Fandeloup

Je pense qu’il me faut éperdument me lancer dans les ronces enchevêtrées aux buissons saillants a la recherche d’une forte panacée.

L'arbre dans sa forêt se sent bien seul .Pourtant c'est vrai il est très entouré. Mais ses congénères semblent l'ignorer. Comme il aimerait pouvoir bouger...

On te dépeint comme animal solitaire mais c’est faux : entouré de tes congénères dans la meute tu vis, grandis et prospères, une famille unie que nul ne peut défaire. La mâchoire d’acier, les pattes de velours ; Le corps musclé, les yeux scrutant les alentours ; Les oreilles dressées à l’affût de ta proie, tu sais et sens lorsqu’elle s’approche de toi. On t’attribue une connotation de loin fort péjorative à cause de cela, mais il te faut bien satisfaire l’estomac. Tu ne chasses que pour subvenir à tes besoins, vis en harmonie parmi les tiens, sous l’œil fin de la lune, mieux que ne le font les humains.

Parfois je me sens lassé et je m’allonge. J’entrevois alors se dessiner en songe un paysage, un jardin magnifique peuplé d’êtres magiques et féériques.

Il est vrai je suis un être de la nuit tant j’apprécie sa compagnie ; Son calme et sa quiétude dissipent toutes mes inquiétudes. Nul besoin de subterfuges lorsque j’entre en ce refuge, plus la peine de m’effacer

Le bleu et le vert dansent en harmonie dans les recoins de mon cœur tu es blottit .Sur ma route en solitaire tu m’accompagnes .J’entends ton murmure en écho dans la montagne

J’ai rêvé d’un pays, sans haine, sans violence .J’ai rêvé d’un pays, ignorant la souffrance où aucun être, ne connaissait la solitude où pour tous l’avenir, était de certitude

L’abeille mériterait qu’on la protège Lui consacrant cortèges et florilèges ; Car si jamais elle venait à disparaître, L’écosystème ne saurait s’en remettre.

Une elfe métamorphe, un être unique et fabuleux à l'aspect féerique capable de se mouvoir sans un bruit dans le silence infini de la nuit.

Je pénètre dans cette forêt immense et dense. Au premier abord large est le chemin, mais à mesure que je m’avance il rétrécit, se fait de plus en plus fin. Il sinue jusqu’en les profondeurs de ce lieu aux mille senteurs. L’endroit est aussi enchanteur que mon cœur est empli d’ardeur.

Chasse les nuages, déploie tes ailes et vole, Rejoins les rivages où l’amour auréole, Vois la beauté du monde à travers la lumière.