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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
96001 articles


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actualités

Un père condamné pour avoir fessé son fils

Publié à 17:47 par fandeloup Tags : fond mode bonjour enfant article
Un père condamné pour avoir fessé son fils

Un père de famille âgé de 44 ans a été condamné à 500€ d'amende par le tribunal correctionnel de Limoges pour avoir fessé son fils de 9 ans, en juin 2012, rapportent ce mardi nos confrères du Populaire du Centre.

Le père, habitant Le Palais-sur-Vienne, reprochait à son fils Daniel de ne pas lui dire bonjour et de lui manquer de respect. Pour le punir, il l'a installé sur ses genoux, "cul nul", et l'a fessé.

Le père a expliqué ne pas comprendre "la mode actuelle qui veut que l'on ne corrige pas ses enfants". "C’est une violence, doublée d’un acte humiliant pour l’enfant qui, à 9 ans, se retrouve les fesses à l’air pour se faire frapper", a expliqué la présidente du tribunal.

C'est la mère de l'enfant, en cours de séparation avec le père, qui a porté l'affaire en justice. Elle a obtenu 150€ de dommages intérêts pour son préjudice moral.

Son avocate Me Anne-Laure Catherinot a indiqué ce mardi que le père ne fera pas appel afin de ne pas "encourager les tendances procédurières de la mère de ses deux enfants", sur fond d'une séparation "très conflictuelle" depuis plus de sept ans.

En outre, l'avocate a considéré le jugement "clément", étant donné selon elle le vide juridique sur les sanctions ou corrections autorisées aux parents, qui renvoie des gestes apparentés à la violence à l'article 222-13 du code pénal, relatif aux violences aux personnes vulnérables. A ce titre, son client encourait, rappelle-t-elle trois ans de prison et 45.000 euros d'amende.

invasion

Publié à 17:09 par fandeloup Tags : article femme nuit chez
invasion

Royaume-Uni : une invasion d’araignées venimeuses inquiète: De "fausses veuves voires" sèment la terreur au Royaume-Uni.

La morsure de ses araignées venimeuses n'est pas sans conséquence. Elles ne sont pas très grosses (20 à 30 millimètres au maximum), elles ont plein de pattes (8 au total) et sortent la nuit.

Ce sont des petites araignées, dont le nom savant est Steatoda nobilis, mais dont le surnom fait froid dans le dos : les « fausses veuves noires ».

Leur piqure peut avoir des conséquences très désagréables voire dangereuses.

A l’heure actuelle, une cinquantaine de cas ont été répertoriés dans la région de Londres.

La piqure d’une fausse veuve noire peut provoquer des maux de tête, des nausées, de la fièvre, gonflement, rougeur et/ou une sensation de brûlure.

Mais chez certaines personnes plus fragiles ou allergiques, les conséquences peuvent être plus graves.

Une femme a dû être hospitalisée l’année dernière, et a failli être amputée de son bras, tandis qu’un tatoueur a raconté que sa « main est devenue jaune et noire et a enflé comme un ballon pendant cinq semaines ».

La fausse veuve noire vient des Canaries Les fausses veuves noires seraient apparues en Angleterre au début du 20ème siècle. Elles auraient été ramenée des Canaries dans une cargaison de fruits. Elles se sont développées dans la région du Devon au sud de l’Angleterre.

Mais à la faveur du réchauffement climatique, elles se sont multipliés et ont étendu leur territoire. On retrouve à présent de fausses veuves noires dans la région de Londres et dans le Nord du pays.

honteux

Publié à 14:50 par fandeloup
honteux

Pendant 15 ans, Dominique, 50 ans, a vécu à Paris dans un logement minuscule de 1,56 m2 habitable, pour 330 euros par mois. Grâce à l'aide de la Fondation Abbé Pierre, le local illégal à la location avait fait l'objet d'une fermeture administrative de la Préfecture en janvier dernier.

Ce mardi, toujours épaulé par l'association, l'ancien locataire attaque en justice sa propriétaire et lui réclame 25 000 euros, soit le remboursement des loyers des cinq dernières années.

Selon 20 minutes, l’audience devait avoir lieu à 11 heures devant le tribunal d’instance du 11e arrondissement de Paris.

Aujourd'hui logé dans un appartement moins cher et plus grand, Dominique entame cette démarche pour que son «histoire n’arrive pas à quelqu’un d’autre». «Je rentre, je me couche, avait-t-il expliqué à l'époque.

C'est en pente, on tient debout sur 20 centimètres. On ne vit pas, on survit». Pourquoi est-il resté si longtemps ? «On finit par se dire que c'est ça ou la rue.

Ca me paraissait normal...» Selon Samuel Mouchard, responsable à la Fondation Abbé Pierre, «les gens qui louent ce genre d'endroit n'ont pas le choix». En région parisienne, la Fondation en a recensé 130 au moins.

respect

Publié à 14:37 par fandeloup Tags : enfants animal chien
respect

Dans certaines écoles, on sensibilise dès le plus jeune âge, les enfants aux BONS COMPORTEMENTS A ADOPTER EN PRESENCE D'UN CHIEN : cette approche permet de lever des peurs, mais aussi d'apprendre à respecter l'animal.

pauvreté

Publié à 17:02 par fandeloup Tags : vie patrimoine
pauvreté

Les 10 % des ménages les plus fortunés disposent de près de la moitié de l’ensemble de la richesse du pays, les 50 % les moins fortunés en possèdent 7 %... L’inégalité des patrimoines est encore plus accentuée que celle des revenus : les 10 % aux niveaux de vie les plus élevés touchent « seulement » un quart des revenus... Cette situation est logique : les patrimoines sont constitués de revenus accumulés au fil du temps. Ces énormes inégalités de richesse sont à la source de la reproduction sociale de génération en génération par le biais de l’héritage. Les patrimoines matérialisent en quelque sorte la transmission des inégalités dans le temps.

Le patrimoine immobilier représente 50 % du patrimoine détenu par les 10 % les plus riches. Le patrimoine financier en constitue 23 % et le patrimoine professionnel (les biens liés à une activité professionnelle industrielle, commerciale, agricole, etc., actions), 24 %. Phénomène intéressant : la part des patrimoines financier et professionnel croît à mesure que l’on monte dans la fortune. Au contraire, la part de l’immobilier est inversement proportionnel à la fortune détenue.

accouchement

Publié à 17:42 par fandeloup Tags : solidarité monde photo femme divers enfant
accouchement

Scandale au Mexique : elle accouche devant l’hôpital qui a refusé de l’aider

Quand l'humanité perd de sa valeur au détriment du profit cela donne ce genre de fait abominable :

Une mère accouchant seule sur une pelouse à l'entrée d'un hôpital parce que son personnel lui en a interdit l’accès.

La mère, en pleine souffrance, est photographiée par un passant et la photo fait désormais le tour du monde.

La polémique secoue actuellement le Mexique à cause de cette photographie qui relance le débat sur l'accessibilité des soins médicaux pour les minorités ethniques.

Un cliché cru publié en Une du quotidien La Razon et qui fait scandale depuis sa publication.

Les réactions se sont multipliées en solidarité avec cette mère de 29 ans, mise à la porte du centre médical de l'Etat d'Oaxaca, par une infirmière alors qu'elle s'apprêtait à mettre son enfant au monde.

Pendant que son pauvre époux tentait de persuader l’infirmière de la gravité de l’état de sa femme, la jeune Irma Lopez accouchait à une centaine de mètres pour donner naissance à son troisième enfant. "Je ne voulais pas accoucher comme ça. C'était tellement laid et extrêmement douloureux" a-t-elle déclaré à l’Associated Press qui l’a interrogé après ce fait divers devenu une affaire nationale.

A la suite de cette affaire, le gouvernement d’Oaxaca a, par ailleurs, annoncé la suspension du directeur du centre médical, et lancé une enquête au sein de l’établissement en question pour savoir qui a donné l’ordre d’interdire à ce modeste couple des montagnes du nord de l’Etat d’obtenir des soins.

collier

Publié à 10:28 par fandeloup Tags : chiens fille enfants
collier

Une mère de famille avait trouvé un moyen radical pour se faire obéir : un collier électrique destiné à conditionner et faire obéir les chiens.

Elle l’employait sur deux de ses neuf enfants, tous adoptés.Les deux victimes, respectivement une fille de 17 ans et un garçon de 20 ans, sont handicapées et nécessitent des soins appropriés.

L’identité de la mère (52 ans), originaire de Mendon (Utah) n’a pas été révélée.

L’affaire a éclaté lorsque l’adolescente a demandé de l’aide à son école parce que sa mère la dressait avec un collier électrique.

Elle lui appliquait une décharge sur le bras lorsque la jeune fille frappait l’un de ses frères et sœurs.

Par la suite, la jeune victime était retournée à l’école pour expliquer qu’elle avait tout inventé… avant de fondre en larmes.

Sa mère lui avait demandé de mentir à ses professeurs car elle risquait de ne pas pouvoir adopter un dixième enfant si une enquête était ouverte.

loi

Publié à 11:48 par fandeloup Tags : patrimoine image vie homme article france société 2010 texte jeux animaux éléments
loi

ROPOSITION DE LOI POUR LES ANIMAUX(SÉNAT SESSION ORDINAIRE DE 2013-2014 Enregistré à la Présidence du Sénat le 7 octobre 2013)

Visant à punir, sans exception, les sévices graves envers les animaux domestiques, apprivoisés, ou tenus en captivité, PRÉSENTÉE Par MM. Roland POVINELLI et Roger MADEC, Sénateurs (Envoyée à la commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d'administration générale, sous réserve de la constitution éventuelle d'une commission spéciale dans les conditions prévues par le Règlement.)

EXPOSÉ DES MOTIFS

Mesdames, Messieurs, Se développe dans notre société un intérêt grandissant à l'égard des questions éthiques déterminant notre relation avec les autres êtres vivants et spécialement avec les animaux non-humains.

Cette nouvelle vision résulte en grande partie d'une connaissance de plus en plus précise de la biologie des espèces considérées. Pour prendre en premier lieu l'exemple des combats de coqs, l'on dénombre encore 27 pays où des combats de coqs sont encore plus ou moins légalement organisés, la France demeurant l'un des trois derniers bastions européens de cette pratique.

À l'image des taureaux, qui sont souvent mutilés avant d'entrer dans l'arène, les coqs ont la crête, les oreillons et les barbillons réduits à leur plus simple expression pour éviter d'offrir une prise trop facile aux becs de leurs adversaires.

Une mutilation pratiquée à vif, tout comme celle de l'ergot scié lorsque le coq atteint 12 à 14 mois, peu de temps avant ses premiers combats.

Avant d'entrer dans le gallodrome, les coqs sont équipés d'un ergot métallique de 52 mm de long, droit et lisse, qui a le « mérite », selon les coqueleurs, de ne provoquer que des blessures nettes qui cicatrisent rapidement, à l'inverse des ergots naturels courbes qui arrachent les chairs...

Une conception traditionnelle et dominante dans notre société était basée sur la croyance d'une discontinuité radicale, voire d'une opposition, entre l'être humain et le reste des animaux.

Or, les études des capacités cognitives et du système nerveux des animaux ont établi une continuité manifeste entre l'homme et les autres animaux.

Il a été démontré scientifiquement que les animaux possèdent des systèmes particuliers pour la perception des stimulations nocives et que cette perception s'accompagne d'une intense et désagréable composante affective.

Dès lors, la conclusion à laquelle ces observations aboutissent est que les taureaux, comme les coqs, ressentent la douleur, le stress et la souffrance avec des caractéristiques semblables à celles ressenties par les êtres humains.

De fait, la législation de l'Union européenne reconnaît explicitement que les animaux sont des êtres sensibles et pose comme objectif « d'éviter aux animaux toute douleur ou souffrance non nécessaire ». Pour atteindre cet objectif, des normes spécifiques ont été mises au point sur l'élevage, les conditions de vie des animaux de ferme, les animaleries, les zoos, sur le transport des animaux, leur abattage pour la consommation et sur l'usage de l'expérimentation.

Mais c'est bien la notion de tradition qui constitue ici le principal problème et qui laisse perdurer un non-sens juridique auquel les juridictions ne peuvent répondre que par une dénaturation des textes. L'article 521 du code pénal, héritier de l'article 453 de l'ancien code, incrimine et réprime le délit d'acte de cruauté envers les animaux apprivoisés ou tenus captifs.

À titre d'exception, l'article prévoit un fait justificatif de l'acte de cruauté « pour les courses de taureaux lorsque existe une tradition locale ininterrompue » et « aux combats de coqs dans les localités où une tradition ininterrompue peut être établie. »

En premier lieu, la tradition ininterrompue ne peut être considérée comme un fait justificatif recevable et s'opposer à la qualification infractionnelle d'actes répréhensibles.

En effet, la liste des faits justificatifs en droit pénal français est définie de manière exhaustive aux articles 122-4, 122-5, L122-6 et 122-7 du code pénal.

Il s'agit de l'ordre de la loi, du commandement de l'autorité légitime, de la légitime défense et de l'état de nécessité. De plus, selon une étude menée par le juge Gérard CHAROLLOIS, Vice-président au tribunal de grande instance de Périgueux, les juridictions qui se sont prononcées jusqu'à ce jour ont manifestement dénaturé le sens de la loi.

Additionnés au non sens juridique de cette notion de « tradition ininterrompue, les « écarts » juridictionnels ne font que jouer en la faveur de ceux qui sollicitent la suppression de son septième alinéa.

Ces juridictions ont ainsi été appelées à interpréter la loi et notamment la proposition clé : « lorsque existe une tradition locale ininterrompue ». Un spectacle taurin pouvait-il être organisé en banlieue de Bordeaux (Floirac), alors que quelques décennies séparaient ce spectacle de la dernière corrida de Bordeaux ?

Un club taurin peut-il légalement chercher à relancer les corridas à Toulouse, alors qu'il n'y a pas eu de tels « jeux » depuis 1976 ?

Les juges ont couvert la corrida en retenant que dans l'ensemble régional existait une tradition de tauromachie.

Leur raisonnement constitue une évidente dénaturation de la loi et de la notion « de tradition locale ininterrompue ».

Il deviendrait évident, en retenant leur interprétation du texte, qu'entre Fréjus, dans le Var et Mont-de-Marsan, dans les Landes, les promoteurs de spectacles pourraient soutenir qu'existe une tradition locale ininterrompue et insusceptible de l'être dès lors qu'il suffirait de constater l'existence d'une corrida, dans une localité quelconque du tiers Sud de la France pour affirmer que la disposition légale ne peut pas jouer.

La restriction perd tout sens et l'interprétation donnée par le juge toulousain retire à la prudence du législateur toute portée. Si « local » veut dire « tiers Sud de la France », il n'y a plus à rechercher l'existence ou l'absence d'une interruption de la tradition.

Il suffit que des corridas aient lieu à Nîmes pour en justifier à Toulouse ou partout ailleurs. « L'interruption » visée par la loi devient une condition impossible et la proposition « Lorsque existe une tradition locale ininterrompue » devient absurde.

De plus, ces considérations, qui ne sont que d'ordre géographiques, font peser un énorme risque de rupture du principe constitutionnel d'égalité des citoyens devant la loi.

Quoi qu'il en soit, le patrimoine traditionnel d'une société est un bien à préserver tant qu'il n'existe pas une meilleure raison qui justifierait son extinction. Les traditions changent et des pratiques considérées comme acceptables il y a à peine quelques années sont actuellement illégales ou sont considérées comme éthiquement inacceptables.

Il y a d'innombrables exemples de ces changements dans toutes les sociétés. Pour preuve, le 28 juillet 2010, le Parlement catalan a voté, par 68 voix contre 55 (et 9 abstentions), l'abrogation de l'article 6 de la loi de protection animale qui tolérait les corridas.

La question principale est de savoir si un spectacle dans lequel la violence sur un être vivant constitue l'aspect essentiel, outre d'autres éléments , est un bien culturel à préserver et à transmettre aux générations futures.

Nous répondons par la négative et la présente proposition de loi a pour double objectif d'éviter la douleur animale et de transmettre aux nouvelles générations des valeurs exemptes de cruauté.

Enfin, d'un point de vue purement économique, il est faux de prétendre que l'interdiction des corridas porterait atteinte au développement touristique et économique des régions où elles se pratiquent.

En effet, ce sont les férias qui génèrent une activité économique locale et qui profitent aux commerçants. Seule une minorité des personnes qui viennent faire la fête dans les rues passe dans les arènes. En moyenne, 90 % des personnes qui viennent faire la fête dans les rues n'assistent pas aux corridas.

Il apparait dès lors indispensable que la France, qui a déjà accumulé au regard de ses voisins européens un grand retard en matière de défense de la cause animale, revienne sur ces pratiques d'un autre âge et s'aligne sur la volonté de ses concitoyens qui, en majorité, les rejettent.

source : http://www.senat.fr/leg/ppl13-043.html

scene

Publié à 09:56 par fandeloup
scene

VACHE A LAIT La série "Animal" met en scène une humaine dans des situations d'exploitation animale banalisées, ici la production de lait

renvoie

Publié à 20:06 par fandeloup Tags : texte bienvenue femme france article bonne moi vie bleu histoire
renvoie

Une retraitée de 70 ans résidant dans la maison de retraite Aliénor-d'Aquitaine à Colonges-sur-l'Autize (Deux-Sèvres) a vu son contrat de séjour résilié à cause de son mauvais comportement.

Nicole Pérou en fait voir de toutes les couleurs à ses co-pensionnaires et à ses infirmiers de la petite maison de retraite Aliénor-d'Aquitaine, située à Colonges-sur-l'Autize, près de Niort (Deux-Sèvres).

Cette femme de 70 ans, en bonne santé physique et mentale, y séjourne depuis juillet 2012 avec son compagnon octogénaire, malade et dépendant.

Souvent sujette à des accès de colère, il lui arrive de jeter ses assiettes par terre lorsqu'elle n'est pas contente ou de proférer des insultes à tout bout de champ.

Un comportement qui a poussé les représentants de l'établissement, où résident 101 personnes âgées, à résilier son contrat de séjour. La séptuagénaire en a été informée par courrier le 25 septembre et dispose désormais de trois mois pour faire ses bagages et trouver un autre établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD).

«Les gens ont peur de se faire insulter» «L'établissement est autorisé à résilier le contrat d'un résident en cas d'incompatibilité avec la vie au sein de l'établissement», rappelle la directrice d'Aliénor-d'Aquitaine, Françoise Laboirie-Ladner, contactée par LeParisien.fr.

La «Tatie Danielle» de Poitou-Charentes a été avertie du problème que posait son comportement il y a huit mois déjà et le conseil de la vie sociale (le bureau représentant à la fois la direction, le personnel et les résidents d'une maison de retraite) en a été saisi, mais «aucune solution n'a pu être trouvée par le biais de cette médiation», explique la directrice. «Nous sommes arrivés à un point où la situation est devenue intenable, poursuit-elle.

Il y a des membres du personnel qui n'osent plus rentrer dans sa chambre et des pensionnaires qui sont dans la crainte de descendre dans les lieux de vie commune, notamment à la cantine, lorsqu'ils savent qu'elle y est. Les gens ont peur de se faire insulter.» «Elle ne sera pas jetée sur le trottoir de la ville» Le conseil d'administration a donc dû opter pour la manière forte. «Cela n'arrive jamais d'habitude car nous avons toujours une une solution humaine à ce genre de problème», assure au Parisien.fr le président du conseil, Christian Bonnet, qui n'est autre que le maire de la commune (il s'agit d'un EHPAD public).

«On se trouve face à un cas très particulier, poursuit-il. A notre avis, cette personne n'est pas capable de s'adapter à la vie en collectivité dans ce genre d'établissement, notamment à cause de son jeune âge. Elle a sûrement besoin d'un accueil plus personnalisé, plus individualisé.»

Que va devenir Nicole Pérou ?

«Elle ne sera pas jetée sur le trottoir de la ville», promet M. Bonnet, expliquant que la direction d'Aliénor-d'Aquitaine est chargé d'accompagner la septuagénaire dans ses démarches pour trouver un autre EHPAD et de continuer à l'accueillir même au-delà du délai de trois mois prévu par le contrat. Une aide plus que bienvenue étant donné que la retraitée dit ne plus avoir de famille. «J'y suis, j'y reste?!»

Est-elle prête à quitter les lieux sans broncher, et à dire adieu à son compagnon dont le comportement très tranquille ne lui a a valu aucun courrier de résiliation ? Il semblerait que non. «J'y suis, j'y reste?!», a-t-elle lancée à un journaliste du quotidien local La Nouvelle République, qu'elle a elle-même contacté pour raconter son histoire. «Ils n'ont pas de motif valable pour m'expulser.

Je vais faire une demande d'aide judiciaire.», a-t-elle insisté. Pour sa défense, elle explique, au sujet des piques qu'elle lance régulièrement au personnel : «Je fais des remarques, oui.

Je suis maniaque, oui. Mais pour moi, être maniaque, c'est une qualité, pas un défaut.»

Et lorsque la radio locale France bleu Poitou l'interroge à propos de l'épisode du plat brisé à la cantine, elle assure que l'assiette «était fêlée» et que «ce n'est pas de (sa) faute», ajoutant au passage qu' «y'en a beaucoup de fêlés ici». Le genre de réplique qui ferait pâlir d'envie Tatie Danielle. AUDIO. Nicole Pérou : «J'ai un franc-parler»