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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
96001 articles
Des bébés jumeaux ne réalisent pas qu'ils sont nés
La vidéo so cute du jour c'est ces bébés jumeaux à peine sortis du ventre de leur mère qui ne réalisent pas tout à fait ce qu'ils leur arrivent...
LUXEMBOURG : UN CAMION DE POMPIERS S'ENFONCE DANS LE BITUME
Ce jeudi matin un camion de pompiers circulant le long de la Moselle à Grevenmacher s'est soudainement enfoncé dans le bitume qui s'est écroulé sous son poids
L'information a été révélée sur le site de nos confrères du Wort.lu. Le camion des sapeurs-pompiers de Grevenmacher était venu pour aider une équipe des services techniques de la Ville à nettoyer l'Esplanade le long de la Moselle, ce jeudi matin vers 8 heures quand l'incident s'est produit.
Le bitume s'est affaissé sous le poids de l'engin à un endroit où ses fondations ont, sans doute été ravinées ces jours-ci par les crues de la Moselle.
Mason Hedges est devenu le héros de sa ville en Indiana (USA). Le petit garçon atteint de trisomie 21 a sauvé la vie d’un de ses camarades de classe qui était en train de s’étouffer.
Mason Hedges, 6 ans, est devenu un héros dans sa ville de Frankfort (Indiana). Le 6 novembre dernier, alors qu’il mangeait en compagnie de ses camarades de classe à l’école, le petit garçon atteint de trisomie 21 s’est rendu compte que quelque chose n’allait pas.
Un de ses camarades, assis en face de lui, était en train de s’étouffer. «Il était assis en face de son ami. Il a remarqué que ce dernier avait avalé quelque chose de travers et était en train de s’étouffer, n’arrivant plus à respirer et devenait tout rouge», a expliqué la directrice de l’école à la chaîne WLFI-TV 18 et relayée par Gentside.
Alors que personne n’avait vu ce qui était en train de se passer, Mason s’est levé pour aller chercher de l’aide. Un réflexe qui a permis d’éviter le pire.
Le petit garçon en train de s’étouffer a pu être sauvé. Son institutrice n’était pas vraiment surprise d’apprendre ce que Mason avait fait, car pour elle, c’est «un garçon très attentif». Ses parents se sont dits «heureux et fiers» de l’attitude de leur petit bonhomme.
Pour le récompenser de son attitude héroïque, Mason a reçu une médaille du mérite. Et la directrice de l’école de conclure : «Cela solidifie juste tout le bien que nous pensons de lui.
C’est un enfant merveilleux et un ami précieux pour tous ses camarades de classe».
elles sont dangereuses!!!pauvre bb!Du yoga avec des bébés… très étrange!
Changer les noms des vacances scolaires: pour ou contre ?
Les effets pervers du décret
Pour l’heure, les dates des congés et vacances scolaires sont calculées et fixées avec deux ans d’avance pour deux années successives.
Désormais, les périodes, congés et vacances scolaires pourront être fixés sans limite dans le temps. Une disposition qui permet une simplification administrative, mais qui vise aussi et surtout à alterner au mieux semaines de cours et semaines de repos.
Par ailleurs, le nombre de jours de classe annuel est définitivement fixé à 182 jours. "Pour parvenir au nombre de jours de classe annuel maximum, toutes les situations dans lesquelles le total de jours de classe excéderait ce chiffre ont été prévues", prévient-on au cabinet de la ministre de l’Enseignement, Marie-Dominique Simonet (CDH).
Ne dites plus "vacances de Carnaval" Autre "nouveauté", les appellations des différents congés scolaires - modifiées dans les années 2000 déjà ! - sont, cette fois, utilisées dans un décret.
On peut ainsi lire "congé d’automne" pour le congé de la Toussaint, "vacances d’hiver" pour vacances de Noël, "congé de détente" pour le congé de Carnaval et "vacances d’été" pour les grandes vacances.
En pratique, le décret-cadre fixe les congés comme suit :
1 Congé d’automne.
Il débute le lundi de la semaine dans laquelle tombe le 1er novembre et dure une semaine. Lorsque le 1er novembre coïncide avec un dimanche, le congé d’automne commence alors le lundi 2 novembre.
2 Vacances d’hiver.
Elles démarrent le lundi de la semaine dans laquelle tombe le 25 décembre et durent deux semaines. Toutefois, lorsque le jour de Noël coïncide avec un samedi ou un dimanche, les vacances d’hiver débutent le lundi qui suit.
3 Congé de détente.
Le congé de détente - ou mieux connu sous le nom "congé de Carnaval" - débute le septième lundi avant le jour de Pâques et dure une semaine.
4 Vacances de printemps.
Elles sont fixées selon trois cas de figure : 1° lorsque le jour de Pâques tombe entre le 1er et le 15 avril, les vacances de printemps débutent le premier lundi d’avril; 2° lorsque le jour de Pâques a lieu pendant le mois de mars, les élèves pourront partir en congé dès le lundi après le jour de Pâques; 3° lorsque le jour de Pâques tombe après le 15 avril, les vacances de printemps commencent le deuxième lundi avant le jour de Pâques.
5 Vacances d’été.
Ici, rien de neuf : elles débutent le 1er juillet pour s’achever à la fin du mois d’août, le 31.
Par ailleurs, les cours sont suspendus, chaque année scolaire, les samedis et dimanches; le 27 septembre (Fête de la Communauté française);
le 11 novembre (Commémoration de l’Armistice);
le lundi de Pâques, si ce jour ne tombe pas pendant les vacances de printemps;
le 1er mai(Fête du travail);
le jeudi de l’Ascension;
et le lundi de Pentecôte.
Réaction de la Ministre Marie-Dominique Simonet (cdH) Suite aux nombreuses réactions de nos internautes, le cabinet de la ministre de l'Enseignement tient à préciser: "L’objet du projet de décret étant de fixer des principes relatifs aux congés et aux vacances scolaire, il est bien normal que ce projet de décret les nomme.
Ces appellations ont été modifiées par arrêté en 2000 (à l’exception du congé de Toussaint) puis en 2005 (le congé de Toussaint devenant alors le congé d’automne).
Il ne faut donc pas y voir une intention particulière de donner à ces appellations plus d’importance aujourd’hui qu’hier.(...)
Les dates proposées pour les congés d’automne, les vacances d’hiver, les congés de détente et les vacances de printemps s’inspirent largement des usages pratiqués en Fédération Wallonie-Bruxelles et des règles applicables dans les autres communautés du pays.". "Sortir le religieux par la porte pour le réintroduire par la fenêtre ! »
Le groupe MR se dit "assez surpris de l’énergie dépensée par le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles pour déposer un projet de décret 'cosmétique' alors que les attentes de fond de l’école, comme des parents, ne sont toujours pas rencontrées." Françoise Bertieaux, Chef de Groupe MR au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, ajoute:
"Débaptiser le calendrier des vacances scolaires n’avait aucun caractère urgent et n’apporte d’ailleurs aucun élément nouveau ou fondamental dans la gestion du rythme scolaire, mais le faire le jour même où le Parlement reçoit les parents pétitionnaires contre le décret Inscriptions - qui attendent depuis des années que le Gouvernement trouve une solution décente – manque quelque peu d’élégance, pour ne pas dire de respect!".
Françoise Bertieaux poursuit: "Si la Ministre cdH de l’Education, Marie-Dominique Simonet, semble ainsi vouloir faire sortir le religieux par la porte, elle laisse en réalité la possibilité de le réintroduire par la fenêtre. Car, sous couvert de se détacher de la religion et des traditions, ce texte ouvre la voie à de nouveaux jours de congés liés à d’autres religions. Et cette formule, le MR la regrette fermement."
Le lapin était en fait du chat
L’abattoir de l'horreur en Chine La police chinoise vient de révéler un scandale alimentaire effroyable.
La semaine dernière, les enquêteurs ont découvert un abattoir illégal et clandestin qui contenait des centaines de chats domestiques.
Ils pensaient manger du lapin, ils ont en fait dégusté du chat. La semaine dernière, des policiers de Huai'an, en Chine, ont fait une descente dans un abattoir clandestin.
Ils y ont découvert un véritable cimetière pour animaux. A l’intérieur du bâtiment, des centaines de chats domestiques, vivants ou morts.
Certains étaient dans des cages, d’autres n’étaient plus qu’à l’état de carcasse, dans des congélateurs. «Le sol était maculé de sang et il y avait une mauvaise odeur», rapporte le journal local «Modern Express».
Une série de photos -choquantes- a été publiée dans la presse. On peut y voir les corps des chats, gisants dans des sacs plastiques, leur fourrure au sol, et les ustensiles utilisés pour les tuer.
D’après le quotidien chinois, l’abattoir s’était fait une spécialité de transformer ces animaux abandonnés ou domestiqués en un «trafic lucratif et illégal».
Certains chats étaient maintenus en vie et vendus dans les provinces méridionales du Guangdong et du Guangxi pour environ 1 euro.
D’autres étaient tués sur place ou sont morts dans leurs cages avant même d’être vendus sur des marchés locaux et à des bouchers.
Comble du sordide, les trafiquants faisaient croire aux acheteurs qu’il s’agissait de lapin. Un met ensuite servi dans de nombreux restaurants locaux.
De nombreux scandales ces dernières années
Les autorités ont fait savoir que 60 chats avaient pu être sauvés de l’abattoir tandis que 100 morceaux de fourrure et de la viande ont été récupérés. Selon le «Modern Express», l’abattoir aurait existé pendant plus d’un an et des cris de chats auraient régulièrement été entendus là-bas. «Tous les deux ou trois jours, un bus se rendait sur place avec une centaine de cages», écrit le journal local. Ce n’est pas le premier scandale alimentaire en Chine.
En mai dernier, le ministère de la Sécurité publique a annoncé que plus de 900 personnes avaient été arrêtées les mois précédents pour avoir vendu de la viande de rat ou de renard présentée comme du bœuf et du mouton.
En juin, la police a affirmé avoir saisi 20 tonnes de poulets périmés depuis 1967.
La viande, en provenance du Vietnam, était traitée avec des produits chimiques afin de «tuer les bactéries, prolonger la date d’expiration et la rendre blanche et grosse», selon un expert.
Les vendeurs se sont fait une petite fortune avec cette arnaque qui aurait pu être dangereuse.
Autres scandales bien connus, les pastèques qui explosent à cause de produits chimiques, le gingembre contaminé au pesticide ou encore le lait en poudre toxique pour bébé.
LE PLUS GRAND RADIO TELESCOPE DU MONDE, LE "SKA", SERA IMPLANTE POUR SA PARTIE "HAUTES FREQUENCES", EN AFRIQUE DU SUD...
Il s'agit d'un projet international pharaonique, tenez-vous bien, de 3000 paraboles de 15m de diamètre chacune, totalisant une surface de captage de 1 km²...! D'où son nom de Square Kilometre Array ( SKA ). Les antennes seront reliées entre elles par fibre optique, et permettront de composer des images par interférométrie. Il sera capable de détecter un événement situé à 13 milliards d'années lumière, et de détecter une planète de la taille de notre Terre, dans des galaxies situées à plusieurs centaines de milliers d'années lumière. L'autre partie concernant les basses fréquence sera installée en Australie. Il sera totalement opérationnel en 2024, et certains gouvernements africains espèrent par ce gain de notoriété pour la science du continent, mettre fin à l'hémorragie de cerveaux partant vers l'occident...
SANTE - Le chaton aurait été ramené du Maroc... Le chaton victime de la rage à l'origine d'une alerte sanitaire déclenchée à Argenteuil (Val-d'Oise) aurait été ramené en avion du Maroc, par des personnes qui intéressent désormais la police, a-t-on appris samedi auprès de la préfecture. «La personne qui a ramené le chat en France a été a priori identifiée», a indiqué à l'AFP Gilles Prieto, directeur de cabinet du préfet du Val-d'Oise, selon qui «une grande partie des incertitudes a été levée»
Le chat mort de la rage a été ramené de Casablanca Le chaton, trouvé le 25 octobre à Argenteuil par des particuliers et décédé de la rage le 28 octobre, aurait été «recueilli par des gens qui se trouvaient à Casablanca» puis ramené par avion, via l'aéroport d'Orly, a précisé M. Prieto. Si cette hypothèse se confirme, les personnes à l'origine de l'introduction de l'animal, et qui intéressent désormais la police, pourraient faire l'objet de poursuites, pour n'avoir pas respecté la réglementation en matière d'importation d'animaux en France.
«L'animal aurait été ramené seul, il n'était pas accompagné d'une portée. Il reste à déterminer la date exacte du voyage, sans doute située entre fin septembre et le 20 octobre», a ajouté Gilles Prieto. Après la découverte de ce cas de rage, confirmé par l'institut Pasteur, une enquête épidémiologique a été lancée, pour identifier l'ensemble des personnes ayant été pu être contaminées par l'animal.
Quatorze personnes en contact avec le chat A ce stade, 14 personnes ayant été en contact avec l'animal, faisant partie de trois familles qui l'ont accueilli à un moment donné, ont été identifiées. «Toutes ont été ou bien vont être traitées préventivement», a souligné Gilles Prieto. Aucun autre cas d'animal présentant des symptômes qui pourraient être ceux de la rage n'a par ailleurs pour l'instant été signalé. Chez l'homme, le traitement préventif de la rage, administré après le contact avec l'animal porteur, mais avant l'apparition des symptômes, est «très efficace», selon le ministère de la Santé.
Pas de cas de rage depuis 2001 en France La France est indemne de rage «autochtone» depuis 2001. Le dernier cas de ce type, c'est-à-dire contracté sur le territoire, remonte à décembre 1998. «La France a été déclarée officiellement indemne de cette maladie en novembre 2001 par l'Office international des épizooties (OIE)», souligne le ministère de l'Agriculture. Mais des cas «importés» sont recensés de manière sporadique: un cas de rage sur une chienne originaire de Gambie a ainsi été enregistré en 2008.
Il faut savoir que seulement 43% des maisons de retraite acceptent les animaux!
Aller en maison de retraite est pour beaucoup un moment difficile de la vie, alors si en plus il est conjugué avec l’abandon de son animal de compagnie, c’est le déchirement assuré !
C’est pour cette raison que nous avons décidé de lancer cette pétition:
Pour que les résidents des maisons de retraite gardent leurs animaux car un chien ou un chat apporte non seulement de multiples bienfaits au niveau de la santé mais aussi les animaux ne sont pas des facteurs de nuisance !
Non, l’absence d’animaux en maison de retraite n’est pas justifiée ! Ni pour des raisons de santé, de propreté ou de surcroît de travail pour le personnel. En effet, il suffit de lire les études scientifiques pour savoir le rôle positif des animaux sur la santé.
Bien naturellement, la compagnie d’un animal atténue le sentiment d’isolement, mais le fait de le caresser réduit la pression artérielle, la température de la peau et la fréquence cardiaque, qui sont autant d’indices de stress.
En outre, la nécessité de promener le chien contribue à prévenir les maladies cardio-vasculaires, le diabète et l’ostéoporose. Enfin, l’animal favorise les échanges sociaux : on lie plus facilement conversation avec les résidents qui aiment les bêtes ! Mais d’autres résultats sont encore plus surprenants des chercheurs ont remarqué que les patients atteints d’Alzheimer retrouvaient l’appétit lorsqu’ils observaient un aquarium remplis de poisson rouge.
Connaissez vous beaucoup de maisons de retraite où trône un aquarium ?
Cependant, en dépit des améliorations sur la santé et le bien-être, on prend soin d’un animal car et c’est la raison principale, il nous le rend bien! Il prend toute sa place, peut devenir un confident, un partenaire ou un complice. Comment ne pas craquer devant le regard de son chien ou devant les ronrons de son chat ?
Séjourner en maison de retraite renvoie quelquefois à une image négative de soi: on se sent vieillir et devenir une charge pour sa famille. Ensuite, et c’est malheureux, peu de résidents reçoivent des visites régulières de leurs familles, c’est pour cette raison que la compagnie d’un animal peut réduire ce manque d’échange. On appelle bien les animaux de compagnie et en maison de retraite, ils jouent pleinement ce rôle !
Souvent, des prétextes sont évoqués afin de ne pas accueillir des animaux . On entend souvent qu’avoir des animaux en maison de retraite n’est pas conforme à l’hygiène souhaitée. Et bien c’est inexact car un chien ou un chat n’est pas forcément sale, et il suffit de respecter quelques règles élémentaires.
Les résidents doivent faite tatouer leur animal, les brosser et les laver régulièrement et leur mettre des colliers anti-puces et anti-tiques. En plus, cela occupe et maintient les activités cognitives en éveil ! Un chien ne fait pas particulièrement du bruit, il ne passe pas son temps à hurler à la mort.
Il faut changer les représentations, un animal n’est pas toujours source de nuisances ! Enfin et c’est le plus souvent évoqué, une maison de retraite qui accueille les animaux cela induit un supplément de travail pour le personnel.
C’est faux, le but d’avoir un chien ou un chat c’est que le résident s’en occupe pleinement pour que le personnel n’ait pas à s’en charger le moins du monde. Et puis, il faut aussi rappeler les tarifs prohibitifs des maisons de retraite alors à ce prix là, on peut bien amener son animal ! Si la maison de retraite n’accepte pas les animaux, que vont devenir le chat et le chien ? On va le mettre dans un refuge, ou pire l’abandonner ? Il faut aussi penser au sort des animaux!
Il faut changer le paradigme, se battre pour que les maisons de retraite acceptent les animaux car un chat ou un chien fait partie intégrante de la famille !
Alors mobilisons nous, et aidez nous à faire passer cette pétition !
Les résidents et les animaux comptent sur vous !
http://www.mesopinions.com/petition/animaux/residents-maisons-retraite-gardent-leurs-animaux/10881
La France a testé des armes chimiques près de Paris
-Pratiquiez-vous des tests sur des animaux?
-Les tests sur les animaux ne vous posaient pas de problème de conscience?
A 40 kilomètres de la capitale, des ingénieurs de l'armement ont produit des agents toxiques pour doter notre pays d'un arsenal meurtrier.
Pour la première fois, un des hommes clés de ce programme parle. Cet ingénieur militaire a été tenu au secret-défense pendant des décennies. Il parle ici pour la première fois. Ce qu'il sait n'est connu que d'une poignée d'initiés.
Durant près d'un demi-siècle, il a été au cœur d'un chapitre noir de l'histoire de France : les essais d'armes chimiques menés près de Paris, tout au long de la Ve République, jusqu'à une période très récente.
Désormais à la retraite, Daniel Froment, 72 ans, a accepté de rencontrer plusieurs fois « le Nouvel Observateur » chez lui, en région parisienne. Pendant des heures, ce chimiste longiligne, non dénué d'un certain humour, a raconté la vie au centre d'études du Bouchet, un établissement militaire secret situé dans l'Essonne, dans lequel il a travaillé de 1965 à 2006 et dont personne avant lui n'a jamais rien dit.
Il décrit d'un ton égal les essais qu'il a menés sur des animaux, y compris dans les années 1990, et les effets terribles des différents produits qu'il a fabriqués au fil des années, à l'abri des regards.
Officiellement, il travaillait à la protection des soldats. En réalité, il mettait au point des agents toxiques militarisés.
Le but jamais avoué: pouvoir doter la France, en quelques mois, d'un vaste arsenal chimique.
Brisant des décennies de non-dits, il parle aussi des accords secrets qui ont lié la France aux Etats-Unis dans le domaine de la recherche militaire chimique. Il dit ce qu'il sait des fameuses armes de destruction massive qui ont « justifié » l'invasion de l'Irak en 2003 et ce qu'il connaît de l'assaut meurtrier au gaz toxique dans un théâtre à Moscou l'année précédente.
Enfin, il raconte ses diverses missions confidentielles à l'étranger, en Yougoslavie comme en Libye.
Le Nouvel Observateur
Pourquoi parlez-vous aujourd'hui, après un si long silence?
Daniel Froment.
Le temps est venu de dire la vérité sur cette histoire. On va célébrer le 100e anniversaire de la Grande Guerre, pendant laquelle tant d'hommes ont été gazés, au moment même où l'Organisation pour l'Interdiction des Armes chimiques se voit décerner le prix Nobel de la paix. La boucle est bouclée.
Vous acceptez de parler mais pas d'être photographié. Pourquoi?
Pour des raisons de sécurité, je ne veux pas être reconnu dans la rue. Des spécialistes comme moi, capables de décortiquer le processus de production d'armes chimiques, il n'y en a plus dans notre pays. Je suis le dernier. Le dernier à avoir participé à la fabrication d'un arsenal chimique potentiel en France. Le dernier qui a connu la phase d'armement offensif comme celle du désarmement.
Vous êtes entré au centre d'études du Bouchet en 1965. Comment vous êtes-vous retrouvé dans cet établissement militaire si fermé?
Par hasard. Je suis sorti de l'école de chimie de Lyon en 1964 et tout de suite j'ai eu une proposition d'embauche au centre d'études du Bouchet, qui cherchait un ingénieur. Le Bouchet, à l'époque, je ne savais pas ce que c'était. Ce qui m'a frappé, en arrivant, c'était son côté ultraconfidentiel. Nous étions encore en pleine guerre froide. Tout était évidemment secret-défense. On ne racontait pas à l'extérieur ce que nous y faisions. Moi, je disais que je fabriquais des insecticides pour les mammifères supérieurs ou des tue-mouches. J'aime bien plaisanter. Comme les conditions de vie étaient très agréables, la plupart des salariés logeaient sur place, avec leurs familles, pour ceux qui en avaient. Il y avait un lotissement avec les maisons pour les cadres, les maisons pour les ouvriers… On pouvait être appelé à n'importe quelle heure en cas d'incident. Il m'est arrivé d'être réveillé en pleine nuit. Malgré tout, je m'y suis beaucoup plu. Le travail était très intéressant. Je peux même dire que j'y ai passé de très belles années, quarante et une en tout jusqu'en 2006. Nous avions une grande liberté, plus que n'importe où dans le privé. Nous pouvions mener toutes les recherches que nous voulions. Comment était organisé le centre? Nous étions installés à Vert-le-Petit, à une quarantaine de kilomètres au sud de Paris, dans une ancienne poudrerie qui datait de Louis XIV. Le centre du Bouchet, qui est protégé par de hauts murs et des barrières, s'étend sur une quinzaine d'hectares, en pleine nature. C'est très paysager. On y voit même des cerfs. Environ deux cents personnes y travaillaient, et y travaillent toujours, dont une cinquantaine pour la chimie, le reste pour la biologie et la protection. Le tout dépend de la Direction générale de l'Armement. Il y a une vingtaine de bâtiments peu élevés, isolés les uns des autres. Lorsqu'on fait des toxiques ou qu'on les manipule, il ne faut pas travailler dans des immeubles de beaucoup d'étages, sinon on maîtrise mal les flux d'air. Dans les locaux du département chimie – que j'ai dirigé dans les années 1990 –, nous avions des réacteurs avec lesquels nous pouvions produire quelques kilos d'agents toxiques par jour. C'était un travail très dangereux. Nous travaillions toute la journée avec des combinaisons de protection intégrale avec lesquelles nous nous douchions après le travail. Avant et après chaque fabrication, on nous piquait le doigt pour recueillir un peu de sang. Il s'agissait de mesurer le taux de certains enzymes et de s'assurer ainsi que nous n'étions pas contaminés. Nous n'avons jamais eu besoin d'hospitaliser quelqu'un. Nous nous sommes néanmoins rendu compte qu'il ne fallait pas que la production dure trop longtemps, sinon la vigilance baissait, et les risques d'incident augmentaient.
Pratiquiez-vous des tests sur des animaux?
Oui. Pendant des années, mon travail a consisté notamment à prévoir la toxicité des produits. Nous mesurions ce que nous appelions la DL50, la "dose létale50", en clair la quantité à partir de laquelle un agent tue la moitié (50%) d'une population donnée au bout de vingt-quatre heures. Pour cela, nous avions une animalerie, avec des rats surtout. Quand nous obtenions des produits intéressants, nous les testions aussi sur des chiens ou des cochons. Mais c'était plus difficile, émotionnellement parlant, que sur des rats… Et puis c'était plus cher. On se servait aussi de chimpanzés, mais très rarement. On a travaillé uniquement sur des animaux jusqu'au milieu des années 1980. Ensuite, on a utilisé aussi des ordinateurs. Grâce à l'informatique, on prévoit l'impact de molécules modélisées sur les cibles. Si ces molécules virtuelles marchaient bien sur écran, nous les synthétisions.
Les tests sur les animaux ne vous posaient pas de problème de conscience?
Non, il ne faut pas mélanger morale et politique. Cela dit, au milieu des années 1990, le centre du Bouchet s'est doté d'un comité d'éthique pour tout ce qui concernait l'expérimentation animale. C'est lui qui décidait, et décide encore, de l'opportunité d'effectuer certains essais. Si bien que, lorsque je suis parti en 2006, on n'en faisait presque plus.
Avez-vous jamais fait des tests sur des hommes?
Non, jamais.
Comment connaissiez-vous l'impact de vos produits sur les humains?
En extrapolant les résultats des tests sur les animaux et par la littérature étrangère spécialisée. Celle-ci relatait notamment les accidents qui s'étaient produits dans le centre d'Edgewood, dans le Maryland, l'équivalent du Bouchet aux Etats-Unis, et les conséquences de la fuite de certains toxiques sur l'homme. Et puis les médecins du Bouchet étaient en relation régulière avec leurs homologues américains ou britanniques.
Quelle était votre spécialité?
Les "organophosphorés", les "OP", comme nous disions entre nous. C'est le nec plus ultra de l'armement chimique découvert à la fin de la Seconde Guerre mondiale, mais jamais utilisé lors de ce conflit. Le plus célèbre de ces neurotoxiques est le sarin utilisé récemment en Syrie. Le Bouchet a commencé à travailler sur ce type de produit en 1948. On s'est vite rendu compte qu'ils étaient cent fois plus "intéressants", efficaces si vous voulez, que ceux utilisés pendant la Première Guerre mondiale, le chlore, le phosgène ou l'ypérite, qui tuaient seulement après plusieurs jours. Les "OP" sont beaucoup plus rapides.
Quel effet produit le sarin sur l'homme?
Il perturbe le fonctionnement du système nerveux. Au début, la pupille se contracte (c'est ce que l'on appelle le myosis), on a l'impression qu'il fait soudainement nuit, puis on salive fortement, les bras et les jambes sont pris de convulsions, et enfin la cage thoracique fonctionne de manière très erratique. On meurt en quelques minutes. Il y a bien un antidote, mais il doit être injecté très rapidement. L'avantage tactique du sarin est qu'il est très volatil: en trois ou quatre heures, il a disparu de l'atmosphère, et l'attaquant peut donc venir occuper le terrain. C'est pour cela qu'il a été utilisé en Syrie. Quelles sont les caractéristiques des autres "OP"? Alors qu'il suffit d'un simple masque à gaz pour se protéger du sarin, il faut une combinaison contre le gaz VX. Cet "OP" est une huile qui pénètre dans la peau en deux, trois minutes. Persistant, il rend un terrain inutilisable pendant plusieurs semaines, parfois davantage s'il n'y a pas de pluie. On pourrait l'utiliser pour bloquer durablement un aéroport ou un port. Le pire, c'est le soman. Il suffit de 6 milligrammes pour tuer un homme, et il n'y a pas d'antidote. Mais il est cher et très difficile à obtenir