J'ai pris pour habitude de tout intérioriser, c'est tellement plus simple que de se confier..

Il n’y a rien de plus ridicule, de plus réprimant que ce paysage de la foule. Ces masses dont les objectifs divergent et les têtes toutes occupées.. On ne voit que des va-et-vient sans rythme particulier, des trajets qui se croisent, des voix qui s’entrechoquent et qui créent chez le spectateur le sentiment d’être entrain d’écouter la pire des symphonies..

La douleur, çà te fait souffrir mais çà ne te détruit pas. Le problème, c'est la solitude engendrée par la douleur. C'est elle qui te tue à petit feu, qui te coupe des autres et du monde. et qui réveille ce qu'il y a de pire en toi.

Quoi que tu vives, où que tu sois, reste toujours vigilant, garde la tête froide.

On a le visage de la vie qu'on a mené il me semble ! là effectivement on devine presque la sécheresse de son environnement, ces rides sont autant de sillons gravés dans son corps et dans son âme, et l'on devine encore trop de travail, trop de misère, trop d'injustice et pourtant un regard bienveillant, dénué de rancoeur, on a envie de la connaitre, de lui poser plein de questions

Dans les étreintes... il y a tout ce qu'on abandonne.

Aimer c'est amener le hasard d'une rencontre... dans le registre de l'éternité...

Être un jour une femme que j'avais espérée. Je veux être la femme que j'avais inventée. Être un jour une femme, ne plus jamais souffrir. Et un jour cette femme pourra se souvenir.

Je suis un petit bout de papier avec le vent comme messager. J’entretiens l’espoir de celui qui m’a écrit un soir. Emporté par un tourbillon,aussi haut qu’un avion je m’envole et frivole sans toucher le sol. Eviter les piques des ramasseurs bucoliques,j’effectue des loopings en attendant de trouver la personne digne.L'hiver entre les feuilles mortes, moi le papier qui colporte,voyageant entre les gouttes pour être encore libre au mois d’août,en attendant le printemps et les beaux jours arrivant . Il me reste du chemin. Attendre un temps clément pour prendre le bon vent. Mais épris d’impatience j’ai quitté la pièce par imprudence. Pris dans la glace mon message s’efface. L’hiver m’a attrapé. Je ne suis plus qu’un vulgaire papier sans signification

Il est des silences qu'il ne faut pas déranger. Pareils à l'eau dormante, ils apaisent notre âme.