui conduisent de nombreux membres du gouvernement à démissionner. Pour dénouer cette crise politique, il démissionne après trois ans de mandat, Liz Truss lui succédant.
En 2023, fragilisé par un projet de rapport parlementaire sur le Partygate l'accusant d'avoir menti, il quitte la Chambre des communes et redevient éditorialiste, cette fois pour le Daily Mail.
Personnalité excentrique, Boris Johnson est une figure controversée de la politique britannique. Ses partisans le louent comme humoristique et divertissant, avec un attrait qui s'étend au-delà des électeurs conservateurs traditionnels
|
James (Jim) Bowie (10 avril 1796 – 6 mars 1836) est un pionnier américain et soldat, qui a joué un grand rôle au XIXe siècle dans la révolution texane, culminant avec sa mort à la bataille de Fort Alamo. Les histoires innombrables à son sujet font de lui un bagarreur et un homme de la Frontière, à mi-chemin entre la réalité et la fiction ; il est ainsi devenu une figure légendaire dans l'histoire du Texas.
Il inspira David Bowie dans le choix de ce pseudonyme.
Né dans le comté de Logan au Kentucky, Bowie passa la plus grande partie de sa vie en Louisiane, où il fut élevé et se livra plus tard à des spéculations foncières. James Bowie a d'abord fait fortune dans la contrebande d'esclaves, qui s'est développée après 1807 lorsque le Congrès des États-Unis a interdit les traites négrières. Il devint avec ses frères John et Rezin (en) l'un des principaux clients du pirate Jean Lafitte qui s'était installé dans l'embouchure du Mississippi, profitant du statut encore vague de la Louisiane après son rachat à la France en 1803.
Sa réputation commença en 1827 avec le fameux « Combat sur le banc de sable ». Cette affaire, qui avait commencé par un duel entre deux autres hommes, dégénéra en une mêlée au cours de laquelle Bowie, blessé d'une balle et atteint d'un coup de poignard, tua avec son grand couteau le shérif de la paroisse des Rapides. Cet épisode, ainsi que d'autres prouesses réalisées par Bowie avec ce couteau, eurent pour résultat la vaste popularité du couteau Bowie.
Ce qui scella la réputation de Bowie, ce fut son rôle dans la révolution texane. Après s'y être installé, en 1830, il était devenu citoyen mexicain et avait épousé la fille du vice-gouverneur de la province. Sa gloire au Texas s'accrut à la suite de son expédition manquée pour retrouver une mine perdue légendaire, car le petit groupe qu'il commandait repoussa l'attaque d'une importante troupe d'Amérindiens.
Quelques mois plus tard, une épidémie de choléra atteint le Texas. Craignant que la maladie n'atteigne San Antonio, Bowie envoya sa femme enceinte et leur fille à Monclova pour se réfugier chez ses parents et son frère John. Mais le choléra frappa Monclova, et, entre le 6 et le 14 septembre 1833, sa femme Ursula, leur fille, son frère et ses parents moururent tous de la maladie. Bowie, qui était en affaires à Natchez, apprit la nouvelle en novembre. À partir de ce moment-là, il commença à boire fortement et négligea son allure.
L'année suivante, en 1833, le gouvernement mexicain fit passer de nouvelles lois pour autoriser la vente de terrains au Texas, et Bowie retourna à ses activités de spéculations foncières. Il fut désigné délégué foncier du Texas et chargé de promouvoir l'installation dans les terres achetées par John T. Mason. Sa charge prit fin brutalement, deux ans plus tard en mai 1835, quand le président Antonio López de Santa Anna abolit le gouvernement de Coahuila y Tejas (on écrit Tejas ou Texas) et ordonna l'arrestation de tous les Texans (Bowie y compris) qui faisaient affaire à Monclova. Bowie fut forcé de s'enfuir de Monclova et de retourner dans les terres des « Anglos » (désignant les immigrants anglo-saxons du Texas).
Les « Anglos », au Texas, commencèrent à se révolter et à prendre le parti de la guerre contre Santa Anna : Bowie travailla avec William B. Travis, le chef du parti pour la guerre, afin de gagner du soutien. Il visita en outre plusieurs villages amérindiens dans l'est texan afin de persuader les tribus amérindiennes, réticentes, de combattre avec eux contre le gouvernement mexicain. Santa Anna répondit à cette agitation en ordonnant la levée d'un grand nombre de troupes au Texas.
La révolution texane commença le 2 octobre 1835, avec la bataille de Gonzales. Stephen F. Austin forma une milice de 500 hommes (parfois nommée « Armée texane ») pour marcher sur les forces mexicaines à San Antonio avec le canon qui avait précipité les combats. Le 22 octobre 1835, Austin demanda à Bowie, devenu colonel volontaire de la milice, et à James W. Fannin d'explorer les environs des missions de San Francisco de la Espada et San José y San Miguel de Aguayo afin d'y trouver des réserves de forces de volontaires. La mission partit avec 92 hommes, beaucoup d'entre eux étant des membres d'une milice de volontaires, les New Orleans Grays, qui venaient d'arriver au Texas. Après avoir découvert une bonne position défensive près de la Mission Concepción, le groupe demanda à l'armée d'Austin de les rejoindre.
Au matin brumeux du 28 octobre, le général mexicain Domingo Ugartechea conduisit une force d'infanterie de 300 hommes et de cavaliers et deux petits canons contre les forces texanes. Bien que l'armée mexicaine réussisse à attendre la portée de 200 m, les positions texanes défensives les protégeaient du feu. Au moment où les Mexicains s'arrêtèrent de tirer pour recharger leurs canons, les Texans montèrent sur un promontoire et liquidèrent quelques soldats mexicains. Les Texans sortirent de l'impasse peu après que Bowie ait mené une charge pour s'emparer des canons mexicains, qui n'étaient plus qu'à 70 m. Ugartechea fit retraite avec ses troupes, finissant ainsi la bataille de Concepción par une victoire des Texans. Un seul Texan et dix Mexicains avaient été tués. Un des hommes de Bowie le complimenta plus tard en le considérant comme « un leader né », ne dépensant jamais une balle inutilement ou mettant en danger en vain une vie, qui répétait constamment « Mettez-vous à l'abri les gars, et gardez vos réserves de feu : nous n'avons pas un homme à gaspiller. »
Une heure après la fin de la bataille, Austin arriva avec les restes de l'armée texane et commença le siège de San Antonio de Béxar, où le général Martín Perfecto de Cós, commandant général des forces mexicaines au Texas, et ses troupes, étaient en garnison. Deux jours plus tard, le 30 octobre, Bowie démissionna de l'armée d'Austin parce qu'il n'y avait pas de charge officielle et n'appréciait pas les « missions mineures d'exploration et d'espionnage ».
Le 3 novembre 1835, le Texas se déclara État indépendant, et un gouvernement provisoire fut formé avec Henry Smith, de Brazoria, élu gouverneur provisoire. Austin demanda à être relevé de ses fonctions dans l'armée et Sam Houston fut nommé chef de l'armée. Edward Burleson fut choisi comme commandant temporaire des troupes de San Antonio. Bowie arriva avant le conseil et prit la parole pendant une heure, demandant une commission. Le conseil refusa la demande de Bowie, probablement à cause d'une animosité persistante du fait de ses transactions foncières.
Houston offrit à Bowie une commission comme officier dans son état-major, mais Bowie rejeta l'offre, expliquant qu'il voulait prendre part aux combats. Il s'engagea donc dans l'armée comme simple soldat, sous les ordres de Fannin. Il se distingua à la bataille de Grass Fight le 26 novembre. Cos avait envoyé environ 187 hommes pour couper de l'herbe afin de nourrir les chevaux. Alors que ceux-ci retournaient vers San Antonio, Bowie prit avec lui 60 cavaliers pour les intercepter, pensant qu'ils emmenaient une cargaison précieuse. Les Mexicains accélérèrent leur marche, espérant atteindre l'abri de la ville, mais Bowie et sa cavalerie les prirent en chasse. À la fin de la bataille, les Texans avaient deux hommes blessés mais avaient capturé beaucoup de chevaux et de mules.
Peu après, Bowie quitta San Antonio, Ben Milam conduisit un assaut sur la ville. Dans la bataille qui s'ensuivit, les Texans n'eurent à déplorer que peu de blessés, tandis que l'armée mexicaine perdit beaucoup de troupes, soit qu'elles aient déserté, soit à cause des morts. Cos se rendit et retourna à Mexico, emmenant avec lui les dernières troupes mexicaines du Texas. Croyant que la guerre était terminée, beaucoup de volontaires texans quittèrent l'armée et retournèrent dans leurs familles.
Au début du mois de janvier 1836, Bowie alla à San Felipe et demanda au conseil de l'autoriser à recruter un régiment. Il fut à nouveau renvoyé parce qu'il n'était pas « un officier du gouvernement ou de l'armée ».
Houston apprit que le général Santa Anna commandait une large force et l'emmenait reprendre San Antonio ; Bowie offrit alors de mener les volontaires défendre Fort Alamo de l'attaque. Il arriva avec 30 hommes, le 19 janvier, et ils retrouvèrent 104 hommes équipés de quelques armes et canons mais peu de provisions et de poudre. Houston savait qu'il n'y avait pas assez d'hommes pour tenir la position du fort, il avait donc donné à Bowie l'ordre de récupérer l'artillerie et de faire exploser la fortification afin de ne pas la laisser aux mains des Mexicains. Mais Bowie et le commandant d'Alamo, James C. Neill, constatant qu'ils ne disposaient pas d'assez de bœufs pour emporter l'artillerie, décidèrent de ne pas détruire le fort. Le 26 janvier, un des hommes de Bowie, James Bonham, organisa un vote qui fit officiellement passer la résolution de garder le fort. Bonham signa cette résolution en premier et la signature de Bowie fut apposée en second.
Grâce aux relations de Bowie par son mariage et grâce à sa parfaite maîtrise de l'espagnol, la population majoritairement mexicaine de San Antonio fournit régulièrement aux retranchés des informations sur les mouvements de troupe de l'armée mexicaine. Après avoir appris que Santa Anna se dirigeait avec 4 500 hommes sur la ville, Bowie écrivit plusieurs lettres au gouvernement provisoire pour lui demander de l'aide dans la défense de Fort Alamo, et particulièrement « des hommes, de l'argent, des fusils, et de la poudre à canon ».
Dans une autre lettre, adressée au gouverneur Smith, il réitéra son point de vue que « Le salut du Texas dépend dans une grande mesure de notre capacité à défendre Béxar de la portée de nos ennemis. La ville sert de garde-frontière et, si elle venait à passer aux mains de Santa Anna, il n'y aurait plus d'autre bastion depuis lequel le repousser et l'empêcher de poursuivre sa marche vers le Sabine. » La lettre à Smith se termina par les mots « Le colonel Neill et moi-même en sommes venus à la résolution solennelle que nous préférerons mourir dans ses fossés plutôt que de les abandonner à l'ennemi. »
Le 3 février, Davy Crockett arriva avec trente hommes du Tennessee. James C. Neill partit en congé, le 11 février, pour rendre visite à sa famille malade, et il laissa le commandement à William Travis, un membre de l'armée régulière. Bowie était plus âgé que Travis et disposait d'une meilleure réputation ; il se considérait en outre comme colonel, rang qui le rendait supérieur à Travis, qui n'était que lieutenant colonel. Il refusa d'obéir à Travis, qui décida de s'en remettre à une élection afin que les soldats choisissent eux-mêmes leur commandant. Ceux-ci choisirent Bowie, ce qui rendit Travis furieux ; Bowie fêta son élection par une grosse beuverie, qui causa de nombreux dommages dans San Antonio, notamment lorsque Bowie et ses hommes relâchèrent des prisonniers détenus dans les prisons locales et attaquèrent des citoyens. Travis en fut dégoûté, mais, deux jours plus tard, les hommes se mirent d'accord pour un commandement conjoint : Bowie commanderait les volontaires et Travis commanderait l'armée régulière ainsi que les cavaliers.
Le 23 février, les cloches de San Fernando sonnèrent l'alarme à l'approche des Mexicains. Travis ordonna à toutes les forces texanes de se réfugier dans le fort Alamo ; James Bowie rassembla en hâte des provisions et un troupeau de bétail qu'il mit à l'abri dans le camp. Craignant pour la sécurité de la famille de sa femme à San Antonio, Bowie invita ses cousines Getrudis Navarro et Juana Navarro Alsbury, ainsi que le fils de cette dernière, un bébé de dix-huit mois, Alijo Perez Jr., à rester à l'intérieur des murs de Fort Alamo. Il amena également plusieurs serviteurs noirs, certains travaillant au Palace Veramendi. Bowie tomba malade et deux docteurs, y compris le chirurgien du fort, furent incapables de diagnostiquer sa maladie. Travis redevint alors le seul commandant des forces quand Bowie dut s'aliter. Santa Anna et son armée commencèrent le siège d'Alamo le 24 février. L'armée mexicaine leva le drapeau rouge pour prévenir les défenseurs qu'aucun quartier ne serait fait.
Bowie et Travis commencèrent à envoyer des courriers pour demander d'urgence des provisions et de l'assistance. Travis envoya le lendemain, le 25, Juan Seguin sur le cheval de Bowie afin de recruter des renforts et 32 hommes supplémentaires arrivèrent.
Le 26, David Crockett rapporta que Bowie, bien que souffrant gravement de sa maladie, continuait à ramper depuis son lit vers midi chaque jour et se présenter aux habitants d'Alamo, ce qui relevait le moral de ses camarades. 35 ans après la chute d'Alamo, un journaliste identifia Louis « Moses » Rose comme le seul homme à avoir « déserté » les forces texanes d'Alamo. Selon la version du reporter, quand Travis réalisa que l'armée mexicaine gagnerait inéluctablement, il dessina une ligne sur le sol et demanda à ceux qui étaient prêts à mourir pour la cause de franchir la ligne. À la demande de Bowie, Crockett et plusieurs autres portèrent son lit de l'autre côté de la ligne, laissant Rose seul. Après cette publication, plusieurs témoins oculaires confirmèrent ce compte-rendu, mais comme Rose était décédé lorsque le reporter sortit son article et qu'il a admis par ailleurs avoir embelli d'autres articles, beaucoup d'historiens se refusent à lui faire confiance.
Bowie mourut le 6 mars avec les autres défenseurs d'Alamo. En dépit des récits contradictoires sur sa mort, le plus répandu (et probablement le plus véridique) affirme qu'il fut tué sur son lit, appuyé contre le mur, se défendant avec ses pistolets et son fameux couteau.
Postérité
Il fut incarné au cinéma par :
Alan Ladd dans La Maîtresse de fer.
Stuart Randall (en) dans Le Déserteur de Fort Alamo
Sterling Hayden dans Quand le clairon sonnera.
Richard Widmark dans le film de et avec John Wayne Alamo.
|