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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
96001 articles
Salut jeune réfugié, Je t'ai vu à la télévision hier soir. Tu débarquais triomphant de ton bateau pneumatique sur cette île. Je t'ai entendu jubiler, que tu avais 20 ans, que tu fuyais la guerre. Les médias occidentaux, gangrenés par des journaleux gauchissant ne savent plus quoi faire pour essayer de nous culpabiliser. J'avouerai que ces images et ton discours m'ont mis mal à l’aise.
Alors j'ai réfléchi ... Ce que j'ai à te dire ne va pas te plaire. Ça ne plaira pas non plus à tous ces humanitaires, ces comités de soutien et ces ONG qui t'utilisent comme matière première de leur petit business.
Si toi qui as 20 ans refuse de te battre pour ton pays, qui va le faire ? Je vais faciliter ta réponse. Il te suffira d'évoquer le point Godwin pour me discréditer. Tant pis, les leçons de l'histoire sont les seules qui peuvent nous éviter de refaire indéfiniment les mêmes erreurs. Il y a 71 ans, l'Europe a connu un autre débarquement. Des gamins de 20 ans comme toi sont venus par milliers. Pas pour nous envahir mais pour nous libérer. Pas pour lâchement sauver leur cul, mais pour se battre. Ils sont morts pour des idées, pour un rêve de liberté, dans un pays qui n'était même pas le leur. Parce que c'était des hommes de devoir et qu'il fallait le faire.
Je ne dis pas qu'ils sont morts en héros. La mort n'est jamais belle. Certains ont atrocement souffert, d'autres sont morts comme des chiens. Mais ils l'ont fait.
Tu commences à comprendre où je veux en venir ? Je sais bien qu'il y a des perspectives plus réjouissantes que de devoir prendre les armes et se battre. Le politiquement correct et la bien-pensance dominante font que l’on glorifie désormais les fuyards et les déserteurs. Sache qu'il y a encore dans cette Europe de sans-couilles quelques hommes d’honneur, quelques patriotes (estampillés "vieux cons rétrogrades" par toute la frange des "fiottes" qui te soutiennent), pour qui tu n'es qu'un lâche. Tu n'as pas de courage, tu n'as pas d'honneur, tu n'as plus de pays.
Je ne te méprise pas, tu n'en vaux pas la peine. Tu as réussi à escroquer tes parents pour avoir de quoi payer les passeurs, tu continueras à vivre en parasite puisque c'est comme ça que ça fonctionne et que c'est l’idéal qu'on t'a fait miroiter. Il y a cette autre question qui découle de la première et qui entretient mon malaise.
Si tu n'aimes pas assez ton pays pour te battre pour lui, que viens-tu faire chez moi ? Ne me dis pas que tu vas aimer ma patrie comme la tienne : tu viens de lui tourner le dos. Au moindre problème tu reprendras ta route. Je sais que je ne peux pas compter sur toi. Je suis un sale con patriote. On m'accusera d'être sans cœur, que mes propos sécrètent de la haine etc...etc...
Tes nouveaux petits copains médiatico-humanitaro-donneurs de leçons ne vont pas me louper ! Tu peux me haïr, c'est facile. Mais sache une chose : dans 30 ans, quand tu regarderas en arrière et que tu verras ce gosse de 20 ans qui a refusé de se battre pour son pays, tu te détesteras. Tu comprendras ce que je voulais dire. Mais il sera trop tard. Tant pis pour toi.
Une question : Pourquoi ne vont-ils pas au Qatar ou en Arabie Saoudite, pays musulmans, de même culture qu'eux, riches, et avec des régions désertiques à mettre en valeur ?
Sa réponse : Les riches pays musulmans refusent de les accueillir, parce que pour eux, l'Europe doit être islamisée par tous les moyens et c'est le bon moment. Les riches pays musulmans n'ont pas de comptes à rendre aux organisations humanitaires.
La preuve : plus de mille morts, esclaves Philippins et Népalais pour construire des stades au Qatar. Pas un mot d'émotion dans les chaumières gauchisantes de l’Europe. Au contraire on fera même une belle Coupe du Monde de foot sur ces terrains gorgés de sang.
Par contre, un enfant d'immigré noyé et exhibé à la face du monde et c'est l’horreur. L'Europe doit payer… mais certainement pas les riches pays musulmans, ils n'ont pas prévu de CAF ou d'Allocs multiples, encore moins de RMI ou de SMIC.
Là-bas on finance le terrorisme, la terreur, le meurtre de masse, l'islam ne peut pas donner à tout le monde !
Notre écriture à nous, au Hoggar, est une écriture de nomades parce qu'elle est tout en bâtons qui sont les jambes de tous les troupeaux. Jambes d'hommes, jambes de méhara, de zébus, de gazelles, tout ce qui parcourt le désert. Et puis les croix disent si tu vas à droite ou à gauche. Et les points, tu vois, il y a beaucoup de points. Ce sont les étoiles pour nous conduire la nuit , parce que nous, les Sahariens, nous ne connaissons que la route, la route qui a pour guide, tour à tour, le soleil et puis les étoiles. Et nous partons de notre coeur, et nous tournons autour de lui en cercles de plus en plus grands, pour enlacer les autres coeurs dans un cercle de vie, comme l'horizon autour de ton troupeau et de toi-même.
(Transcription d'un poème touareg)
A Jérusalem une découverte archéologique crédibilise la Bible
Des archéologues viennent de mettre à jour à Jérusalem un trésor de près de 3 000 ans qui prouve une affirmation que seule la Bible mentionnait jusqu'à présent. Une découverte fascinante qui nous en dira plus sur la ville sainte à l'époque de l'Ancien Testament.
C'est un scénario digne d'Indiana Jones. Un sceau en argile datant de près de trois mille ans a été découvert sur l'esplanade du fameux Mur des Lamentations dans la vieille ville de Jérusalem.
Ce trésor prouve que le titre de «Gouverneur de la ville» existait bel et bien, alors que l'unique source qui en parlait jusqu'à présent n'était autre que l'Ancien Testament, qui regroupe l'ensemble des écrits de la Bible antérieurs à Jésus-Christ.
Ce sceau en argile datant de 2 700 ans (du sixième ou septième siècle avant notre ère) de la taille d'un bouton est la première preuve matérielle de l'existence d'un gouverneur dans la ville trois fois sainte de Jérusalem. Cette période correspond à celle du premier temple juif. Sur cet artefact rond, on remarque deux hommes revêtus de robes qui se font face en se tendant la main, avec ce qui pourrait être une lune entre les deux mains tendues.
En dessous, on peut y lire une inscription en ancien hébreu indiquant: «Au gouverneur de la ville.», ce qui correspond aux fonctions de maire. On imagine que le sous-sol de Jérusalem n'a pas encore révélé tous ses mystères !
Le Mur des Lamentations à Jérusalem C'est ici qu'a été découvert le sceau vieux de 2 700 ans.
Tout d'abord arrêtes-Toi... Inspire profondément... Expire doucement... Écoute le chant des arbres, des plantes et des oiseaux...... Maintenant Regarde...
Égypte : Découverte de mystérieuse « boites noires »
Comment les anciens Égyptiens ont-ils construit et mis en place les 24 boîtes noires étranges et sinistres en forme de cercueil, découvertes enterrées dans un réseau de grottes à flanc de colline, à près de 20 kilomètres au sud de la Grande Pyramide de Gizeh ?
Et plus important encore, pourquoi ?
L’habileté de la découpe de la pierre, la précision exacte à quelques microns, est si remarquable que certains experts ont conclu qu’elles n’étaient pas construites pour les pharaons égyptiens, mais en fait laissées sur Terre par une race extraterrestre et elles ont été simplement appropriées par les rois après leur départ. Les boîtes noires affichent certains hiéroglyphes, mais ils sont d’une qualité si médiocre qu’ils sont considérés comme des graffitis.
Le but réel et la fonction des boîtes ne sont pas clairs, mais elles ont été clairement importantes, car elles ont été coupées avec une telle précision, qu’elles resteraient hermétiques pour de nombreux millénaires. Elles sont connues comme le Serapeum de Saqqara dans la ville maintenant abandonnée de Memphis, Égypte. Le lieu de sépulture officiel aurait été construit il y a 3300 ans par Ramesses II.
Des recherches récentes suggèrent que c’était un lieu de sépulture des taureaux Apis, qui ont été adorés comme incarnations du dieu Ptah. Les égyptologues disent que parce que les taureaux étaient honorés comme dieux Khaemweset, un fils de Ramesses II a ordonné qu’un tunnel soit excavé à travers une des montagnes sur le site et conçu avec des chambres latérales pour contenir de grands sarcophages de granit pesant jusqu’à 100 tonnes chacun, les restes momifiés des taureaux.
Khaemweset
Le temple a été découvert par Auguste Mariette, qui était allé en Égypte pour recueillir des manuscrits coptes, mais plus tard il s’est intéressé aux restes de la nécropole de Saqqara. En 1850, Mariette a trouvé la tête d’un sphinx sortant des dunes de sable désertiques, a défriché le sable et a suivi le boulevard jusqu’au site. Après avoir utilisé des explosifs pour déblayer les roches bloquant l’entrée de la catacombe, il a excavé la plupart du complexe.
Ces femmes arrachent les pénis d’hommes à la machette. Ce qu’elles en font après va vous retourner l’estomac.
Nous sommes au XIX ème siècle, en Afrique subsaharienne, dans le royaume du Dahomey (l’actuel Bénin). Le roi Béhanzin est entouré de centaines de femmes aux seins nus et aux regards frondeurs. Car en effet l’élite de l’armée est exclusivement composée de femmes, réputées plus cruelles, plus violentes et plus acharnées que les soldats hommes.
Ces stupéfiantes guerrières constituent la garde rapprochée du roi, et vivent avec lui. Pourquoi des femmes ? Car seules les femmes sont autorisées au Palais une fois la nuit tombée. Elles font voeu de chasteté et de dévouement absolu au roi. Il n'entretient aucunes relations sexuelles avec elles. Aussi longtemps qu’elles sont soldates, elles ne peuvent pas avoir d’enfants.
Souvent, les femmes intègrent l’armée de leur propre chef. Mais il arrive aussi que des femmes y soient prises de force, quand leurs maris se plaignent que leur femme est incontrôlable…
Elles composent un tiers de l’armée du royaume de Dahomey, soit environ 6000 femmes. Ces soldates sont entraînées à la dure, pour résister à la douleur et ignorer la pitié. Elles passent des semaines entières seules dans la jungle avec pour unique arme une machette. Les tests sont sévères : celle qui refusera de tuer un prisonnier en le poussant d’une falaise à la hauteur mortelle sera évincée.
Mais en quelques mois de formation, elles deviennent des combattantes d’exception, redoutées sur tout le continent. Armées de machettes et de mousquets, elles sont deux fois plus dures que les hommes, pour démontrer leur légitimité. Les amazones de Dahomey se battent jusqu’à la mort. Pour elles, la défaite n’est pas une option.
À la fois craintes et respectées par la population, ces guerrières ont un statut presque sacré. Lorsqu’elles sortent du Palais royal, elles sont précédées d’une esclave qui fait tinter une cloche, afin de prévenir les hommes alentours de passer leur chemin et de détourner le regard.
Les témoins européens les disent souvent supérieures à leurs homologues masculins. L’explorateur britannique Richard Burton écrit : "La taille des squelettes et l’ampleur du développement musculaire de ces femmes sont telles que seule la poitrine permet de distinguer leur sexe féminin." Un militaire français, quant à lui, fait état d’un combat avec épouvante, décrivant les soldates arrachant les têtes et les parties génitales des hommes à la machette, pour les ramener ensuite comme trophées.
Malgré la violence de ce qu'elles vivent au combat, les soldates de Dahomey échappent aux corvées domestiques traditionnellement assignées aux femmes, comme le ménage ou la cuisine. Elles ont un statut social admiré, gagnent leur vie, et peuvent monter en hiérarchie. Entrer dans l'armée du roi est un outil d'émancipation. Les soldates du Dahomey disparaissent à la fin du XIX ème siècle. Mais leurs exploits d'une violence inouïe sont encore contés de nos jours en Afrique subsaharienne... On peut même apercevoir des peintures murales en l'honneur de leur légende.
Les soldates du Dahomey, leur puissance, le respect qu'elles inspiraient nous rappellent, si c'était nécessaire, qu'il n'y a aucune supériorité "innée" ou "physique" de l'homme sur la femme. Quatre siècles plus tard, la cause des femmes doit encore et toujours être défendue, qu'il s'agisse d'inégalités salariales, de présupposés machistes sur "le rôle" ou "le caractère des femmes", ou de soumission évidente au sein du couple, de la famille et dans le milieu professionnel. N'abandonnons surtout pas, de guerre lasse. C'est au quotidien, dès que l'occasion se présente - et elle se présente souvent - qu'il faut se battre contre ces idées préconçues qui maintiennent les femmes dans une forme d'infériorité. Gardons espoir que cela, enfin, change un jour !
Une tribu menacée d'Amazonie s'occupe des animaux de la forêt comme de ses propres enfants
Les Awa Guaja sont des nomades dont l’ère de transhumance se situe à l’orée de la forêt amazonienne, dans la Sierra de Tiracambu.
Les femmes cueillent bananes et baies sauvages, tandis que les hommes chassent et pêchent.
Une vie harmonieuse donc, jusqu’à ce que n’arrivent géologues, techniciens et autres spécialistes pour construire la ligne de chemin de fer destinée à relier la capitale Sào-Louis au complexe minier de Carajas.
A leur traîne, les Hommes ont occupé leur territoire, et une véritable chasse à l’homme s’est depuis mise en place.
Il y a 500 ans, ils étaient des dizaines de milliers. Aujourd'hui, il ne reste que 350 individus. Ils vivent encore nus, armés d’arcs et de flèches, se déplaçant sans cesse. Mais le plus "étonnant" est leur amour pour la nature.
Un tel amour qui pousse les femmes de la tribu à nourrir, au sein, les animaux perdus de la forêt comme leurs propres enfants. Ceux qui sont nourris ne seront pas consommés.
En retour, les animaux les aident pour les tâches quotidiennes, comme casser des noix et attraper les fruits dans les arbres. Le photographe Domenico Pugliese a pu capturer ces quelques instants, uniques au monde.
Ou comment vivre en harmnie avec la Nature.
Au bord de l'extinction, une tribu d'Amazonie s'occupe des animaux de la forêt comme de ses propres enfants.Il y a 500 ans, ils étaient des dizaines de milliers.
Aujourd'hui, il ne reste que 350 individus Une centaine d'entre eux n'a jamais eu de contact avec le monde extérieur
Le photographe Domenico Pugliese a rencontré les Awá pour la première fois en 2009 "Ils nourrissent les écureuils et les petits singes comme ils nourriraient leurs propres enfants"explique t-il
"Ils sont si près de la nature"
"En fait, ils sont la nature"
Pour mon peuple, il n’y a pas un coin de cette terre qui ne soit sacré. Une aiguille de pin qui scintille, un rivage sablonneux, une brume légère au milieu des bois sombres, tout est saint aux yeux et dans la mémoire de ceux de mon peuple. La sève qui monte dans l’arbre porte en elle la mémoire des Peaux-Rouges, chaque clairière et chaque insecte bourdonnant est sacré dans la mémoire et la conscience de mon peuple
Vous marchez dans la route de vos ancêtres , soyez fier de ce que vous êtes et léguer a vos enfants l'espoir d'une vie meilleure....
Où sont passés 8 enfants de la communauté de Pakuashipi, sur la Côte-Nord?
En 1972, huit enfants de la communauté de Pakuashipi, sur la basse Côte-Nord, ont été envoyés à l'hôpital de Blanc-Sablon, à 200 kilomètres de leur village.
Où sont-ils passés?
Quarante ans après leur disparition, le mystère demeure entier. Un texte de Anne Panasuk En quelques mois, chacun d'eux y a été envoyé seul en avion (car il n'y avait pas de route) pour y être soigné.
Aucun n'en est revenu. Les parents n'ont jamais revu leurs enfants, ni vivants ni morts, et n'ont pas reçu d'avis de décès. Quand la résidente de Pakuashipi Louisa Mark s'est rendue à l'hôpital il y a trois ans pour retrouver sa soeur Odette, on lui a répondu qu'elle n'était pas sur la liste des personnes décédées.
Plusieurs croyaient que les enfant avaient été adoptés en catimini, d'autant plus qu'un cas semblable a été découvert. Au moment de la disparition des enfants, en 1972, les Innus de Pakuashipi venaient tout juste d'emménager dans leurs premières maisons, gage d'une meilleure vie.
Mais les maisons chauffées au bois n'avaient pas d'eau courante et surtout, les Innus étaient sans services. Considérés comme des hors-la-loi sur leur propre territoire, ils devaient quémander de l'aide au village de pêcheurs de l'autre côté de la rivière Saint-Augustin.
Même l'aide sociale leur avait été retirée quelques années auparavant pour faire pression sur eux, afin qu'ils acceptent d'être déménagés dans une réserve à 300 km plus à l'ouest.
En quelques mois, huit enfants sont tombés malades. Huit dans une communauté d'à peine 80 personnes. À la demande des parents, Radio-Canada a entrepris des démarches officielles auprès de l'hôpital de Blanc-Sablon.
Ce qui reste des archives nous a été livré sur place, alors que nous étions accompagnées par trois Innues de la communauté. Louisa Mark croit que sa soeur Odette est toujours vivante, qu'elle a été adoptée, comme cela semble s'être déjà produit ailleurs. Christine Lalo, elle, craint que ses enfants aient été assassinés.
Le doute ronge la communauté.
Nous nous sommes rendus à Blanc-Sablon avec trois Innues de Pakuashipi pour recevoir les archives médicales. C'est avec beaucoup d'émotion que les femmes ont déchiffré les papiers qui détenaient le secret du destin de ces enfants.
Les enfants sont tous décédés, la plupart d'infections des voies respiratoires. Une petite fille est quant à elle morte étouffée par des aliments, « asphyxie pulmonaire par obstruction des voies respiratoires supérieures ». « Pourquoi lui avoir donné à manger?, demande sa mère, Agnès Poker.
Elle n'avait que trois mois et ne prenait que le biberon. » Le médecin traitant de l'époque est décédé et la direction actuelle de l'hôpital n'arrive pas à expliquer ce qui est arrivé. « La basse Côte-Nord, c'est comme un hôpital de guerre », souligne Madeleine St-Gelais, une infirmière itinérante qui connaît les soins prodigués à l'époque.
Nous avons retrouvé trois médecins qui ont été de passage à Blanc-Sablon à l'époque. Ils n'ont aucun souvenir de ces décès en rafale, mais ils ont dit que les enfants innus arrivaient à l'hôpital très mal en point, en dernier recours.
Ce qui n'est pas étonnant lorsque l'on sait que les Innus de Pakuashipi ne recevaient aucun service à cette époque. Charles Mark, qui était le seul à posséder un bateau-moteur, les faisait traverser vers le village de pêcheurs, de l'autre côté de la rivière. Il raconte que cela prenait un temps fou pour les envoyer à l'hôpital, les Blancs passant avant eux.
Pendant de longues années, la distance et la langue ont empêché les familles de demander des comptes aux autorités. Ce long silence a entretenu des doutes qui marquent encore la communauté.