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Département : Meuse

Bailliage de Bar-le-Duc

Publié à 07:30 par dessinsagogo55 Tags : center histoire centerblog background sur monde saint marne sommaire

Le bailliage de Bar-le-Duc également appelé Bailliage de Bar, est une ancienne entité administrative du duché puis de la province de Bar, ayant existé jusqu'en 1790. Il avait pour chef-lieu Bar-le-Duc.

 

Géographie
Dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle : la Meuse, ainsi que les bailliages de Commercy, de Saint-Mihiel et le Verdunois, le bornaient à l’orient ; le Verdunois et le Clermontois enclavaient presque au nord l’ancienne dépendance de Souilly ; la Champagne s'y trouvait à l’occident et au midi, avec des parties du Bassigny et du bailliage de la Marche

Histoire
Ce bailliage faisait partie du barrois mouvant et était en 1779 le plus considérable de tous ceux de la Lorraine et du Barrois, soit composé d'environ 165 communautés. A la même époque, il était entièrement sous le ressort du parlement de Paris et concernant les appels des cas présidiaux, il se portaient à Châlons-en-Champagne.

Il était régi par plusieurs coutumes : tout ce qui composait l’ancien bailliage de Bar était sous la coutume de Bar-le-Duc, la coutume de Saint-Mihiel gouvernait également plusieurs villages depuis 1751. La coutume du Bassigny était suivie à Mauvage et à Nayves-en-Blois, et Saint-Aubin-aux-auges était sous la coutume de Vitry-le-François.

Concernant le plan spirituel, Le diocèse de Toul y était le plus étendu. Le diocèse de Verdun et celui de Châlons-sur-Marne se partageaient le reste.

A la suite de la révolution française, ce bailliage fut supprimé.

Economie
Les principales productions de la terre, dans ce pays montueux, étaient les vins : ceux de Bar, et principalement la côte de Notre-Dame, ou celui des Antonistes. C'était presque l’unique ressource et le seul commerce de cette partie du Barrois dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle : les grains qu’elle produisait à cette époque suffisaient à peine à la consommation de l’habitant. D'autre part, La truite de l’Ornain était renommée.

La mesure des grains à Bar-le-duc était le boisseau et on appelait minotte la mesure de l'avoine.

Composition
En 1779, le Bailliage de Bar-le-Duc avait un total d'environ 165 communautés : elles étaient toutes de la province de Bar, à l'exception d'un village, qui lui dépendait presque entièrement de la province de Lorraine. D'autre part, quelques localités étaient mi-parties avec la province de Champagne

 

 

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Barrois non mouvant

Publié à 07:25 par dessinsagogo55 Tags : sommaire monde sur background center saint france centerblog

Le Barrois non mouvant alias le Barrois ducal, est la partie du Barrois qui n'était pas dans la mouvance du royaume de France.

Historique
Le 3 juin 1301, Henri de Bar contracte avec le roi de France un traité par lequel il consent à lui rendre hommage pour le comté de Bar, sa châtellenie, et tout ce qu'il tient en franc-alleu par deçà la Meuse. De ce traité vint la distinction établie entre le Barrois mouvant et le Barrois non mouvant.

Composition
Au XVIIe siècle, le Barrois non mouvant comprend entre autres : le bailliage de Saint-Mihiel, le bailliage du Bassigny non mouvant, le marquisat de Pont-à-Mousson et le comté de Clermont.

Après l'édit de juin 1751, il comprend huit bailliages : Bourmont, Briey, Etain, Longuyon, Pont-à-Mousson (en partie), Saint-Mihiel, Thiaucourt et Villiers-la-Montagne

 

 

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Barrois mouvant

Publié à 07:15 par dessinsagogo55 Tags : center sommaire centerblog background sur france monde homme saint
Barrois mouvant

Hommage de Charles IV à Louis XIV pour le Barrois mouvant, au Louvre en 1661.

 

 

Le Barrois mouvant alias le Barrois royal, est la partie (occidentale) du Barrois dans la mouvance du royaume français

Suzeraineté française
Traité de Bruges
Le 4 juin 1301, l'empereur Albert de Habsbourg abandonna à Philippe IV le Bel, par le traité de Bruges, à la suite de la célèbre entrevue des Quatre-Vaux, à l'été 1299, dans ce lieu-dit situé sur la commune de Rigny-Saint-Martin, toutes prétentions du Saint-Empire romain germanique sur cette partie du Barrois.

Contexte
Le comte Henri III de Bar, prisonnier du comte de Flandres depuis 1297, est libéré et se voit contraint de se reconnaître vassal du roi de France pour ses terres situées à l'ouest de la Meuse ; il se fait ainsi homme lige du roi de France « pour tout ce qu'il possède et tient en franc-alleu, par deçà la Meuse vers le royaume de France ». « Désormais [après le traité de Bruges], la frontière du royaume est marquée sur le sol ; elle se confond avec le cours de la Meuse ».

Partitions du Barrois
Une partie du village de Domrémy – village natal de Jeanne d'Arc situé sur la rive gauche de la Meuse – dépendait de la châtellenie de Gondrecourt en Barrois mouvant, tandis que l'autre partie relevait du comté de Champagne.

Cas particuliers, le Clermontois (région de Clermont-en-Argonne) et le Viennois (région de Vienne-le-Château) étaient détenus par le comte de Bar en fief de l'évêque de Verdun relevant de l'empereur. Leurs habitants utilisèrent souvent cette situation pour jouir d'une quasi-indépendance, entre le royaume de France et l'Empire.

Divisions administratives
Le Barrois mouvant était, avant l'édit de juin 1751, divisé en deux bailliages : celui de Bar-le-Duc et celui de Bassigny.

Le bailliage de Bar-le-Duc était subdivisé en deux prévôtés : celle de Bar et celui de Souilly.

Le bailliage de Bassigny comprenait six châtellenies ou prévôtés : Gondrecourt, La Mothe, Bourmont, La Marche, Conflans et Châtillon.

Après l'édit de juin 1751, il se composait du Bailliage de Bar et du Bailliage de La Marche.

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Aire urbaine de Bar-le-Duc

Publié à 07:03 par dessinsagogo55 Tags : center centerblog background monde saint sommaire sur france 2010

 

 

L'aire urbaine de Bar-le-Duc est une aire urbaine française centrée sur l'unité urbaine de Bar-le-Duc. Composée de 43 communes de la (Meuse, elle comptait 33 638 habitants en 2013

 

D'après la définition qu'en donne l'Insee en 2010, l'aire urbaine de Bar-le-Duc est composée de 43 communes, situées dans la Meuse En 2011, ses 33 697 habitants sont répartis sur 543,1 km2, pour une densité de 62 hab./km2

L'aire urbaine compte 4 communes dans le pôle urbain (Bar-le-Duc, Behonne, Fains-Véel et Savonnières-devant-Bar), et les 38 autres sont dans la couronne périurbaine.

En 2009, avec 33 861 habitants, elle était la 12e aire urbaine de Lorraine, et la 193e de France.

À la suite du zonage de 2010, la commune de Brabant-le-Roi ne fait plus partie de l'aire urbaine, tandis les six communes de Lignières-sur-Aire, Lisle-en-Rigault, Mognéville, Robert-Espagne, Saudrupt et Ville-sur-Saulx l'intègrent. En 2014, la commune de Loisey-Culey est divisée en deux communes, Loisey et Culey.

Le tableau suivant détaille la répartition de l'aire urbaine sur le département (les pourcentages s'entendent en proportion du département) :

 

épartement Communes Communes (%) Superficie (km²) Superficie (%) Population (2012) Population (%)
Meuse 43 8,4 543,1 8,74 33 481 17,37

 

 

Communes
Voici la liste des communes françaises de l'aire urbaine de Bar-le-Duc

 

Code INSEE Commune Type Département Superficie
(km²)
Population
(2012)
Densité
(hab./km²)
55029 Bar-le-Duc Pôle urbain Meuse 23,62 15759 667,2
55041 Behonne Pôle urbain Meuse 9,17 652 71,1
55044 Belrain Commune monopolarisée Meuse 8,31 40 4,8
55049 Beurey-sur-Saulx Commune monopolarisée Meuse 11,62 428 36,8
55079 Brillon-en-Barrois Commune monopolarisée Meuse 11,35 606 53,4
55101 Chardogne Commune monopolarisée Meuse 12,82 308 24
55120 Combles-en-Barrois Commune monopolarisée Meuse 10,26 856 83,4
55134 Couvonges Commune monopolarisée Meuse 4,56 158 34,6
55138 Culey Commune monopolarisée Meuse      
55175 Érize-la-Brûlée Commune monopolarisée Meuse 10,82 167 15,4
55178 Érize-Saint-Dizier Commune monopolarisée Meuse 12,49 197 15,8
55186 Fains-Véel Pôle urbain Meuse 18,3 2224 121,5
55207 Géry Commune monopolarisée Meuse 4,8 60 12,5
55221 Guerpont Commune monopolarisée Meuse 6,12 254 41,5
55123 Les Hauts-de-Chée Commune monopolarisée Meuse 50,17 745 14,8
55271 Laheycourt Commune monopolarisée Meuse 18 391 21,7
55272 Laimont Commune monopolarisée Meuse 10,77 447 41,5
55282 Lavallée Commune monopolarisée Meuse 12,58 97 7,7
55290 Lignières-sur-Aire Commune monopolarisée Meuse 9,3 51 5,5
55296 Lisle-en-Rigault Commune monopolarisée Meuse 10,54 520 49,3
55298 Loisey-Culey Commune monopolarisée Meuse   464  
55302 Longeville-en-Barrois Commune monopolarisée Meuse 15,44 1172 75,9
55304 Louppy-le-Château Commune monopolarisée Meuse 18,76 163 8,7
55340 Mognéville Commune monopolarisée Meuse 18,57 378 20,4
55352 Montplonne Commune monopolarisée Meuse 20,68 153 7,4
55366 Val-d'Ornain Commune monopolarisée Meuse 24,16 964 39,9
55369 Naives-Rosières Commune monopolarisée Meuse 15,93 806 50,6
55382 Neuville-sur-Ornain Commune monopolarisée Meuse 11,66 356 30,5
55426 Resson Commune monopolarisée Meuse 8,4 406 48,3
55435 Robert-Espagne Commune monopolarisée Meuse 7,33 828 112,9
55446 Rumont Commune monopolarisée Meuse 6,31 97 15,4
55466 Salmagne Commune monopolarisée Meuse 16,73 304 18,2
55470 Saudrupt Commune monopolarisée Meuse 7,78 200 25,7
55476 Savonnières-devant-Bar Pôle urbain Meuse 5,16 483 93,6
55479 Seigneulles Commune monopolarisée Meuse 11,7 189 16,2
55488 Silmont Commune monopolarisée Meuse 3,83 183 47,8
55504 Tannois Commune monopolarisée Meuse 13,34 386 28,9
55514 Trémont-sur-Saulx Commune monopolarisée Meuse 11,9 629 52,9
55531 Vassincourt Commune monopolarisée Meuse 7,94 285 35,9
55541 Vavincourt Commune monopolarisée Meuse 15,93 490 30,8
55560 Villers-aux-Vents Commune monopolarisée Meuse 6,14 132 21,5
55568 Ville-sur-Saulx Commune monopolarisée Meuse 4,07 296 72,3
55569 Villotte-devant-Louppy Commune monopolarisée Meuse 11,23 157 14
  Total     543,07 33481 61,7

 

 

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Barrois

Barrois

Le Barrois (lorrain de Bar-le-Duc) est une micro-région naturelle de France couvrant environ le quart sud-ouest du département de la Meuse.

Il ne faut pas la confondre avec le Comté, puis Duché de Bar, qui s'étendait jusqu'aux portes de Metz et du Comté de Luxembourg. En outre, il existe un autre « Barrois » plus au sud, le Barrois champenois, duquel le « Barrois de Bar-le-Duc » est séparé par le Perthois et le Vallage.

 

 

Géographie
Localisation
Le Barrois originel a pour limites : au nord l'Argonne et le Verdunois ; à l'est la Woëvre, la Voide et le pays des Vaux ; au sud le Bassigny ; à l'ouest le Blésois et le Perthois.

C'est depuis 1790 un territoire du sud-ouest du département de la Meuse. La ville principale qui peut en être vue comme la capitale historique est Bar-le-Duc. Le Barrois est donc le pays entourant Bar-le-Duc.

Dans cet article, et sauf mention contraire, la zone que désigne l'appellation Barrois reprend l'extension de l'actuel Pays Barrois, qui correspond assez justement au pays traditionnel.

 

Géographie physique
Le Barrois est essentiellement formé du plateau du même nom.
Le point culminant, celui du département de la Meuse, est traditionnellement situé au « Buisson d'Amanty », à une altitude de 425 m environ (bien que des valeurs fausses soient aussi données). Cependant, en consultant le site du Géoportail, on trouve sur la commune de Vaudeville-le-Haut, un point à 451 m d’altitude.

Le point le plus bas, quant à lui, se situe à Remennecourt, avec une altitude d'environ 124 m.

 

Hydrographie

Vue générale de la Vallée de l'Ornain vers l'aval, depuis le belvédère de la Vierge Noire à Nançois-sur-Ornain
Le Plateau barrois fait partie du bassin versant de la Seine. Deux rivières principales drainent le Barrois : la Saulx et l'Ornain. Bien que ce dernier semble plus important, il est affluent de la Saulx. On trouve aussi la Chée dans la partie nord, elle aussi affluent de la Saulx ; cette dernière se jetant dans la Marne.

 

 

Climat
Démographie
densité : 41 h/km²

 

Toponymie
Attesté sous la forme in pago Barrinse en 717 doit son appellation à l'ancien nom Barrum de Bar-sur-Aube, accompagné du suffixe d'appartenance -inse. Le nom Barrum est lui-même issu du gaulois barro, (« montagne »).

 

Histoire
Période celtique et gallo-romaine
Originellement, l'actuel Barrois recouvre ce que fut la partie occidentale du territoire qu'occupait le peuple gaulois des Leuques.
On trouve ainsi plusieurs établissements majeurs tels que l'oppidum de Boviolles ou celui de Fains-Véel, tous deux situés aux abords de l'Ornain.
En contrebas de la place forte de Boviolles, s'est établie à partir du ier siècle avant notre ère la ville de Nasium.

De la même époque, on retrouve des traces à Bar-le-Duc d'une installation humaine, alors nommée Caturige.

 

Moyen Âge
Philippe le Bel fit expier chèrement à Henri III de Bar son alliance avec les Anglais. Fait prisonnier à Bruges, Henri III fut obligé de signer, en 1301, le fameux traité par lequel il se reconnaissait homme lige du roi de France pour la partie de ses États de Barrois située au couchant de la Meuse, vers le royaume de France ; telle est l'origine du Barrois mouvant et du Barrois non mouvant. Depuis cette époque, tout ce que les comtes et ducs de Bar ont possédé sur la rive gauche de la Meuse a été regardé comme relevant de la couronne de France.

Au XVe siècle le duché de Bar retourne à la maison de Lorraine.

Le Barrois ne retourna à la France que le 23 février 1766 avec la Lorraine à la suite de la mort de Stanislas Leszczyński, duc de Lorraine et de Bar en titre et ex-roi de Pologne

 

 

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Verdun : Le palais épiscopal à Verdun

Verdun : Le palais épiscopal à Verdun

Le centre mondial de la Paix, des Libertés et des Droits de l'Homme est un lieu d'exposition, de rencontre et de réflexion pour la promotion de la paix, des libertés et des droits de l'homme. Créé en 1990, il est situé depuis 1994 dans l'ancien palais épiscopal de Verdun, dans le département de la Meuse, en région Grand Est.

Le palais épiscopal est construit au XVIIIe siècle pour servir de prestigieuse résidence aux évêques de Verdun. Acquis par la commune en 1906 après la séparation des Églises et de l'État, l'édifice est fortement endommagé lors de la bataille de Verdun de 1916. Après une grande campagne de restauration, l'évêque peut réintégrer les lieux en 1935. Il quitte définitivement le palais en 1993 pour permettre au centre mondial de la Paix de s'y installer l'année suivante.

Le centre accueille des expositions temporaires à plus ou moins longue durée, des conférences, des colloques et des concerts. Une aile du palais épiscopal abrite également la bibliothèque municipale.

 

Historique

En 1724, Mgr Charles-François d'Hallencourt, évêque de Verdun(1721-1754), surnommé le « maçon mitré », décide de se doter d'une nouvelle résidence digne de l'évêché. Il fait appel à Robert de Cotte, Premier architecte du Roi Louis XV, puis à sa mort en 1735, à son fils Jules-Robert de Cotte. Le nouveau palais épiscopal est construit à côté de la cathédrale Notre-Dame et de son cloître, à l'emplacement de l'ancien palais de Mgr Nicolas Psaume du XVIe siècle, jugé irréparable. Les travaux débutés en 1725 sous l'impulsion de Mgr d'Hallencourt sont poursuivis jusqu'à la fin du siècle par ses successeurs, Mgr Aymar de Nicolaï(1754-1769) et Mgr Henri-Louis-René des Nos (1770-1793). Alors que les travaux ne sont pas encore terminés, Louis XV séjourne dans la demeure en 1741

La Révolution de 1789 met fin au chantier et l'évêque quitte le palais pour une demeure plus modeste. En 1801, le concordat réduit le nombre d'évêchés en France : l'évêché de Verdun est supprimé et rattaché à celui de Nancy-Touljus qu'en 1823. Le bâtiment abrite alors des services militaires et administratifs comme la sous-préfecture et le tribunal. En 1823, Mgr d'Arbou reprend possession des lieux

En 1906, avec la loi de séparation des Églises et de l'État, l'édifice est définitivement confisqué et remis à la ville de Verdun. Il reste inoccupé jusqu'à l'installation du musée municipal en mai 1914. Pendant la Première Guerre mondiale, et plus particulièrement lors de la bataille de Verdun de 1916, le palais sert d'hôpital temporaire aux troupes françaises. Pris pour cible, il subit d'importants dégâts de la part de l'artillerie allemande.

Le 25 mars 1920, le palais épiscopal est classé aux monuments historiques. De 1926 à 1935, il connait un vaste chantier de restauration. En 1935, Mgr Charles Ginisty est le premier évêque à réintégrer les lieux depuis 30 ans grâce à un bail de location

En 1993, l'évêque de Verdun, Mgr Marcel Herriot, accepte de quitter le palais épiscopal pour l'Hôtel d'Anglemont, situé en face de la cathédrale. Il permet ainsi au centre mondial de la Paix de s'y installer en 1994

 

Architecture

Le palais épiscopal est situé à côté de la cathédrale Notre-Dame. Il consiste en un bâtiment en pierre entourant une cour intérieure en forme de fer à cheval. La façade postérieure du palais, rectiligne, domine un jardin à la française avec vue sur la ville de Verdun . A l'intérieur, on remarque notamment l'ancienne chapelle épiscopale, avec son décor néo-classique de pilastres, de corniches et de peintures , l'escalier avec sa rampe en fer forgé.

Sous le palais, des souterrains communiquent avec les niveaux supérieurs. Ils ont été aménagés dans la seconde moitié du XXe siècle afin d'être accessible plus facilement pour des visites .

À l'entrée de l'édifice, la liste complète des évêques de Verdun est inscrite. Apposée en 1927, elle comptait alors 106 noms 

Dans ses Mémoires, Saint Simon qualifie l'édifice de « plus splendide palais épiscopal qu'il y ait en France »

 

Centre mondial de la Paix, des libertés et des droits de l'Homme
Historique
Le 2 février 1990, l'association du Centre mondial de la Paix est créée par quatre partenaires institutionnels : l'État, le conseil régional de Lorraine, le conseil général de la Meuse et la ville de Verdun. Le projet est soutenu par Javier Pérez de Cuéllar, secrétaire général des Nations unies, lors de son passage dans la ville en 1988.

En 1993, l'évêque de Verdun, Mgr Marcel Herriot, accepte de quitter le palais épiscopal pour l'Hôtel d'Anglemont, situé en face de la cathédrale. Il permet ainsi au centre mondial de la Paix de s'y installer en 1994 après de nouveaux travaux de réhabilitation d'un montant de 93 millions d'euros. Le centre est inauguré le 30 juin 1994 par Édouard Balladur, Premier ministre de l'époque, et est ouvert au public le lendemain.

Pensé comme lieu complémentaire des sites mémoriels du Champ de Bataille de Verdun, le Centre Mondial de la Paix, des libertés et des droits de l'Homme propose une programmation qui revient sur l'histoire entre France et Allemagne, histoire qui a conduit les deux pays à s'opposer durant 3 conflits majeurs, histoire qui leur a permis de se réconcilier et d'être moteur du modèle européen.

Ses expositions temporaires et ses événements de programmation sont centrés sur les relations franco-allemandes, sur le Centenaire de la 1re Guerre Mondiale et sur différents aspects des droits de l'Homme et des conflits contemporains qui permettent des lectures comparées.

Fonction
Le centre mondial de la Paix, des Libertés et des Droits de l'Homme est un lieu de rencontre et de réflexion pour la promotion de la paix, des libertés et des droits de l'homme. Y sont organisés des expositions, conférences, colloques, concerts ou projections. Plusieurs salles de 20 à 300 places peuvent être louées pour des évènements privés ou publics

 

 

Fréquentation du centre mondial de la paix

Année 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2011 2012 2013
Visiteurs 61 080 79 539 68 451 88 892 79 028 17 904 11 702 6 030 6 434 30 743
                     

Événements

En lien avec des partenaires internationaux, le Centre Mondial de la Paix, des libertés et des droits de l'Homme accueille et participe à de nombreux événements :

Date Événement Lieux Photos Description
Du 1erau 5 février 2017 16e Sommet International des Prix Nobel de la Paix Bogota   Pour la 1re fois de son histoire, le Centre Mondial de la Paix a été invité à participer au Sommet des Prix Nobel de la Paix.Cette participation s'est faite comme observateur aux côtés des 18 000 participants, et comme acteur avec un stand aux côtés de ceux de l'Union Européenne et de l'ONU, mais aussi avec une exposition délocalisée : le Geste de Verdun : Mitterrand -Kohl présentée aux Lauréats du Prix Nobel de la Paix avant son itinérance en Colombie sous l'égide des Ambassades de France et d'Allemagne.

Une participation pour soutenir le processus de réconciliation naissant et encourager les symboles pour l'entretenir à l'instar de l'amitié franco-allemande.

22 au 27 janvier 2017 Commémorations officielles en l'hommage des victimes du National Socialisme Berlin   Pour la 3e année consécutive, le Centre Mondial de la Paix, des libertés et des droits de l'Homme a sélectionné à la demande du Bundestag, une jeune française, pour participer aux commémorations officielles en l'hommage des victimes du National-Socialisme.
         

 

 

Historique
Au XVIIIe siècle, tous les ouvrages sont stockés à l'abbaye Saint-Paul dans des conditions de conservation peu favorables. En 1803, le sous-préfet décide de les transférer dans l'ancien collège des Jésuites. Le bibliothécaire Dom Ybert va alors les trier et les cataloguer : 5 000 volumes sont vendus, car inutiles ou en double, 3 000 sont jetés, et 29 721 sont conservés. En 1875, le catalogue des manuscrits et incunables est publié.

À partir du 15 mai 1820, la bibliothèque est ouverte au public deux fois par semaine. Les bibliothécaires continuent leur travail de récolement des livres. Le 28 septembre 1890, la bibliothèque est transférée dans l'ancien théâtre.

Dès le début de la Première Guerre mondiale, le bibliothécaire, M. Leboyer, met à l'abri les livres les plus précieux dans les sous-sols du palais épiscopal. Rapidement, il décide de les envoyer dans sa ville natale, Riom, dans le Puy-de-Dôme. Un premier convoi quitte Verdun le 27 septembre 1915, deux jours avant le bombardement du palais, et un second le 29 novembre. En septembre 1916, les livres restants sont évacués à Bar-le-Duc par la Voie Sacrée et mis en dépôt dans la bibliothèque municipale et les archives départementales. Une trentaine de camions est mobilisée pendant une semaine pour le déménagement. En mars 1918, le dépôt est à son tour envoyé à Riom.

En 1920, à la fin de la guerre, les ouvrages sont rapatriés à Verdun et stockés dans les sous-sols du palais. Finalement, il est décidé de réinstaller la bibliothèque dans le palais et des travaux sont effectués. Le 21 septembre 1927, la bibliothèque est inaugurée par le maire de Verdun Victor Schleiter et le président du Conseil Raymond Poincaré. Elle est ouverte au public le 1er octobre 1928.

Collections
Une partie de l'ancien palais épiscopal accueille la bibliothèque/discothèque municipale qui compte plus de 15 000 documents (livres, BD, revues, films) et 16 000 CD. La bibliothèque possède un fonds ancien, constitué des documents des bibliothèques ecclésiastiques confisqués après la Révolution Elle possède également fonds 14-18 de près de 3 000 livres et documents divers sur la Première Guerre mondiale en Meuse et la bataille de Verdun

 

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Bar-le-Duc : Le Pont-Notre-Dame

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Bar-le-Duc : Le Pont-Notre-Dame

 

Pont Notre-Dame

 

Le pont Notre-Dame est un pont en maçonnerie à cinq voûtes franchissant l'Ornain à Bar-le-Duc, dans le département de la Meuse et la région Lorraine.

Le pont en bois primitif est remplacé par un pont en maçonnerie en 1311, et des maisons viennent se construire dessus en encorbellement. Les Allemands le détruisent le 30 août 1944 lors de la Seconde Guerre mondiale, mais il est reconstruit à l'identique. Une chapelle-oratoiredédiée à Notre-Dame de la Paix est située sur l'une des piles centrales du pont.

Dès les premiers siècles de notre ère, un pont en bois est construit pour franchir l'Ornain et relier les quartiers de Bar-la-Ville et du Bourg. Alors appelé Grand Pont, il reste pendant longtemps le seul pont de la ville.

En 1311, le pont en bois est remplacé par un pont en maçonnerie, comme l'atteste la date inscrite plus tard sur une des piles du pont. Des habitations sont construites en encorbellement pour gagner de la place. Elles seront détruites par souci d'hygiène à partir du XVIIIe siècle, et les dernières disparaitront au XXe siècle.

Avant la construction du canal de la Marne au Rhin au XIXe siècle, l'Ornain est utilisé pour transporter des matériaux comme des grumes de bois en provenance du massif vosgien. Mais la navigation n'étant possible qu'en aval de la cité ducale, on utilise la méthode du flottage du bois. Pour protéger la structure des grumes, les piles du pont sont renforcées par des becs.

En 1883, le tablier en dos d'âne est aplani pour faciliter la circulation par temps de verglas et de neige, puis il est élargi.

Le 6 novembre 1926, il est classé au titre de la loi du 2 mai 1930 ayant pour objet la protection des monuments naturels et des sites de caractère artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque, aujourd'hui abrogée.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, les Allemands occupent Bar-le-Duc. Lorsqu'ils quittent la ville le 30 août 1944, ils dynamitent le pont à 17 h, à l'exception de la pile centrale soutenant la chapelle. Le pont est ensuite entièrement reconstruit à l'identique.

De juillet à août 2012, des travaux de réfection et d'encorbellement sont effectués dans le cadre de la requalification du centre-ville

Chapelle Notre-Dame de la Paix

La première chapelle construite sur l'une des piles centrales du pont daterait du XVe siècle. Elle est d'abord dédiée à sainte Anne, puis à la Vierge à partir de 1645. Une statue de la Vierge, réalisée par François Humbert au milieu du XVIIe siècle, y est installée en 1749. La sculpture provient de la porte de la Couronne des anciens remparts de la ville, alors en démolition.

Après le dynamitage du pont par les Allemands le 30 août 1944, la statue de la Vierge est l'un des seuls éléments encore debout avec la pile la supportant. La chapelle est alors reconstruite en même temps que le reste du pont. Elle est depuis dédiée à Notre-Dame de la Paix

Architecture

Petit édifice en pierre avec une porte vitrée, surmonté d'une croix.
 
Chapelle-oratoire Notre-Dame de la Paix.

Le pont Notre-Dame est un pont en maçonnerie à 5 voûtes en plein cintre. Les 4 piles du pont sont renforcés par des becs triangulaires. La longueur du pont est d'environ 49 m et la largeur du tablier est de 10 m.

Le pont possède une chapelle-oratoire sur un de ses deux piles centrales. Le petit édifice religieux est de forme hexagonal, situé sur le côté amont du pont. Il abrite une statue de la Vierge du XVIIe siècle. Les vitraux des années 1950 réalisés par le maître verrier nancéien Benoît, représentent sainte Anne et la Vierge à gauche, et saint Joachim à droite

 

 

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Verdun : La Porte Chaussée et le quai de Londres

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Verdun : La Meuse et le Mess des Officiers

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Trois-Évêchés

Publié à 21:22 par dessinsagogo55 Tags : histoire center sur france saint travail mort place carte voyage centerblog
Trois-Évêchés

Les Trois-Évêchés dans leurs limites du milieu du XVIIIe siècle et les communes et départements actuels.

 

 

En France, sous l'Ancien Régime, les Trois-Évêchés étaient une province du royaume créée, à la suite de la paix de Westphalie, à partir de territoires qui relevaient de jure, jusqu'au traité de Münster (1648), du Saint-Empire romain germanique : les trois villes libres de Metz, Toul et Verdun, occupées en vertu du traité de Chambord (1552), et les temporels des évêques de Metz, Toul et Verdun, occupés en 1631-1632. Ils s'agrandirent ensuite du Luxembourg français, partie du duché de Luxembourg cédée à la France par le traité des Pyrénées(1659), puis d'un corridor, cédé à la France par le traité de Vincennes (1661). Ces territoires et les duchés de Bar et de Lorraine formaient jusqu'alors une mosaïque territoriale complexe, objet de conflits récurrents.

 

En 1551, les princes protestants allemands, en lutte contre Charles Quint, recherchent le soutien du roi de France. À Lochau, près de Torgau, est signé un accord qui prévoit la participation financière et militaire de la France à leur action. À Chambord, le 15 janvier 1552, est signé un traité qui prévoit que le roi Henri II occupera, pour des raisons stratégiques, en qualité de vicaire du Saint-Empire romain germanique, les villes de Metz, Toul et Verdun, « et autres villes de l’Empire ne parlant pas allemand ».

 

Le « Voyage d’Allemagne » est conduit par le roi Henri II, « défenseur des libertés germaniques », soutenu par François de Guise et le cardinal Charles de Lorraine. Le jour des Rameaux 1552, les troupes françaises, sous les ordres du connétable Anne de Montmorency, arrivent sous les murs de Metz, et occupent par surprise les portes de la ville. Le 13 avril 1552, le roi se rend en armes à Toul, où il est reçu par l'évêque Toussaint de Hocédy, le maître échevin ayant, en signe de protestation, quitté sa ville pour Pont-Saint-Vincent. Le roi passe ensuite à Nancy, où il destitue arbitrairement la duchesse-régente et emmène le petit duc Charles III, encore mineur, pour le faire élever à la cour de France. Henri II fait ensuite « sa joyeuse entrée » à Metz, le 18 avril 1552. La ville est en fait soumise de force, sous le ferme contrôle des hommes de Montmorency. Le 22 avril, Henri II reprend sa route vers le Rhin, laissant à Metz 3 400 hommes. Vers le 20 mai, ne pouvant s'emparer de Strasbourg, il rebrousse chemin, occupe Verdun, où il fait son entrée le 12 juin 1552, avant de rentrer en France.

Pour laver l’affront des princes luthériens et du roi de France, Charles Quint marche sur les trois cités épiscopales, le 1er septembre 1552. Il commence par faire le siège de la cité messine, proche de ses possessions luxembourgeoises. Fortifiée et défendue par le duc de Guise, Metz reste aux mains des troupes françaises après un siège mémorable. La mort dans l'âme, Charles Quint lève le siège le 2 janvier 1553 renonçant à reprendre les autres évêchés. L’occupation française commence de facto dans les Trois-Évêchés.

Dès 1552, les villes reçoivent une garnison française permanente, mais l’empereur garde officiellement sa souveraineté sur les cités. Dans les trois villes de Metz, Toul et Verdun réunies ainsi par un artifice diplomatique, s'installe alors un régime original, celui de la protection, où les anciens pouvoirs des villes issues du Saint-Empire sont peu à peu absorbés par les organismes mis en place par l’administration royale. Malgré les prières répétées des Messins à la Diète d'Empire, la question des Trois-Évêchés ne figura plus à l'ordre du jour des assemblées impériales après 1582. Sous l'impulsion de Richelieu, le parlement de Metz, créé en janvier 1633, est l’artisan le plus actif des progrès de l’autorité royale, dépossédant de leurs pouvoirs les maîtres échevins des cités épiscopales et neutralisant les paraiges de Metz.

L’édit de décembre 1633 supprime le sceau de la cité, l’aigle impérial aux ailes déployées, que Metz, Toul et Verdun, en qualité de villes impériales, avaient le droit de porter sur leurs armes. En même temps, la gabelle, impôt sur le sel, est introduite au grand dam de la population. Devant le grogne des messins, le Parlement est transféré à Toul entre 1637 et 1658. Il est remplacé à Metz par un intendant royal, aux pouvoirs étendus.

En 1648, les traités de Westphalie entérinent la cession des Trois-Évêchés par l'Empire. Mais, dès son avènement, Louis XIV confirme les privilèges des bourgeois des trois cités, les regroupant sous le nom de « ses bons et fidèles sujets ».

L’évêché de Saint-Dié, créé en 1777, est parfois appelé le Quatrième Évêché lorrain, mais n’est pas concerné par la notion historique des « Trois-Évêchés ». Aujourd'hui, seul l'évêché de Metz, dont l'évêque est nommé par le président de la République française, est concerné par le régime concordataire d'Alsace-Moselle.

Les Trois-Évêchés étaient enclavés presque de toutes parts dans la Lorraine et ne touchaient que par quelques points à la Champagne et au Luxembourg français.

Les Trois-Évêchés n’étaient pas séparés de la Lorraine par une ligne de démarcation continue et facile à suivre. Quant on observe sur une carte détaillée la figure de ces deux provinces, il est presque impossible de décrire leurs limites respectives autrement que par un travail graphique. Les évêchés de Metz, de Toul et de Verdun étaient séparés chacun des deux autres, par les terres des duchés de Lorraine et de Bar. Ils affectaient la forme la plus tourmentée.

Il y avait dans chacun des évêchés, des enclaves appartenant à la Lorraine et au Barrois ; dans le même temps, il y avait dans le Barrois et la Lorraine, des enclaves dépendant des évêchés. De plus, dans la Lorraine et le Barrois, il y avait des enclaves allemandes, de sorte que, très souvent, les routes les plus directes passaient plusieurs fois d'une des deux provinces dans l‘autre, sur un parcours de quelques lieues, et comme le régime fiscal des douanes et des péages était très sévère, les marchandises pouvaient être soumises à diverses reprises le même jour, a des visites et à des taxes

Les Trois-Évêchés comprenaient les trois villes de Metz, Toul et Verdun et leurs dépendances respectives, ainsi que le temporel des évêques de ces trois villes et le temporel des chapitres cathédraux.

L'évêché de Metz

 
Atlas de Trudaine (réalisé entre 1745 et 1780) pour la généralité de Metz, Archives nationales.

Le bailliage de Metz comprenait la ville de Metz et ses dépendances :

le val de Metz : le nombre des communautés, villages et hameaux du val de Metz au xviie siècle, donné dans l’Histoire bénédictine de Metz(t. IV, 343), s’élève à trente-neuf.

l’Isle : représente une partie des anciens cantons de Metz (3e), de Gorze et de Verny. Comprenait 35 communautés, tant villages que hameaux ;

le Saulnoy : comprenant la plus grande partie des cantons de Verny, de Pange et une partie de celui de Vigy, Il comptait 77 communautés, tant villages que hameaux ;

les Francs-Alleux, subdivisés en :

ban de Saint-Pierre (réuni au Franc-Alleu en 1718) ;

ban de La Rotte (à partir du 21 janvier 1718) ;

ban de Bazaille ;

la terre de Gorze (cédée en 1661) ;

le bailliage seigneurial de Vic, composé des huit châtellenies d’Albestroff, Baccarat, Rambervillers, Fribourg, Haboudange, Lagarde, Moyen et Vic, dépendantes du temporel de l’évêque de Metz

L'évêché de Toul

les trois châtellenies de Blénod, Brixey et Maizières, dépendantes du temporel de l'évêque de Toul ;

les trois prévôtés de Vicherey, Villey-Saint-Étienne et Void, dépendantes du temporel du chapitre de la cathédrale de Toul.

La principauté épiscopale de Verdun

les sept prévôtés de Charny, Dieppe, Dieulouard, Fresnes, Mangiennes, Tilly et Verdun, dépendantes du temporel de l'évêque de Verdun ;

les cinq prévôtés de Foameix, Harville, Lemmes, Merles et Sivry, dépendantes du temporel du chapitre de la cathédrale de Verdun.

Coutumes

Les Évêchés ressortissaient au parlement de Metz et étaient régis par les cinq coutumes suivantes :

Les coutumes générales de la ville et cité de Metz et pays Messin.

Les coutumes du bailliage (ou temporel) de l'évêché de Metz, avec les municipales ou locales de Remberviller, Baccarat et Moyen.

Les coutumes générales de la terre, abbaye et seigneurie de Gorze.

Les usages locaux de la ville et du bailliage de l'évêché de Toul et du pays Toulois.

Les coutumes générales de la ville, cité et bailliage de l'évêché et compté de Verdun et du pays verdunois.

Personnalités

Nicolas Psaume, comte-évêque de Verdun, prince du Saint-Empire romain germanique.

Henri Grégoire, dit l'Abbé Grégoire, député aux états généraux puis à la Convention, évêque constitutionnel de Blois, y est né en 1750.