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27.12.2024
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Par allan ehrhardt www, le 19.12.2024
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écrire votre commentaire... peka eme
Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
Carol Vitale née le 31 décembre 1946 au Panama est une mannequin. Elle était la Playmate du mois du magazine Playboy pour le numéro de juillet 1974.
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Manuel Antonio Noriega Moreno, né le 11 février 1934 (la date de naissance officielle n'est cependant toujours pas confirmée — les dates avancées restent le mois de janvier, de l'année 1934, 1936 ou 1938) et mort incarcéré dans son pays le 29 mai 2017, est de facto le chef de la république du Panama entre 1983 et 1989, date à laquelle il a été chassé du pouvoir par les États-Unis lors de l'invasion du pays.
Il accède aux sphères du pouvoir en 1968 par un coup d'État orchestré avec Omar Torrijos. Après la mort de ce dernier en 1981, Noriega devient le nouvel homme fort du Panama en tant que chef des forces armées, position qu'il occupe de 1983 à 1989.
Dès les années 1950 jusqu'à avant l'invasion américaine, Noriega a collaboré étroitement avec la Central Intelligence Agency (CIA). Le général panaméen était l'une des sources de renseignement les plus précieuses du pays, ainsi que l'un des principaux vecteurs d'armes, d'équipements militaires et d'argent illicites destinés aux forces de contre-insurrection soutenues par les États-Unis en Amérique centrale et du Sud. Il était également un important trafiquant de cocaïne, ce que ses collègues du renseignement américain savaient depuis plusieurs années mais n'ont pas réussi à appréhender en raison de sa capacité à couvrir les opérations militaires en Amérique latine.
Durant les années 1980, il exerce le pouvoir sans avoir constitutionnellement le titre de chef de l'État. Détenu aux États-Unis pour trafic de drogue et blanchiment, il est condamné par contumace pour meurtres au Panama.
En 2017, il a subi une intervention chirurgicale pour retirer une tumeur bénigne située dans son cerveau. En raison de son état de santé délicat, les autorités panaméennes l'avaient assigné à résidence à l'hôpital. Il est décédé à l'âge de 83 ans.
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Biographie
Originaire d'un quartier pauvre de Panama, il y reste jusqu'à ses années universitaires avant de partir dans une école militaire située au Pérou. Il a également reçu une formation de renseignement et de contre-espionnage à l'École militaire des Amériques à la base militaire américaine de fort Gulick au Panama, en 1967, ainsi qu'un cours spécialisé dans les opérations psychologiques (psyops) à fort Bragg (Caroline du Nord). Il est recruté par la CIA en 1967 pour laquelle il travaillera jusque dans les années 1980. Il accède au grade de sous-lieutenant de la garde nationale panaméenne à son retour.
Le dirigeant du Panama Omar Torrijos meurt dans un accident d'avion en 1981, et Noriega, alors chef des services de renseignement, tire vite profit des luttes de pouvoir qui en résultent. Nommé à la tête de l'armée en 1983, il représente de 1983 à 1989 une personnalité incontournable pour tous les présidents panaméens successivement au pouvoir. Il permet aux États-Unis de créer des postes d'écoutes au Panama et facilite les livraisons d'armes aux Contras, des paramilitaires anticommunistes au Nicaragua.
L'administration Reagan intervient pour empêcher le Congrès d’enquêter sur des allégations portant sur l'assassinat d'un opposant.
En 1987, Manuel Noriega est l'homme fort du Panama, dont il est dirigeant de fait. Il bénéficie du soutien des États-Unis et de bien d'autres pays. Il est ainsi fait commandeur de la Légion d'honneur par François Mitterrand le 22 janvier 1987, sur proposition du ministère des Affaires étrangères du gouvernement Chirac. Au-delà de ce rôle public de quasi chef d'État, il est agent double de la CIA et des services cubains, tout en relayant le trafic de la cocaïne colombienne. Pourtant, officiellement, les États-Unis saluent les efforts des autorités panaméennes dans la lutte contre le trafic de drogue
Il est lâché par les États-Unis en 1987 et une cour américaine l'accuse de trafic de drogue et de racket en 1988. Le sous-comité du Sénat américain sur le terrorisme, les stupéfiants et les opérations internationales conclut alors que « la saga au Panama du général Manuel Antonio Noriega représente l'un des échecs les plus graves de la politique étrangère des États-Unis… Il est clair que chaque agence gouvernementale américaine qui avait une relation avec Noriega a fermé les yeux à sa corruption et au trafic de drogue, alors même qu'il était en train de devenir un acteur clé au nom du cartel de Medellin (dont un des membres était le notoire Pablo Escobar). « Noriega a été autorisé à établir la première narcokleptocratie de l'hémisphère » .
À cela s'ajoute de manière moins officielle son rôle de double agent, Noriega étant jugé coupable d'avoir transmis des informations hautement confidentielles à Cuba, d'avoir facilité le transfert de technologies sensibles à des pays du bloc de l'Est et d'avoir vendu des armes aux guerilleros pro-communistes d'Amérique latine et au gouvernement sandiniste dès la fin des années 1970, les services de renseignement militaires américains tentant de l'espionner à partir de 1981, ignorant les activités de la CIA et vice-versa tandis que Noriega lui, tentait d'infiltrer les unités de renseignement américains au Panama.
Les relations avec Washington se détériorent encore plus à la suite de l'annulation de l'élection présidentielle de mai 1989 et de l'auto-désignation de Noriega en tant que président. Celui-ci déclara alors « l'état de guerre » envers les États-Unis.
Le président américain George H. W. Bush prit alors pour prétexte l'exécution d'un soldat américain par des soldats panaméens pour ordonner l'invasion de Panama le 20 décembre 1989, dans le cadre de l'opération Just Cause. Les pertes militaires des deux côtés furent minimes, mais elles entraînèrent plusieurs centaines de morts civiles et l'exode d'au moins 20 000 personnes. Après enquête, la Commission pour la défense des droits de l'homme en Amérique centrale estime entre 2 500 et 3 000 le nombre de civils tués, tandis que la Commission pour la défense des droits de l'homme au Panama estime ce nombre à au moins 3 500.
Les États-Unis collectèrent des informations décisives pour traquer Manuel Noriega par l'intermédiaire de l'entreprise Crypto AG à laquelle le Panama s'en était remis pour ses communications confidentielles. Réfugié dans la nonciature de Panama, Manuel Noriega se rendit le 3 janvier 1990 après un siège de plusieurs jours sous le vacarme assourdissant de musique rock
Le 29 décembre 1989, par 75 voix contre 20 et 40 abstentions, l’Assemblée générale de l’ONU condamna l'invasion du Panama.
Peu avant le procès de Manuel Noriega, incarcéré aux États-Unis, le Département de la Justice a conclu un accord secret avec le Cartel de Cali. Si les « narcos » apportent des témoignages accablant Noriega, une remise de peine sera accordée à Luis Santacruz Echeverri, frère d’un des chefs du cartel, qui purgeait alors une peine de vingt-trois ans d’emprisonnement.
Pendant son procès, Noriega affirma que sa collaboration avec la CIA lui avait rapporté 10 millions de dollars. Il demanda à pouvoir révéler les tâches qu’il avait effectuées pour les États-Unis, mais les autorités judiciaires lui imposèrent le silence, affirmant que « l’information sur le contenu des opérations secrètes dans lesquelles Noriega a été engagé en échange de versements présumés est sans rapport avec sa défense » et pourrait « confondre le jury »
Manuel Noriega fut condamné en 1992 à quarante ans de prison ferme. Sa peine fut ensuite ramenée à trente ans, puis réduite à dix-sept ans pour bonne conduite. Il vivait jusqu'en avril 2010 (avant son extradition en France) dans une prison de Floride, où il se convertit à l'évangélisme Born again en 1992.
Il aurait dû être libéré le 9 septembre 2007, mais son extradition a été réclamée par le Panama et la France, où une enquête pour trafic de drogue était ouverte depuis 1989
Son procès a donné lieu à un certain nombre d'interrogations concernant l'importance des liens entre Manuel Noriega et la CIA alors que les documents du gouvernement américain soumis à la cour de Miami en audiences préliminaires en 1991-92 confirmaient que Manuel Noriega a été payé (au moins) 320 000 $ par le gouvernement américain pour services rendus, ainsi que ses liens avec quelques figures clés de l'administration Reagan et Bush, ayant permis la fourniture d'armes aux rebelles Contras au Nicaragua payées avec les bénéfices de la vente de drogue du cartel de Medellin. La plupart de ces questions n'a pas encore reçu de réponses précises.
La fortune de Manuel Noriega a été évaluée à près de 60 millions d'euros par les autorités américaines, lors de son procès à Tampa en 1992.
Manuel Noriega est condamné par contumace en France en 1999 à dix ans d'emprisonnement pour blanchiment d'argent et à une amende de 75 millions de francs français de l'époque à la suite d'un ordre d'extradition signé le 17 juillet 2007 ; il est également condamné au Panama à deux peines de vingt ans de prison pour le meurtre de deux opposants politiques : Hugo Spadafora, en 1985, et le commandant Moises Giroldi, en 1989.
Alertée, en 1989, par les services américains qui enquêtaient sur le recyclage de l'argent de la drogue, la direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED) avait signalé à la justice le fonctionnement de comptes bancaires ouverts en France par Manuel Noriega et plusieurs de ses proches.
Dès 1986, des sommes importantes ont, en effet, été déposées par le clan Noriega, sa femme, deux de ses filles et les ambassadeurs du Panama en France et en Grande-Bretagne, ainsi que par le consul général de Panama à Marseille sur des comptes ouverts à la BNP, au CIC, au Crédit lyonnais et au Banco do Brasil. À Marseille, sa fille Sandra exerçait les fonctions de consul général de Panama.
Un juge a gelé tous les avoirs de l'ancien dictateur, soit plusieurs dizaines de millions de francs, et a découvert que la famille Noriega avait également investi dans l'achat de trois appartements dans les quartiers chics de Paris : quai d'Orsay pour environ 15 millions de francs, quai de Grenelle et rue de l'Université.
Déposées sur un compte panaméen de la Bank of Credit and Commerce International, les sommes versées à Manuel Noriega par les chefs du cartel de Cali transitaient ensuite par Londres et Paris pour être, enfin, réparties au Luxembourg, en Suisse et en Autriche.
Le mandat d'arrêt international lancé, le 8 novembre 1996 par le juge Fiévet contre l'épouse de l'ancien dictateur, suspectée d'avoir participé au blanchiment de l'argent, est toujours en cours.
Il a été extradé le 26 avril 2010 vers la France. Noriega est alors incarcéré à la prison de la Santé, à Paris.
Le 7 juillet 2010, il est condamné par le tribunal correctionnel de Paris à une peine de 10 ans de prison et une amende de 75 millions de francs pour blanchiment d'argent issu de la drogue, ses avocats Maître Olivier Metzner et Maître Yves Leberquier, insistant sur l'aspect politique de ce procès, sur l'immunité de son client à l'époque des faits par ailleurs prescrits, à son passé d'agent rémunéré par la CIA, assortie de la confiscation de 2,3 millions d'euros, plus un million d'euros de réparations à l'État du Panama, partie civile. Il était libérable en 2011.
Le 2 août 2011, un décret d'extradition vers le Panama a été notifié à Manuel Noriega par les autorités françaises. Il est extradé par la France à destination de son pays le 11 décembre 2011. Il y est immédiatement emprisonné dans le cadre d'accusations de violation des droits de l'homme.
En 2017, les autorités panaméennes l’autorisent à se faire hospitaliser pour se faire opérer d’une tumeur du cerveau ; à la suite de cette opération, il doit subir une trachéotomie et tombe dans le coma. Noriega meurt sans avoir repris connaissance dans la nuit du 29 au 30 mai 2017.
Autres
Noriega fait une apparition dans deux missions du jeu Call of Duty: Black Ops II , dans lequel il collabore un premier temps avec la CIA pour capturer un trafiquant d'armes et de drogues nicaraguayen, et un deuxième où il trahit les États-Unis.
Manuel Noriega est surnommé au Panama Cara de piña « Face d'ananas » du fait de la peau de son visage fortement grêlée
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Le MT Sanchi est un pétrolier battant pavillon panaméen mis en service en 2008 et exploité par la National Iranian Tanker Company (en), filiale de la National Iranian Oil Company. Il a navigué sous les noms de Saman (2008-2012), Sepid (2012), Gardenia (2012-2013) et Seahorse (2013-2016).
Le 6 janvier 2018, alors qu'il transporte une cargaison de condensat de gaz naturel, le navire est impliqué dans une collision au large de Shanghai avec le vraquier de pavillon hongkongais CF Crystal. Le 14 janvier 2018, le navire coule en mer de Chine orientale par 115 mètres de fond, après huit jours d'incendie à bord. Les 32 membres d'équipage (30 Iraniens et deux Bangladais) sont considérés comme morts. Le naufrage a eu pour conséquence une grave marée noire évaluée au dimanche 21 janvier 2018 à 332 km2
Le MT Sanchi est un pétrolier Suezmax à double coque d'une longueur totale de 274,18 mètres, un maître-bau de 50 mètres et d'un tirant d'eau à pleine charge de 17 mètres. D'un tonnage de port en lourd de 164 154 tonnes, il s'agit d'un pétrolier Suezmax, capable de passer à pleine charge par le canal de Suez.
Le Sanchi est propulsé par un moteur diesel à vitesse lente MAN-B&W 6S70MC-C de 18 660 kW, entraînant une hélice à pas fixe pouvant propulser le navire à une vitesse de 15,4 nœuds (29 km/h)
Le navire est construit en 2008 par la société Hyundai Samho Heavy Industries (en) à Yeongam, en Corée du Sud pour la National Iranian Tanker Company (en). À sa mise en service, il est baptisé Saman et navigue sous pavillon maltais. En 2012, il est rebaptisé Sepid, navigue sous pavillon tuvaluan, avant de prendre le nom de Gardenia plus tard dans l'année. En 2013, il change à nouveau de nom, Seahorse, sous pavillon tanzanien, avant d'être ré-immatriculé sous pavillon panaméen et renommé Sanchi en 2016.
Collision et naufrage
Le 6 janvier 2018, vers 20 h 0 (UTC+08:00), le pétrolier, qui transporte une cargaison de 136 000 tonnes (960 000 barils) d'hydrocarbures légers (condensats) pour la compagnie pétrochimique sud-coréenne Hanwha Total (en), en provenance de l'île de Kharg (Iran) et se dirigeant vers Daesan (Corée du Sud) avec un millier de tonnes de fioul de propulsion dans ses réservoirs (2000 t selon d'autres sources), entre en collision avec le cargo CF Crystal de pavillon hongkongais, à 160 milles marins (300 km) au large de Shanghai, en Chine, prenant subitement feu à cause des condensats présents à bord. Malgré le risque d'explosion du pétrolier, l'Agence de police maritime de la Corée du Sud et la marine des États-Unis aident les autorités chinoises dans la lutte contre les incendies et dans la recherche de l'équipage disparu du Sanchi. Le corps d'un membre d'équipage est retrouvé le 8 janvier, mais 31 autres sont toujours portés disparus le 10 janvier, tandis qu'une partie du pétrolier explose le même jour. Le ministère sud-coréen des Océans et de la Pêche déclare que l'incendie pourrait se poursuivre pendant deux à quatre semaines.
L'autre navire impliqué dans la collision, le CF Crystal, effectue un voyage de Kalama (Washington, États-Unis) à la province de Guangdong (Chine) transportant 64 000 tonnes de céréales. Le navire a été construit en 2011 par les chantiers Chengxi Co Ltd, à Jiangyin, en Chine, dont le propriétaire actuel est Changhong Group (Hong Kong) et géré par la Shanghai CP International Ship Management & Broker Co Ltd. Le navire est un vraquier Panamax d'une jauge brute de 41 073 tonnes et d'un port en lourd de 71 725 tonnes. Après la collision, la totalité des 21 membres de l'équipage chinois a été sauvée.
Le 12 janvier 2018, la garde côtière du Japon de Kagoshima rapporte à Reuters que le Sanchi a dérivé dans la mer de Chine orientale jusqu'à entrer dans la zone économique exclusive japonaise à partir de l'après-midi du 10 janvier. Sa position dans l'après-midi du 11 janvier d'après la même source est à « 186 milles marins (340 km) au nord-ouest de l'île d'Amami Ō-shima ».
Le 13 janvier 2018, une équipe de secours chinoise récupère deux corps de l'équipage du Sanchi dans un canot de sauvetage à bord du bateau, portant à trois le nombre de corps retrouvés. Elle récupère également l'enregistreur de données depuis le pont. Xinhua rapporte que l'équipe de sauvetage composée de quatre personnes équipées de respirateurs, a quitté le navire moins d'une demi-heure après l'embarquement à cause d'un changement de vent et de l'épaisse fumée toxique compliquant l'opération. À cette date, treize navires participent aux opérations de secours, de récupération des hydrocarbures, et de lutte anti-incendie, dix sont chinois, un sud-coréen et deux japonais.
Le 14 janvier 2018, le pétrolier coule, ne laissant aucun survivant. Son épave se trouve à 115 m de profondeur. L'inspection de l'épave par des robots ROV est annoncée par la Chine.
Marée noire et conséquences environnementales
Ce naufrage déclenche ce qui est appelé au matin du 15 janvier 2018 la plus importante marée noire causé par un naufrage de navire au monde depuis 1991. À cette date, la nappe de produits pétroliers libérée par l’explosion de la coque s'étend en longueur sur environ 10 milles nautiques (18,5 km) de long et sur une largeur de 1 à 4 milles nautiques. Elle est pour partie en feu. Selon les informations transmises par l'Agence Reuters la nappe s'étend sur 13 kilomètres (7,0 milles marins) et sur une largeur de 11 kilomètres (5,9 milles nautiques) poussée vers le Japon par le vent. Des navires entourant le déversement s'emploient à limiter les dégâts.
Le condensat étant un produit très volatil et hautement toxique et écotoxique (nocif pour l'environnement), il est aussi responsable d'une pollution de l'air, de même que les fumées là où il brûle encore même après que le navire ait coulé.
Le naufrage va probablement libérer en profondeur et dans la colonne d'eau du condensat et du fioul lourd de soute (il en contenait environ 2 000 tonnes).
Le 15 janvier, le New-York Times rappelle que cette partie de la mer de Chine orientale est à cette époque de l'année un lieu de reproduction d'espèces de poissons d'intérêt commercial, ainsi qu'une voie de migration de baleines. L'incident est comparé par ce journal (en termes de gravité) au déversement de pétrole de l'Exxon Valdez.
Au 16 janvier, l'Administration océanique d'état chinoise fait état d'une marée noire vaste de 69 km2, à laquelle s’ajoutait une pollution « sporadique » répartie sur 40 km2. A la différence du brut, les condensats, une fois rejetés en mer, ne forment pas une nappe en surface, mais plutôt un nuage toxique qui flotte entre deux eaux. À ce titre, Pékin se veut rassurant sur les conséquences écologiques du naufrage, faisant valoir également que la marée noire est relativement éloignée des côtes.
Les masses d'air pollué circulent rapidement, mais des simulations numériques à haute résolution faites par des chercheurs du National Oceanography Centre et de l'université de Southampton laissent penser que la pollution atteindra les côtes coréennes dans un délai de trois mois et le Japon en une trentaine de jours. Les auteurs signalent que lieu précis du naufrage est proche de la trajectoire du courant de Kuroshio, qui pourrait entraîner une propagation plus rapide des condensats.
Le New-York Times affirme que les dommages environnementaux, y compris la contamination possible de plages, et des dommages économiques pour l'industrie de la pêche, peuvent être importants ; ils devraient être payés par les parties concernées et leurs assureurs.
Le 19 janvier, selon CNN, la nappe a dépassé les 100 kilomètres carrés de surface.
Au 21 janvier, l'Administration océanique d'état chinoise annoncent qu'il y a un total de trois nappes d'une superficie globale de 332 km.
Le 2 février, les premières boulettes de pétroles touchent les îles japonaises au sud de Kyūshū, à l'archipel d'Okinawa. Au 23 février, au moins 16 îles sont touchées et 90 tonnes de matières ramassés
https://fr.wikipedia.org/wiki/MT_Sanchi
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