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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
96001 articles


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respect

Publié à 20:09 par fandeloup
respect

Ceux qui te critiquent sont ceux qui voient en toi ceux que eux ne seront jamais...

isabelle carre

Publié à 20:02 par fandeloup Tags : femme 2010 musique fille film art hiver artiste écran isabelle actrice
isabelle carre

Isabelle Carré est une actrice française, née le 28 mai 1971 à Paris.Elle naît le 28 mai 1971 dans le 12e arrondissement de Paris d'un père styliste réputé et d'une mère secrétaire de direction, puis passe son enfance dans le 7e arrondissement avec ses deux frères. Elle quitte ses parents à l’âge de 15 ans à cause de leur mauvaise entente pour vivre seule et rêve d’une carrière de danseuse, mais y renonce rapidement pour se réorienter vers la comédie. Elle suit de nombreux cours d'art dramatique au Centre américain, au cours Florent et au Studio Pygmalion, tout en suivant sa scolarité au lycée Victor-Duruy. Elle voue une admiration sans limite à Romy Schneider et joue ses premiers petits rôles au cinéma dans le film Romuald et Juliette de Coline Serreau en 1988. Après son bac B obtenu en 1989, elle intègre l’École nationale supérieure des arts et techniques du théâtre (ENSATT) jusqu’en 1990. De son côté, son frère Benoît entame sa carrière d'artiste chanteur avec son groupe Lilicub. Elle commence rapidement une importante carrière théâtrale et cinématographique, alternant films grand public, films d'auteur, téléfilms et pièces de théâtre. En 2008, elle a donné naissance à un fils, Antoine puis en mars 2010 à une fille, Madeleine. En 1992, elle décroche son premier grand rôle au cinéma dans le film Beau fixe de Christian Vincent pour lequel elle est nommée au César du meilleur espoir féminin. Elle enchaîne dans le film à grand succès Le Hussard sur le toit de Jean-Paul Rappeneau, pour lequel elle est encore nommée au César du meilleur espoir féminin, puis dans Beaumarchais l'insolent en 1995 d’Édouard Molinaro. En 1997, elle réalise une exceptionnelle performance d'actrice dans La femme défendue de Philippe Harel où elle est filmée sous tous les angles, et occupe l'écran durant tout le film. Cette prestation lui vaut le Prix Romy-Schneider (espoir du cinéma français) et une troisième nomination au César du meilleur espoir féminin. Elle remporte la même année le prestigieux Prix Gérard Philipe. En 2000, Clément Sibony charme isabelle Carré dans L'Envol (2000), puis joue le jeune étudiant en médecine fou amoureux d'une Audrey Tautou érotomane dans À la folie... pas du tout, succès de la jeune réalisatrice bordelaise Lætitia Colombani, et dans lequel isabelle Carré joue la compagne avocate de Samuel Le Bihan. Les deux acteurs seront en couple pendant 3 ans après cette rencontre. En 2003, elle reçoit le César de la meilleure actrice pour le film Se souvenir des belles choses de Zabou Breitman, où elle joue le rôle d’une jeune femme atteinte de la maladie d'Alzheimer. En 2004, elle remporte le Molière de la meilleure comédienne pour son rôle dans la pièce de Roland Topor L'hiver sous la table extraordinairement mise en scène par Zabou Breitman. En 2006, elle est nommée pour le César de la meilleure actrice pour le film Entre ses mains de Anne Fontaine, où elle joue aux côtés de Benoît Poelvoorde. Elle joue également de nouveau au théâtre dans Blanc d'Emmanuelle Marie sous la direction de Zabou Breitman, aux côtés de Léa Drucker qui interprète sa sœur au milieu d'une scène du Théâtre de la Madeleine transformée en un champ de blé entourant une maison campagnarde grâce au décor transcendant de Jean-Marc Stehlé, et baigné de la musique d'une violoncelliste scandant le récit en contrepoint. En 2007, elle joue dans Anna M., réalisé par Michel Spinosa avec Gilbert Melki et Anne Consigny. Le film révèle un côté plus sombre. Après À la folie... pas du tout, c'est la deuxième fois qu'elle joue dans un film qui traite le sujet de l'érotomanie

citation

Publié à 20:01 par fandeloup Tags : citation

amira casar

Publié à 19:59 par fandeloup Tags : femme france enfants nuit femmes art chien actrice
amira casar

Amira Casar est une actrice française d'origines russe et kurde, née le 1er mai 1971 à Londres Kurde par son père, russe par sa grand-mère, née en Angleterre, Amira Casar a passé son enfance entre la Grande-Bretagne, l’Irlande et la France. Elle est formée au théâtre par Blanche Salant et Paul Weaver et complète sa formation au Conservatoire National d’Art Dramatique, de 1991 à 1994. La carrière d’Amira Casar au cinéma traverse des univers personnels, exigeants et éclectiques ; allant des mythiques Frères Quay en Angleterre à La vérité si je mens 1 et 2 de Thomas Gilou, et des cinéastes tels que Catherine Breillat, Laëtitia Masson, les Frères Larrieu ou Tony Gatlif. Au théâtre elle a joué le rôle de l’unique femme, Ans, dans Les enfants de Saturne d'Olivier Py au Théâtre National de l’Odéon. Elle a interprété le personnage de Hedda Gabler d’Ibsen au Petit Théâtre de Paris et a joué à l’Almeida Theater de Londres Aunt Dan and Lemon de Wallace Shawn mis en scène par Tom Cairns.En 1989, elle s'inscrit aux Cours Florent[réf. souhaitée] où elle est formée au théâtre par Blanche Salant et Paul Weaver. Elle complète sa formation de 1991 à 1994, au Conservatoire national supérieur d'art dramatique de Paris qui accepte quelques stagiaires étrangers chaque année. La carrière d’Amira Casar au cinéma traverse des univers personnels, exigeants et éclectiques ; allant des mythiques Frères Quay en Angleterre à « La Vérité si je mens ! » 1 et 2 de Thomas Gilou, et des cinéastes tels que Catherine Breillat, Laëtitia Masson, les Frères Larrieu ou Tony Gatlif. Récemment, le monde poétique et théâtral de l’Allemand Werner Schroeter avec « nuit de chien », ou encore Carlos Saura où elle interprétera plusieurs rôles de femmes populaires en espagnol. En 2009 nous l’avons vu dans « Gamines » de Eléonore Faucher. En 2011 nous la verrons dans le rôle titre de « Dora Maar : la femme qui pleure au chapeau rouge » et dans « Playoff », tourné en langue anglaise, de Eran Riklis, « La Vérité si je mens ! » 3 et « Let my people go » du jeune cinéaste Michael Buch.

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Publié à 19:17 par fandeloup

nathalie baye

nathalie baye

Nathalie Baye, née le 6 juillet 1948 à Mainneville (Eure, france), est une actrice française de cinéma, de théâtre et de télévision.Nathalie Baye est une fille de peintres bohèmes. Dyslexique, elle abandonne ses études à l'âge de 14 ans pour intégrer une école de danse à Monaco1. Ce sont alors ses premiers pas d'artiste. Trois ans plus tard, elle part pour les États-Unis afin de parachever sa formation artistique. À son retour en france, elle poursuit les cours de danse, mais, parallèlement, s'inscrit au cours Simon. Elle est ensuite admise au Conservatoire dont elle sort avec un second prix en Comédie, Comédie Dramatique et Théâtre Étranger en 1972. C'est aussi à cette époque qu'elle effectue ses premières apparitions sur grand écran, dans brève rencontre à Paris (Two People) de Robert Wise puis dans un rôle de scripte dans La nuit américaine de François Truffaut. Jusqu'à la fin des années 1970, elle cumule les rôles secondaires de bonne copine ou de gentille provinciale sans sourciller, travaillant aussi parfois pour la télévision. Mais Truffaut qui la réengage pour La Chambre verte en 1978 métamorphose soudainement son image dans un vrai premier rôle, laissant apparaître une part d'elle plus opaque et mélancolique. Son interprétation lui ouvre les portes du cinéma d'auteur. Elle vit alors une dizaine d'années avec Philippe Léotard. En 1981, elle reçoit le César de la meilleure actrice dans un second rôle pour son interprétation dans Sauve qui peut (la vie) de Jean-Luc Godard. S'ensuit une impressionnante brochette de succès, avec en point d'orgue Le Retour de Martin Guerre de Daniel Vigne et La Balance de Bob Swaim qui font d'elle la star la plus en vue du cinéma hexagonal en 1982. Devenue l'une des comédiennes les plus populaires du pays, elle remporte consécutivement deux nouveaux César : son deuxième pour le meilleur second rôle en 1982 grâce à sa prestation dans Une étrange affaire, puis celui de la meilleure actrice en 1983 pour La Balance. Sa relation avec Johnny Hallyday la place sous les feux de l'actualité, mais Nathalie Baye continue à travailler sans relâche. Après avoir cassé son image en jouant le rôle d'une prostituée dans La Balance, elle élargit son champ de jeu et incarne désormais des personnages plus obscurs (J'ai épousé une ombre, En toute innocence). Nathalie Baye photographiée par le Studio Harcourt en 1994. La naissance de sa fille Laura, devenue plus tard actrice sous le nom de Laura Smet, la pousse à ralentir son rythme de tournage. Même si ses apparitions au cinéma deviennent beaucoup plus rares, elle profite de cette période pour remonter sur les planches en interprétant Adriana Monti en 1986. Désormais, Nathalie Baye reste très active, se tournant vers un cinéma d'auteur intimiste, privilégiant les compositions naturalistes de femmesactives mais à la personnalité complexe : Un week-end sur deux, Mensonge, Une liaison pornographique. Toujours très populaire, elle renoue avec le succès en salles en 1999 avec Vénus beauté (institut) de Tonie Marshall. la même année, elle gagne un prix d'interprétation à Venise pour Une liaison pornographique. Depuis, elle enchaîne des comédies à succès plus ou moins réussies dont Absolument fabuleux, dans un rôle complètement déjanté. Elle n'en délaisse pas pour autant l'univers de metteurs en scène exigeants. Débordante d'activités, elle concilie aujourd'hui cinéma, théâtre et télévision. Depuis 2002, elle enchaîne les tournages et les nouvelles collaborations avec des personnalités comme Claude Chabrol, Steven Spielberg et Noémie Lvovsky. Quatre ans après Selon Matthieu, sorti en salles en 2001, elle retrouve l'acteur et réalisateur Xavier Beauvois avec Le Petit Lieutenant qui lui offre le rôle d'un commandant de police revenu d'un drame familial et de l'alcoolisme. Sa prestation lui vaut le quatrième César de sa carrière (son second trophée dans la catégorie « Meilleure actrice »). Après dix ans d'absence au théâtre, Nathalie Baye crée à Vidy-Lausanne, en septembre 2006, Zouc par Zouc, un entretien entre Zouc et Hervé Guibert, puis le joue au Théâtre du Rond-Point jusqu'au 30 décembre mais décide, contre toute attente en décembre 2007, d'annuler la tournée prévue en 2008 mettant dans l'embarras plus de 40 théâtres de france et de Belgique qu'elle indemnise d'ailleurs au vu du préjudice subi. En 2008, sont publiés ses émoluments pour 2007 qui en font l'une des célébrités les mieux payées du cinéma français. En 2008, elle tient le haut de l'affiche du nouveau film de Tonie Marshall, Passe-passe et de l'adaptation cinématographique par Josiane Balasko de son propre best-seller publié en 2004 (initialement un scénario refusé par les producteurs), Cliente. Son choix, clairement orienté vers l'éclectisme, lui permet d'alterner productions grand public et cinéma intimiste. En 2010, elle joue dans "Ensemble c'est trop", une comédie de Léa Fezar avec notamment Pierre Arditi, Jocelyn Quivrin (qui fut son dernier film), Eric Cantona ou encore Aissa Maiga. Elle y joue une femme qui découvre que son mari l'a trompée et s'installe chez son fils mais la cohabitation va devenir un enfer pour la famille de ce dernier. Nathalie Baye est également une femme engagée pour la protection de la nature et des animaux. Elle est une amie fidèle du Dr Jane Goodall et membre de l'Institut Jane Goodall france. Elle est promue Chevalier de la Légion d'honneur le 1er janvier 2009

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Publié à 15:28 par fandeloup Tags : citation

lorant deutsh

Publié à 15:25 par fandeloup Tags : 2010 chez france roman fille histoire cadre film enfant sport écran automne
lorant deutsh

Lorànt Deutsch, né le 27 octobre 1975 à Alençon en france, est un acteur et écrivain français.Lorànt Deutsch est né dans l'Orne à Alençon d'un père hongrois et d'une mère parisienne ; il grandit à Sablé-sur-Sarthe. Il découvre la comédie au centre culturel de cette ville mais se passionne d'abord pour le football. À douze ans, il est recruté par le FC Nantes dans le cadre Sport-études. Deux ans plus tard, il abandonne et part chez ses grands-parents à Paris. C'est dans une MJC qu'il prend goût au théâtre. Plus tard, sa sœur l'inscrit au théâtre Mouffetard dansEn 1990, il se présente pour la première fois aux auditions d'une série de télévision franco-québécoise. Premier contrat ; pendant cinq ans, il tient le rôle de Tom, un garçon français jouant les détectives avec une copine québécoise, dans Les Intrépides. Il met ensuite sa carrière artistique entre parenthèses en faveur de ses études, sans toutefois renoncer aux cours de théâtre qu'il continue à fréquenter. Ni aux plateaux, d'ailleurs, puisque pendant cette période, il est présent dans de nombreuses publicités, dont les plus célèbres restent YOP et la série des spots Gervais au slogan : « Charles Gervais, il est odieux mais c'est divin. » Après avoir achevé en 1998 ses études de philosophie et de civilisation hongroise, il entame sa carrière avec la sortie du film Le Ciel, les oiseaux et... ta mère ! de Djamel Bensalah. En 2005 et 2006, il interprète le rôle de Mozart au théâtre dans la pièce Amadeus, aux côtés de Jean Piat, puis en septembre 2006, il joue dans la pièce d'Oscar Wilde, L'importance d'être constant, au théâtre Antoine à Paris, mise en scène par Pierre Laville. Il incarne également en 2006 Jean-Paul Sartre jeune dans un téléfilm, Les Amants du Flore, avec Anna Mouglalis dans le rôle de Simone de Beauvoir, puis incarne Jean de La Fontaine dans un film de Daniel Vigne sorti en avril 2007. À diverses reprises, par exemple le 24 novembre 2008 dans l'émission Le Fou du Roi, sur france Inter, Lorant Deutsch a déclaré qu'il refusait de se montrer nu à l'écran. Il a notamment exprimé ce refus lors du tournage des Amants du Flore et du Plaisir de chanter. Il a aussi fait la voix off dans un reportage sur La fabuleuse histoire du jeu vidéo2. À l'automne 2009, il joue le rôle principal de la pièce Le roman d'un trader, où son personnage s'inspire de Jérôme Kervie. En 2010, il prête sa voix à une série audio diffusée sur france Info du 31 mai au 18 juin : Les Français parlent aux Français « Cette série, écrite par Jacques Pessis et dite par Lorànt Deutsch, retrace, 70 ans après, la campagne de résistance engagée par l’Appel du général de Gaulle le 18 juin 1940. Et rend hommage aux "soldats du micro" et à la radio elle-même, devenue une arme de résistance » le Ve arrondissement.Il se marie avec la comédienne Marie-Julie Baup le 3 octobre 2009. Le couple accueille son premier enfant, une petite fille nommée Sissi, fin décembre 2010

maltraitance

Publié à 14:45 par fandeloup Tags : fete enfants nature animaux
maltraitance

la maltraitance des animaux dans les cirques

pendant que les enfants revent d'aller au cirque, les animaux  revent certainement de s'en évader, sous l'or de la fete, il n'y as qu'une bien triste réalité : des animaux prisonniers, contraints d'éxécuter de pénible numéro contre-nature..Si on savait comment les animaux sont traiter, emprisonés, dressés et "mis a la retraite", si seulement l'humanité restpecter la nature ... le monde sera meilleur

orson wellesold

orson wellesold

Orson Welles est un réalisateur, acteur, romancier, producteur et scénariste américain. Né le 6 mai 1915 à Kenosha dans le Wisconsin (États-Unis), il est mort le 10 octobre 1985 à Hollywood, Los Angeles en Californie d'une crise cardiaque. Conformément à sa dernière volonté, ses cendres ont été enterrées en Espagne1. Il a été parfois crédité sous les noms de O.W. Jeeves ou G.O. Spelvin. Orson Welles est une figure incontournable du cinéma comme réalisateur avec Citizen Kane, considéré, dans plusieurs classements établis par l'Institut Cinématographique Américain, comme le plus grand film de l'histoire du cinéma américain alors que c'était son premier film. Il a également laissé sa trace en tant qu'acteur, assura de nombreuses narrations dans près d'une centaine de films. Il a exercé une grande influence sur différents réalisateurs, en particulier sur Stanley Kubrick dont il se sentait artistiquement très proche. Artiste précoce, il s'est pris de passion pour Shakespeare très jeune ainsi que pour Montaigne, et a également laissé sa marque à la radio avec ses adaptations d'œuvres littéraires, plus particulièrement celle de La Guerre des mondes de HG Wells, le 30 octobre 1938, où le réalisme de l'interprétation et de la réalisation a persuadé une partie de l'Amérique de l'invasion en direct des Martiens Son père, Richard Heard Welles, est ingénieur, et sa mère, Béatrice Ives Welles, est pianiste. Le fils les décrit ainsi : « Mon père était un bon vivant de l'époque édouardienne qui aimait se dire inventeur. Il était généreux et tolérant, adoré de tous ses amis. Je lui dois une enfance privilégiée et l'amour des voyages. Ma mère était une femme d'une beauté mémorable, elle s'occupait de politique, était une championne de tir au fusil, ainsi qu'une pianiste de concert très douée. Je tiens d'elle l'amour de la musique et de l'éloquence sans lesquels aucun être humain n'est complet6». Le jeune Orson grandit dans une ambiance de culture raffinée avec une touche d'excentricité. Les témoignages de sa précocité abondent : il sait lire à deux ans, apprend à jouer du piano à trois ans et réalise sa première adaptation de Shakespeare à sept ans. De telle sorte que le journal local lui consacre un article titré : « Dessinateur, acteur, poète ; il n'a que dix ans ». Ses aptitudes dans le monde du spectacle ne s'arrêtent pas là. Il est également décorateur, metteur en scène et surtout acteur. À dix ans, il interprète Peter Rabbit au Marshall Field de Chicago. À 11 ans, il rédige une analyse de l'œuvre de Nietzsche, témoignant ainsi de son extrême précocité intellectuelle. Les malheurs du jeune Orson commencent lorsqu'il perd sa mère en 1925, puis son père cinq ans plus tard. Orphelin à quinze ans, il est pris en charge par le docteur Bernstein8, un ami de ses parents, qui va s'occuper de son éducation. En 1930, il gagne un prix récompensant sa mise en scène de Jules César de Shakespeare. Il part pour l'Irlande, étancher sa soif de peinture. Il parcourt le pays avec une voiture à âne et se rend à Dublin, âgé de seize ans. Il se présente comme une vedette du théâtre de New York devant le directeur du Gate Theatre. Orson donne le change, car il s'est habilement grimé, et sa voix chaude et grave le fait passer pour plus âgé qu'il ne l'est. Il approfondit son expérience de la scène : « Je commençai en jouant les premiers rôles en vedette. Les petits rôles vinrent plus tard. » Il part ensuite pour Séville, dans le sud de l'Espagne, et se fait passer pour un auteur de romans policiers10. Il dit à ce propos : « J'habitais dans le quartier de Triana. J'écrivais des romans policiers, ce qui me prenait deux jours par semaine et me rapportait trois cents dollars. Avec cet argent, j'étais un grand seigneur à Séville ». C'est également à cette période qu'il se prend de passion pour la corrida. Il torée à quelques reprises, mais s'estimant mauvais, il préfère renoncer à devenir toréador et reprend l'écriture. Après cette expérience formatrice, il retourne aux États-Unis en 1933. Le jeune homme a alors une solide culture littéraire et théâtrale, et une bonne maîtrise de la technique de la mise en scène. Il se passionne pour l'art de la magie puis en 1934, part étudier à la Todd School de Woodstock, dans l'Illinois. Il rencontre une jeune actrice Virginia Nicholson, qu'il épouse quelques mois plus tard. En 1939, le couple a une fille. S'il ne parvient pas à décrocher les premiers rôles lors des différentes mises en scène, il commence à se faire un nom à Broadway. Le producteur et directeur de théatre John Houseman lui offre de travailler avec lui, au Federal Theatre10. Parallèlement à son activité théâtrale, il débute à la radio où sa voix chaude et grave fait des merveilles. Il fait sensation en montant sur les planches une adaptation très originale du Macbeth de Shakespeare, car il transpose l'histoire de l'Écosse, brumeuse et froide, à Haïti à l'époque moderne, avec des acteurs noirs. L'histoire se déroule à l'époque de l'empereur noir Jean-Christophe, et les sorcières deviennent des sorciers vaudous. Il monte également le Faust de Marlowe. Houseman et Welles souhaitent mettre en scène une sorte de satire de la vie politique américaine en forme d'opéra intitulée The craddle will rock. De nombreux opposants politiques, mais aussi des ennemis du Federal Theatre, font pression auprès de Washington, qui ordonne à la police de fermer les portes du théâtre. Houseman et Welles refusent d'obéir et jouent leur opéra dans la rue, devant deux mille personnes. Il fonde, toujours avec John Houseman, le Mercury Theatre, en 1938, pour servir le répertoire shakespearien . La même année, la radio CBS l'engage pour réaliser, avec la troupe du Mercury, des adaptations radiophoniques d'œuvres littéraires. L'émission intitulée «Mercury Theatre on the air» met en ondes des pièces du dramaturge anglais, ainsi que de nombreux romans, dont La Splendeur des Amberson, lequel sera son deuxième long-métrage. L'expérience dure vingt et un mois, avec, en point d'orgue, le lundi 30 octobre 1938, veille d'Halloween où Welles, dans une adaptation de La Guerre des mondes de Herbert George Wells, et du fait de sa mise en onde très réaliste, effraye une bonne partie des États-Unis du nord en laissant croire à l'invasion des Martiens.