Fandeloup

Je me réfugiais dans les livres et dans le cocon de la bibliothèque municipale où je butinais à loisir. L'odeur des livres et d'encaustique m'est encore familière, comme la chaleur de la salle de lecture, l'obscurité qui tombe dans les après-midi d'hiver, c'est mon bonheur de lecteur, ma vie cachée.

Marcher, c'est prendre le temps de vivre, de regarder, d’ouvrir ses sens à la diversité et de sentir les minutes et les heures glisser sur la peau. Quand le corps accepte sa peine, respiration et mouvement s’allient, libérant ainsi la pensée qui toute entière s’enveloppe du présent

Divaguer jusqu'au bout de ses rêves, savoir comment traverser des lacs gelés, trouver de quoi escalader des montagnes, arriver dans une forêt, passer d'arbre en arbre, regarder le paysage , s'en imprégner... parfois, éviter les grosses pierres, qui entravent le chemin, construire des ponts.... apprivoiser les animaux sauvages, faire fi des méchantes personnes, éviter les interrogatoires stériles ... apprécier le Silence. et surtout de rien regretter, ne jamais ressentir la lassitude, chasser la fatigue ... Faire de soi un ami une compagne, s'y laisser couvrir de sa poussière et de ses lassitudes. Vivre.

Voyager pour chercher la sagesse, était un grand mot des anciens

En voyageant à travers le monde, on fait partout le même constat, à savoir qu'une immense révolution s'impose. Pas une révolution d'ordre matériel : il ne s'agit pas de lancer des bombes, de verser le sang, de se révolter, car toute révolution d'ordre matériel aboutit inévitablement à une dictature bureaucratique ou à une tyrannie exercée par d'autres individus (...). Mais ce dont nous devons parler ensemble, c'est de la révolution intérieure.

En regardant les vagues aller et venir, je tentais de m'évader de ce monde pendant un moment.Chaque jour est identique au précédent.Je pensais à ces fois où je me suis laissée marcher dessus, piétiner, rabaisser, à tous ces moments où j'ai laissé la tristesse l'emporter sur la force. Je pensais à ces fois où je n'ai pas assez pris confiance en moi, où j'ai laissé les autres jouer avec mon coeur. Mais je savais au fond de moi que j'avais fait du mieux que je pouvais. Et je pense que ce que l'on doit retenir de son passé

Pour moi il y a toujours des miracles ,la vie nous donne des choix et souvent on ne sait pas regarder où on ne veut pas voir ce qui est juste devant nous et on passe à coté de belles choses ,les miracles existes ,ils faut juste avoir envie d'y croire

Devenir adulte ne s’apprend pas !

L’enfant, que j’ai été, a appris à lire et à écrire. A l’école, bien sûr ! Mais aussi grâce aux nombreuses histoires qui m’ont été racontées. Faire du vélo n’a pas été une mince affaire… En tomber m’a appris à me relever pour ne plus avoir peur de la chute.

Grandir requiert bien des savoirs ;

comme : - Partir à la rencontre de « Qui je suis ».

- Faire en sorte que mes actes soient en lien avec mes idées. - Pardonner à « hier » pour donner naissance à « demain ».

- S’aimer pour ressentir de l’affection envers autrui…

Et voilà que la liste des compétences s’allonge au fur et à mesure de mes expériences.

J’ai aimé les loups et ils m’ont donné leur tendresse.

Je partage ton mystère, mais je ne veux pas connaître ton secret