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Monde : Luxembourg

Grève générale de 1942 au Luxembourg

Publié à 15:44 par dessinsagogo55 Tags : video center pouvoir centerblog sur merci vie presse enfants travail mort annonce
Grève générale de 1942 au Luxembourg

Le Monument national de la grève (lb), à Wiltz.

 

 

La grève générale de 1942 au Luxembourg était une manifestation de résistance passive lors de l'occupation du Luxembourg par l'Allemagne nazie (en) au cours de la Seconde Guerre mondiale. Les grèves avaient pour origine l'opposition à une directive qui enrôlait de jeunes luxembourgeois dans la Wehrmacht. Une grève générale à l'échelle nationale, née à Wiltz, a paralysé le pays et a conduit les autorités allemandes d'occupation à réagir violemment en condamnant à mort 21 grévistes.

 

Origines

 

À la suite de l'invasion allemande du Luxembourg le 10 mai 1940, le Luxembourg est brièvement placé sous occupation militaire. Le 2 août 1940, le gouvernement militaire est dissous et remplacé par un gouvernement civil dirigé par l'administrateur civil allemand du district allemand voisin. La population luxembourgeoise a été déclarée allemande et devait utiliser l'allemand comme seule langue ; les autorités allemandes, sous les ordres du gauleiter Gustav Simon, développèrent une puissante politique de germanisation. En outre, le 30 août 1942, Gustav Simon annonce la Wehrpflicht, c'est-à-dire que tous les Luxembourgeois nés entre 1920 et 1924 seraient enrôlés dans la Wehrmacht pour lutter contre les Alliés.

 

La grève et ses conséquences

 

Les réactions ont été rapides parmi la population luxembourgeoise, en particulier contre la politique de conscription forcée. En quelques heures, un certain nombre de Luxembourgeois ont discuté des possibilités et décidé d'organiser une grève générale. Des tracts appelant à la grève ont été imprimés et distribués clandestinement à travers le pays par des résistants. Le 31 août 1942, la grève a officiellement commencé dans la ville de Wiltz, dans le nord des Ardennes, avec un rassemblement de responsables locaux de la ville de Luxembourg, dirigés par les responsables municipaux locaux Michel Worré et Nicolas Müller, refusant de se rendre au travail. Peu à peu, d'autres travailleurs locaux se sont joints à eux, parmi lesquels les employés d'IDEAL Lederwerke Wiltz, une grande tannerie industrielle du groupe Adler & Oppenheimer avant « l'aryanisation ». Les nouvelles concernant la grève se propagent rapidement.

 

Peu après, les travailleurs des villes industrielles du sud-ouest de Schifflange et de Differdange ont été alertés et ont également refusé de se rendre au travail. Hans Adam, un ouvrier d'origine allemande, a sonné l'alarme dans toute la vallée à Schifflange pour alerter les travailleurs.

 

À Differdange, la nouvelle de la grève s'est répandue par le bouche à oreille et a augmenté d'intensité le 1er septembre. Le 2 septembre, 156 travailleurs de l'usine ont refusé de prendre leur poste et bon nombre de ceux qui travaillaient déjà ont cessé. Les directeurs allemands de l'usine ont prévenu les ouvriers qu'ils pourraient être tués pour leurs actions. Quelques travailleurs ont repris le travail, mais environ 50 ont toujours refusé et ont déclaré être en grève. À 10 heures, les autorités allemandes ont réagi en désignant leurs responsables respectifs : Jean-Paul Schneider, Nicolas Betz, Alphonse Weets, Robert Mischo, René Angelsberg et Ernest Toussaint. Les six hommes ont été arrêtés, jugés par un tribunal spécial, condamnés à mort et déportés dans le camp de concentration de Hinzert où ils ont été fusillés. Leurs familles ont été envoyées en prison et dans des camps de travail en Allemagne.

 

La grève s'est également étendue à Esch-sur-Alzette, la capitale du bassin minier luxembourgeois. Tous les aspects de l'administration ont été paralysés, y compris l'administration, l'agriculture, l'industrie et les structures de l'enseignement.

 

La poste centrale à Luxembourg a reçu des rumeurs de grève dans la matinée et a reçu confirmation officielle de la grève en début d'après-midi, ce qui a perturbé la distribution du courrier le soir et le lendemain.

 

Dans tout le pays, les écoliers ont été tenus à l'écart des écoles, les enseignants ont refusé d'enseigner, les ouvriers ont refusé de travailler, la production d'acier, de lait et d'autres produits a été faible, voire nulle.

 

Bien que le nombre exact de grévistes soit inconnu, le mouvement a eu un effet important sur le pays et les forces d'occupation et a redynamisé les mouvements de résistance. La presse alliée a également largement annoncé la grève.

 

Réaction allemande à la grève

 

Craignant une nouvelle escalade des manifestations, les autorités allemandes ont décidé de réagir de la manière la plus dure à la grève. En quelques heures, les meneurs de la grève ont été rassemblés et interrogés par la Gestapo. Ils ont été officiellement arrêtés peu de temps après, le 1er septembre, et internés dans des prisons locales. Vingt dirigeants de grève ont été sommairement jugés par un tribunal spécial (Standgericht), condamnés à mort et transférés au camp de concentration de Hinzert où ils ont été abattus et enterrés dans une tombe anonyme. Hans Adam, qui avait tiré la sonnette d'alarme à Schifflange et qui avait des origines allemandes, était considéré comme un traître et était donc décapité. Deux mille luxembourgeois ont été arrêtés, 83 ont été jugés par le tribunal spécial et transférés à la Gestapo. 290 élèves du secondaire, garçons et filles, ont été arrêtés et envoyés dans des camps de rééducation en Allemagne, de même que 40 stagiaires de l'ARBED et 7 jeunes facteurs.

 

Les deux premiers grévistes à être fusillés, le 2 septembre 1942 à 18 h 30, ont été Michel Worré et Nicolas Müller, de Wiltz. Selon un SS ayant assisté à l'exécution, leurs derniers mots étaient « Vive Lëtzebuerg » (Longue vie au Luxembourg !).

 

Une série d'affiches noires sur rouges ont ensuite été placées dans tout le Luxembourg pour annoncer le décès des grévistes à la suite de la grève. Elles portaient les noms, le métier et le lieu de résidence de chaque victime. Leurs familles, y compris leurs enfants, ont par la suite été transférés dans des camps de travail, souvent en Silésie, dans des conditions très pénibles.

 

Personnes exécutées

 

 
Les noms des victimes exécutées au camp de Hinzert font partie de ceux inscrits sur le catafalque installé sur le site du camp de concentration.

 

L'orthographe luxembourgeoise des noms est respectée.

 

Grévistes exécutés le 2 septembre 1942 :

 

Michel Worré - Chef du conseil économique local, Wiltz ;

Nicolas Müller - Secrétaire du pouvoir local, Wiltz.

Grévistes exécutés le 3 septembre 1942 :

Nicolas Kons - Sous-inspecteur postal, Luxembourg ;

Charles Meyers - Enseignant, Wiltz ;

Josy Ewen - Enseignant, Wiltz ;

Alfred Brück - Enseignant, Wiltz ;

Célestin Lommel - Enseignant, Wiltz ;

Alphonse Weets - Turner, Differdange ;

Jean-Paul Schneider - Outilleur, Differdange ;

Ernest Toussaint - Mineur, Differdange ;

Nicolas Betz - Outilleur, Kahler.

 

Grévistes exécutés le 4 septembre 1942 :

 

Léon Zeimes - Typographe, Itzig ;

Robert Mischo - Travailleur, Differdange ;

René Angelsberg - Ouvrier, Differdange ;

Jean Schroeder - Facteur, Luxembourg ;

 

Grévistes exécutés le 5 septembre 1942 :

 

Michel Dax - Cheminot, Ettelbruck ;

Emile Heiderscheid - Ouvrier, Diekirch ;

Alphonse Schmit - Professeur, Echternach ;

Jean Thull - Cheminot, Ettelbruck ;

 

Grévistes exécutés le 9 septembre 1942 :

 

Eugène Biren - Schifflange ;

 

Autres grévistes exécutés :

 

Henri Adam - Ouvrier, Schifflange, exécuté par décapitation à Cologne.

 

Commémoration de la grève

 

 

La grève générale de 1942 a fortement marqué la résistance du Luxembourg à l'occupant allemand. Chaque année, la grève est commémorée le 31 août par le chef de l'État et des représentants du gouvernement.

 

En 1965, le Monument national de la grève (lb) en forme de phare a été ouvert à Wiltz. Le plus célèbre sculpteur luxembourgeois du XXe siècle, Lucien Wercollier, a créé les deux reliefs du phare qui y sont exposés. Wercollier était lui-même emprisonné au camp de concentration de Hinzert.

 

 

Cérémonie de commémoration 2020 du 78e anniversaire de la grève nationale du 31 août 1942 à Wiltz

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Gr%C3%A8ve_g%C3%A9n%C3%A9rale_de_1942_au_Luxembourg

 
 

https://youtu.be/QM8QXYu6wZg

 
     
     
Notes et références                                                    
   
    Seconde guerre mondiale (Sommaire)
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Michel Théato

Publié à 16:57 par dessinsagogo55 Tags : sur course prix france paris center jeux mort

 

Michel Johann Théato était un athlète luxembourgeois courant pour la France, né le 22 mars 1878, mort en 1923. Il est champion olympique du marathon lors des Jeux olympiques d'été de 1900 à Paris. Il remporta la première médaille d'or olympique en athlétisme pour la France.

Michel Théato

La chaleur est accablante (32 °C) quand s'élancent du Pré-Catelan quatorze des dix-sept engagés pour ce Marathon olympique de 40,260 km en effectuant une boucle à travers Paris. Ils sont tous en short, et pour se protéger de la chaleur certains portent des canotiers ou de simples mouchoirs sur la tête. Après seulement quelques kilomètres, neuf concurrents restent en course. Théato est indisposé par la chaleur en première moitié de course puis remonte sur les premiers. Il termine en 2h59 min 45 s avec 4 min 32 s d'avance sur Émile Champion et 37 min 39 s sur le Suédois Ernst Fast sous les yeux plus de 5 000 spectateurs au Pré-Catelan.

Théato reçoit sa médaille olympique en 1912 en raison d'une erreur de budget en 1900. Tous les concurrents du Marathon, et pas seulement Théato, reçoivent le jour de l'épreuve des « colifichets » à bas prix, provoquant la colère de la délégation britannique qui renvoya ces articles de « quincaillerie » aux organisateurs... En 1912, on répare cette erreur.

Le statisticien de l'athlétisme Alain Bouillé révèle à la fin du xxe siècle que Théato n'était pas encore français au moment des Jeux. Natif du Grand-Duché du Luxembourg, il arrive en France à l'âge de 12 ans. Il aurait dû effectuer son service militaire au moment des Jeux s'il avait obtenu sa naturalisation avant 1900. Le Luxembourg ne réclama jamais ce titre et le CIO confirma la victoire « française » après les travaux de Bouillé.

Michel Théato
Michel THEATO, 2ème à partir de la gauche

Vexés par leurs piètres performances, les Américains Arthur Newton (cinquième) et Dick Grant (septième) contestèrent la victoire de Théato. Newton déclara sur la ligne d'arrivée qu'il avait pris la tête à mi-course et qu'il n'avait plus été dépassé. Frantz Reichel qui suivait la course pour Le Journal des sports dément cette version. Il a suivi le Français le mieux placé, soit par ordre chronologique Touquet, Champion puis Théato, et confirme que jamais Newton n'est passé devant.

Dick Grant attend 1960 pour intenter un procès au CIO afin d'obtenir réparation suite à un incident de course lié à la mauvaise organisation de l'épreuve. Il aurait été renversé par une bicyclette alors qu'il s'apprêtait à distancer Théato. Otto Mayer, chancelier du CIO durant les années 1960 et témoin direct du marathon de 1900, n'eut aucun mal à débouter le plaignant car cet incident de course n'avait jamais eu lieu...
Pour de nombreux auteurs anglo-saxons, la victoire de Théato reste suspecte. Ils mettent notamment en avant les possibilités de prendre des raccourcis. Raymond Pointu réfute totalement cette version dans son ouvrage Les Marathons olympiques (Athènes 1896 - Athènes 2004), en raison du parcours et de la présence continuelle de témoins le long du parcours. Le seul élément qui peut prêter à controverses est la présence de « lièvres », qui effectuèrent notamment les quinze derniers kilomètres aux côtés de Théato, mais aussi des autres concurrents.

Après sa victoire olympique, Théato passa professionnel mais il ne brilla guère. Son métier d'origine donna naissance à quelques légendes, Théato se déclarant ébéniste sur la ligne d'arrivée : « Je suis ouvrier ébéniste, ce qui n'empêche pas d'être un sincère amateur. » Certains le pensaient boulanger, expliquant ainsi sa capacité à résister à la chaleur, d'autres le voyaient jardinier du Racing Club de France.




Michel Théato