Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
22.12.2024
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Par allan ehrhardt www, le 19.12.2024
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Par allan ehrhardt www, le 19.12.2024
écrire votre commentaire... peka eme
Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
Camila Bordonaba Roldán, née le 4 septembre 1984, est une actrice et chanteuse argentine. Elle est notamment connue pour ses rôles dans Floricienta, Rebelde Way ou Atracción x4 ainsi que par sa participation au groupe de rock argentin Erreway.
Biographie
Elle est née le 4 septembre 1984 à Buenos Aires
Elle a eu une relation avec Benjamin Rojas 1999-2000. Ils ont rompu en 2004 et sont restés en contact. Elle a gardé un très bon contact avec ses ex-compagnons du succès Rebelde Way. Elle est la meilleure amie de Felipe Colombo et elle forme actuellement un couple avec un homme qui n'est pas du milieu artistique
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
https://fr.wikipedia.org/wiki/Camila_Bordonaba | |||||||||||||||||||||||||||
Notes et références | |||||||||||||||||||||||||||
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Jorge Mario Bergoglio ([ˈxo̞ɾxe ˈmaɾjo β̞e̞ɾˈɣ̞oɣ̞ljo̞]), né le 17 décembre 1936 à Buenos Aires, est un homme d'Église argentin, actuel évêque de Rome, chef d'État du Vatican et 266e pape de l’Église catholique sous le nom de François (en latin : Franciscus, en italien : Francesco, en espagnol : Francisco), depuis son élection le 13 mars 2013. Il était auparavant archevêque de Buenos Aires.
Bergoglio est le premier pape issu des rangs de la Compagnie de Jésus, le premier pape non européen depuis le pape syrien Grégoire III au viiie siècle ainsi que le premier issu du continent américain. Il est également le premier pape à prendre le nom de François, choisi en mémoire de François d'Assise.
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Norma Gladys Cappagli, née le 20 septembre 1939 à Buenos Aires et morte le 22 décembre 2020 dans la même ville, est un mannequin argentin, couronnée Miss Monde 1960.
Biographie
Élue Miss Monde 1960 au Lyceum Theatre à Londres, succédant à Corine Rottschäfer, elle est la première Argentine à être Miss Monde2. Par la suite elle deviendra mannequin, notamment pour Christian Dior.
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Linda Cristal, nom de scène de Marta Victoria Moya Peggo Bourgés, est une actrice argentine née le 23 février 1931 à Buenos Aires et morte le 27 juin 2020 à Beverly Hills en Californie
.Biographie
D'origine chilienne, Linda Cristal est principalement connue pour le rôle de Cléopâtre qu'elle tient en 1960 dans le film Les Légions de Cléopâtre (Le Legioni di Cleopatra) et pour son rôle dans Alamo, aux côtés de John Wayne.
On la revoit ensuite notamment dans La Princesse du Nil (La donna dei Faraoni, 1960) de Victor Tourjanski, puis dans Mr. Majestyk en 1974.
Linda Cristal se marie en 1950, mais son mariage est annulé après cinq jours. Le 24 avril 1958 à Pomona (Californie), elle épouse Robert Champion, un homme d'affaires dont elle divorce le 9 décembre 1959. En 1960, elle se remarie avec Yale Wexler, un ancien acteur qui travaille dans l’immobilier dont elle divorce en décembre 1966.
Filmographie
1952 : Désir interdit (Cuando levanta la niebla) : Amiga de Silva
1953 : Fruto prohibido : Julia
1953 : El Lunar de la familia : Rosita
1953 : La Bestia magnifica (Lucha libre)
1953 : Genio y figura : Rosita
1954 : Con el diablo en el cuerpo
1955 : El 7 leguas : Blanca
1955 : La Venganza del Diablo
1956 : Comanche de George Sherman : Margarita
1956 : Enemigos : Chabela
1957 : El Diablo desaparece : Laura
1958 : Duel dans la Sierra (The Last of the Fast Guns) : Maria O'Reilly
1958 : Le Tueur au visage d'ange (The Fiend Who Walked the West) de Gordon Douglas : Ellen Hardy
1958 : Vacances à Paris (The Perfect furlough) : Sandra Roca, the Argentine Bombshell
1959 : Siete pecados : Irene
1959 : La Fin d'un voyou (Cry Tough) : Santa
1960 : Les Légions de Cléopâtre (Le Legioni di Cleopatra) : Cléopâtre
1960 : Alamo (The Alamo) de John Wayne : Graciela Carmela Maria 'Flaca' de Lopez y Vejar
1960 : La Princesse du Nil (La Donna dei faraoni) : Akis
1961 : Les Deux Cavaliers (Two Rode Together) : Elena de la Madriaga
1964 : Les Canons de San Antiogo (Le verdi bandiere di Allah) : Olivia
1968 : Panic in the City : Dr Paula Stevens
1974 : Mr. Majestyk (Mr. Majestyk) : Nancy Chavez
1977 : Love and the Midnight Auto Supply : Annie
1959 : Rawhide (série télévisée) (série TV) : Louise
1961 : The Tab Hunter Show (série TV) : Gitana
1964 : Voyage au fond des mers (Voyage to the Bottom of the Sea) (série TV) : Melina Gounaris
1966 : T.H.E. Cat (série TV) : Serafina
1967 : Le Cheval de fer (Iron Horse) (série TV) : Angela Teran
1967-1971 : Le Grand Chaparral (série télévisée) (The High Chaparral) (série TV) : Victoria Cannon
1971 : Sam Cade (Cade's County) (série TV) : Celsa Dobbs
1971 : Bonanza (série TV) : Teresa
1972 : Call Holme (téléfilm) : Phadera Hayes
1972 : Search (série TV) : Antonia Bravo
1974 : Police Story (série TV) : Estrella Rodriguez
1974 : El chofer (série TV) : Julia
1975 : The Dead Don't Die (téléfilm) : Vera LaValle
1979 : Barnaby Jones (série TV) : Patricia Simmons
1980 : Condominium (série TV) : Carlotta Churchbridge
1981 : La croisière s'amuse (The Love Boat) (série TV) : Evita Monteverde
1981 : L'Île fantastique (Fantasy Island) (série TV) : Consuelo lopez
1985 : Rossé (série TV) : Victoria Wilson
1988 : Hôpital central (General Hospital) (série TV) : Dimitra Antonelli
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
Notes et références | |||||||||||||||||||||||||||
Linda Cristal | |||||||||||||||||||||||||||
Mort de Linda Cristal | |||||||||||||||||||||||||||
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Candidate représentée par l'Argentine, Silvana Rosa Súarez a été élue Miss Monde 1978 au Royal Albert Hall.
Cette année là, 68 candidates ont participé à ce concours.
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Une lagune à la teinte rosée, en Argentine, le 23 juillet 2021. (DANIEL FELDMAN / AFP)
Argentine : une lagune vire au rose, polluée par des produits chimiques
Les habitants de la région signalent aussi des odeurs nauséabondes et la prolifération d'insectes autour de cette lagune.
Une couleur rose préoccupante. Une lagune de Patagonie conserve cette teinte à cause du déversement de produits chimiques par des entreprises de pêche de la région, dimanche 25 juillet. Ce phénomène inquiète les populations locales dans cette région du sud de l'Argentine. "Pour nous, c'est l'image de la négligence des autorités de la province. Ceux qui devraient contrôler sont ceux qui autorisent l'empoisonnement des populations", a dénoncé l'écologiste Pablo Lada, interrogé par l'AFP.
"La couleur rougeâtre ne cause pas de dommages et, dans quelques jours, elle disparaîtra", avait affirmé la semaine précédente Juan Micheloud, responsable du contrôle environnemental de la province, expliquant qu'une société transportant des effluents d'entreprises de pêche avait "été autorisée à déverser des liquides dans la lagune de Corfo".
Des odeurs nauséabondes"Ce n'est pas possible de minimiser quelque chose d'aussi grave", lui a rétorqué Sebastian de la Vallina, responsable de la planification au sein de la commune de Trelew. Cette lagune, qui s'étend sur 10 à 15 hectares, est située à 30 km de Trelew, ville de 120 000 habitants sur la côte Atlantique, dans la province de Chubut.
Cette teinte s'explique par la présence de sulfite de sodium, un agent de conservation antibactérien utilisé pour le stockage des langoustines avant exportation, qui a contaminé les eaux souterraines du fleuve Chubut. Les habitants de la région se sont également plaints entre autres d'odeurs nauséabondes et de la prolifération d'insectes.
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Diego Maradona, le « Dieu » du ballon rond, est mort
NÉCROLOGIE
Champion du monde de football avec l’équipe d’Argentine en 1986, joueur à Barcelone puis à Naples, l’ancien numéro 10, aussi détesté qu’adulé, un temps le protégé de la mafia et cocaïnomane incurable, est mort mercredi à l’âge de 60 ans.
L’ombre vacillante d’un ancien champion de football pénètre dans le stade Juan-Carmelo-Zerillo de La Plata, au sud-est de Buenos Aires, ce vendredi 30 octobre 2020. Emmailloté dans un survêtement noir, le visage à moitié caché par un masque de la même couleur, Diego Maradona est venu assister au premier match, depuis sept mois, de l’équipe professionnelle dont il est l’entraîneur, le Gimnasia La Plata. C’est aussi le jour de son anniversaire. Dans un stade vide de supporteurs, Covid-19 oblige, mais où figurent des banderoles à sa gloire, une brève cérémonie, avec remise de trophées et embrassades, l’attend.
Maradona a 60 ans, mais son corps en paraît quinze ou vingt de plus. Deux cerbères l’aident à marcher ou à lever le bras, avant d’aller l’asseoir sur un fauteuil en forme de trône, sur lequel il ne restera pas longtemps sitôt donné le coup d’envoi. La dernière apparition publique de l’ancien n° 10 ne laissait augurer rien de bon. Hospitalisé trois jours plus tard afin d’être opéré d’un hématome sous-dural, Diego Maradona est mort d’une crise cardiaque, a annoncé, mercredi 25 novembre, son porte-parole.
La mort d’un champion est toujours un événement triste. Celle du « Pibe de Oro » (« le gosse en or »), comme l’Argentine continuait de l’appeler, réveillera de profonds antagonismes chez les amateurs de ballon rond. Peu de sportifs auront, comme lui, alimenté avec autant de zèle les deux foyers contraires du supporteurisme que sont l’adulation et la détestation. L’auteur de la « main de Dieu », le protégé de la mafia napolitaine, l’ami de Fidel Castro et d’Hugo Chavez, le cocaïnomane incurable ne fut pas un enfant de chœur ni un modèle de vertu, loin de là. Il restera néanmoins comme l’un des plus grands joueurs de l’histoire du football. Un génie du ballon à l’inspiration insolente.
Bidonville de Buenos Aires
Ses origines pauvres ont contribué à façonner le « mythe Maradona » dans l’imaginaire populaire argentin, surtout parmi les plus démunis. Malgré ses frasques et sa déchéance, ses fans l’ont aimé jusqu’au bout d’un amour viscéral, inconditionnel et éternel. Icône internationale, il a inspiré le cinéaste Emir Kusturica (avec le documentaire Maradona, sorti en 2008), le chanteur altermondialiste Manu Chao (qui lui a dédié la chanson Santa Maradona, en 1994), la romancière Alicia Dujovne Ortiz (Maradona c’est moi, La Découverte, 1993) ou de nombreux groupes de rock argentins, comme Los Piojos (« les Poux »), dont l’un des tubes assure que « si Diego, demain, joue au ciel, ils mourront seulement pour pouvoir le voir jouer ».
Son histoire est de celles, finalement assez classiques, qui mènent de la gloire à la déchéance, du génial au sordide. Elle commence dans un bidonville des faubourgs de Buenos Aires, où il voit le jour le 30 octobre 1960. Dans son autobiographie, Moi, Diego (Calmann-Lévy, 2001), le joueur raconte avec émotion cette enfance sans le sou : « Je garde un souvenir heureux de mon enfance, bien que si je devais définir d’un seul mot Villa Fiorito, le quartier où je suis né et où j’ai grandi, je choisirais le mot lutte. A Villa Fiorito, quand il y avait à manger, on mangeait, sinon, on ne mangeait pas. »
« Jouer au football me donnait une paix unique »
Il n’y a ni eau courante ni électricité dans l’humble baraque de trois pièces où Diego partage une chambre de quelques mètres carrés avec ses sept frères et sœurs. Son père, Don Diego, a émigré de sa province natale de Corrientes pour chercher du travail dans la capitale. Il est ouvrier dans une usine où l’on triture des os pour l’industrie chimique. Quand sa mère, Dona Tota, l’envoie faire des courses, Diego a toujours au pied quelque chose ressemblant à un ballon : « Une orange, des boules de papier ou de chiffon. » Aujourd’hui, le bidonville a peu changé mais quelques pâtés de maisons portent le nom de Diego Armando Maradona. Dans les rues en terre battue, les chiens squelettiques cherchent toujours de quoi manger, les enfants pieds nus jouent encore au football.
Diego Maradona, porté en triomphe après avoir remporté le championnat local avec les Boca Juniors, à Buenos Aires, en 1981. DIARIO POPULAR / AFP
A 3 ans, Diego reçoit en cadeau son premier ballon de cuir. « Jouer au football me donnait une paix unique », relate-t-il. Il joue avec ses copains sur un terrain vague, entre les boîtes de conserve rouillées et les tessons de bouteille. Des troncs d’arbres servent de buts. Ses boucles brunes lui valent un premier surnom – il en aura bien d’autres : Pelusa (« Peluche »). Comme tous les gamins argentins, il rêve de devenir joueur professionnel.
« J’ai dû mûrir trop vite »
Diego intègre d’abord « Estrella roja » (« l’Etoile rouge »), une équipe de quartier formée par son père. En 1969, il est repéré par un entraîneur d’Argentinos Juniors, un club professionnel qui dispose d’une équipe de moins de 14 ans, les « Cebollitas » (« Petits oignons »). Il est si maigre, et si petit, qu’on le prend parfois pour un nain. Mais son talent est indéniable.
Très vite, l’enfant de Villa Fiorito apparaît à la télévision. Ses dribbles et ses passes émerveillent. La presse annonce l’apparition d’un crack. Les fans paient l’entrée du stade seulement pour le voir jouer. « A l’âge des contes de fées, Diego Maradona écoute les ovations », titre un quotidien. « J’ai dû mûrir trop vite », confessera par la suite le milieu de terrain. Pour être plus près du stade, sa famille déménage dans la capitale, dans le quartier de Villa del Parque. C’est là, à peine sorti de l’enfance, qu’il fait la connaissance de sa future épouse, Claudia Villafane. Ils ne se marieront qu’en 1989 – en grande pompe – après la naissance de leurs deux filles.
L’ange Maradona, déjà frisé et joufflu, n’a pas encore 16 ans, le 20 octobre 1976, quand il dispute son premier match professionnel sous les couleurs d’Argentinos Juniors. Trois mois plus tard, il est sélectionné dans l’équipe nationale contre la Hongrie. Les recruteurs étrangers s’intéressent à lui, les publicitaires aussi. Il devient bientôt le visage des marques Puma, Coca-Cola et Agfa. Pour beaucoup, il incarne l’avenir du football mondial.
Mondial 1978, la « pire injustice »
A 18 ans, le prodige connaît aussi ce qu’il vit comme la « pire injustice » de sa carrière. Le sélectionneur Cesar Luis Menotti le juge en effet trop tendre pour participer au Mundial de 1978, organisé par l’Argentine du dictateur Jorge Videla. « Je n’ai jamais pardonné à Menotti, et je ne lui pardonnerai jamais », confiera Maradona. Cette mise à l’écart est d’autant plus mal vécue que l’Argentine décroche le premier titre mondial de son histoire.
La décision de Menotti donne au très patriote Maradona un éternel goût de revanche, elle le gonfle d’une énergie qui l’orientera vers le meilleur ou vers le pire. Il commence par prendre sa revanche, en 1979, à Tokyo, où l’équipe junior d’Argentine est sacrée championne du monde. La même année, contre l’Ecosse, à Glasgow, il marque son premier but sous le maillot, cette fois, de la grande sélection argentine. Jamais il ne prendra autant de plaisir que sous les couleurs bleu ciel et blanc de l’équipe nationale (91 sélections, 34 buts).
En club aussi, sa situation évolue. En 1981, la formation la plus prestigieuse de Buenos Aires, River Plate, lui propose de quitter Argentinos Juniors. Mais il opte finalement pour une autre équipe de la capitale : Boca Juniors, éternelle rivale de River Plate. Le gamin des faubourgs roule désormais en Mercedes.
Diego Maradona sous les couleurs du FC Barcelone, avant un match amical contre le Paris Saint-Germain, le 13 novembre 1984, à Paris. JOEL ROBINE / AFP
Après être devenu une idole à Boca Juniors, il est transféré dès 1982 au FC Barcelone. Montant de la transaction : 7 millions de dollars, une somme énorme pour l’époque. Las, l’expérience catalane, bien que marquée par quelques exploits, ne connaîtra pas le succès attendu. Atteint d’une hépatite, victime de nombreuses blessures, Maradona entretient des relations orageuses avec son premier entraîneur en Catalogne, l’Allemand Udo Lattek. Il lui faudra attendre 1984, et son transfert à Naples, pour connaître la consécration en Europe. De l’autre côté de la Méditerranée, l’enfant terrible du football va prendre toute sa mesure. Sa démesure, plutôt.
Naples, la passion
Quand il atterrit en hélicoptère sur la pelouse du stade San Paolo, le 5 juillet 1984, les 60 000 supporteurs du SSC Napoli sont loin d’imaginer quelle histoire d’amour et de passion est en train de se nouer entre ce footballeur de poche (1,66 m, 70 kg) et leur ville. L’Argentin a beau revendiquer une grand-mère napolitaine, il n’est qu’un de ces mercenaires du ballon prêts à changer d’horizon à la moindre sollicitation financière. Naples se demande déjà comment le club, dont les caisses sonnent souvent creux, a pu s’attacher les services de ce virtuose de 23 ans et le convaincre qu’il a un avenir dans cette formation sans palmarès.
Au pied du Vésuve, le bruit court déjà que la Camorra a prêté son concours pour rassembler les 65 millions de francs de l’époque, et que « Dieguito » ne fera qu’une escale en Campanie, pour s’envoler très vite après retour sur investissement. Comment pouvaient-ils se douter, les gamins du quartier espagnol, que le meilleur joueur du monde – avec Michel Platini, alors à la Juventus Turin – resterait sept ans chez eux ? Qu’il ferait du maillot bleu ciel de ce club modeste un étendard partagé par plus de six millions de supporteurs dans le monde ? Que ces années-là (1984-1991) seraient celles d’une apothéose partagée, les plus belles pour Naples comme pour son gosse en or ?
Jamais un club du Sud n’avait encore gagné le championnat d’Italie. Maradona, au sommet de son art, offre le fameux scudetto (titre de champion) au petit peuple napolitain lors de sa troisième saison, en 1987. La ville est à jamais consolée de ses malheurs récents, le choléra de 1972 ou le tremblement de terre de 1980. Si San Gennaro – le saint protecteur de la ville – n’y suffit plus, elle se mettra volontiers sous la protection de son dieu Diego. Le cratère de San Paolo et ses 70 000 spectateurs incandescents sont devenus un volcan plus impressionnant que le Vésuve pour les équipes visiteuses.
Maradona a apporté aux plus humbles ce qui leur faisait le plus défaut : la fierté
Il y aura un autre titre national, en 1990, et un trophée européen (coupe de l’UEFA en 1989). Mais le palmarès ne dit pas tout. Maradona a apporté aux plus humbles ce qui leur faisait le plus défaut : la fierté. Peu importe qu’il gagne des millions, qu’il roule en Ferrari, qu’il habite le quartier chic de Posillipo, à des années-lumière des ruelles miteuses de Portella et de ses bassi, appartements en sous-sol où s’entassent des familles nombreuses. L’Argentin s’est fait le porte-parole de cette Italie méridionale méprisée au nord de Rome, surtout dans les stades de football. « Napolitains, bienvenue en Italie », « Vive les champions d’Afrique » ou encore « Hitler, tu as oublié les Napolitains », pouvait-on lire sur les banderoles racistes lorsque le Napoli se déplaçait à Milan.
La liaison fusionnelle entre Naples et Maradona a duré longtemps. La ville lui pardonnera ses excès. On sourit quand il affrète un vol charter pour acheminer ses amis italiens à Buenos Aires, en novembre 1989, pour son mariage. On sourit moins quand la fille d’un coiffeur du quartier de Fuorigrotta dit attendre un petit Diego Armando Junior de lui, et qu’il refuse de se soumettre à un test de paternité. Mais Naples pardonne. Son idole a un caractère impossible, un comportement condamnable, des fréquentations douteuses ? Tant pis. Sur le terrain, il est le meilleur. On prête à un supporteur sous le charme cette boutade – inventée ou véridique, qui sait ? : « Si c’est un rêve, ne me réveillez pas. »
1986 : l’Argentine à ses pieds
Toute l’Argentine rêve aussi à chacune des quatre Coupes du monde disputées par l’artiste. Entre Maradona et le Mundial, c’est une histoire d’amour, de foules et de larmes, de liesse et de désillusions. Organisée en Espagne, l’édition 1982 le voit jouer sur la pelouse du Nou Camp, le stade du FC Barcelone, et marquer contre la Belgique, mais l’Argentine, tenante du titre, doit malgré tout s’incliner et plier bagages dès la première phase. Maradona enrage ; il quitte l’Espagne avec une réputation de mauvais garçon.
Ange ou démon. Génie ou tricheur. Tricheur, pour sûr. Coupe du monde, 1986, au Mexique cette fois. Argentine-Angleterre : une affiche hautement symbolique pour les quarts de finale. Quatre ans plus tôt, la guerre des Malouines a opposé les deux pays. Au stade Azteca de Mexico, il règne un air de revanche. Tout un peuple attend une victoire argentine sur l’« impérialisme » britannique et mise évidemment sur Maradona pour y parvenir.
Après une première mi-temps sans éclat, à la réception d’un centre aérien, l’idole devance la sortie du gardien anglais Peter Shilton et loge le ballon – de la main – dans les filets adverses. Les joueurs de Sa Majesté s’égosillent. Ali Bennaceur, l’arbitre tunisien, n’a pas vu la faute et valide le but. Les ralentis télévisés, les photographies, décortiquées, feront la preuve de l’imposture. C’est la « main de Dieu », expliquera le joueur dans l’une de ses répliques les plus connues.
Mais la partie n’est pas terminée. Le plus beau reste à venir. Comme un retour en grâce, après un purgatoire de cinq minutes. Maradona, survolté, reçoit le ballon dans sa moitié de terrain, à 5 mètres de la ligne médiane. Il pivote, démarre en trombe, slalome entre Peter Reid et Peter Beardsley, donne un coup de rein pour crocheter Terry Butcher, puis Terry Fenwick, déséquilibre Butcher qui tente en vain de le tacler, et trompe une seconde fois Peter Shilton d’un tir, au premier poteau, de son pied gauche magique. Un chef-d’œuvre de but. Un régal de onze secondes. Le stade chante : « Maradona ! Maradona ! » Lui répond : « Argentina ! Argentina ! » En conférence de presse, le phénomène se targuera d’une autre réflexion qui façonnera sa légende : « C’est un beau but, mais ce n’est pas une merveille. Raquel Welch est une merveille, mais pas un but. »
Diego Maradona, lors de la finale de la Coupe du monde, en juin 1986, à Mexico. POOL New / REUTERS
Les Anglais battus, la voie est ouverte pour le gain du trophée. En demi-finale, Maradona inscrit deux buts contre la Belgique. En finale, contre l’Allemagne, il ne marque pas, mais offre le but de la victoire (3-2) à Jorge Burruchaga. Il tient sa revanche sur Menotti et l’affront de sa non-sélection en 1978 : l’Argentine est à ses pieds.
Déchéance napolitaine
En quatre participations à des phases finales de Coupe du monde, ce sera son seul titre. Maradona jouera au total 21 matches à ce niveau, marquera huit buts et chutera en finale en Italie, en 1990, face à l’Allemagne (1-0). Inoubliable finale au demeurant, moins pour sa qualité footballistique que pour l’attitude du capitaine de la sélection albiceleste. Le Stadio Olimpico de Rome a copieusement sifflé l’hymne argentin : « Hijo de puta » (fils de pute), le voit-on marmonner à l’adresse du public. A la fin de la rencontre, ses pleurs de gamin privé de son hochet feront le tour du monde.
Quatre ans plus tard, il est encore à la World Cup, aux Etats-Unis, pour sa participation la plus pitoyable. Sa réputation de joueur dépendant aux drogues le précède. Le 25 juin 1994, contre la Grèce, il marque un joli but à la suite d’un dribble chaloupé. Mais il est expulsé des Etats-Unis aussitôt après, à la suite d’un contrôle antidopage positif à l’éphédrine. Sans lui, l’Argentine est éliminée.
La déchéance du fils de don Diego ne date pas de cet été 1994. Elle remonte aux années napolitaines. En 1991, le joueur est impliqué dans une affaire de trafic de stupéfiants entre la France et le sud de l’Italie. Des écoutes téléphoniques révèlent qu’il réclamait « de la marchandise et des femmes » à des truands locaux. Ses relations avec Luigi Giuliano, le parrain d’un clan camorriste réputé violent, s’étalent dans les journaux. Le champion tente une pirouette, crie au complot : « Je songe de plus en plus à une vendetta contre moi, peut-être pour un match que nous avons gagné alors que nous aurions dû le perdre. »
Le charme est rompu, pas seulement à cause des affaires, mais surtout parce que, balle au pied, Diego n’est plus Diego
L’effet est désastreux. Voilà relancée l’hypothèse de résultats truqués pour le « totonero », système de paris clandestins sur les matches de football organisé par la mafia. Le charme est rompu, pas seulement à cause des affaires extra-sportives, mais surtout parce que, balle au pied, Diego n’est plus Diego. Le génial lutin s’est empâté, il promène ses kilos superflus à un train de sénateur, alourdi par ses excès de bonne chère, ses virées noctambules, ses rendez-vous de plus en plus fréquents avec la cocaïne. Le dimanche après-midi, du côté de San Paolo, on ne célèbre plus les vêpres païennes avec la même ferveur. Des tribunes, on a pour ce footballeur trentenaire devenu assez ordinaire les regards réservés aux Judas. Pour les tifosi, Maradona a commencé à trahir en 1989, lorsqu’il a rendu publics ses contacts avec l’Olympique de Marseille de Bernard Tapie. Il y a des choses que Naples ne peut pardonner.
Le divorce sera consommé le 21 mars 1991. Après un match contre Bari, il est contrôlé positif à la cocaïne. Suspendu dix-huit mois, il s’enfuit discrètement en Argentine. Jamais plus il ne revêtira le maillot du Napoli, avec lequel il a marqué 115 buts en 259 matches. Il est transféré au FC Séville, en octobre 1992, pour une somme rondelette (37,5 millions de francs), destinée à couvrir les dettes laissées à Naples.
Une lente et inexorable dégringolade
Drogue, trafics et mafias en tout genre, excès, provocations, amitiés douteuses vont désormais baliser la fin de sa carrière. A quand remonte exactement la première incartade, le premier écart, le premier signe annonciateur d’une déchéance inévitable ? Difficile à dire. Les champions, les idoles, sombrent parfois quand les projecteurs et les vivats s’éloignent. Pas dans son cas.
« C’est à Barcelone que débute ma relation avec la drogue », raconte l’idole dans son autobiographie : « Dans l’ensemble, mon séjour à Barcelone a été pénible. Hépatite, fracture, mentalité catalane. Mais aussi parce qu’à Barcelone je suis tombé sous l’emprise de la drogue. Et de la pire des façons : quand on pénètre dans le monde de la drogue, on s’y refuse d’abord, mais on finit par céder. »
Diego Maradona, en 1984, avec le maillot de l’équipe d’Argentine. Ipp / Icon Sport
Dès lors, sa vie ne sera plus qu’une lente et inexorable dégringolade. Peu après son retour en Argentine, au printemps 1991, il est arrêté pour consommation de cocaïne et incarcéré. En 1994, il passe de nouveau devant les tribunaux pour avoir tiré à la carabine sur des journalistes (il sera condamné plus tard à deux ans de prison avec sursis). Ses ultimes dribbles, dans le championnat argentin, sous les couleurs de Newell’s Old Boys (1993-1994) et de Boca Juniors (1995-1997), ne seront pas plus convaincants : comme entraîneur particulier, Maradona ne trouve pas mieux que de s’attacher les services du sprinter canadien Ben Johnson, lui-même suspendu à vie pour dopage. Fin 1997, il est de nouveau contrôlé positif à la cocaïne. « Personne ne me fera croire que la drogue ou l’argent ont changé mes sentiments, écrira-t-il. Rien. Je reste le même, celui de toujours. C’est moi, Maradona. C’est moi, Diego. »
Lorsqu’il débarque à La Havane, le 17 janvier 2000, Diego Armando Maradona n’est plus lui-même, pourtant. Bouffi, hirsute, le visage sans expression, le pas mal assuré : il n’a même pas 40 ans, mais c’est un homme usé, fatigué par trop d’excès, qui arrive dans la capitale cubaine. Un mois plus tôt, il a été victime d’un malaise cardiaque après une surdose de cocaïne. Son cœur est détérioré à 62 %, estime alors son médecin, son état de santé général est défini comme « sérieux et grave ». Le joueur est mort, l’homme est brisé, en bout de course. Cuba sera son dernier véritable port d’attache.
Ephémère sélectionneur de l’Albiceleste
Naples l’a aimé à la fin des années 1980 : il a pourtant quitté l’Italie comme un voleur, ou presque. L’Argentine adule toujours le joueur qui lui a offert le Mondial 1986, elle lui conserve une immense tendresse, mais finit aussi par s’agacer des outrances, des déclarations tapageuses, des cures de désintoxication, des contrôles antidopage positifs. Fidel Castro lui propose de tenir une conférence devant des sportifs à La Havane.
Une partie du peuple cubain se reconnaît-il en cet homme né pauvre et qui, en dépit de ses succès, de son argent, semble toujours un peu perdu et incompris ? Cuba accueille en tout cas en héros ce cousin du Che Guevara – dont il se fera tatouer l’effigie sur le bras. Diego Maradona se choisit une autre vie, une autre ville, une seconde patrie. Il s’installe à La Havane afin de suivre une cure de désintoxication, mais ne parviendra jamais à se soigner vraiment.
Fidel Castro s’est, lui, trouvé un ambassadeur de choix. Maradona n’aura en effet de cesse de critiquer l’embargo américain frappant son pays : « Je préfère mille fois le Cuba de Castro à l’Amérique de Bush. Ce que les Etats-Unis font à Cuba, c’est une guerre cruelle et sale. Rien ne peut entrer à Cuba, pas même les médicaments. Cela signifie que des enfants, des bébés meurent. »
Victime d’un malaise cardiaque en 2004, il subit avec succès un pontage gastrique qui lui fait perdre 40 kg. Un an plus tard, on le retrouve aux côtés du président vénézuélien Hugo Chavez à l’occasion du quatrième Sommet des Amériques, organisé à Mar del Plata (Argentine), vêtu d’un T-shirt sur lequel est écrit « STOP BUSH » (avec le « s » de Bush en forme de swastika). Ses problèmes de santé à répétition (boulimie, hypertension, alcoolisme…) ne l’empêcheront pas de goûter à nouveau aux joies du terrain : en octobre 2008, il est nommé à la tête de l’équipe nationale d’Argentine, qu’il parvient à qualifier, difficilement, à la Coupe du monde 2010.
Diego Maradona assiste à un match, le 7 mars 2020 à Buenos Aires. Agustin Marcarian / REUTERS
Critiqué par la presse, qui remet régulièrement en doute ses capacités tactiques, il s’en prend vivement aux médias, à grand renfort d’injures à connotations sexuelles (qui lui vaudront amendes et suspension). Une élimination douloureuse face à l’Allemagne en quart de finale du Mondial sud-africain (0-4) le conduit vers la sortie. Ses arriérés fiscaux l’obligeant à continuer de travailler, Maradona va alors poursuivre une carrière erratique de technicien qui le verra diriger des clubs de seconde zone à Dubaï, aux Emirats arabes unis, en Biélorussie et au Mexique. Jusqu’à ce énième retour dans son pays natal, comme coach du plus ancien des clubs argentins, le Gimnasia de La Plata, créé en 1887.
A de nombreuses reprises, ces dernières années, des rumeurs l’ont donné à l’article de la mort, voire bel et bien décédé. Diego Maradona le pieux se savait en sursis depuis longtemps. En 1997, des soucis de santé lui avaient valu cet aveu : « Il est évident que je suis en connexion directe avec le grand barbu. »
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Cinéma
2001 : Sex trouble (Tangled): Elise Stevens
2001 : La Planète des Singes (Planet of the Apes) : Daena
2001 : Driven : Sophia Simone
2001 : Perfume : Arrianne
2003 : Kangourou Jack (Kangaroo Jack) : Jessie
2003 : Lady Chance (The Cooler) : Charlene
2004 : Pursued : Emily Keats
2004 : Trespassing (Evil Remains) : Kristy Goodman
2005 : Un secret pour tous (Her Minor Thing) : Jeana
2006 : Tachephobia : Jesse Lenox
2006 : Pucked (en) (National Lampoon's Pucked) : Jessica
2008 : Irreversi (en) : Kat
2009 : La Belle et la Bête (Beauty and the Beast) : Belle
2010 : See you in September (en) : Lindsay
2010 : Transparency : Monika
2011 : The Last Tango : Maria
2012 : The Stranger Inside de Adam Neutzsky-Wulff : Emily
2012 : No Way Out de Ray Loriga : Maria
Télévision
2003 : La Confiance trahie (I Accuse) (Téléfilm) : Kimberly Jansen
2003 : That '70s Show (série télévisée) : Raquel
2004 : Blowing Smoke (Téléfilm) : Faye Grainger
2005 : Ghost Whisperer (série télévisée) : Alexis Fogarty
2005 : New York, unité spéciale (Law & Order) (série télévisée) : April Troost
2005 : New York, police judiciaire (Law & Order) (série télévisée) : April Troost
2007 : Lies and Crimes (Téléfilm) : Sally Hansen
2009 : Blue Seduction (Téléfilm) : Matty
2009 : Mental (série télévisée) : Nicole Graham
2013 : Intuition maternelle (Dangerous Intuition) (Téléfilm) : Laura Beckman
Pubs
1998 : Le Chaperon Rouge (clip publicitaire pour le No 5 de Chanel) : le Chaperon Rouge
2002 : Le Chaperon rouge, autre version du clip publicitaire pour No 5 de Chanel, toujours réalisé par Luc Besson.
Clips
2011 : I Need a Doctor - Dr. Dre ft. Eminem & Skylar Grey
Spécialisé dans la science-fiction hyperréaliste, l’Argentin, connu surtout pour la série « La Caste des Méta-Barons », s’est éteint, vendredi 3 avril, à l’âge de 76 ans.
Si la bande dessinée de science-fiction n’a plus, depuis longtemps, l’audience qui fut la sienne, quand ses figures de proue s’appelaient Moebius, Enki Bilal, Jean-Claude Mézières ou Philippe Druillet, Juan Gimenez n’en demeurait pas moins l’un des derniers géants du genre. Surtout connu pour la série La Caste des Méta-Barons, réalisée avec le scénariste chilien Alejandro Jodorowsky, le dessinateur argentin est mort, vendredi 3 avril à Mendoza (Argentine), la ville qui l’avait vu naître il y a 76 ans, des suites du Covid-19, qu’il avait contracté en Espagne, où il vivait.
Né le 26 novembre 1943, Juan Gimenez présentait la singularité d’avoir étudié le dessin industriel avant le dessin artistique. Son goût pour les machines et toute autre sorte de mécanique donnera une caractéristique unique à son style, grouillant d’engins futuristes et de vaisseaux spatiaux. Maître de la SF hyperréaliste, coloriste autodidacte qui enluminait ses planches à même le papier (sans passer par des celluloïds ni des logiciels), il avait développé une technique spectaculaire, en totale adéquation avec les scénarios énergiques qui lui étaient confiés.
Assistant, au début de sa carrière, de Victor Hugo Arias, un dessinateur argentin spécialisé dans les petits formats d’aventure, Juan Gimenez avait dû se réorienter, faute de débouchés, vers d’autres activités. Opérateur de foreuses, puis réalisateur de courts-métrages d’animation pour une agence de communication, il décide alors, au tournant des années 1980, de quitter l’Amérique du Sud pour s’installer en Espagne, comme l’ont fait avant lui beaucoup d’auteurs argentins fuyant la dictature.
Equipe d'Argentine
Numéro / Nom | Équipe | Sél. (but) | Date de naissance | ||||||
Gardiens de but | |||||||||
1 | Vanina Correa | Rosario Central | 31 (0) | 14 août 1983 | |||||
12 | Gabriela Garton | Sans club | 2 (0) | 27 mai 1990 | |||||
23 | Solana Pereyra | UAI Urquiza | 0 (0) | 5 avril 1989 | |||||
Défenseurs | |||||||||
2 | Agustina Barroso | Madrid CFF | 36 (0) | 20 mai 1993 | |||||
3 | Eliana Stábile | Boca Juniors | 13 (2) | 26 novembre 1993 | |||||
4 | Adriana Sachs | UAI Urquiza | 24 (0) | 25 décembre 1993 | |||||
6 | Aldana Cometti | FC Séville | 32 (3) | 3 mars 1996 | |||||
13 | Virginia Gómez | Rosario Central | 8 (0) | 26 février 1991 | |||||
18 | Gabriela Chávez | River Plate | 18 (0) | 9 avril 1989 | |||||
21 | Natalie Juncos | Sans club | 6 (0) | 28 décembre 1990 | |||||
Milieux de terrain | |||||||||
5 | Vanesa Santana | Logroño | 31 (0) | 3 septembre 1990 | |||||
8 | Ruth Bravo | Tacón | 18 (1) | 6 mars 1992 | |||||
10 | Estefanía Banini | Levante | 32 (9) | 21 juin 1990 | |||||
11 | Florencia Bonsegundo | Sporting de Huelva | 34 (10) | 14 juillet 1993 | |||||
14 | Miriam Mayorga | UAI Urquiza | 9 (0) | 20 novembre 1999 | |||||
16 | Lorena Benítez | Boca Juniors | 2 (0) | 3 décembre 1998 | |||||
17 | Mariela Coronel | Grenade CF | 34 (2) | 20 juin 1981 | |||||
19 | Mariana Larroquette | UAI Urquiza | 36 (8) | 24 octobre 1992 | |||||
20 | Dalila Ippólito | River Plate | 1 (0) | 24 mars 2002 | |||||
Attaquants | |||||||||
7 | Yael Oviedo | Rayo Vallecano | 24 (2) | 22 mai 1992 | |||||
9 | Sole Jaimes | Olympique lyonnais | 21 (5) | 20 janvier 1989 | |||||
15 | Belén Potassa | UAI Urquiza | 28 (7) | 12 décembre 1988 | |||||
22 | Milagros Menéndez | UAI Urquiza | 3 (0) | 23 mars 1997 | |||||
Sélectionneur | |||||||||
Carlos Borrello | 12 septembre 1955 |
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