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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
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Expo Toutânkhamon : le trésor bientôt révélé à la Villette
Statue à l'effigie du roi montant la garde, XVIIIe dynastie, règne de Toutânkhamon, 1336-1327 av. J.-C., 190 x 56 cm (détail)
Cinquante ans après l'exposition du Petit Palais, Toutânkhamon, le plus célèbre des pharaons de l'Égypte antique, est de retour à Paris avec armes et bagages (funéraires).
La Grande Halle de la Villette se prépare à accueillir une affluence record de visiteurs. Blockbuster assuré ! Sortez vos némès, la pharaomanie va bientôt s’emparer de Paris ! Si l’on se réfère à l’exposition emblématique du Petit Palais de 1967, qui avait atteint le chiffre de fréquentation record de 1,2 million de visiteurs (inégalé à ce jour, même par la présentation de la collection Chtchoukine à la Fondation Vuitton en 2016), nul doute que l’exposition « Toutânkhamon, le trésor du Pharaon », présentée à la Grande Halle de la Villette du 23 mars au 15 septembre, sera le blockbuster de l’année.
L’Égypte antique, ses mystères et ses malédictions, fascine depuis plus d’un siècle petits et grands ; et Toutânkhamon, jeune pharaon tombé dans les oubliettes de l’Histoire durant plus de 3000 ans, est devenu la superstar de ce monde où l’or côtoie l’éviscération et dont la majesté hiératique rend palpable l’éternité.
Présentée par le ministère des Antiquités égyptiennes et le groupe de marketing événementiel américain IMG, en collaboration avec le musée du Louvre, l’exposition révélera au public français plus de 150 objets originaux (dont une cinquantaine voyage pour la première fois hors d’Égypte), issus de la tombe de Toutânkhamon découverte par Howard Carter en 1922 dans la Vallée des Rois et magnifiquement restaurés pour l’occasion.
Si le célèbre masque funéraire du pharaon, en or massif et pierres semi-précieuses n’a pas traversé la Méditerranée, bien des splendeurs, qui devraient être sublimées par une scénographie grandiose, pourront être admirées : figures de gardiens et représentations symboliques en bois doré, luxueux vases en calcite à décor végétal, chefs-d’œuvre d’orfèvrerie mêlant l’or au lapis et à la cornaline, chaouabtis royaux, vases canopes, cercueils…
C’est donc un somptueux éventail d’objets funéraires et personnels, ayant accompagné le pharaon dans la vie comme dans la mort, qui fait escale à Paris où près de 130 000 billets ont déjà été pré-vendus ! Inaugurée à Los Angeles, l’exposition fait escale enFrance avant de poursuivre sa tournée triomphale dans dix autres métropoles internationales.
Les objets rejoindront ensuite définitivement le futur Grand Egyptian Museum (GEM) dont l’ouverture, à quelques mètres des pyramides de Gizeh, est prévue pour 2020. 7000 mètres carrés seront consacrés à la présentation de l’ensemble des quelque 5000 pièces découvertes dans la tombe de Toutânkhamon, replacés pour la première fois dans leur contexte.
Pourquoi tant de statues antiques égyptiennes ont-elles le nez cassé?
Alors qu’à Paris s’ouvre l’exposition consacrée au trésor de Toutankhamon (23 mars-15 septembre 2019), le musée de la Pulitzer Arts Foundation à Saint-Louis, dans le Missouri, s’intéresse, lui, à la mutilation des œuvres d’art de l’Egypte antique (22 mars-11 août).
Car il ne s’agit pas d’accidents, mais d’actes délibérés. On appelle cela l’iconoclasme, la détérioration volontaire des représentations religieuses de type figuratif, pendant l’Antiquité égyptienne.
Reproductions de statues du pharaon Akhenaton et de sa femme Nefertiti au musée de Berlin.
Il s’appelle Edward Bleiberg, il est le conservateur des antiquités égyptiennes du musée de Brooklyn aux Etats-Unis. C’est un spécialiste de l’iconoclasme. Quarante artéfacts, du XXVe siècle avant J.-C. jusqu’au Ier siècle de notre ère, sont présentés lors de l’exposition de Saint-Louis.
"La similitude des dégâts occasionnés sur les statues prouve que c’est un acte volontaire", explique Edward Bleiberg. Certes, un nez peut facilement casser, mais comment expliquer les éclats sur les bas-reliefs à un endroit précis et unique ? On est bien face à une dégradation recherchée. Et les motivations ne manquaient pas. Acte politique, religieux ou simple rancœur personnelle. Les anciens égyptiens accordaient beaucoup d’importance à la représentation d’une divinité ou d’un être humain. Ils pensaient qu'elle possédait la force de la divinité. Pour un être humain, une partie de son âme habitait sa propre statue. Et cela justifie ces campagnes de vandalisme, menées pour "désactiver la force de l’image", selon l’expression de Bleiberg. La statue en granit du pharaon Amenemhat III présentée lors de l\'exposition de Monterrey en 2007.La statue en granit du pharaon Amenemhat III présentée lors de l'exposition de Monterrey en 2007. (TOMAS BRAVO / X01760) Pour la religion d’Etat de l’Egypte pharaonique, il y a un accord entre les rois et les divinités. Les pharaons vénèrent la divinité qui, en retour, protège l’Egypte. Statues et bas-reliefs sont le point de rencontre du surnaturel et du monde réel. Et tout acte iconoclaste peut rompre ce pouvoir. "
La partie abîmée du corps ne peut plus assurer son travail", explique Edward Bleiberg.
"Sans nez, la statue-esprit ne peut plus respirer, elle est morte."
Chaque vandalisme a son sens. Briser le nez, on vient de le voir, tue la divinité. On brise également les oreilles afin que la statue reste sourde aux prières. Dans les représentations humaines, c’est le bras droit qui assure l’offrande aux dieux qui est brisé. La croyance est tellement présente dans la société que le pilleur de tombe va lui aussi saccager les représentations. Certes, il cherche les biens de valeur, mais en mutilant la statue d’un riche, il se protège de la vengeance de ce dernier.
A grande échelle, précise Bleiberg, l’iconoclasme est un acte politique. Il permet aux leaders et futurs leaders de réécrire l’histoire à leur avantage. Le pharaon Thoutmôsis III a ainsi fait disparaître toutes traces d’Hatchepsout, sa belle-mère, qui assura la régence durant sept ans, et remettait en cause la légitimité du pharaon. Son fils et successeur Akhenaton va faire détruire les images des anciennes divinités pour imposer son nouveau culte dédié à Aton. Mais à leur tour, son épouse Néfertiti et ses filles furent victimes d’actes iconoclastes. Le sphinx veille sur les pyramides de Guizeh en Egypte.Le sphinx veille sur les pyramides de Guizeh en Egypte.
L’iconoclasme était devenu une pratique tellement courante, que les anciens Egyptiens abritaient leurs sculptures. Dans les temples, les statues étaient placées dans des niches protégées ainsi de trois côtés. A l’arrivée du christianisme en Egypte, entre le Ier et le IIIe siècle, les dieux locaux ont été perçus comme des démons et leurs représentations ont été attaquées. Ensuite, et notamment avec l’islam, les vestiges des temps pharaoniques ont même été recyclés dans d’autres constructions.
Une façon de faire du passé table rase. Et c’est ainsi que la plus célèbre des statues égyptiennes, le Sphinx, n’a plus de nez. Non, ce n’est pas Obélix qui l’a cassé... En fait, le Sphinx aussi a été victime d’un iconoclaste, du XIVe siècle cette fois. Un soufi qui voulait détruire ce qu’il considérait comme une idole. Signe des temps, il fut pendu pour son geste !
Par François Hameau Nation indienne du Kansas et du Nebraska.
Les Pawnees célébraient la cérémonie de l’Etoile du Matin, marquée par un sacrifice humain. Ils mènent une guerre permanente contre les tribus voisines, mais se montrent amicaux avec les Blancs, fournissant des éclaireurs à l’armée. En 1876, ils sont contraints de se retirer sur une réserve du Territoire Indien.
Un peuple de langue caddoane
Les Pawnees sont de langue caddoane comme des Caddos proprement dits, les Wichitas vivant en Louisiane, au Texas et en Arkansas, et les Arikaras du Dakota du Nord. Ils semblent s’être séparés de leurs parents du sud au XVè siècle pour atteindre la région qui allait devenir le Kansas. C’est là que les rencontrent les explorateurs espagnols Francisco de Coronado en 1541 et Juan de Onate en 1601.
Au XVIIè siècle, les Pawnees sont divisés en deux groupes. Au sud, le long de la rivière Arkansas, vivent les Black Pawnees, comprenant les Grand Pawnees, les Republican Pawnees et les Tapage Pawnees. Les Skidis se sont avancés au nord de la rivière Platte, le long de la rivière du Loup. Ils sont souvent appelés Pawnees Loups.
Les Pawnees construisaient des villages faits de grandes huttes de terre de forme arrondie pouvant abriter plusieurs dizaines de personnes, toutes liées par la parenté. Les provisions, les ustensiles de toutes sortes, ainsi que les nombreux chiens et parfois en hiver les chevaux, trouvent place à l’intérieur de ces vastes constructions en forme de dôme.
Les femmes pawnees cultivent de petits champs en bordure des cours d’eau, faisant pousser maïs, courges et haricots, ainsi que le tournesol et le tabac. En plus du tannage des peaux et de la fabrication des vêtements et de nombreux objets, elles pratiquent la vannerie, la poterie et le tissage des fibres de végétaux sauvages.
Les hommes chassent et pêchent, construisent les maisons et assurent la protection des villages contre les raids ennemis. Les Pawnees abandonnent leurs villages à la saison des grandes chasses, suivant les bisons et les élans en utilisant des tipis transportés sur des travois. Après l’acquisition des chevaux, leurs expéditions de chasse et de guerre les mènent parfois de l’est du Wyoming jusqu’au nord du Nouveau-Mexique. Seuls parmi les Indiens des Plaines, les hommes pawnees avaient la tête rasée, à part une touffe de cheveux sur le sommet du crâne, une coiffure rappelant celle Indiens du Nord-Est.
Certains traits de la culture pawnee ont été perçus comme liés à la civilisation des bâtisseurs des « mounds » dont les vestiges parsèment tout le Sud-Est et les vallées du Mississippi et de l’Ohio.
La religion pawnee
La religion pawnee présente des traits qu’on ne retrouve chez aucune autre nation indienne. Les Pawnees ont une caste de prêtres très puissants qui étudient le ciel et les astres. Ils ont tracé de remarquables cartes du ciel. Ils célèbrent des cérémonies destinées à favoriser la chasse et surtout l’agriculture dont la nation dépend.
Les Pawnees croient en une force supérieure, Tirawa, représenté par le soleil qui, avec la terre, a engendré l’Etoile du Matin qui préside à la végétation et à l’agriculture. Les Pawnees célèbrent la cérémonie de l’Etoile du Matin au cours de laquelle est accompli le sacrifice rituel d’une jeune fille, le seul cas de sacrifice humain connu au nord du Rio Grande, du moins à l’époque historique.
Au printemps, une jeune fille d’une tribu ennemie est capturée et traitée avec affection jusqu’au moment du solstice d’été. A l’aube du jour du solstice, les prêtres s’emparent de la jeune fille et peignent son corps moitié en rouge, moitié en bleu, afin de représenter le jour et la nuit. Puis elle est liée à un cadre de bois et percée de flèches au moment où l’Etoile du Matin se lève. Son corps est ensuite déposé sur le sol pour fertiliser la terre.
Cette coutume, qui s’est perpétuée jusqu’au début du XIXè siècle, n’est pas approuvée par tous les Pawnees. En 1816, un jeune guerrier nommé Petalesharo, a le courage de sauver la jeune fille comanche déjà liée pour le sacrifice. Soutenu par une majorité d’hommes et fêté comme un héros, Petalesharo a gain de cause et met ainsi fin à cette coutume cruelle et à la crainte que les prêtres entretiennent dans la tribu.
Amis des Blancs
Au XVIIIè siècle, les Pawnees du sud commercent régulièrement avec des marchands français qui remontent le Missouri. Au traité de Paris de 1763, la France perd ses possessions américaines et commerce de la fourrure décline.
Les Pawnees du sud rejoignent alors ceux du nord, les Skidis du Nebraska. Le Pawnees sont en guerre permanente avec la plupart des nations indiennes qui les entourent, Lakotas, Cheyennes, Arapahos, Comanches, Kiowas. Les Pawnees les considèrent comme des envahisseurs, ce qui semble historiquement vrai, les Pawnees ayant probablement occupé les Plaines du sud depuis le XVIè siècle.
Recherchant des alliés contre de si puissants ennemis, les Pawnees vont adopter une politique de soutien systématique aux colons blancs. Pourtant, dès le milieu du XIXè siècle, le gouvernement américain oblige les chefs pawnees à céder aux Etats-Unis pratiquement toutes les terres de la nation, l’exception d’une petite réserve de long de la Loup River, au Nebraska. Les Pawnees sont très affaiblis par plusieurs épidémies de variole.
A partir de 1865, un bataillon d’éclaireurs pawnees est constitué sous les ordres des capitaines Frank et Luther North, afin de guider les soldats du général Patrick E. Connor et combattre les Lakotas et les Cheyennes qui résistent à l’invasion de leurs terres dans la vallée de la Powder River.
Le chef pawnee Sky Chief organise avec ses guerriers la protection des voies ferrées en construction. L’aide que les Pawnees apportent aux Blancs excite contre eux la fureur des Lakotas. Dans l’été 1873, un parti de guerriers lakotas rencontre au Nebraska un important groupe de Pawnees en train de chasser le bison. Les Lakotas se jettent sur les Pawnees et les massacrent, y compris les femmes et les enfants, jusqu’à l’arrivée d’un détachement de soldats. Environ cent cinquante Pawnees, y compris Sky Chief, trouvent ainsi la mort.
Exilés en territoire indien
Malgré les sacrifices endurés par les Pawnees et leur indéfectible amitié envers les Blancs, les Etats-Unis les contraignent en 1876, sous prétexte de les soustraire aux attaques des Lakotas, à abandonner ce qui leur restait de terres au Nebraska et à s’installer en Territoire Indien, le futur Etat d’Oklahoma, au sud de la réserve Osage.
Un peu plus de deux mille Pawnees vivent toujours en Oklahoma. Ils donnent chaque été un beau festival où ils font revivre leurs chants, leur poésie et leurs danses.
Les femmes en Arabie Saoudite sont sujettes à 11 interdictions qui sont vraiment difficiles à croire
Pouvoir choisir son mari ou simplement prendre le bus : ces choses a priori banales de la vie quotidiennes sont pourtant interdites aux femmes d’Arabie Saoudite.
Selon le Forum Économique Mondial, ce pays occupe la 129ème place sur 134 en terme d’égalité des sexes.
Comment les femmes vivent-elles réellement dans ce pays du monde arabe, où leurs droits sont particulièrement contrôlés ?
Lesquels des clichés que nous connaissons sont des mythes et lesquels sont réels ?
Aujourd’hui, Sympa va parler des interdictions les plus inattendues auxquelles les femmes locales sont confrontées au quotidien.
Lis cet article jusqu’à la fin pour découvrir comment sont punies celles qui refusent de vivre selon des règles strictes et prennent le risque de les enfreindre.
1. Elles ne peuvent aller nulle part sans un Mahram
Les femmes en Arabie Saoudite n’ont pas le droit de se déplacer de manière indépendante sans un conjoint légal ou un parent masculin. Un tel compagnon s’appelle mahram : tout homme définitivement interdit en mariage à une femme en raison de leurs liens de consanguinité, d’alliance ou d’allaitement. Sans sa permission, la femme ne peut rien faire : ni aller à l’étranger, ni trouver un emploi, ni se marier, ni aller à l’université et pas même subir une intervention chirurgicale. Si la femme a besoin d’aller face à la justice ou au commissariat de police, un homme-tuteur est nécessaire pour confirmer son identité, car une femme ne peut pas enlever son hijab. Dans de telles circonstances, il est impossible de se plaindre au sujet du mahram, même s’il abuse de son autorité. Toutefois, non seulement les filles locales ne se rebellent pas, mais elles défendent activement leur droit d’être sous la tutelle des hommes.
2. Elles n’ont pas le droit d’avoir un permis de conduire
Cette interdiction va bientôt faire partie du passé. Ces dernières années, plusieurs lois ont été promulguées dans les pays du Golfe Persique sur la libéralisation des droits des femmes. En septembre 2017, le roi d’Arabie Saoudite a émis un décret permettant aux femmes de conduire des voitures. Le permis entrera en vigueur en juin 2018. Cependant, pour pouvoir conduire, les femmes devront quand même avoir la permission de leur tuteur. En attendant, conduire reste illégal.
3. Prendre les transports en commun est interdit
On se dit que si elles ne peuvent pas conduire, elles peuvent au moins prendre les transports en commun, mais ce n’est pas tout à fait le cas non plus. Les femmes peuvent se déplacer en train, mais seulement dans un wagon séparé situé à la fin et la plupart des compagnies d’autobus refusent de laisser monter des femmes. Par conséquent, les femmes d’Arabie Saoudite doivent se déplacer à pied, en taxi ou avec un chauffeur personnel.
4. Les femmes doivent porter une longue robe noire
Dans la rue, les femmes d’Arabie Saoudite recouvrent complètement leur corps, ne laissant visible que leur visage, leurs mains et leurs pieds. Elles portent une Abaya noire (robe longue à manches) et un hijab (voile qui couvre les cheveux, les oreilles et le cou) : voilà tout ce qu’une femme peut se permettre de porter. Les vêtements doivent être faits de tissu épais, être opaques et amples afin de ne pas souligner les courbes. Les règles peuvent être plus ou moins strictes, selon la région. Par exemple, la ville portuaire de Djeddah est plus libérale, alors que la région de Nejd, où vit la dynastie des Saoudiens, est très stricte et conservatrice. Dans certaines régions, le niqab est toujours nécessaire : un voile intégral couvrant tout le visage à l’exception des yeux. Mohammed ben Salmane Al Saoud, le prince héritier d’Arabie Saoudite, a déclaré que les femmes ont le droit de rejeter un code vestimentaire aussi strict. Nous nous demandons si les femmes vont oser prendre en compte cette déclaration, car l’opinion publique est très importante pour elles. Tristement, si une femme est victime de viol en Arabie Saoudite, elle peut être déclarée coupable si ses vêtements ne sont pas considérés comme suffisamment modestes.
5. Elles peuvent aller à l’université. Mais, est-ce nécessaire ?
Les femmes peuvent étudier, mais il y a aussi beaucoup de restrictions. Ironiquement, le pourcentage de femmes en Arabie saoudite qui ont fait des études supérieures est plus élevé que celui de la population masculine. Cependant, la qualité de l’enseignement dans les universités féminines laisse beaucoup à désirer. Si la femme a la permission de son tuteur, elle peut aller étudier à l’étranger, mais il sera beaucoup plus difficile d’obtenir une bourse : la préférence est donnée aux hommes. La majorité des femmes étudient la pédagogie ou les sciences naturelles. Mais elles ne travaillent généralement pas après avoir étudié.
6. Elles ne travaillent pas beaucoup
Malgré les nombreuses réformes et la levée des interdictions, la proportion de femmes sur le marché du travail n’est que de 17%. Cela signifie que la majorité des femmes qui vivent en Arabie Saoudite restent à la maison pour prendre soin du ménage et des enfants. La Charia n’interdit pas aux femmes de travailler à condition qu’elles ne négligent pas leurs responsabilités familiales. Pour obtenir un emploi, elles ont besoin de la permission de leur Mahram. Le choix des professions pour les femmes est restreint : elles peuvent être médecins, infirmières ou enseignantes, à condition de pouvoir éviter de rencontrer des hommes. Les femmes politiques et les avocates sont une exception. Il est beaucoup plus difficile pour les femmes de construire une carrière à succès : elles reçoivent des salaires plus bas et n’ont pas accès à certains avantages comme l’assurance-maladie, par exemple. Aussi, si une entreprise veut embaucher une femme, il lui faudra dépenser beaucoup d’argent pour faire des réaménagements afin d’avoir un bureau séparé de ceux des hommes, ainsi que créer des toilettes, entrées, salles déjeuner, de pause etc., séparés.
7. Les femmes se marient-elles par amour ?
Les relations familiales en Arabie Saoudite sont l’un des sujets principaux de discussions internationales. Les filles se marient très tôt dans ce pays, souvent même avant la puberté. C’est pourquoi elles doivent quitter l’école. En plus, les grossesses précoces et les accouchements affaiblissent la santé et peuvent même entraîner la mort. Le père a les droits exclusifs sur son enfant de plus de 7 ans. Il n’y a pas d’âge minimum pour pouvoir se marier. Les mariages obligatoires sont interdits, mais le contrat entre le marié et le père de la femme est obligatoire.
8. Elles ne peuvent pas ouvrir la porte d’entrée
Elles ne peuvent pas non plus recevoir de visiteurs. Elles ont le droit de parler à leurs amies mais seulement dans leur “propre” moitié de la maison. Dans cet endroit, elles ne sont pas obligées de se conformer au code vestimentaire. Les invités sont reçus dans l’autre moitié de la maison, la partie masculine, où les femmes n’ont strictement pas le droit d’entrer. Si une femme a besoin de dire quelque chose d’urgent à son mari, elle peut le contacter par le téléphone interne. La plupart des maisons en Arabie Saoudite sont équipées de deux entrées séparées : une pour les hommes et une pour les femmes.
9. Les hommes d’un côté, les femmes de l’autre
La ségrégation sexuelle est l’un des principes fondamentaux de la vie des femmes en Arabie Saoudite, évitant ainsi le contact avec des hommes inconnus. Il existe des zones pour les femmes et les hommes, non seulement à la maison, mais aussi dans les lieux publics : à la plage, dans les transports, les restaurants. Cette règle particulièrement stricte s’applique aussi dans les établissements alimentaires : il existe différents espaces pour les familles, pour les hommes célibataires et les femmes célibataires. Les grandes entreprises occidentales telles que Pizza Hut, McDonalds et Starbucks ne veulent pas perdre de clients alors ils se conforment à cette règle, bien qu’ils soient fortement critiqués par les citoyens libéraux à ce sujet. Il y a certains endroits dans le pays où la ségrégation sexuelle n’est pas strictement appliquée notamment dans les hôpitaux, les banques et les institutions médicales.
10. Les personnes ne sont pas toutes égales
Pour intenter un procès, une femme a besoin de six témoins masculins et le verdict peut se référer aux coutumes tribales, et non aux lois. Un enfant n’a pas le droit d’obtenir la nationalité saoudienne si son père est étranger. Selon le Coran, quand un homme hérite de l’argent, il gagne deux fois plus qu’une femme et dans les zones rurales, les femmes sont généralement carrément exclues de la liste des héritiers.
11. Les femmes et le sport
Les femmes d’Arabie Saoudite ont, pour la première fois, eu le droit de représenter leur pays aux Jeux Olympiques de 2012. La décision a été prise sous la pression du Comité International Olympique. C’était le seul pays au monde qui interdisait aux femmes de participer à des compétitions. Cependant, faire une carrière sportive dans ce pays n’est pas facile : cela n’est pas encouragé par la société , ni par l’État. Les femmes ne reçoivent pas d’éducation spéciale et ont un accès limité aux équipements sportifs.
Que se passe t-il si elles enfreignent la loi ?
une femme d’Arabie Saoudite viole les lois et traditions de son pays, elle peut faire face à une punition, qui est bien souvent injuste. La police religieuse peut punir une femme pour avoir ne serait-ce que discuté avec un inconnu ou si le tissu de sa robe n’était pas jugé assez épais.
L’une des punitions les plus “légères” sont des coups de fouet. Il y a aussi des cas de violence physique extrêmement brutale contre des femmes qui ne sont même pas résidentes du pays.
La sortie de prison n’est possible qu’après la demande du tuteur, mais celui-ci peut également exiger que la punition soit durcie, et alors la femme peut rester en prison pendant de nombreuses années. Même si le monde entier parle avec tristesse et regret de la situation des femmes en Arabie Saoudite, celles-ci vivent leur vie tranquillement et globalement, ne la changerait pour rien au monde.
Peut-être est-ce une question de traditions bien ancrées, une différence de mentalité ou de religion.
Qu’en penses-tu? Donne-nous ton opinion dans les commentaires ci-dessous.
Le « Simb gaïndé » une tradition ancestrale sénégalaise
Le nom de Simb viendrait d’ailleurs du mot « simboo », nom donné à un lion particulièrement puissant en son temps. Il a toute une histoire qui est liée à l’histoire culturelle du Sénégal.
Selon la légende, à l’origine, le faux-lion est un rite de possession. Il remonterait à l’époque où le Sénégal était couvert d’épaisses forêts peuplées d’animaux sauvages comme les lions.
On raconte que le chasseur qui avait été attaqué par un lion et avait survécu devenait une personne étrange. Choqué par sa rencontre, il perdait la tête, rugissait comme un lion, ne mangeait que de la viande crue, des poils lui poussaient sur le corps, ils deviennent dès lors des faux lions. Bref il se comportait comme un lion.
Pour le soigner, les guérisseurs procédaient alors à des rituels de possession, tels qu'on en voit encore aujourd'hui dans les cas de possession par un esprit ancestral. Suite à une rencontre avec un diable transformé en lion, ou avec un lion particulièrement fier et féroce, un homme pouvait, choqué par une rencontre aussi imposante, être possédé à son tour.
Cela n’était pas sans conséquence et une cérémonie de désenvoutement était alors indispensable pour permettre à l’homme de réintégrer la communauté humaine. Dans la tradition sénégalaise, le lion est le totem des « ndiayéennes » (ceux qui ont N’diaye comme nom de famille), donc ce sont eux qui ont le don de faire le « Djaat » à un vrai lion. Mais s’il s’agit d’un faux lion, ça reste l’apanage des « Guéweuls » (Griots) et « Niénio ».
Le « Djaat » consiste à chanter les louanges du faux lion en question. Dans un discours épique, il faut rappeler ses actes héroïques, son courage ainsi que faire les éloges de sa famille et de ses ancêtres pour bénéficier de son calme et de sa clémence. Cette cérémonie culturelle « héroïque » s’organise autour des villages, des quartiers populaires, etc.
Elle est riche en culture dans la mesure où elle combine la danse, le "sabar", mais aussi des pratiques plus ou moins mystiques. Les Faux-Lions se maquillent soigneusement, et, au fur et à mesure de leur transformation, « changent de peau » en se laissant posséder par l’esprit de l’animal. Une fois métamorphosés, avec ses assistants (comme, par exemple, deux Hommes-Lions, deux Hommes-panthères et deux Hommes-Femmes), ils pénètrent enfin dans l’arène aménagée pour le spectacle. Les danses sont vives, endiablées, le tam-tam insistant et le Faux-Lion et ses acolytes font l’admiration des foules pour leurs talents de danseur. Dès que les "sabars" résonnent, les enfants commencent à s’agiter, et les téléspectateurs viennent de partout.
Petit à petit, une foule s’installe. Traditionnellement, les « faux lions » sont au nombre de quatre et arrivent un à un de façon hiérarchique ; après l’installation des entrées et des tambours-majors. Il ne faut pas oublier le « Goor-Jigeen » qui est un homme qui s’habille en femme pour susciter le rire et l’attention des téléspectateurs.
Après les arrivées, les « faux lions », plus connus sous le nom de" Gaîndés", vont toujours à la quête des gens qui n’ont pas acheté de ticket et qui veulent assister clandestinement à la cérémonie. Et généralement, quand ils réussissent à attraper une personne, ils essayent de la faire danser sous peine de sanction publique (frapper, « griffer », etc.)
Hormis ces évènements particuliers, nous pouvons voir aussi de faux lions lors des combats de lutte ou d’autres évènements purement culturels. C’est simplement un fait culturel qui se manifeste culturellement. Source: Africavivre.com, Cheikh Cissé (écrivain), "Simb le jeu du faux-lion"
Vous pourrez trouver de riches renseignements dans l’un des rares textes disponibles traitant de ce sujet, « Simb, le jeu du Faux-Lion », de Hana Geroldova (dans « De l’instinct théâtral » aux éditions de L’Harmattan, 2004).
Voici une très belle coutume d'une tribu d'Afrique du sud.
Quand quelqu'un fait quelque chose de mal ou de répréhensible, la personne est mise au centre du village et toute la tribu vient et l'entoure.
Pendant deux jours, chacun lui dit toutes les bonnes choses qu'il a déjà accompli. La tribu croit que chaque être humain vient au monde comme un être qui souhaite le bien, la sécurité, l'amour, la paix et le bonheur.
Mais parfois, dans la recherche de ces choses, les gens font des erreurs ; erreurs que la communauté considère comme un cri de détresse.
La tribu s'attache alors à reconnecter cette personne avec qui elle est vraiment, jusqu'à ce qu'elle accepte totalement la vérité, qui avait été temporairement déconnectée: « Je suis bon ».
SAWABONA, signifie: "je te respecte, tu as de la valeur pour moi, tu es important pour moi."
En réponse, les gens répondent SHIKOBA, qui est: "Alors j'existe pour toi".
Cet acte de reconnaissance reconstruit l’intérieur endommagé de la personne qui a fait l’erreur, lui faisant savoir qu’elle est aimée et valorisée.
Les « Masai » chassés de leur terre
Selon Oakland Institute, le gouvernement tanzanien chasse les « Masai » de leur territoire, au profit d'Agences de tourisme de Safari.
En Tanzanie, les Massaïs sont petit à petit expulsés de leurs terres, sur lesquelles le tourisme et la chasse rapportent beaucoup au gouvernement.
Les Massaïs vous parleront d'une guerre dont ils sont les victimes. Il s'agit plutôt d'une lutte acharnée pour disposer de ces terres du nord de la Tanzanie, là où ce peuple de guerriers vit depuis toujours aux côtés des animaux sauvages.
Pour protéger ces espèces et pour la promotion du tourisme qui les accompagne, le gouvernement tanzanien réquisitionne de plus en plus de territoire. Le parc national du Serengeti en est le parfait exemple : une faune exceptionnelle, des paysages réputés comme comptant parmi les plus beaux du monde et une manne importante pour le gouvernement.
Au début des années cinquante, pour protéger les animaux, le parc devient un sanctuaire, les Massaïs doivent quitter la zone. Les exemples de collision entre le gouvernement et le mode de vie des Massaïs ne manquent pas. Les hommes de la tribu sont des éleveurs et avaient l'habitude d'amener leur troupeau partout sans restriction.
La famille royale des Emirats s'est installée et rapporte gros La famille royale des Émirats arabes unis est installée non loin du village dans une réserve privée. Il s'agit là d'une autre forme d'exploitation touristique accordée il y a 25 ans par le gouvernement. La cohabitation ne posait pas de problème, mais ces derniers temps, l'espace de pâturage des Massaïs s'est considérablement réduit.
Un éleveur a perdu un oeil, attaqué par la police qui défendait "un territoire émirati". Les limites de la propriété de 4 000 mètres carrés sont floues. Un gardien explique : "C'est pour la chasse, les chasseurs professionnels seulement."
Dans cette réserve privée, la chasse est autorisée avec un permis qui coûte extrêmement cher et rapporte gros à l'État. Les Massaïs vivent ici par tradition, sans titre de propriété, il en a toujours été ainsi. La tribu a aujourd'hui l'impression d'assister au crépuscule de son mode de vie.
Les Maasaï sont expulsés de leurs terres pour faire place aux touristes et aux chasseurs
Le tourisme prend une place croissante dans notre monde actuel. Même les endroits les plus reculés du monde sont exploités afin d’attirer les touristes et faire du profit. Une recherche révèle que les Maasaï sont délogés de leurs terres ancestrales pour des raisons touristiques.
Voici le triste constat du rapport de l’Oakland Institute intitulé “Perdre le Serengeti, la terre Maasaï qui devait durer pour toujours”. Cette étude pointe du doigt des intimidations envers ces éleveurs semi-nomades qui vivent au sud-ouest du Kenya et au nord de la Tanzanie surtout dans la région du Serengeti, connue pour la richesse de sa faune. Sous la pression, le peuple Maasaï doit tout doucement céder sa place aux touristes et aux chasseurs.
CE PEUPLE SEMI-NOMADE CHASSÉ DE SES TERRES
Les Maasaï sont une population semi-nomade d’éleveurs et de guerriers d’Afrique de l’est. Ce peuple est surtout connu car il vit sur des terres riches sur le plan de la faune sauvage. Une partie de cette population vit d’ailleurs dans le parc national du Serengeti (région très prisée pour les safaris).
Dans un rapport publié par l’Oakland Institute, on apprend que le gouvernement tanzanien tente de s’approprier leurs terres ancestrales en les intimidant, au fil des années, des dizaines de milliers de Maasaï se sont retrouvés sans abri, au nom de la préservation des écosystèmes. Plusieurs sociétés de tourisme étrangères sont aussi impliquées.
Le constat est dramatique : les Maasaï ont besoin de ces terres pour cultiver et faire de l’élevage et ils les occupent depuis des générations. C’est donc sous une pression certaine que ces éleveurs semi-nomades cèdent progressivement leur place au profit des touristes et des chasseurs. Le Oakland Institute révèle ainsi qu’au fil des ans, des dizaines de milliers de Maasaï se retrouvent sans abri, au nom de la préservation des écosystèmes.
Le gouvernement tanzanien, en cédant les terrains à de nouveaux propriétaires ou en créant des zones « protégées », aurait poussé les Maasaï vers des parcelles de plus en plus petites où la culture et l’élevage de bétail deviennent impossibles. Le résultat est terrible : les maladies et la famine se répandent au sein de cette peuplade. Ces derniers dénoncent également « de la violence et des intimidations » de la part des policiers. Hélas, le gouvernement n’est pas l’unique responsable.
FAIRE DE LA PLACE POUR LES TOURISTES ET LES CHASSEURS
Le rapport affirme aussi que plusieurs entreprises de tourisme étrangères sont mêlées à tout cela. Des entreprises de safaris travaillant dans le pays participent aux intimidations. La publication cite surtout 2 entreprises, qui ont un grave impact dévastateur sur la vie et les moyens de subsistance le peuple Maasaï. Il y a les entreprises Tanzania Conservation Limited (TCL) et Ortello Business Corporation (OBC).
La première est spécialisée dans l’éco-tourisme et est la propriété de Thomson Safaris, des voyagistes américains. D’après les autochtones, la firme coopère avec la police pour faire interdire aux personnes vivant dans les villages l’accès à l’eau et aux terres. L’étude souligne également que les forces de l’ordre battent et arrêtent les Maasaï.
Quant à la deuxième Ortello Business qui existe depuis 25 ans, il s’agit d’une entreprise gérée depuis les Emirats Arabes Unis et qui organise des parties de chasse pour la famille royale et des invités. Cela fait donc 25 ans que cette société repousse et expulse avec violence le peuple de semi-nomade à cause des parties de chasse réservées.
Le rapport parle de beaucoup de maisons incendiées et du massacres effroyables de milliers d’animaux rares. Même si depuis l’année dernière, les autorités Tanzaniennes ont annulé leur licence, la compagnie reste quand même active dans la région. Les Maasaï survivent ainsi avec la peur constante d’être expulsés.
DES PRATIQUES HONTEUSES QUI DÉTRUISENT LE TERRITOIRE ET LA FAUNE
Anuradha Mittal, la directrice de l’Oakland Institute explique. « Alors que le tourisme devient l’un des secteurs les plus dynamiques de l’économie tanzanienne, les safaris et les parcs à gibier font des ravages sur les vies et les moyens de subsistance des Maasaï ». Elle rajoute que cela concerne aujourd’hui de très nombreux territoires dans le monde et plusieurs peuples. « Il ne s’agit pas uniquement d’une région spécifique, c’est une réalité qui est trop familière aux communautés autochtones du monde entier.
Dans trop d’endroits, les gouvernements, les sociétés et même de grands groupes de conservation s’entendent au nom de la conservation, non seulement pour chasser les autochtones de leurs terres, mais aussi pour les forcer à disparaître ».
Des révélations qui font froid dans le dos et donnent à réfléchir… Pour tout dire, depuis 1950 et les lois sur la « conservation » des terres et de la faune dans le nord de la Tanzanie, les Maasaï sont expulsés de leurs terres. Et depuis, il y a eu encore de nouvelles lois adoptées pour réduire les droits de pâturage pour les bétails et les droits de cultiver. Tout cela a pour résultat des famines généralisées. Elizabeth Fraser, qui est une analyste politique pour l’Oakland Institute, est très critique vis-à-vis de ces exactions.
« Le gouvernement tanzanien affirme que ces lois ont été créées pour protéger et conserver les écosystèmes, mais cela permet ensuite à des entreprises comme OBC de construire une piste d’atterrissage privée sur le même terrain. » Pour elle, le constat est évident : « Ce n’est pas de la conservation, c’est de la destruction complète ».
Dans le seul but de faire du profit ou sous couvert de préoccupations écologiques, des peuples se voient expulsés de leurs terres et de leurs lieux de résidences ancestraux. Le cas du peuple Maasai est malheureusement loin d’être un cas unique mais il symbolise à lui seul le cynisme froid et violent d’une société contemporaine qui voit dans ces peuplades des obstacles qu’il faut éliminer purement et simplement.
Source : https://www.sain-et-naturel.com/les-maasai-sont-expulses-de-leurs-terres-pour-faire-place-aux-touristes-et-aux-chasseurs.html Suivez-nous sur Facebook
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Personne n'avait de ses nouvelles depuis vingt ans. La Fondation nationale de l’Indien a publié la semaine dernière les images rares du tout dernier représentant d'une tribu amazonienne massacrée en 1995 par des fermiers voisins. L'homme, âgé d'une cinquantaine d'années et surnommé "l’Indien du trou", a été filmé récemment en train de couper du bois.
Il vivrait seul et isolé de tous depuis une vingtaine d'années dans une réserve naturelle de 8 000 hectares : la population aurait tenté d'entrer en contact avec lui, sans succès.
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