Département : Meuse
La citadelle souterraine de Verdun est un ensemble de galeries creusées à la fin XIXe siècle sous la citadelle de Verdun, dans le département de la Meuse en région Grand Est.
La citadelle haute est construite au XVIIe siècle selon les plans de Jean Errard après la prise de la ville par le roi Henri II en 1552. Une fois la ville définitivement rattachée au royaume de France en 1648, Vauban est chargé d'améliorer ses fortifications. Après la guerre franco-allemande de 1870, la ville rentre dans le système Séré de Rivières et se retrouve au centre de la place fortifiée de Verdun constituée de nombreux forts.
La citadelle souterraine, ou citadelle basse, est creusée à la fin du XIXe siècle et cumule 7 km de galeries à la fin de la Première guerre mondiale. Elle sert à la fois de refuge, de poste de commandement et de base de ravitaillement. Le 10 novembre 1920, elle accueille la cérémonie de désignation du Soldat inconnu qui repose sous l'Arc de triomphe de l'Étoile à Paris.
La citadelle est inscrite aux monuments historiques depuis le 24 octobre 1929.
En 1552, le roi de France Henri II prend la ville de Verdun au Saint-Empire romain germanique dans le cadre du « Voyage d'Allemagne ». Il décide de consolider les fortifications médiévales et une citadelle est construite de 1567 à 1634. Mais le chantier n'avance pas à cause des guerres de religion. Il faut attendre 1624, en pleine guerre de Trente Ans, pour que les travaux commencent réellement après que Louis XIII ait demandé au maréchal de Marillac, lieutenant-général des Trois-Évêchés et gouverneur de Verdun, d'achever rapidement les fortifications. Le tracé de la citadelle de 1601 est modifié en 1626. La citadelle s'étend sur une superficie de 20 hectares sur le mont Saint-Vanne. Les ingénieurs du roi et mathématiciens Pierre de Conty d'Argencour, Jacques Aleaume et Claude Chastillon dirigent la construction selon les plans et principes de l'ingénieur militaire barisien Jean Errard.
En 1648, le traité de Münster, faisant partie des traités de Westphalie, confirme le rattachement de la cité et de l'évêché de Verdun au royaume de France. Louis XIV confie à l'ingénieur et architecte militaire Vauban le soin d'améliorer la défense de la ville. Les travaux débutent en 1674 et s'arrêtent en 1692 avant de reprendre en 1698. La citadelle compte alors plusieurs bastions, des casernes, un arsenal, un magasin d'artillerie, un magasin à blé, des magasins à poudre...
Après la guerre franco-allemande de 1870, la France met en place le système Séré de Rivières, conçu par le général Raymond Adolphe Séré de Rivières. 19 forts sont construits autour de la ville, tels que les forts de Vaux, de Souville ou de Douaumont, qui forment la place fortifiée de Verdun
À la fin du XIXe siècle, les ingénieurs militaires, Guinot et Rouillon de Gironville, veulent faire de la citadelle une base logistique. De 1886 à 1893, des galeries sont creusées sous 16 m de roches et forment la citadelle souterraine de Verdun (ou citadelle basse en opposition à la citadelle haute). En 1914, les galeries cumulent une longueur de près de 4 km, et à la fin de la guerre, elles s'étendent sur 7 km.
La citadelle souterraine pouvait accueillir 2 000 hommes et servait à la fois de refuge, de poste de commandement et de base de ravitaillement. Elle se composait de six magasins à poudre, sept magasins de munitions, une boulangerie, un moulin, un central téléphonique et télégraphique, des machines élévatrices d'eau pour la ville et les forts, des cuisines et de vastes magasins. Lors de la bataille de Verdun de 1916, la citadelle souterraine accueille jusqu'à 10 000 soldats et les fours à pains produisent 28 000 rations de pain par jour.
« Puissant réduit recouvert de lourdes masses de terre, la citadelle de Verdun est plus qu'une caserne, c'est une redoute, c'est le point de contact entre l'Avant et l'Arrière. C'est là qu'aboutissent toutes les relèves, c'est de là qu'elles partent toutes - c'est la gare de triage entre la Guerre et la Paix. »
— Gaston Gras, Douaumont
Le 8 novembre 1920, l'Assemblée nationale approuve à l'unanimité un projet de loi visant à déposer sous l'Arc de triomphe de l'Étoile les restes d'un soldat inconnu mort pour la France au cours de la Première Guerre mondiale. Les champs de bataille sont découpés en neuf secteurs : Flandres, Artois, Somme, Marne, Chemin des Dames, Champagne, Verdun, Lorraine et Alsace.
Le 9 novembre 1920, huit cercueils sont acheminés à la citadelle de Verdun. Le neuvième n'est pas retenu car il subsiste un doute sur la nationalité du corps exhumé.
Le 10 novembre 1920, a lieu la cérémonie de désignation du soldat inconnu. Dans une galerie de la citadelle souterraine transformée en chapelle ardente, les cercueils, recouverts d'un drapeau tricolore, sont alignés deux par deux. En présence de nombreux officiels, le ministre des Pensions André Maginot tend un bouquet de fleur au caporal Auguste Thin. Ce dernier doit désigner le Soldat inconnu en déposant le bouquet sur l'un des cercueils : il choisit le 6e cercueil.
« Il me vint une pensée simple : j'appartiens au 6e corps. En additionnant les chiffres de mon régiment, le 132e, c’est également le chiffre 6 que je retiens. La décision est prise : ce sera le 6e cercueil que je rencontrerai. »
— Auguste Thin.
Le Soldat inconnu est emmené à Paris tandis que les sept autres cercueils sont transférés à la nécropole nationale du Faubourg-Pavé et forment « le carré des 7 Inconnus »
Le 24 octobre 1929, la citadelle est inscrite aux monuments historiques.
En 2009, le circuit touristique est modernisé, en remplaçant les installations vieillissantes par du matériel technologique neuf.
En 2016, des travaux de rénovation prévus pour le début de l'année sont retardés pour des raisons environnementales et techniques. Il s'agit de mettre en place une nouvelle scénographie utilisant la réalité virtuelle
La citadelle souterraine est creusée sous 16 m de roches et compte 4 km de galeries en 1914 et 7 km à la fin de la guerre. Cinq galeries principales de 4 à 6 m de large sont orientées ouest-est. Elles sont coupées perpendiculairement par quatre galeries de 2,50 m de large dites « d'écoute ».
Elle se compose de six magasins à poudre, sept magasins de munitions, une boulangerie, un moulin, un central téléphonique et télégraphique, des machines élévatrices d'eau pour la ville et les forts, des cuisines et de vastes magasins
Visite
La visite de la citadelle souterraine se fait à bord d'une nacelle audioguidée qui parcourt les galeries et retrace le rôle de la France et de Verdun dans la Première guerre mondiale
Fréquentation
Année | 2003 | 2004 | 2005 | 2006 | 2007 | 2008 | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 |
Visiteurs | 115972 | 119000 | 106797 | 111730 | 103274 | 103950 | 79340 | 80042 | 92289 | 91765 | 93830 |
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Lieux et monuments
Lieux de mémoire de la Grande Guerre
Nécropole nationale du Trottoir : D'une superficie de 8 355 m2, elle rassemble 2 960 corps de soldats dont 2 108 en tombes individuelles et 852 en ossuaires.
Monument au 106e Régiment d'infanterie : situé en haut d'un escalier, ce monument est l’œuvre de Maxime Réal del Sarte. De forme pyramidale, le monument est dominé par une tête humaine portée par des mains décharnées.
Mémorial du Génie : dédié à la mémoire des sapeurs victimes de la guerre des mines. Il est formé de sept palplanches de béton ceint d'un mur plein peint en blanc avec cette inscription : « A la gloire du génie ».
Monument du Point X : situé à l'extrémité de la crête dominant la plaine de la Woëvre, il est composé du mur surmonté d'un fronton triangulaire et d'un autel. Un bas-relief œuvre du sculpteur Fischer, représente un officier tête nue entraînant ses hommes au combat (situé sur le territoire de la commune de Combres-sous-les-Côtes).
Monument au 302e régiment d'infanterie : une simple stèle entourée de pavés ; il est situé non loin du monument du Point X.
Monument à la mémoire des morts de la 12e DI, au point C, crête des Éparges.
La statue-buste de Maurice Génevoix.
Monuments religieux
Église Saint-Martin, construite en 1852, détruite au cours de la Première Guerre mondiale, reconstruite en 1929.
Croix de chemin, autel de procession, au nord du village.
Calvaire au sud du village.
Décoration et distinction
La commune a été décorée de la Croix de guerre 1914-1918 le 15 mars 1921.
La mention « LES EPARGES 1915 » est inscrite sur le drapeau des régiments cités lors de la Bataille des Éparges.
Chaque lundi de Pâques, une cérémonie commémore les séries d'attaques lancées vers la crête des Éparges, organisée par le comité cantonal de Fresnes-en-Woëvre et la municipalité des Éparges. Cette cérémonie rappelle une page d'histoire : en quelques jours, les régiments français perdirent plus de 5 000 hommes, tués, blessés, ou disparus, appartenant pour un grand nombre d'entre eux aux régiments de la 12e division d'infanterie de Reims (132e de Reims, 106e de Chalons et 25e bataillon de chasseurs à pied d’Épernay et Saint-Mihiel). Hommage est ainsi rendu à tous les combattants morts sur ce haut lieu de mémoire, pendant les quatre années de la Grande Guerre. Lors de ces assauts, ils furent tués, engloutis dans la boue des Éparges, déchiquetés par les mines dont les immenses cratères ponctuent la montée vers le sommet de la crête.
Personnalités liées à la commune
Frédéric Chevillon, cinquième député français mort pour la patrie.
Maurice Genevoix était sous-lieutenant à la 7e compagnie du 106e régiment d’infanterie qui a combattu sur la crête des Éparges. Il a écrit ses souvenirs dans quatre livres : Sous Verdun, Nuit de guerre, La Boue, Les Éparges. Ils ont été condensés en un seul livre : Ceux de 14.
Eugène Criqui y fut blessé en mars 1915.
Maxime Real del Sarte y fut blessé en janvier 1916.
On y porta disparu au cours des combats du 22 septembre 1914, le romancier Alain-Fournier, lieutenant de réserve parti en campagne dès la mobilisation avec le 288e régiment d'infanterie. Cette disparition fit travailler l'imaginaire de beaucoup jusqu'à ce que son corps fût retrouvé et identifié dans une fosse commune allemande en 1991 à quelques centaines de mètres de la Tranchée de Calonne.
Ernst Jünger, soldat allemand, membre du 73e régiment de fusiliers hanovriens, combattit aux Éparges et y fut blessé. Il raconte ce qui fut son premier combat dans Orages d'acier.
Andries Van Wezel - riche diamantaire qui permit la reconstruction du village des Eparges en faisant un don de 500 000 francs or.
Mina Fischer, comtesse Antoine de Cugnac, avait été fiancée avec René Tronquoy, lieutenant au 67e RI, disparu aux Eparges. Elle a aidé à financer l'aménagement des lieux et le monument du point X en mémoire de « Ceux qui n'ont pas de tombe ». Elle sculpta un bas relief qui représenterait le fiancé
Bibliographie
Maurice Genevoix, Ceux de 14 (Sous Verdun, Nuits de Guerre, La Boue, Les Éparges), Paris, Éditions Flammarion, 1949
Robert Porchon, Carnet de route, Paris, Éditions de La Table Ronde, 2008, 206 p.
Suivi de lettres de Maurice Genevoix et autres documents, édition établie et annotée par Thierry Joie
Eugène-Emmanuel Lemercier, Lettres d'un soldat, Bernard Giovanangeli
Ernst Jünger, Orages d'acier
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Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008.
En 2016, la commune comptait 69 habitants, en diminution de 5,48 % par rapport à 2011 (Meuse : -2,33 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
273 | 312 | 334 | 344 | 380 | 372 | 380 | 380 | 373 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
366 | 345 | 298 | 314 | 287 | 250 | 243 | 228 | 208 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
193 | 180 | 161 | 57 | 66 | 65 | 63 | 63 | 72 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2008 |
69 | 72 | 43 | 54 | 57 | 58 | 73 | 75 | 76 |
2013 | 2016 | - | - | - | - | - | - | - |
73 | 69 | - | - | - | - | - | - | - |
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999 puis Insee à partir de 2006
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Les Éparges est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est. Elle est 18 km (route orthodromique) au sud-est de Verdun
Les Éparges est un petit village français, situé dans le département de la Meuse et la région de Lorraine.
La commune s'étend sur 9,5 km2.
Entouré par les communes de Trésauvaux, Saint-Remy-la-Calonne et Mouilly, Les Éparges est situé à 2 km au sud-ouest de Trésauvaux la plus grande ville aux alentours.
Situé à 266 mètres d'altitude, la Rivière Le Longeau, le Ruisseau de Jonvau, le Ruisseau d'Aidevau sont les principaux cours d'eau qui traversent la commune des Éparges.
Les Éparges est une commune du parc naturel régional de Lorraine
la Rivière Le Longeau, le Ruisseau de Jonvau, le Ruisseau d'Aidevau sont les principaux cours d'eau qui traversent la commune des Éparges.
Histoire
La colline à l'est du village des Éparges a fait l'objet d'importantes batailles en 1914 et 1915. Ces faits sont relatés entre autres par Maurice Genevoix dans un de ses livres intitulé Les Éparges (cf. Ceux de 14). La colline porte encore les traces de ces combats ; on peut y voir les entonnoirs résultant d'explosions de mines pour le contrôle du « point X » qui domine la plaine, stratégique pour le contrôle de l’artillerie.
Dans son livre La boue, Maurice Genevoix écrit le 1er novembre 1914 : « Au bord de la rue caillouteuse, de chaque côté sinuent les lignes tourmentées des façades, des carcasses noires, des échines de toitures dont les chevrons brisés font comme des chapelets de vertèbres. Le village est inerte comme un grand cadavre étendu. L'odeur est aigre et froide, une odeur d'incendie, plus pénétrante qu'une puanteur de chair morte. Dans le ruisseau, la boue s'étale comme une sanie ».
Ces positions sont le théâtre d’une des luttes les plus meurtrières de la Première Guerre mondiale. Les Allemands s’acharnent pour la possession de la crête, et les attaques et les contre-attaques, les combats corps à corps et à la grenade, sous un bombardement d’obus de tous calibres et sous l’écrasement des torpilles, se renouvellent pendant une période de cinq mois dans les conditions les plus pénibles.
Tous les soldats français qui ont combattu aux Éparges entre septembre 1914 et avril 1915, ont reçu un diplôme de reconnaissance pour leurs combats effectués dans cette région, signé du général Herr, commandant le 6e corps d'armée et du général Roques, commandant la Ire armée. Ce document est nominatif et reprend les citations de la 12e division d'infanterie et du 25e bataillon de chasseurs à pied.
Le 1er juin 1916, le dirigeable Adjudant-Vincenot, de retour d'une mission de bombardement sur Verdun, s'écrase aux Éparges, touché par la DCA allemande.
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Verdun (prononcé [vɛʁdœ̃]), officiellement nommée Verdun-sur-Meuse de 1801 à 1970, est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est. Elle se trouve dans la région historique et culturelle de Lorraine.
L'existence de l'agglomération verdunoise remonte à l'Antiquité où les Celtes fondent un oppidum surplombant un méandre de la Meuse. Devenue chef-lieu de la Civitas Verodunensium, la ville est l'une des quatre cités de la province romaine de Belgique première. En 843, le traité de Verdun qui partage l'Empire carolingien en trois royaumes y est signé. Ville du Saint-Empire romain germanique depuis le Xe siècle, Verdun est soumise par la France en 1552, au cours du « Voyage d'Austrasie ». Elle forme avec les autres villes libres d'Empire, Metz et Toul, la province des Trois-Évêchés, qui se voit définitivement rattachée au Royaume de France en 1648 par le Traité de Münster. Forteresse de l'Est de la France, la ville est le théâtre de plusieurs batailles, telles que celle de 1792 lors des guerres de la Révolution française, et celle de 1870 lors de la guerre franco-prussienne. Mais c'est surtout la bataille de Verdun de 1916, au cours de la Première Guerre mondiale, qui rend à jamais célèbre la ville dans le monde entier.
Peu touchée par la révolution industrielle du XIXe siècle, Verdun se tourne aujourd'hui vers le tourisme de mémoire. La ville possède de nombreux vestiges militaires dus à son histoire de place forte, ainsi que plusieurs lieux de mémoire de la Grande Guerre. La ville compte également un riche patrimoine religieux en tant que siège de l'évêché de Verdun depuis le IVe siècle.
Pôle urbain principal du centre meusien, la commune est l'une des deux sous-préfectures du département, et le chef-lieu de l'arrondissement de Verdun, du Pays de Verdun et de la communauté d'agglomération du Grand Verdun. Elle est également la ville la plus peuplée du département, même si elle ne cesse de voir diminuer son nombre d'habitants depuis les années 1970.
Verdun se situe dans le Grand Est de la France, vers le centre du département de la Meuse — dont elle est l'une des sous-préfectures — et légèrement au nord-ouest de la région Grand Est. La commune s'étend dans la vallée de la Meuse, sur les deux rives du fleuve au niveau d'un méandre. Elle se trouve au nord-ouest des côtes de Meuse.
À vol d'oiseau, la commune est située entre Paris (225 km) et Strasbourg(184 km). En Lorraine, elle est distante de 58 km de Metz (Moselle), de 78 km de Nancy (Meurthe-et-Moselle) et de 134 km d'Épinal (Vosges). Elle se trouve à 47 km au nord de Bar-le-Duc, la préfecture du département, et de Commercy, l'autre sous-préfecture.
La frontière belge se situe à 40 km, celle du Luxembourg à 50 km, celle d'Allemagne à 80 km, et celle de Suisse à 220 km.
La superficie de la commune est de 3 103 ha, son altitude varie de 194 m à 330 m.
Le département de la Meuse se situe dans la partie orientale du bassin parisien ; il est constitué d'un socle rocheux de l'ère mésozoïque (périodes du Jurassique et du Crétacé). Verdun se situe plus précisément sur des roches de l'époque du Jurassique supérieur (étages du Kimméridgien et du Tithonien). Les calcaires des côtes de Meuse datent de l'Oxfordien. La couche dépasse les 200 m dans la région de Verdun : 100 à 110 m pour l'Oxfordien moyen et 105 à 120 m pour l'Oxfordien supérieur. Les calcaires de l'Oxfordien moyen ont été intensément exploités, comme à la carrière de Dugny-sur-Meuse, pour deux utilisations principales : la fabrication de chaux grasse sidérurgique et la construction avec une pierre connue sous le nom de pierre d'Euville.
Le fond de la vallée de la Meuse est composé d'une couche d'alluvions récentes d'une épaisseur de 10 à 12 m au niveau de Verdun. La couche est recouverte par une épaisseur de limons d'inondation de 0,6 à 1,50 m. En bordure de la vallée, on trouve des alluvions anciennes composées de sables siliceux, de quartz et de granite venus des Vosges par la Moselle. Cette dernière était alors un affluent de la Meuse avant d'être capturée par un affluent de la Meurthe. Cela explique également la largeur disproportionnée de la vallée par rapport au fleuve actuel
Verdun s'est construite sur les berges de la Meuse, qui traverse la ville du sud au nord. Le fleuve prend sa source en Haute-Marne et se jette dans la mer du Nord, en traversant la France, la Belgique et les Pays-Bas. Dans la ville, le fleuve est rejoint en rive gauche par la Scance, une petite rivière qui prend sa source dans le département.
Le ville compte également plusieurs canaux Le canal Saint-Vanne puis canal des Augustins, en rive gauche, prend sa source dans la Meuse en amont aux limites de la commune, et est également alimenté par le ruisseau de la Noue. En rive droite, le canal Saint-Airy prend sa source et se rejette dans le fleuve.
Sur le territoire communal, le fleuve est réuni avec le canal de l'Est, qui relie la Meuse et la Moselle à la Saône, et qui est aussi connu sous le nom de canal de la Meuse sur cette portion. La partie navigable emprunte un tunnel (PK204,393) et une écluse (PK 204,370) sur le territoire de la commune. Un port de plaisance de 30 places est situé en centre-ville, au point kilométrique (PK 204)
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La confiture de groseilles de Bar-le-Duc est une confiture composée de groseilles blanches ou rouges épépinées à la plume d'oie. C'est une spécialité gastronomique de la commune de Bar-le-Duc (Meuse, Lorraine).
Produite en petite quantité, six mille verrines de 85 g chaque année, il s'agit d'un produit de luxe surnommé « caviar de Bar-le-Duc ».
Originaire d'Asie et d'Amérique du Nord, la groseille fait son apparition dans les jardins français à partir du XIIe siècle, notamment en Lorraine.
La première mention de cette recette date de 1344 dans le domaine judiciaire. Il est alors d'usage dans la noblesse et la bourgeoisie, que le parti ayant gagné un procès offre un pot de confiture aux juges pour les remercier. En 1364 et en 1372, les cellériers du château des ducs de Bar parlent des achats de cette confiture. Le 7 janvier 1403, le duc de Bar Robert Ier fait l'acquisition de confitures pour la somme de 90 livres. Elle est alors déjà considérée comme un produit de luxe, et n'est présente que sur les plus belles tables des seigneurs.
Au XVIe siècle, la confiture bénéficie d'une réputation nationale et se retrouvent à la cour du Roi, chez les Dames nobles et les grands personnages qui traversent la ville. Elle est alors généralement servie dans des verreries en cristal.
De nombreuses personnalités apprécient cette préparation. La Reine d'Écosse Marie Stuart compare cette confiture à « un rayon de soleil dans un pot ». Alfred Hitchcock ne descendrait que dans des hôtels qui en proposent au petit-déjeuner. Le président de la République Raymond Poincaré l'introduit sur les tables du palais de l'Élysée. Le Premier ministre britannique Winston Churchill et l'écrivain Victor Hugo en raffolent.
À la fin du XIXe siècle, une vingtaine de maisons meusiennes produisent cette spécialité. L'entreprise À la Lorraine, fondée en 1879 par Georges Amiable avec la réunion de plusieurs confitureries, est la seule encore existante. En 1974, la famille Duriez rachète la maison et les secrets de fabrication
La confiture de groseilles de Bar-le-Duc est traditionnellement préparée à la main à partir de groseilles sélectionnées.
Pendant trois semaines en juillet, 500 kg de groseilles sont récoltés, au rythme d'environ 25 kg/jour. Deux variétés sont utilisées : les Versaillaises et les Groseilles de Bar ; avec pour chacune des rouges, des roses et des blanches. Des épépineuses employées pour la saison se chargent alors de les épépiner à domicile. Pour épépiner 1 kg, il faut 1 h 30 pour une personne expérimentée, et près de 15 h pour un débutant.
Une plume d’oie taillée en biseau et trempée dans l'eau permet d’extraire les pépins minuscules (en moyenne sept par groseille) sans blesser la pulpe du fruit. Une incision est faite sur le grain et les pépins sont glissés dans la tige creuse de la plume. L'entaille dans la groseille est ensuite recouverte d'un lambeau de peau pour que cette dernière puisse garder tout son croquant et toute sa saveur.
Les groseilles sont ensuite plongées dans du sirop de sucre brûlant pour conserver la saveur intacte. Il faut 700 grammes de sucre pour 500 grammes de groseilles. La suite de la recette est un secret bien gardé
Chaque année, cinq à six mille verrines de 85 g sont produites, 4 000 de rouges et 2 000 de blanches. 30 % de la production est vendue sur place à Bar-le-Duc, et les 70 % restants dans des épiceries fines un peu partout en France7. La confiture s'exporte aussi à travers le monde : en 2008, 1 000 pots ont été vendus à des magasins de luxe à Tokyo (Japon) et aux États-Unis
Chaque pot de 85 g est vendu autour de 17 €, ce qui représente 200 €/kg (2015)
La confiture de groseille de Bar-le-Duc se déguste à la cuillère pour pouvoir savourer tous les arômes du fruit. Elle peut accompagner le foie gras, ou une boule de glace vanille.
Elle est considérée comme un aliment de luxe et partage un statut d’exception qui l’apparente au « caviar Beluga », ce qui lui vaut le surnom de « caviar de Bar »
L'implantation humaine à Fouchères-aux-Bois semble donc ancienne, comme en témoignent les différents objets retrouvés au lieu-dit Mazerois :
« Rappelons les ruines à Mazeroye, aujourd'hui Mazerois, dont on exhume de temps à autre quelques vestiges, tels que restes de constructions, statues en pierre représentant des divinités païennes, pièces de monnaies romaines. Un vase renfermant quantité de ces pièces y a été trouvé en 1876, par M. Moreau Paulin, qui l'a cédé au musée de Bar-le-Duc en 1876. »
Mais des implantations humaines plus anciennes ont dû exister sur le territoire de la commune.
Pour ce qui est de l'histoire plus récente, il est fait mention de la commune une première fois en 1302. On peut reprendre ensuite les différentes dates :
Une ordonnance de 1488 règle les droits de vaine pâture entre les gens de Fouchères et ceux du Bouchon. Par cette ordonnance, les habitants de Fouchères avaient droit de passage dans le Bouchon pour aller mener les bestiaux paître dans la prairie.
En 1504, la haute, moyenne et basse justice de Fouchères, le ban et finage de cette localité appartenaient par moitié au Duc de Bar et au Comte de Ligny : aussi le mayeur de ce village était-il alternativement nommé par les deux seigneurs pour lesquels il rendait la justice.
Pour éviter un conflit entre le duc de Lorraine et le comte de Ligny, un partage des habitants et sujets de Fouchères eut lieu en 1659.
C'est à cette date (1659) qu'il faut faire remonter l'origine de l'existence simultanée à Fouchères, de deux mairies : l'une, composée d'un maire, d'un lieutenant, d'un procureur, d'un substitut et d'un greffier, rendant la justice pour S.A.R. le duc de Lorraine ; l'autre, composée également d'un maire, d'un lieutenant, d'un procureur, d'un substitut et d'un greffier, rendant la justice pour monseigneur de Luxembourg.
Avant la réunion des deux duchés à la France, Fouchères faisait partie du Barrois mouvant, partie office et prévôté de Bar, partie office et prévôté de Ligny ; recette, coutume et bailliage de Bar-le-Duc, présidial de Châlons et parlement de Paris. En 1734, toutes juridictions sur les deux parties furent réunies et incorporées à la seule prévôté de Ligny. Après la réunion des deux duchés (1766), le roi en était seul seigneur.
Avant la Révolution, la paroisse de Fouchères dépendait du diocèse de Toul, de l'archevêché de Trêves, du doyenné de Dammarie, et avait saint Laurent et saint Maur pour patrons. La petite paroisse du Bouchon qui en était déjà l'annexe en 1645, l'est demeurée jusqu'en 1847. La nomination à la cure appartenait à l'abbé de Saint-Léon de Toul, qui était décimateur avec le curé du lieu et le prieur de Dammarie. Des redevances étaient aussi payées au marquis de Stainville et aux dames religieuses Annonciades de Ligny.
En 1790, cette paroisse fut comprise dans le diocèse de Verdun, puis lors de la suppression de ce diocèse, en 1801, elle fut réunie à celui de Nancy, et depuis 1823, elle fait partie du diocèse de Verdun, alors reconstitué, de l'archiprêtré de Bar-le-Duc et du doyenné de Montiers sur Saulx. Elle a pour patrons saint Maur (15 janvier) et saint Laurent (10 août).
Ensuite du décret de l'Assemblée Nationale du 30 janvier 1790, constituant le département de la Meuse et le divisant, Fouchères devint l'une des municipalités du district de Bar et du canton de Stainville. Ce n'est qu'en 1800 que Fouchères fut réuni au canton de Montiers. On y comptait quarante-neuf citoyens actifs en 1792.
Aux xixe et xxe siècles, l'histoire du village est semblable à celle des campagnes françaises : à savoir une augmentation de la population puis une diminution jusqu'à la fin du XXe, pour se terminer par la fermeture de l'école communale (qui ne comptait plus que deux élèves) au début des années 1980.
Pendant la Première Guerre mondiale, le village était loin des combats, seules quelques troupes y ont stationné en repos.
La commune a eu à déplorer deux enfants morts pour la France. La tombe d'un soldat mort dans la commune se situe aussi au cimetière.
On notera l'anecdote suivante :
À la fin du Premier Conflit Mondial, le conseil municipal a pris la décision de modifier le nom du village, passant ainsi de Fouchères à Fouchères-aux-Bois, afin de différencier le village des autres communes homonymes (voir la page : Fouchères), pour, semble-t-il des problèmes d'acheminement de courrier. Du fait de la présence de plusieurs mares à l'époque, le choix de Fouchères-aux-Mares avait été aussi envisagé.
Si on s'en tient ainsi à l'étymologie retenue, la notion de bois apparaît donc deux fois dans le nom de la commune.
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Fouchères-aux-Bois est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.
Il semble que le nom des habitants soit (était) « les Fous ». Cette appellation n'est pas ou plus utilisée.
La commune de Fouchères-aux-Bois se situe au sud-ouest du département de la Meuse, dans le canton de Montiers-sur-Saulx, arrondissement de Bar-le-Duc. D'un point de vue moins administratif, la commune se situe dans le Barrois.
Les distances aux centres urbains les plus proches sont les suivantes :
Ligny-en-Barrois : 10 km ;
Bar-le-Duc : 25 km ;
Saint-Dizier : 30 km ;
Nancy : 85 km ;
Paris : environ 250 km.
On notera par ailleurs que la commune se situant à proximité de la RN 4, les temps de parcours sont assez rapides, dont :
Saint-Dizier : 20 min ;
Bar-le-Duc : 25 min ;
Nancy : environ 1 heure.
Situé sur le versant occidental des collines qui séparent la vallée de l'Ornain et celle de la Saulx, le territoire est peu accidenté. À part le vallon qui se trouve entre le village et la forêt communale, il ne se compose que de deux plateaux dirigés du sud-ouest au nord-est, et dont les principales altitudes sont 271, 291, 294 et 325 mètres. Le vallon situé entre le village et la forêt communale se prolonge vers la commune de Ménil-sur-Saulx, fixant ainsi l'altitude la plus basse aux environs de 250 m. Ce vallon est rejoint par d'autres (dont le Fossé Chapelot). Il n'existe pas de cours d'eau à Fouchères-aux-Bois bien que, lors d'importante précipitations, on assiste épisodiquement à des phénomènes d'écoulement dans le vallon évoqué. On compte par ailleurs une mare, à l'entrée du village en venant de Villers-le-Sec (la commune en comptait un plus grand nombre, au moins une supplémentaire, au début du xxe siècle). On notera aussi un nombre important de puits et citernes dans le village.
Le territoire de Fouchères est situé sur les dernières assises du jurassique inférieur. Une partie se trouve constituée par les dépôts de la période de transition entre les époques secondaires et tertiaires, dépôts vulgairement nommés couches de Puzbec.
Au sud, le minerai de fer affleure et occupe en général une épaisseur moyenne de cinq mètres. Le nom du lieu-dit est les Minières.
Les fossiles sont très rares, à peine trouve-t-on dans la partie nord, quelques vestiges de bélemnites et d'ammonites, représentants de la période secondaire.
Les assises que l'on rencontre au sud en creusant une section verticale sont, après la couche de terre arable, la terre glaise, le minerai de fer, la marne noire argileuse, et la marne jaunâtre agglomérée.
Au nord, le sous-sol est une roche dure que l'on exploitait autrefois comme carrière. Le lieu-dit de cette exploitation est les Lavières. Cette pierre se remarque dans les murs des maisons par se teinte grise, presque bleutée.
Le village se situant en hauteur par rapport à ses abords immédiats, la vue y est assez dégagée, en particulier, au sud-ouest vers la vallée de la Saulx (on peut voir Dammarie-sur-Saulx) et vers l'ouest, direction où on peut apercevoir le plateau de l'autre côte de la vallée, avec une vue sur l'abbaye de Jovilliers. Le paysage en lui-même est composé de champs de taille moyenne (le remembrement date de 1968) et de forêts les entourant. On trouve aussi quelques prés. La commune est donc bordée à l'est et au sud-est par la forêt de Ligny, au nord par la forêt communale de Menaussard, au nord-ouest par le bois de Charmois (petit massif forestier qui s'étend aussi sur les communes de Ménil-sur-Saulx et Nant-le-Petit. Au sud, on trouve aussi le bois des Minières. On voit donc ici que le village porte son nom à juste titre.
La commune de Fouchères a pour écart la ferme de la Borde. Fondée à une époque incertaine par les religieux de l'ordre des Prémontrés de l'abbaye de Jovilliers, cette ferme, qui était primitivement une léproserie, est demeurée propriété et dépendance paroissiale de cette abbaye jusqu'à la Révolution. En 1791, elle fut vendue par le Trésor National et réunie à la paroisse de Fouchères.
La ferme de la Borde a eu à subir en 1991 un incendie qui a détruit la majeure partie des bâtiments. Il ne reste donc que deux bâtiments servant de hangars.
Six maisons individuelles de type HLM (appelé le quartier des HLM).
« D'après la traduction latine Fulcherium ou Foulcherium, Fouchères tirerait son nom de fougère, ce qui est d'autant moins vraisemblable que la fougère est très rare sur le territoire. L'étymologie celtique Fonéa, Faon (hêtre), Focaria (chauffage ou droit de prendre du bois dans une forêt) paraît beaucoup plus probable. »
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