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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
96001 articles
Ces jumelles partagent tout dans leur vie
Lucy et Anna, des jumelles australiennes de 28 ans, jouent le jeu à fond pour ne devenir qu’une seule et même personne.
Pour arriver à leurs fins, elles partagent tout: job, chirurgies esthétiques, compte Facebook et moments intimes avec le même petit copain.
Entre délires et inceste.
« C’est toujours à deux ou rien », préviennent-elles. Rien ne peut séparer Lucy et Anna. Ces jumelles de 28 ans, vivant toujours chez leur mère à Perth (Australie), rêvent de ne former qu’une seule personne.
Entre les implants mammaires, les nouvelles lèvres, les faux cils et le mascara permanent, elles ont dépensé ensemble plus de 150.000 €.
Ça, c’est pour le physique…
Même job
Dans leur vie quotidienne, Lucy et Anna ne se quittent pas d’une semelle. Elles travaillent dans le même magasin et elles possèdent aussi le même compte Facebook. L’idée d’une éventuelle séparation est tout simplement impossible.
Même homme
Leur complicité prend une autre dimension quand les jumelles avouent partager le même homme dans leur vie intime.
« Nous nous partageons » « On sort avec un homme actuellement. Nous nous partageons. Ce n’est pas vraiment bizarre pour nous. Pour les hommes, dans leur coeur et leurs rêves, ils veulent deux petites copines. Nous avons les mêmes goûts, donc cela semble évident que nous allions partager le même garçon aussi », ont admis Lucy et Anna sur le site « PerthNow ».
Triangle amoureux malsain
L’heureux élu s’appelle Ben Byrne, électromécanicien. Et il n’est pas vraiment mécontent de ce triangle amoureux plutôt malsain. De leur côté, l’inceste ne semble pas effrayer Lucy et Anna plus que ça… Inceste « Nous sommes ensemble quand nous faisons l’amour et si nous aimons le même homme , alors que ce soit ainsi. C’est toujours à deux ou rien », ont conclu ensemble ces deux Australiennes.
Elle recherche sa mère qui l’avait abandonné bébé dans les toilettes d’un fast-food
Katheryn Deprill, 27 ans, est orpheline. Elle a été abandonnée par sa mère quelques heures après sa naissance dans les toilettes d’un restaurant Burger King à Allentown, en Pennsylvanie, rapporte le Huffington Post.
Afin de retrouver sa mère, elle a lancé un appel via Facebook en postant une photo d’elle avec le message suivant: « Je cherche ma mère biologique.
Elle m’a donné naissance le 15 septembre 1986. Elle m’a abandonnée dans les toilettes d’un Burger King quelques heures après ma naissance à Allentown, Pennsylvanie.
S’il vous plaît, aidez-moi à la retrouver en partageant ce statut.Peut-être le verra-t-elle. Merci ».
Katheryn avait été retrouvée emmaillotée dans un sweat-shirt marron sur un sac poubelle, le cordon ombilical toujours en place. « Quelqu’un m’a entendu crier et a prévenu les employés, ils m’on trouvé sur le sol », explique-t-elle.
Malgré des débuts difficiles dans la vie, Katheryn a été ensuite recueillie par une famille d’accueil qui l’a par la suite adoptée.
« Je ne cherche pas à remplacer mes frères et soeurs ni mes parents parce que nous avons eu une enfance géniale », prévient-elle.
Son appel a été un succès car son statut partagé de nombreuses fois et Katheryn, qui est aujourd’hui mère de trois enfants, a également attiré l’attention des médias. Pour l’instant, sa mère n’a pas été retrouvée mais elle garde espoir:
« J’aimerais vraiment la voir et lui demander pourquoi, et voir aussi si j’ai des frères et soeurs ou quelqu’un d’autre qui me ressemble ». Katheryn dit en outre n’avoir aucune rancoeur envers celle qui l’a abandonnée:
« Je veux la remercier de ne pas m’avoir littéralement jetée. J’espère simplement pouvoir la voir et peut-être la serrer dans mes bras ».
Un couple découvre un trésor valant 7 millions d’euros enfoui juste à côté de chez eux
Qui n’a jamais entendu de légende fabuleuse relatant l’existence d’un trésor enfoui sous le sable d’une île déserte par d’anciens pirates disparus ?
Ce couple d’américains n’a pas eu besoin de chercher bien loin pour trouver leur magot, il était juste à côté de chez eux depuis des décennies.
DGS vous raconte cette incroyable histoire.
Deux habitants de Californie effectuaient leur promenade habituelle lorsqu’ils ont découvert une petite boîte rouillée qui dépassait du sol. Ils l’ont déterrée, rapportée chez eux et ouverte pour découvrir qu’elle contenait une vingtaine de pièces d’or en parfait état.
Ils sont alors retournés sur les lieux de leur trouvaille équipés d’un détecteur de métaux et ont exhumé sept autres récipients similaires.
Leur trésor a été estimé à environ 7 millions d’euros par le groupe Kagin’s, des numismates spécialisés dans les monnaies anciennes.
Malgré la terre qui les recouvrait, les pièces datant de la seconde moitié du XIXe siècle paraissent neuves.
L’une d’entre elles, datant de 1866, vaut 1 million de dollars à elle seule (727 000 euros).
Anecdote amusante, les deux heureux détenteurs de cette fortune habitent dans une région baptisée « Gold Country » (le pays de l’or), nommée ainsi depuis l’époque de la ruée vers l’or, dans les années 1850.
La bonne nouvelle, c’est que le couple avait quelques soucis financiers. On peut dire que le problème est définitivement réglé. « Rien n’aurait pu les préparer à ce qu’ils allaient trouver quand ils ont forcé le couvercle », a déclaré David McCarthy, expert chez Kagin’s.
« Par le passé, il y a bien eu des épaves où l’on a trouvé des milliers de pièces d’or en parfait état, mais un trésor enfoui de ce type, on n’a jamais vu ça. » « C’était un moment très surréaliste. Au début, c’était très difficile à croire.
Je pensais qu’à tout instant un vieux mineur allait apparaître avec une mule », a avoué John, l’homme qui a déniché le trésor. Sa femme Marry ajoute : « Je n’aurais jamais pensé que nous trouverions quelque chose comme ça, mais bizarrement, j’ai l’impression que toute ma vie je me suis préparée pour [cette découverte]. (…)
Nous sommes les mêmes personnes qu’avant, juste avec plus de liberté de choix. »
Cadres experts : l’heure de l’augmentation a sonné
Pour les salaires, c’est le printemps avant l’heure. Du moins pour les cadres, qui ont la chance d’avoir quelques particularités. Car si l’embellie des rémunérations est réelle en 2014, elle ne touche pas tout le monde. Selon la 15e édition du « Salary Survey »*, ce baromètre des salaires des cols blancs édité par le cabinet Robert Walters, heureux sont les experts. Dans les domaines de l’IT, bien sûr, mais pas que. L’étude s’est penchée sur 15 métiers différents exercés par 100 000 professionnels et son constat est clair : les managers généralistes peuvent passer leur tour cette année en matière d’augmentation salariale. En revanche, ceux qui disposent d’une compétence recherchée peuvent aiguiser leurs arguments : ils ont toutes les chances de voir leur fiche de paie gonfler. « S’ils changent d’entreprise, la hausse peut atteindre entre 10 et 20%, prévoit Antoine Morgaut, CEO Europe continentale et Amérique latine de Robert Walters. Et s’ils restent à leur poste, ils peuvent espérer des augmentations qui peuvent atteindre 8%. »
Les gestionnaires de carrière plébiscités
Mais qui sont ces cadres à part, chouchoutés pour ne pas qu’ils s’en aillent, ou débauchés à grands frais ? Au-delà des experts du numérique, du Big data et des spécialistes en marketing digital, l’étude note une belle embellie salariale pour les financiers mais aussi les experts en assurance, les commerciaux et, plus étonnamment, pour les spécialistes des ressources humaines. « Attention, car les hausses ne concernent pas les recruteurs. Mais plutôt les directeurs de paie ou les spécialistes du social ». Les spécialistes des bulletins de salaire ont toujours été indispensables, mais leurs collègues versés dans la gestion de carrière, les négociations sociales et les risques psychosociaux, le sont devenus en ces périodes de tensions, de stress et de burn-out. « Si en plus, ils parlent anglais, c’est plutôt gagné. D’autant qu’ils sont rares sur le marché », note le consultant.
Une négociation au long cours
Reste, pour tous ces cadres privilégiés, à bien négocier leur changement de poste ou leur augmentation. Dans ce dernier cas, Antoine Morgaut leur déconseille une chose : laisser entendre que "si l’on n’est pas augmenté, on s’en va" n’est pas la meilleure solution. « Inutile de durcir le débat. Mieux vaut se concentrer sur le contenu, sur ce que l’on a apporté et ce que l’on va apporter à l’entreprise. » Un jeu curieux où personne n’est dupe. Ni le cadre qui connaît sa valeur sur le marché, ni le responsable RH, conscient de la rareté de son interlocuteur. « Surtout, il ne faut pas attendre l’entretien annuel d’évaluation pour en parler. C’est une action à mener tout au long de l’année, avec le N+1, comme avec les RH ». Mais qu’en est-il des autres cadres, tous ceux qui ne peuvent compter sur une expertise très recherchée ? Ils devront se contenter d’une augmentation plus légère. En moyenne, cette dernière devrait avoisiner les 2,8% selon une étude récente. Néanmoins, le boss de Robert Walters avertit les entreprises : « La pire des choses, pour les salariés, c’est le sentiment d’injustice. Ces derniers veulent de la reconnaissance. Ça ne passe pas forcément par une hausse de salaire, ça passe aussi par un traitement égalitaire entre les personnes. » Les augmentations individuelles, privilégiées ces temps-ci, comme l’indique l’étude, ne seraient donc pas forcément la panacée pour le bien-être des cadres.
* Méthodologie : analyse exhaustive du marché réalisée à partir d'interviews détaillées des experts du cabinet menées durant le dernier trimestre 2013. Compilation des salaires fixes à partir d'une source de plus de 100 000 candidats rencontrés par an.
Il pêche le plus gros poisson du monde grâce à sa femme
Le 28 février en Alabama, James R. Bramlett, un homme de 65 ans, est tombé sur sa plus belle prise lors d’une séance de pêche.
Ce poisson est un véritable monstre de la nature. Son poids ainsi que ses dimensions hors normes font de lui le plus gros bar rayé jamais pêché en eau douce.
Ce poisson de plus de 30 kilos est même en passe de battre le record du monde actuel.
C’est sur la rivière de Black Warrior que James R. Bramlett a affronté ce gigantesque poisson.
Le précédent record de l’État de l’Alabama avait été établit en 1959 avec un poisson de 55 livres soit près de 25 kilos.
Seulement, la prise de James R. Bramlett est venu pulvériser ce record. D’ailleurs, avec le poids actuel du poisson, il pourrait également battre le record du monde qui est actuellement de 67,8 pounds soit 30,75 kilos, pêché en 1992, en Californie.
Seulement, pour cela, il faut encore attendre l’aval de l’International Game Fish Association chargé de valider ce record du monde.
D’après le biologiste, Heath Haley, ce poisson est tout simplement une anomalie de la nature, rapporte le site GrindTv.
En effet, il est assez rare de tomber sur un poisson de cette taille. Mais ce pêcheur est tout de même particulièrement chanceux car son équipement aurait pu céder sous la force de ce monstre marin.
Il a réussi à sortir de l’eau de poisson de 31,75 kg. Sa femme est à l’origine de cette prise James R. Bramlett explique au site Alabama.com son étonnant combat contre ce bar.
Pendant près de 20 minutes, il s’est débattu avec cet énorme poisson. C’est finalement le pêcheur de 65 ans qui a remporté ce duel de taille.
Sa prise mesurait près d’1,56 mètre et 96 cm de circonférence environ. Cependant, c’est surtout à sa femme que James R. Bramlett doit cette prise magnifique.
En effet, c’est elle qui l’avait poussé à se rendre à la pêche. C’est donc tout naturellement qu’elle fut la première personne.
Face au mouvement initié dans le VIIe arrondissement de Paris, La Poste fait savoir qu'elle ne peut refuser la distribution de propagande électorale que si le contenu «est contraire à l'ordre public ou aux bonnes mœurs».
«La Poste transforme les facteurs en militants du Front national»:
les syndicats SUD et CGT s'offusquent d'un tract du FN figurant dans un lot de publicités. Le tract est celui de la candidate du Rassemblement bleu Marine aux élections municipales dans le VIIe arrondissement de Paris.
Il se trouvait parmi plusieurs communications commerciales non mises sous pli, comme le suggère une photo diffusée par le syndicat sur son site Internet.
Lundi matin, SUD a lancé un appel «à l'objection de conscience et à la désobéissance», quand la CGT a demandé aux postiers «de ne pas toucher aux plis en attendant d'avoir des réponses de la direction». Une quarantaine de facteurs travaillaient lundi matin dans cet arrondissement, une douzaine d'entre eux ont retiré le tract en question avant de partir faire leur tournée, assure Olivier Rosay, le secrétaire départemental de SUD-PTT.
La Poste met, elle, en avant un «principe de neutralité». «La Poste et Médiapost (une filiale du groupe, NDLR) distribuent la propagande électorale des partis politiques lors de chaque élection.
Dès l'instant ou le parti qui s'exprime n'est pas interdit, La Poste doit les traiter avec équité», affirme le groupe.
La Poste peut seulement refuser de diffuser un contenu si celui-ci «est contraire à l'ordre public ou aux bonnes mœurs».
«La Poste ne peut refuser, ou soumettre à des conditions particulières comme la mise sous enveloppe, le message d'un parti politique», ajoute la direction de l'entreprise, qui précise que la distribution de propagande électorale est une pratique courante en période électorale.
«Les facteurs risquent d'être interpellés au cours de leur tournée» Emmanuel Cottin de la CGT.
Pour les syndicats, c'est avant tout le conditionnement qui pose problème: le tract n'était pas mis sous pli. «Ces tracts ne sont ni filmés de façon opaque, ni sous plis fermés, ils sont donc à découvert. Les facteurs en tenue de La Poste se déplacent actuellement dans le VIIe arrondissement de Paris en affichant ostensiblement de la propagande politique du Front national», écrit Philippe Crottet du syndicat SUD.
«Ordonner aux facteurs de distribuer ces tracts place La Poste dans l'illégalité quant au devoir de réserve et de neutralité du service public», ajoute-t-il.
«D'ordinaire, la communication politique est masquée sous pli opaque, précise pour sa part Emmanuel Cottin, de la CGT. Les facteurs risquent d'être interpellés au cours de leur tournée.»
«Il y a un danger pour leur intégrité physique et morale», estime le syndicaliste. Les deux syndicats dénoncent également le climat de tension dans lequel se déroule l'affaire. Les syndicats rapportent «une très forte pression de l'encadrement».
La direction a envoyé à l'aube un huissier au centre de distribution, délocalisé dans le XVe arrondissement, pour contrôler la préparation des documents. Une nouvelle assemblée générale est prévue mardi matin.
Lefront de gauche et les verts cautionnent la corrida
Nous savions que les partis politiques n'avaient le plus souvent que peu de compassion pour les animaux, mais à Nîmes, c'est tout simplement le mépris et la violence envers les bêtes qui sont cautionnés.
Le front de gauche et les Verts ont accepté sur leur liste électorale un toréro !
Oui, un matador se présente sur leur liste électorale pour les prochaines élections municipales !
Ce tueur d'animaux a été banderillo pendant 20 ans et est secrétaire du syndicat des toréros français !
Que le front de gauche dont on savait le peu d'intérêt qu'il a toujours eu pour la souffrance des animaux accepte un tel individu, n'a rien d'étonnant, mais qu'un parti écologiste trouve normale la présence de cet individu sur sa liste, est profondément choquant et décrédibilise totalement et définitivement ce parti dont on pouvait attendre de sa part un minimum de compassion envers les bêtes...!
Manifestations anticorridas dans le Gard :les jeunes aficionados veulent rencontrer le préfet
Les anticorridas ont manifesté en marge des Printemps des jeunes aficionados, à Saint-Gilles, le dimanche 2 mars.
Les anticorridas ont manifesté en marge des Printemps des jeunes aficionados, à Saint-Gilles, le dimanche 2 mars.
A la suite des récentes confrontations entre pro en anticorridas, la jeunesse du Languedoc, de Provence et de Camargue demandent à être reçu par le préfet du Gard, Didier Martin.
Dans un communiqué, les jeunes aficionados déplorent les affrontements avec des antis qui ont eu lieu en ce début de temporada. Ils demandent un rendez-vous avec le préfet du Gard afin d'exprimer leur "exaspération grandissante".
En marge du Printemps des Jeunes aficionados En effet, des incidents ont eu lieu le dimanche 2 mars en marge du Printemps des jeunes aficionados, à Saint-Gilles, lors d'une manifestation anticorrida. Dès le lendemain des faits, lundi 3 mars, le conseiller général et municipal nîmois UMP, Laurent Burgoa, a écrit au préfet du Gard pour lui demander d'interdire à l'avenir toute manifestation antitaurine.
Dernière confrontation en date : ce dimanche 9 mars à Nîmes. Une centaine de personnes a passé la journée non loin des arènes de Nîmes pour tenter de perturber la Primavera en faisant le plus de bruit possible. Ils ont été maintenus à distance par les forces de l'ordre.
Hollande ne changera pas le statut des animaux : une discrimination comme une autre
La veille de l'ouverture du Salon de l'agriculture 2014, François Hollande a écarté dans une interview la possibilité de modifier le statut animal, certes "meuble" pour le Code civil, mais "être sensible" pour le Code rural. Une explication très loin de satisfaire notre contributrice, qui y voit une nouvelle manifestation de la "mentaphobie", soit le déni de la pensée animale à des fins déculpabilisantes.
Alors qu’il avait déclaré pendant la campagne présidentielle vouloir modifier le statut juridique de l’animal dans le Code civil, afin qu’il ne soit plus défini comme un bien mais comme un être sensible, François Hollande est revenu sur sa position dans un entretien publié dans "La France Agricole", la veille de l’ouverture du Salon de l’agriculture. Cette déclaration a déclenché de nombreuses réactions de désapprobation.
Parmi celles-ci, on notera la lettre co-signée par la sénatrice Chantal Jouanno et la magistrate Laurence Vichnievsky, et les milliers de photos d'animaux domestiques revendiquant un autre statut juridique publiées sur internet avec parfois beaucoup d’humour. Sous la présidence Hollande, le droit civil français risque donc de rester inadapté à la nature cognitive de l’animal.
En ce domaine, le changement déjà mis en œuvre ailleurs en Europe n’est pas pour maintenant (en Allemagne, le Code civil distingue entre les biens et les animaux depuis 1990, cf. Rapport sur le régime juridique de l’animal rédigé par Madame Suzanne Antoine, p 16). La théorie de l'animal-machine encore d'actualité En 1804, les juristes héritiers des théories cartésiennes de l’animal-machine ont défini le statut juridique de l’animal uniquement en fonction de l’exploitation qui en était faite.
Il paraissait inimaginable que les animaux soient autre chose que des objets appropriables, que l’exercice du droit de propriété permet ensuite de vendre, tuer pour leur viande, leur peau, leur fourrure, d’en faire des animaux "de cirques" ou "de laboratoires", etc.
La capacité des animaux à penser et à ressentir des émotions, pourtant évidente mais aussi avérée scientifiquement, est complètement occultée par cette classification.
Tout juste leur reconnaît-on aujourd’hui un intérêt à ne pas souffrir et s’efforce-t-on de limiter leurs souffrances par le jeu notamment des dispositions du Code rural qui les qualifie à juste titre d’êtres sensibles, et du Code pénal qui les protège contre la maltraitance et les sévices graves.
Outre la possibilité de faciliter les transactions commerciales, considérer les animaux comme des objets dénués de discernement présente un intérêt psychologique et moral certain.
Si l’on considère que l’animal est une chose, au sens courant du terme, il sera d’autant plus facile d’accepter qu’il soit utilisé comme matériel de laboratoire, ou qu’il soit retenu prisonnier dans une cage toute sa vie. Toute réflexion éthique se solde par l’idée très confortable et déculpabilisante que "les animaux n’ont pas de conscience", réflexe conditionné quasi unanime au pays du foie gras.
Le concept de mentaphobie : une question d'éthique Ce déni de la pensée animale porte un nom : la mentaphobie.
David Chauvet dont l’ouvrage "Contre la mentaphobie" vient de paraître aux éditions L’Âge d’Homme, a étendu à l’éthique le champ d’application de ce concept créé par l’éthologue Donald Griffin, qui recouvrait à l’origine la négation de la pensée animale en tant que faute scientifique uniquement.
Pour Griffin, on ne pouvait décrire convenablement le comportement des animaux sans prendre en compte leur conscience. L’éthologie cognitive a depuis confirmé le bien-fondé de cette assertion.
Si la mentaphobie conduit donc à exclure les animaux de notre sphère de considération morale, toutes les espèces animales ne sont pas touchées avec la même intensité.
La conscience animale : une reconnaissance à géométrie variable En général, toute personne qui vit avec un animal domestique qu’elle a adopté (au sens de l’avoir fait entrer dans sa famille et de le traiter comme un des siens, le terme "adopté" n’étant pas anodin) se refuse violemment à admettre que ledit animal, souvent chien ou chat, soit considéré, ne serait-ce qu’en droit, comme une chose.
Cette même personne sera en revanche très encline à balayer toute question morale sur le fait de manger des animaux (souvent bœuf, poulet ou cochon), ou encore de porter de la fourrure, en répondant que les intéressés n’ont que des instincts, ne réagissent qu’à des stimuli, qu’ils sont "faits pour ça" et qu’il n’y a, par conséquent, pas de mal à les tuer pour s’en servir comme des moyens au service de nos fins, mêmes les plus futiles. C’est ainsi que le meurtre des animaux dits "de boucherie" ou "à fourrure", entre autres, se trouve justifié.
Changeons notre regard sur les animaux !La notion de "mentaphobie" nous en apprend donc un peu plus sur les ressorts psychologiques du spécisme, discrimination fondée sur l’espèce, comme le racisme l’est sur la race et le sexisme sur le sexe.
La dénégation de la pensée animale légitime la discrimination spéciste, comme le déni de la capacité des femmes à raisonner convenablement a autrefois pu justifier qu’elles n’aient pas les mêmes droits que les hommes (droit de vote, droit d’ouvrir un compte en banque).
Et comme l’esclavage a pu en son temps trouver un fondement dans la prétendue infériorité des esclaves. Appréhender le fonctionnement de la mentaphobie ordinaire, la confronter aux découvertes scientifiques des 30 dernières années réduisant le champ du "propre de l’homme" quasiment à néant (puisqu’on a découvert que l’intentionnalité, le raisonnement, l’abstraction, l’empathie et l’altruisme sont courants chez les animaux, cf. les nombreux exemples cités dans "Contre la mentaphobie") participe de la réflexion contemporaine autour de la définition d’un autre rapport entre l’animal et nous. Comme l’explique David Chauvet, le sort des animaux est fortement tributaire de la représentation que nous en avons.
À l’heure où leur condition n’a jamais été aussi misérable, il est urgent de changer notre regard sur les animaux. Il faudra pour cela faire le choix de la vérité contre ce déni de conscience animale, comme nous y invitent les scientifiques signataires de la déclaration de Cambridge, et sortir enfin la mentaphobie de notre conscience collective.
Bagarre devant son cirque : le dompteur dépose aussi plainte Une rixe a éclaté samedi après-midi entre les membres du cirque «la Piste aux étoiles» et des défenseurs de la cause animale, adhérents de l’association Anima.
Le dompteur Roger Falck se dit écœuré par l’attitude des manifestants. Il a choisi de déposer plainte à son tour. « Je les ai sentis très désireux d’envenimer les choses. Une dame m’a gazé avec une bombe lacrymogène. Quand on fait une manif pacifique, on ne vient pas avec des lacrymos, ni avec des bâtons».
Cette version des faits n’est pas du tout partagée par les membres d’Anima. « Nous étions là pour informer que les animaux sauvages n’ont pas à faire des pitreries en captivité. Pas pour jouer les caïds.
Nous n’avons frappé personne. » assure Véronique Falzone, trésorière de l’association.
Outre la plainte de Roger Falck, huit autres procédures ont été engagées à l’encontre des dirigeants du cirque ; six par des membres d’Anima et deux par des passants.