Fandeloup

Éphémère comme un papillon je déploie mes ailes .Recommencer ma vie comme un battement d’ailes. Et devenir éternelle. J’aimerai vivre une éternité

Ce soir, je ne trouve rien en moi.Tout n’est que désarroi. Ma plume a énormément de mal à exprimer .Tous ces mots que je ne peux hurler. J’ai mal au plus profond de moi. Tout éclate en moi.Les mots me font mal. Tout est infernal. Ne sentir que de la tristesse. Etre en perpétuelle détresse. N’être qu’une boule de douleur. Ne ressentir que de la rancœur. Les mots se brisent dans mon cœur. Les mots ne font plus mon bonheur. Les écrire ne m’inspire même plus. Aujourd’hui, ma plume ne veut plus. Mon âme s’est enfermée dans le silence .Mon cœur est presque en démence. Les portes se sont refermées .Je me sens seule, complètement apeurée .Perdue avec moi-même .Plus personne ne m’aime .Rien ne me soulage, ce soir .Même ma plume ne veut rien savoir

Tel un animal en captivité tu te sens prisonnier. Tu as envie de t’évader. De reprendre ta liberté .Tel un félin dans sa cage qui exprime sa rage. Tu te sens mal, blessée .Tu as envie de hurler. Tu veux t’enfuir très loin mais tu n’oses pas y aller de peur de ne pas y arriver .Puis un jour, la porte s’entrouvre .Tu t’y engouffres. Ta liberté, tu la savoures

Si j'étais un ange, je chasserai la tristesse, je te chanterai des louanges, je ferai naitre l'ivresse,.

Ton indéfference est comme un affront, a cet amour que je pleure, Il est des nuits,où partir me semble une évidence. Je ne veux plus avoir mal de ton absence .Et de penser que je suis loin dans tes songes

M'emmèneras-tu sur le chemin de la vie .Ce chemin fait de fleurs des champs et d'iris. Là où les couleurs sont remplies d'harmonie et de chaleur et d'où s'envoleront mes craintes et mes peurs

On ne tend pas une main à quelqu’un qui est à vif,pour ensuite la reprendre et laisser choir comme un pantin que l’on décortique et à qui l’on a pris le plus petit espoir de croire…..

Petite bulle de savon faite de douceur et de tendresse. Enveloppe moi de la tiédeur de ta vie si éphémère .Semblable à la poche de l'enfant dans le ventre d'une mère. Recroquevillé dans son petit nid douillé telle une caresse

Une angoisse qui arrive sans prévenir, agressive empeche de respirer normalement, volontaire. De se concentrer sur ce que l'on est train de faire. L'estomac se sert, interdit le passage de la salive. Elle est là et envahit tout mon corps .Je ne ressens plus qu'elle, je perds toute notion. Ne sens autour de moi que des tourbillons. Enfermée dans un long et sombre corridor. Alors les images défilent devant mes yeux sur ce qui la fait naître, là, en ce lieu .Impossible de l'empêcher d'agir, de s'étendre .Simplement souffler, respirer et attendre

Les larmes prennent leur source au fond de l'âme, au fond du cœur remontent à l'intérieur tel un tsunami peut dévaster, agresseur. Font surface dans les iris, s'accrochent au ravin qui se présentent à elles. Mais finissent toujours pas tomber, malgré les cils, ces sentinelles