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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
96001 articles


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amitié

Publié à 23:42 par fandeloup Tags : fond cadeau amitié enfant fleurs jardin scintillant
amitié

Un ami, une amie...

c'est un petit nuage tout blanc,Un sourire tendre... un rire d'enfant heureux

C'est une brise chaude de plein été,Une oasis un champ de blé

C'est un lien au quotidien ,Un bijou scintillant... une main pour ses chagrins

C'est une fenêtre dans son cœur,Un refuge... un jardin de fleurs radieuses

Un ami, une amie ...c'est la compréhension

Pour ses déceptions

Le nid douillet ,Le tiroir secret

C'est un cadeau précieux

Qu'on garde au fond des yeux

C'est tous ces moments que l'on attend

Et qui durent éternellement.

Et tu es cet ami, cette amie là

Place ta main droite sur ton épaule gauche...

Place ta main gauche sur ton épaule droite

Maintenant, ferme les yeux Serre très très fort

Je voulais simplement par ce geste te serrer tendrement dans mes bras, à toi qui m'apporte cette amitié .

paul preboist

Publié à 23:40 par fandeloup
paul preboist

Paul Préboist, né le 21 février 1927 à Marseille, mort le 4 mars 1997 à Paris, est un acteur français.À quatorze ans, Paul Préboist est jockey d'obstacles, par la suite il travaille comme guichetier aux Assurances sociales. Pendant la guerre, il se produit déjà dans les brasseries marseillaises et les hôpitaux en pastichant les chansons de Fernandel et de Noël-Noël. À l'invitation d'Henri Crémieux, il s'installe à Paris où il suit les cours de la rue Blanche puis se produit au théâtre et au cabaret. Il est apparu dans plus de 120 films, entre 1948 et 1992, généralement dans des rôles comiques de second plan. Très remarquable dans Le Bateau sur l'herbe. Il a également tourné dans une dizaine de téléfilms, dont 7 épisodes de la série policière Les Cinq Dernières Minutes. Dans les années 1950 et 60, il travaille à la radio aux côtés de Pierre Dac et Francis Blanche. Son frère Jacques Préboist apparaît à ses côtés dans de nombreux films. Dans les années 90, et jusqu'à sa mort, il apparaît très souvent dans les émissions de Patrick Sébastien qui lui rend aussi plusieurs hommages dans ses émissions après sa mort. Il déclara à plusieurs reprises n'avoir jamais connu de relations sexuelles. Il est enterré dans le cimetière de Couilly-Pont-aux-Dames, village de Seine-et-Marne où il a vécu jusqu'à sa mort.

amitié

Publié à 23:35 par fandeloup Tags : bonsoir
amitié

Bonsoir , vous êtes là.... ♥♥ Je vous souhaite une excellente soirée mes chèr(e)s ami(e)s

jean carmet

Publié à 23:28 par fandeloup Tags : film merci chez france amis mort enfant livre vie enfants
jean carmet

Jean Carmet, acteur et scénariste français, né le 25 avril 1920 à Bourgueil (Indre-et-Loire, france) et mort le 20 avril 1994 à Sèvres dans les Hauts-de-Seine.Encore jeune, il interrompt ses études et se rend à Paris où il devient figurant au Théâtre du Châtelet, puis à l’Opéra. Il est ensuite engagé comme régisseur stagiaire au Théâtre des Mathurins chez Marcel Herrand. Il fait de la figuration dans différents films (notamment dans Les enfants du paradis et dans Les démons de l'aube). Il rejoint ensuite la troupe des Branquignols de Robert Dhéry. Il multiplie alors les rôles au cinéma. Son rôle de Gaston Duvet dans le feuilleton radiophonique La Famille Duraton fait connaître sa voix dans les années 1950. Sa renommée internationale s'installe en 1976 avec le film La Victoire en chantant. Sa célébrité en france date du Grand Blond. Sa carrière est riche, il apparaît dans plus de deux cents films. Il est nommé pour le César du meilleur acteur en 1986 pour Miss Mona et il remporte deux César du meilleur acteur dans un second rôle pour Les Misérables (en 1983) et pour merci le vie (en 1992). Il reçoit également un César d'honneur en 1994 des mains de Gérard Depardieu, son ami. Lui qui est un vrai rabelaisien incarne souvent le « beauf franchouillard » inquiétant (Dupont Lajoie) ou cocasse (Le beaujolais nouveau est arrivé). Lorsqu'il tournait, il quittait sa famille pour aller vivre dans une chambre d'hôtel afin de ne pas être déconcentré. Il fut un habitué également des halls de gare qui lui servirent de logement à ses débuts. Ses amis racontent que lorsqu'il ne tournait pas, il venait parfois les voir jouer pour aller saluer le public à la fin de la pièce. Les spectateurs se demandaient alors qui était ce personnage qu'ils ne se souvenaient pas d'avoir aperçu dans la pièce. Il avait accepté le premier rôle de Le bonheur est dans le pré d'Étienne Chatiliez ; mais la mort l'ayant rattrapé, c'est son ami Michel Serrault qui prit sa place. En 1999 sort le livre "Je suis le badaud de moi même" qu'il avait écrit avant sa mort, aux éditions Plon. Il est inhumé à Paris, au cimetière du Montparnasse. À ses obsèques seront présents : Jean-Pierre Coffe, Michel Serrault, Gérard Depardieu, Pierre Tchernia, Michel Galabru, Jean Lefebvre, Pierre Richard, Robert Hossein, Bertrand Blier, Jean-Claude Brialy, Miou-Miou, Roland Giraud, Francis Veber, Jean-Pierre Marielle, Yves Robert, Claude Chabrol, Pierre Mondy, Michel Bouquet, Yves Boisset, Georges Lautner, Victor Lanoux, Michel Piccoli, Jean Rochefort, Michel Blanc, Jacques Villeret, etc. Il a deux fils : Olivier, avocat à Paris, et Jean-François, auteur de la biographie "Carmet intime"

humour

Publié à 23:26 par fandeloup
humour

Rhoooo ....il y a comme un problème dans mon quartier. Les mauvaises langues racontent que le pâtissier s'est fait une religieuse en un éclair, que le poissonnier fait le maquereau avec une morue et que le volailler court toujours après ses poules mais qu'il y laisse des plumes. Le charcutier n'est pas mieux loti : il a épousé un boudin... Pffff quelle andouille !!!

jean lefebvre

Publié à 22:42 par fandeloup Tags : femme chez enfants amis mort art argent jeux vie écran maroc
jean lefebvre

Jean Lefebvre est un comédien français, de son vrai nom Jean Marcel Lefebvre, né le 3 octobre 1919 à Valenciennes et mort le 9 juillet 2004 à Marrakech, au maroc, d'une crise cardiaque dans sa résidence du restaurant La Bohème.Jean Lefebvre s'était engagé dans l'Armée et avait demandé a rentrer dans les Spahis Marocains et a été envoyé au camp de Satory, près de Versailles, puis il a été envoyé dans un camp de prisonniers quinze jours après l'Armistice. Pour sortir du camp il s'était fait embaucher comme cultivateur en Allemagne (chose pour laquelle il n'avait aucune expérience), puis a été chassé de la ferme Jean Lefebvre a tenté de passer en zone libre, après avoir gagné la ligne de démarcation en train, un membre de son groupe a tué un Allemand qui patrouillait. Il s'est ensuite enfui et a trouvé refuge dans la maison des parents de Simone (qui voudra se marier avec lui quelques temps plus tard), il sera en effet chassé de la maison après avoir eu une aventure avec elle. Il est ensuite parti pour Limoges avec Simone et y a inauguré le premier trolleybus Puis a la fin de la guerre il est rentré chez lui, dans sa maison de Valenciennes, là il a travaillé quelques temps pour son père, puis a été au Conservatoire à Paris en 1948. Avec un deuxième prix d'opéra-comique au Conservatoire de Paris, il devait faire carrière en tant que chanteur d'opéra, mais, repéré par René Simon, célèbre professeur d'art dramatique, il commence à jouer au cabaret au début des années 50 au sein de la troupe Les Branquignols. Après de petites apparitions au cinéma dans les années 50, Jean Lefebvre devient l'un des acteurs les plus célèbres de sa génération dans les années 60 et 70 tant à l'écran qu'au théâtre, en incarnant souvent le personnage du "franchouillard" gentil et un peu hébété, "au regard triste de cocker" ( qualifié ainsi par Lino Ventura ). Toujours dans un registre burlesque, il enchaîne ainsi les seconds rôles dans des comédies faisant de lui un acteur populaire reconnu. Parmi ses apparitions notables : son rôle de Paul Volfoni, mafieux niais dans Les Tontons flingueurs, de Charly, garçon d'écurie donnant des tuyaux à Jean Gabin dans Le Gentleman d'Epsom, de Goubi, idiot du village dans Un idiot à Paris, d'Armand, compère véreux de Bernard Blier dans Quand passent les faisans, de Léonard Michalon, petite frappe victimisée par Lino Ventura dans Ne nous fâchons pas, de Fougasse dans la série du Gendarme de Saint-Tropez et de Pitivier dans de la Septième compagnie. Il reste dans les mémoires pour son comique de l'auto-dérision, dont il fit la trame de sa carrière. A la suite de leur collaboration dans les Tontons Flingueurs, Jean Lefebvre et Bernard Blier se retrouvent souvent dans des comédies sans prétention où leur association rappelle celle des frères Volfoni : Quand passent les faisans en 1965, Du mou dans la gâchette en 1966, C'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule en 1974, ou encore Un idiot à Paris ou Le Fou du labo IV. Il tourne avec les plus grands comédiens, comme Jean Gabin, Louis de Funès, Orson Welles, Lino Ventura, Bourvil, Paul Meurisse, Jean-Paul Belmondo ou encore Bernard Blier et Michel Serrault avec lesquels il collabore souvent, ainsi qu'avec les plus grands cinéastes : Georges Lautner, Philippe de Broca, Roger Vadim, Gilles Grangier, Jean Girault, Costa-Gavras, Yves Robert, Edouard Molinaro, Yves Allégret ou encore Julien Duvivier. Gros flambeur, son appétit pour les jeux d'argent oriente sa carrière vers une suite moins glorieuse. En effet, le succès le fuit à partir des années 80 ; il accepte de jouer dans des films pour rembourser ses nombreuses dettes de jeu et non pas pour la qualité de leur scénario. Il déclare ainsi : « J'ai tourné tellement de navets que ma carrière ressemble à un potager. » Il applique tout au long de sa vie une philosophie d'inspiration hédoniste basée sur la jouissance du moment présent et l'ouverture vers l'autre. « Buvez un coup à ma santé, les jeunes. » nous dit-il en guise de conclusion Il s'était distingué au théâtre en jouant le double-rôle principal de la pièce Les Jumeaux. N'hésitant pas à donner de sa personne, il a réalisé une prestation d'un réalisme sans faille dans la pièce Les Vignes du Seigneur Il décède le 9 juillet 2004 à Marrakech. Crématisé, ses cendres furent répandues sur le Mont-Blanc Il est le fils de Georges Marcel Lefebvre et de Zélia Louise Mathilde Masquelier. Il se marie 4 fois (dont deux fois avec la même femme). Il épouse en premières noces à Paris (XVIe) le 22 novembre 1950, Micheline Reine Grasser (divorce prononcé le 24 janvier 1962) ; en deuxièmes noces à Neuilly-sur-Seine le 20 mai 1967, Catherine Chassin-Briault, dite Yori Bertin (divorce prononcé le 7 mars 1973) ; en troisièmes noces à Paris (XVIe) le 13 décembre 1974, il se remarie avec sa deuxième épouse dont il divorce le 8 juillet 1977. Enfin, il épouse à Las Vegas le 17 juillet 1994, Brigitte Jacqueline Françoise Lerebours. Il est le père de 5 enfants : Bernard, Catherine, Marie-Christine, Carole et Pascal. Il est un gros joueur, habitué des casinos et des jeux d'argent entre amis ( avec Francis Blanche, Darry Cowl... ) ; on a prétendu longtemps qu'il avait gagné au Loto, chose qu'il réfute sur l'antenne de RTL à l'époque

bonne nuit

Publié à 21:21 par fandeloup Tags : bonne bonne soirée

gerard darmond

Publié à 21:17 par fandeloup Tags : amour belle nuit fille histoire film amitié art concours texte danse vie
gerard darmond

Gérard Darmon est un acteur et chanteur français, né le 29 février 1948 à Paris.Né à Paris, le 29 février 1948 dans une famille originaire d'Algérie1, il passe son enfance « Rue des Artistes » (ce qui est pour lui un signe du destin) dans le 14e arrondissement de Paris, près du Parc Montsouris. Gérard abandonne ses études secondaires l'année du bac et part vivre quatre mois dans un kibboutz, avant de revenir à Paris suivre des cours d'art dramatique sous la direction de Bernard Bimont. Il a pour idoles d'enfance Jerry Lewis et Fernandel. En 1972, il est recalé au concours d’entrée au Conservatoire national supérieur d'art dramatique et se produit alors dans les cafés-théâtres aux côtés de Jean-Pierre Bacri durant presque 10 ans. Il est repéré par Roger Hanin qui lui fait tourner quelques petits rôles au cinéma, en commençant en 1973 par Les Aventures de Rabbi Jacob de Gérard Oury (il y est un des hommes de main du méchant Farès, dans la célèbre scène de l'usine de chewing-gum). En 1980, il est remarqué au cinéma par le grand public dans Diva de Jean-Jacques Beineix, puis dans Le Grand Pardon d'Alexandre Arcady en 1982, aux côtés de Roger Hanin. En 1983, il joue son premier premier rôle dans le film Les Princes de Tony Gatlif, puis poursuit avec On ne meurt que deux fois de Jacques Deray, 37°2 le matin de Jean-Jacques Beineix avec Béatrice Dalle et Jean-Hugues Anglade, Pour Sacha d'Alexandre Arcady avec Sophie Marceau (un film sur la Guerre des Six Jours en Israël). Il poursuit dans La Lune et le Téton de Bigas Luna, qui lui rapporte le prix Jean-Gabin 1983. Il devient un des fidèles acteurs fétiches de Claude Lelouch, dont il partage la philosophie de vie, aux côtés de Vincent Lindon, Il y a des jours... et des lunes en 1989, La belle histoire en 1992 et Tout ça... pour ça ! en 1993. En 1994, il joue dans La Cité de la peur des Nuls, où il danse une fameuse Carioca avec Alain Chabat. Après une traversée du désert d'environ 2 ans, il retrouve un rôle marquant de nouveau grâce à Alain Chabat, qui lui confie celui du fielleux Amonbofis dans le triomphe Astérix : mission Cléopâtre, en 2001 (une performance qui lui vaudra d'ailleurs une nomination au césar du meilleur acteur de second rôle, notamment grâce à son rire de serpent). Il a tourné avec des réalisateurs comme Marc Esposito, Alexandre Arcady, Bertrand Blier, Jean Yanne, José Giovanni, Alain Berbérian, ... En 2003, fervent admirateur du crooner américain Frank Sinatra, il se lance dans la chanson en enregistrant deux albums, « Au milieu de la nuit », puis « Dancing » (de vieux succès, chansons d'amour créées entre 1950 et 1980, en italien, en français, en anglais et en espagnol) en 2006 et en se produisant deux fois à l'Olympia. De septembre 2007 jusqu'au 12 janvier 2008, il joue au théâtre « Thalasso » d'Amanda Sthers, aux côtés de Thierry Frémont et Ariane Séguillon entre autres. Il sort en décembre 2008 son troisième album On s'aime, avec Marc Esposito à l'écriture des textes et Marc Lavoine à la composition. Gérard Darmon interprète plusieurs duos dans cet album avec notamment les chanteuses Pauline et Amel Bent ainsi qu'un duo avec Marc Lavoine écrit par Bob Decout. Pierre Palmade intervient également au sein de cet album de l'amitié dans l'écriture d'un texte. Gérard rencontre Nicole Recoules dans un cours d'art dramatique fin 1966, ils se marient en 1968 et, la même année, ont une fille : Virginie Darmon. Il est, pendant cinq ans, le compagnon de Mathilda May avec laquelle il a une fille, Sarah, née en 1994 et un garçon, Jules, né en 1997 avant que leur couple se sépare. Depuis 2002, il vit en couple avec Christine. Il soutient Bertrand Delanoë, maire de Paris, et a animé son meeting de campagne du 27 février 2008 au Zénith de Paris. Il participe aux concerts des Enfoirés depuis 2003. Par ailleurs, il est un grand fan du club de football du Paris Saint-Germain.

bienvenue

Publié à 20:53 par fandeloup Tags : vie
bienvenue

C'est tellement facile de trouver ce qui ne fonctionne pas dans la vie des autres. Nous nous disons souvent : “Si j'étais à sa place, je ferais telle chose, telle chose, telle chose !” Mais avons-nous déjà pensé que si nous étions réellement à la place de l'autre personne, vraiment dans ses souliers, nous serions alors aux prises avec ses émotions, ses préjugés, ses réactions, ses inquiétudes, ses ambitions, ses objectifs, ses inhibitions, ses instincts, bref, nous aurions son passé, son présent et son avenir et il est fort probable que nous agirions exactement de la même façon qu'elle ? Avant de condamner quelqu'un, essayons non seulement de le comprendre, mais de vibrer au même diapason que lui et nous constaterons alors que nos émotions ressemblent aux siennes.

marie france pisier

marie france pisier

DECES DE l actrice MARIE-FRANCE PISIER 1944 - 2011

Le corps de l'actrice Marie-France Pisier, décédée à 66 ans dans la nuit de samedi à dimanche à saint-Cyr-sur-Mer (Var), a été retrouvé par son mari dans la piscine de la résidence du couple. "Le corps a été retrouvé vers 04H00 par son mari dans la piscine", a déclaré à l'AFP un magistrat du parquet de Toulon, qui a ouvert une enquête pour "recherche des causes de la mort". "Il ne s'agit pas d'une enquête criminelle", a précisé le magistrat. Selon la même source qui a ordonné une autopsie, "le corps ne portait pas de trace de violence externe". "Le décès a été constaté à l'hôpital Font Pré de Toulon", a ajouté le magistrat. L'enquête a été confiée à la brigade de recherches de la compagnie de gendarmerie de Toulon. Selon une source proche du dossier, c'est le gardien de la propriété privée de Marie-France Pisier qui, dans la nuit, a alerté les secours pendant que son époux sortait le corps de la piscine. Quelques instants plus tôt, le mari s'était aperçu de l'absence de son épouse dans la villa. Il avait alors entrepris de la chercher. C'est en sortant dans le jardin qu'il a découvert le corps, selon ses déclarations aux enquêteurs. Alertés, les sapeurs-pompiers ont alors évacué l'actrice vers l'établissement hospitalier de Toulon où le décès a été constaté dimanche 24 avril 2011 à 07H00. Les premiers éléments de l'enquête n'ont pas laissé apparaître un état dépressif chez l'actrice, qui "avait des projets professionnels et avait confirmé sa présence à l'hommage qui sera rendu à Jean-Paul Belmondo, en mai au Festival de Cannes", a souligné une source proche de l'enquête. Actrice française née le 10 mai 1944 à Dalat, en Indochine. Son père fut administrateur de la France en Outre-mer. Elle vient s'installer à Nice où elle y suit ses études et obtient une licence de droit et un diplôme de Sciences Politique. A cette même période, Marie-France Pisier fait un peu de théâtre amateur et François Trufaut la découvre... Le réalisateur recherche une adolescente pour donner la réplique à Jean-Pierre Léaud alias Antoine Doisnel dans "Antoine et Colette", l'un des sketches de "L' Amour à vingt ans". Marie-France Piier tourna sous la direction de Robert Hossein à trois reprises : "La Mort d'un tueur" (1963), "Les Yeux Cernés" (1964) et "Le Vampire de Dusseldorf" (1964). Elle enchaîna avec une oeuvre signée d'Alain Robbe-Grillet : "trans-Europ Express" (1966) au côté de Jean-Louis Trintignant puis avec Jacques Perrin dans "L'écume des jours" (1967) de Charles Belmont, d'après l'oeuvre de Boris Vian. En 1967, elle apparaît à nouveau dans le petit monde d'Antoine Doisnel dans "Baisers Volés" de François Tuffaut. Elle se consacre aussi à la télévision qui est une consécration avec sa participation au feuilleton "Les Gens de Mogador". Elle choisit des rôles à sa mesure et sa préférence va au cinéma d'auteur. C'est ainsi qu'elle tourne "Céline et Julie vont en bateau" (1973) de Jacques Rivette. En 1975, elle reçoit le César du Meilleur Second Rôle Féminin pour le film de Téchiné "Souvenirs d'enfance" ainsi que pour "Cousin Cousine" de Jean-Charles Tacchella. En 1976 cette même distinction lui sera attribuée pour "Barocco" (1976) d'André Téchiné, qui lui offrira le rôle d'une des "Soeurs Brontë" en compagnie de Isabelle Huppert et Isabelle Adjani. En 1979, on retrouve cette actrice au regard clair et lumineux dans ce personnage de Colette pour "L'Amour en fuite", dernière aventure de Doinel, coécrite par la comédienne. Après des films de genre de Robert Hossein, elle devient égérie du cinéma d'auteur, apparaissant dans les univers oniriques de Robbe-Grillet, Luis Buñuel, Jacques Rivette et surtout du jeune André Téchiné. Grâce à ce dernier, elle obtiendra deux fois le César du Meilleur second rôle, pour "Souvenirs d'en France" en 1976 et Barocco en 1977. En 1976, année de la consécration, les Césars récompensent aussi l'actrice pour sa prestation dans "Cousin, cousine" de Jean-Charles Tacchella, chronique sentimentale dont le succès aux Etats-Unis lui permet de tenter sa chance à Hollywood (The Other side of midnight). Intellectuelle engagée dans les combats de son époque, Marie-France Pisier prend aussi part à plusieurs succès populaires. Elle est notamment la partenaire de Jean-Paul Belmondo dans "L"as des as" en 1982 et campe une productrice cynique dans "Le Prix du danger". Plus rare dans les années 90, elle trouve cependant un de ses plus beaux rôles, celui d'une bourgeoise en mal d'enfant, dans "Marion" de Manuel Poirier en 1996. En George Sand dans "La Note bleue", elle interprète aussi Mme Verdurin dans "Le Temps retrouvé" de Ruiz. Pour ses deux passages derrière la caméra, elle se penche sur son histoire familiale : une enfance en Nouvelle-Calédonie ("Le Bal du gouverneur", adaptation d'un de ses romans en 1990) et le décès de ses parents ("Comme un avion" en 2002). Tournant pour des jeunes auteurs comme Ferreira Barbosa et Christophe Honoré, elle apparaît encore en 2006 à l'affiche du film "Dans Paris". Le ministre de la Culture et de la Communication, Frédéric Mitterrand, a déploré dimanche la perte d'"une comédienne rare" et d'"une femme de caractère dont le charme et le jeu si subtil ont marqué le cinéma français". "Son charme, son humour teinté d'une délicieuse ironie et l'étrangeté qu'elle savait distiller dans ses personnages manquera au cinéma français et à nos coeurs", a déclaré le ministre dans un communiqué.