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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
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Pollué, labouré, oublié : le sol français est en train de disparaître
On croit souvent cette ressource illimitée. Mais près d'un quart des sols français sont menacés de disparition.
Explication.
Sous les pavés et le bitume, la terre est bien mal en point. Dans de nombreux champs, c’est encore pire.
Les sols de France sont en danger, et on commence à peine à s’en rendre compte.
« On a longtemps considéré les sols comme un simple support de l’agriculture, et on pensait qu’on savait très bien les gérer. Les scientifiques ont commencé à réaliser dans les années 1990 que ce n’était pas le cas, mais il a fallu attendre 2012 pour qu’il y ait une prise de conscience internationale du phénomène » , alerte Dominique Arrouays, président de l’Association française pour l’étude des sols (Afes) et organisateur d’un colloque dans le cadre de la journée mondiale des sols, la semaine passée, le 5 décembre.
Difficile à concevoir, mais le sol qui nous entoure est bien une ressource très limitée. La couche de 30 cm de terre qui recouvre une bonne partie des terres non immergées (et non bétonnées) de la planète est le subtil résultat de la très lente dégradation des roches. On trouve plus d’organismes vivants dans une poignée de ce mélange richissime que d’êtres humains sur la surface de la planète.
De ces terres dépend la quasi-totalité de notre alimentation bien sûr, mais aussi notre climat. En effet, les sols du monde contiennent sur à peine 30 cm de hauteur autant de CO2 que toute l’atmosphère terrestre (environ 800 milliards de tonnes).
Touche pas à mon sol
Et pourtant nous dégradons ce patrimoine à grande vitesse. Une partie des sols s’érode et finit sa course dans les rivières et les océans. La faute principalement à l’agriculture intensive qui laboure et laisse les sols nus et donc sans défense une bonne partie de l’année.
Et qui a détruit les haies et prairies qui limitaient le ruissellement des eaux. La FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture) estime que cette seule érosion frappe 24 milliards de tonnes de sols par an, soit 3,4 tonnes par être humain.
Enorme. En France , la situation est inquiétante notamment en région parisienne mais aussi dans une partie de la Bretagne et de la Picardie (voir carte ci-dessous réalisée dans le cadre du projet GISSOL).
« Dans ces régions, on peut voir l’érosion à l’œil nu avec les ravines, les rigoles ou les rivières qui sont marrons, pleines de boues », indique Dominique Arrouays. L’autre grand danger pour le sol, c’est le béton.
D’après le ministère du Développement durable (aujourd’hui remplacé par le Service de l’observation et des statistiques), 600 km2 de terres sont artificialisées chaque année en France, soit l’équivalent d’un département tous les dix ans.
« Le sol n’est alors plus exploitable à jamais. Et il ne joue plus son rôle de filtration des eaux de pluie », note le spécialiste. On s’en rend compte souvent trop tard, lors d’événements violents, comme les inondations. Et la liste des mauvais traitements infligés aux sols ne s’arrête pas là : ils sont aussi tassés, pollués, contaminés, acidifiés et perdent en biodiversité.
« Le pic sol » Le problème, c’est que l’on dégrade ces sols beaucoup plus vite que la nature n’en crée. A-t-on atteint le « pic sol », comme on a atteint le pic du pétrole ou le pic de certains métaux ? « A mon avis on l’a déjà dépassé oui.
Il y a des régions en France où l’on perd entre 20 tonnes de sol par hectare et par an, alors qu’il s’en forme entre 100 kilos et une tonne par hectare et par an », s’alarme le président de l’Afes qui estime qu’au moins 20% des sols français sont en situation de déficit. Soit autant de territoires qui pourraient se retrouver sur le caillou à l’échelle de quelques dizaines d’années.
A tel point que, selon l’expression du spécialiste des sols Claude Bourguignon « nous manquerons de blé avant de manquer de pétrole ».
La course au sol est déjà lancée, notamment en Afrique où l’accaparement des terres se fait au détriment des populations locales Peut-on faire machine arrière ?
De nombreuses solutions sont connues. D’abord, reconquérir les milliers d’hectares de friches industrielles plutôt que de bétonner des sols « vivants ».
Ensuite, changer les pratiques agricoles, en labourant moins, voire plus du tout, en cultivant des plantes « pièges à nitrates » entre deux cultures, en retrouvant les bienfaits de la prairie. Cela passe aussi par nos jardins où ne pousse trop souvent qu’une pelouse bien tondue et où les pesticides sont répandus sans façon. Chacun peut aussi contribuer à nourrir la terre de ses déchets organiques en adoptant des lombrics.
Pas d’excuses, de nombreux citadins montrent que c’est possible même sans jardin, voire même au pied des immeubles.
La peine de mort rétablie au Canada pour les pédophiles, batteurs de femme, Violeurs et tueurs d'enfant !!
Le premier ministre du Canada, Stephen Harper déposera cette semaine son projet de loi visant à rétablir la peine de mort pour les pédophiles, batteurs de femme, violeurs et tueurs d'enfant !!
Les criminels qui seront reconnus coupable de ses crimes seront lapidés par la foule la journée même en face de leur palais de justice respectif.
Un peu extrême comme sentence mais sa décision serait ainsi pour dissuader tout individu de commettre de tels crimes et actes de violence.
Drame de Puisseguin : l'époux d'une des victimes témoigne
Lui-même conducteur de camion, il connaît bien la route où s'est produit vendredi le terrible accident de Puisseguin. Le témoignage douloureux de Gérard, époux de Maryse, l'une des victimes.
Tayac (Gironde), de notre envoyé spécial Jean-Marc Ducos
Gérard, 61 ans, montre une photo de sa femme, Maryse, qui était partie en excursion avec ses amies du club de Petit-Palais. Tayac (Gironde), hier.
Gérard, 61 ans, montre une photo de sa femme, Maryse, qui était partie en excursion avec ses amies du club de Petit-Palais. (LP/Jean-Marc Ducos.)
La porteuse de pain de Lussac a disparu dans la tragédie de Puisseguin. Maryse Renaud, 55 ans, boulangère itinérante, n'est pas rentrée vendredi soir pour nourrir Aldi et Eden, deux splendides chiens de chasse au regard pétillant, ces braques allemands qu'elle affectionnait tant.
Cette figure locale a, pendant vingt et un ans, entre Lussac et Puisseguin, déposé à la porte des clients le pain préparé par Gérard, 61 ans, son mari.
« Je suis anéanti et je tente de faire front comme je peux », lâche cet homme « désemparé et déboussolé ». Caressant avec amour les deux chiens adorés, il prévient :
« Mémère ne viendra plus vous voir. » Maryse ne donnera plus aux braques leur petit bout de gâteau chaque soir. Maryse, « fine cuisinière de gibier », ne préparera plus à la perfection les bécasses ramenées de la chasse par son mari...
« Elle est partie en toute confiance avec ses amies du club. Je la revois encore ce matin-là me disant : Je ramènerai une bouteille de vin de Jurançon. Nous devions dîner samedi avec des amis, l'occasion d'un bon moment », témoigne très digne Gérard, soutenu par sa fille qui cherche des photos de Maryse dans d'immenses albums.
« C'est souvent elle qui faisait les photos, d'ailleurs », précise Gérard Renaud qui avoue avoir eu comme une prémonition, cette semaine : « C'est difficile à croire, mais dans mon rêve je voyais un car qui tombait... »
Il en a encore des frissons. Dans le salon, il y a dans une boîte les décorations artisanales fabriquées ces derniers jours par la boulangère et qu'elle devait vendre sur un marché de Noël.
« Elle disait : Avec cet argent , je ferai un cadeau pour Jonas. C'est notre petit-fils », reprend Gérard en débarrassant un panier de champignons sur la table.
«Elle me manque terriblement» « Je suis perdu. Je plane. Je ne sais pas où je suis. Nous n'étions pas préparés à aller au cimetière. Et dire qu'elle ne voulait pas être incinérée. Triste ironie du sort, non ? Quand cela vous tombe dessus, c'est votre univers qui s'écroule. La maison va être bien grande maintenant pour moi tout seul ! Elle me manque terriblement », confie Gérard Renaud.
« Je suis tétanisé », lâche-t-il avant de stopper net. L'émotion est trop forte. Alors, cet enfant de la Charente et du pays de Brouage convoque de précieux souvenirs. Il raconte comment il a connu Maryse « lorsqu'elle était apprentie, entre 1970 et 1972, dans une épicerie avant de devenir la porteuse de pain d'une boulangerie ».
Ou comment il a fait construire « avec Maryse » il y a vingt-trois ans cette demeure simple sur un grand terrain. Puis Gérard évoque ses deux vies professionnelles.
« J'ai été boulanger-pâtissier, mais quand il a fallu devenir patron, Maryse a eu peur. Elle n'a pas voulu se lancer, et elle avait des problèmes de genoux. Alors je suis devenu chauffeur routier pendant plus de vingt ans. »
Forcément, le drame revient dans la conversation. Cette route « minable » de Puisseguin, comme il dit, Gérard la connaît bien, lui qui faisait la tournée des châteaux viticoles avec son 19 tonnes.
« Quand il n'y a pas de poids sur une remorque, c'est plus dangereux. Si on ne contrôle pas sa vitesse, on peut être embarqué. Je suis certain que ce routier s'est fait piéger par excès de confiance et s'est mis en portefeuille », analyse Gérard.
Quant à la société de cars, l'époux de Maryse a sur elle un avis tranché.
« C'est une maison sérieuse. C'était le transporteur attitré de ce club. L'an dernier, ils avaient accompagné le club pendant une semaine en Alsace sans problème », dit Gérard, rassurant d'une main fébrile Aldi et Eden, orphelins de leur maîtresse.
Le fait divers du jour : elle surprend son compagnon en train de copuler avec son chien
CRUAUTÉ ANIMALE - Un habitant de l'Etat de Pennsylvanie est sous les verrous depuis le jeudi 22 octobre après que sa compagne l'a découvert en train de violer son chien.
Matthew Ziolkowski, 51 ans, est libérable contre une caution de 500.000 dollars.Matthew Ziolkowski, 51 ans, est libérable contre une caution de 500.000 dollars.
C'est une bien mauvaise surprise qui attendait cette habitante de Sharpsburg, près de Pittsburgh en Pennsylvanie (Etats-Unis), derrière la porte de sa chambre.
Alors qu'elle pensait y retrouver son compagnon, elle a dû s'y reprendre à deux fois avant de comprendre que celui-ci n'était pas seul, en ce début de matinée du jeudi 23 octobre. Un acte de cruauté envers les animaux
En effet, dans le lit conjugal se trouvait aussi le chien de cette femme, révèlent des rapports de police Son conjoint, qui répond au nom de Matthew Ziolkowski, était en plein rapport sexuel avec le canidé, dont la police n'a par ailleurs pas révélé la race.
Son sang ne faisant qu'un tour, la propriétaire du chien s'est alors mise à crier sur son compagnon et à s'en prendre à lui physiquement, horrifiée qu'elle était par la scène à laquelle elle assistait. Dans une colère noire, elle s'est aussitôt saisie d'un téléphone pour appeler les secours, rapporte la chaîne de télévision locale WTAE. La police est rapidement arrivée, emmenant Ziolkowski, 51 ans, sous les verrous.
Si l'enquête est toujours en cours, les autorités ont confirmé que les actes du suspect s'apparentaient à de la cruauté envers les animaux . Déjà poursuivi en 2012 Preuve que l'affaire est prise extrêmement sérieusement, Ziolkowski est détenu dans une prison du comté d'Allegheny, avec une caution impressionnante de 500.000 dollars.
Il est poursuivi pour actes de cruauté envers un animal et pour zoophilie. Le site Triblive, qui indique qu'une première audition est prévue le 28 octobre, a également rappelé que Ziolkowski n'en était pas à sa première fois en matière de comportement sexuel déviant. En 2012, il avait ainsi était poursuivi pour comportement indécent sur la voie publique. Les charges avaient été abandonnées.
Enora a transformé sa vache… en cheval !
On lui avait dit : « Tu es incapable de monter sur ta vache ! » La boutade a fait mouche et Enora, une jeune femme de Betton (Ille-et-Vilaine) a relevé le défi.
Depuis, on la croise régulièrement « à vache », au détour d’un chemin.
Vous aimez vous balader à la campagne ?
Peut-être aurez-vous la chance de croiser une cavalière pour le moins originale ! La scène ne se passe ni au Nevada ni au Kansas, mais bien dans la campagne bettonnaise (Ille-et-Vilaine).
Et si Enora n’est pas une championne de rodéo, c’est bien sur le dos d’une vache qu’elle se promène. Une vache noire, à qui elle a passé les rênes…
Agent de remplacement dans les exploitations depuis qu’elle est titulaire d’un bac agricole, Enora se passionne pour les vaches. Et notamment Hélicsir, « sa » vache, née il y a trois ans sur l’exploitation biologique familiale.
Depuis, entre Enora et Hélicsir, une véritable complicité est née. 25 minutes de promenade Quant à l’idée d’en faire sa monture, elle est partie d’une boutade. « Tu es incapable de la monter ! », lui a lancé un membre de sa famille, alors qu’elle promenait régulièrement Hélicsir au licol
N’étant pas fille à s’en laisser conter, elle a relevé le défi. Et pour cela, il y a eu toute une préparation, débutée il y a un an et demi. « Il a fallu l’habituer aux guides, à la selle, et même lui apprendre à rester sur place en cas de chute », raconte Enora, toujours très attentive au bien-être d’Hélicsir.
« Je ne la monte qu’une fois par semaine, essentiellement au pas, avec parfois un peu de trot. Quant à la promenade, elle ne dure pas plus de 25 minutes. » Enora adore sillonner la campagne bretonne sur sa vache. (Photo : Ouest-France) Pour l’équipement, il est similaire à celui d’un poney.
« Une selle plate amovible, appelée bardette, une sangle pour la maintenir en place ainsi que deux boudins, un à l’avant et l’autre à l’arrière. Et puis il y a des guides pour la diriger, sans mors bien sûr ». Et comme Hélicsir est coquette, « elle choisit elle-même, d’un coup de tête lors de son brossage matinal, la couleur qu’elle souhaite arborer. »
Suivant l’humeur ce sera rose, rouge, bleu ou vert, tant pour le tapis de selle que pour les guides. Et pour compléter sa tenue, des bandes aux couleurs assorties lui protégeront les pattes. Les autres vaches jalouses En cas de temps gris et de visibilité diminuée, le gilet jaune signale l’équipée aux automobilistes.
Brossage et « habillage » sont des moments d’échanges joyeux et de complicité, « je lui parle beaucoup et Hélicsir semble apprécier ! » Une fois parée, la belle ne dit rien, pardon ne meugle pas et suit les chemins habituels de balade, « toujours partante aussi pour en tester de nouveaux. »
Et lorsque, fière et allante, Hélicsir passe devant ses congénères, « ses copines de troupeau en arrêtent de ruminer pour la regarder passer. Malgré leur apparente indifférence, il y a sûrement un peu de jalousie ! », s’amuse Enora. D’autant qu’Hélicsir, friande de caresses et d’attention, « est peut-être également orgueilleuse, voire un petit peu narcissique… »
Et comme elle est aussi bien dans son temps, la vache a son profil facebook, « Hélicsir et autre », avec déjà de nombreux amis. Pour poursuivre et partager cette belle aventure, Enora caresse un autre projet. « Former une acolyte à Hélicsir, un moyen original de faire découvrir les vaches aux enfan
Les moyens sont à la hauteur de la tragédie. Deux cents gendarmes sont mobilisés depuis hier matin pour tenter de comprendre comment ce bus transportant une cinquantaine de passagers d'un club de retraités, partis à l'aube pour une escapade d'une journée, a pu percuter un camion avec sa remorque à grumes vide, arrêté sur la départementale 17 à la sortie de Puisseguin (Gironde).
« Un long processus d'enquête va commencer. Nous allons avoir besoin de nombreux éléments d'expertise pour comprendre les circonstances de ce drame. Il y a eu un choc, un feu s'est propagé dans la cabine du camion et dans le car, mais il est trop tôt pour déterminer la raison principale et originelle de ce drame », a prévenu Christophe Auger, le procureur de la République à Libourne, pour qui « il est prématuré d'envisager une quelconque responsabilité pénale ».
Une enquête confié aux experts de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) et qui a débuté, dès hier soir, par l'audition en tant que témoin du chauffeur du bus, rescapé de la terrible collision.
Au même moment, le père et employeur du routier Cyril Aleixandre, 31 ans, décédé avec son jeune fils de 3 ans, qu'il avait l'habitude d'emmener en voyage, était lui aussi en cours d'audition. Des indices carbonisés Une seule certitude, le conducteur du bus « a fait des déclarations laissant entendre que le camion ne se trouvait pas sur la bonne voie de circulation », a indiqué le procureur.
Le chauffeur routier, originaire de l'Orne, tractait une longue remorque grumière, qui sert à transporter des arbres ou du bois, appartenant à une société spécialisée installée dans la Mayenne. Il était, semble-t-il, en train de la remonter.
« Nous devons déterminer son itinéraire, que nous ne connaissons pas », précisait hier soir la gendarmerie, qui a prévu de saisir les carnets d'entretien du bus Mercedes Tourismo, un modèle 2011, et ceux du tracteur DAF afin de vérifier que les deux véhicules respectaient bien les règles en vigueur. Les experts de la gendarmerie vont aussi se pencher sur un point qui les étonne, au vu des premières déclarations du chauffeur de bus, à savoir l'embrasement des deux véhicules.
« Pour l'instant, nous ne savons pas si cet embrasement a été aussi rapide qu'il a été décrit », selon la gendarmerie. Le feu a en tout cas été intense, au point de carboniser de précieux indices pour les enquêteurs, tels les chronotachygraphes.
« Ils vont devoir être prélevés avec précaution. Ces relevés de vitesse mais aussi des temps d'immobilisation des véhicules permettront de savoir avec précision dans quelles conditions camion et bus ont circulé avant l'impact fatal », a détaillé Patrick Touron, le directeur de l'IRCGN.
Des techniciens vont également devoir relever s'il y a eu des traces de freinage. D'emblée, comme ils l'avaient fait pour la collision entre un bus et un TER à Allinges (Haute-Savoie), en juin 2008, qui avait coûté la vie à 7 collégiens, la scène de l'accident va être modélisée par des lasers numériques.
La D 17 sera fermée d'ailleurs pendant trois jours au moins pour ce travail. Le temps aussi d'effectuer le relevage des corps des 41 victimes calcinées, amoncelées les unes sur les autres dans ce qui reste du châssis du bus.
Le délicat travail d'identification, qui va commencer ce matin et qui pourrait prendre jusqu'à trois semaines, a été expliqué aux familles éprouvées. « Une priorité », a insisté le procureur.
QUESTION DU JOUR. Faut-il restreindre la circulation des poids lourds sur le réseau secondaire ?
Saint-Germain-de-Clairefeuille Accident de car en Gironde.
Un père et son fils tués, le choc dans un village de Normandie Émotion, à Saint-Germain-de-Clairefeuille (Orne), après une terrible collision entre un car et un camion en Gironde.
Parmi les 43 morts, deux vivaient dans ce village de Normandie. Le conducteur du poids-lourd, Cyril, et son fils, sont originaires de Normandie. Ils ont tous deux été tués dans l'accident.
Samedi 24 octobre 2015, 24h après la terrible collision entre un car de tourisme et un poids-lourd en Gironde, le village de Saint-Germain-de-Clairefeuille (135 habitants), près de Nonant-le-Pin (Orne) est sous le choc.
Parmi les 43 morts dans l’accident et l’incendie qui a suivi, un jeune père de famille et son fils de trois ans. Le chauffeur routier, âgé de 31 ans, était originaire du village. Il vivait à Godisson, commune distante de quelques kilomètres.
C’est son camion qui a été heurté, dans des conditions encore mystérieuses, vendredi 23 octobre 2015. À côté de lui, Théo, 3 ans, était dans son siège auto, relate Ouest-France.
Un routier « exemplaire » Ce vendredi 23 octobre 2015, vers 7h30 du matin, la semi-remorque de Cyril, qui travaillait pour l’entreprise familiale basée à Saint-Germain-de-Clairefeuille, se trouve en travers de la route.
En face, un autocar transportant des retraités, membres d’une association de la région de Libourne. La collision est violente. Les deux véhicules s’embrasent presque immédiatement. 41 passagers du bus trouveront la mort.
Cyril et son fils, également. Le chauffeur du car parviendra à s’en sortir, indemne, après avoir aidé huit personnes à sortir du véhicule. Quatre sont grièvement blessées.
Le poids-lourd dépassait-il sur la voie opposée ?
Pour l’heure, rien ne permet de le dire et l’enquête devra notamment faire la lumière sur la position exacte du camion au moment de l’impact et les raisons pour lesquelles il était arrêté ainsi que sur la trajectoire de l’autocar.
Vendredi 23 octobre 2015, les enquêteurs ont débuté les investigations. Premier objectif : identifier les victimes.
Routier décrit comme « exemplaire », « sérieux », « joyeux », Cyril conduisait un poids-lourd attelé d’une remorque (vide au moment de l’accident) destinée à transporter du bois. Un camion personnalisé, à son image.
L’outil de travail de ce passionné de la route. Un camion qu’il soignait : C’était un amoureux de la belle mécanique. Il était minutieux, sur tous les camions », a confié un élu de la commune, à France 3 Basse-Normandie.
« Je le voyais souvent le samedi ou le dimanche à vérifier les lumières, ou à vérifier les pneus. »
La zone de l'accident sera fermée à la circulation pendant toute la durée des investigations.
La famille du chauffeur routier est connue dans le village, où plusieurs membres ont siégé – et siègent encore – au conseil municipal. L’entreprise familiale, les Transports Aleixandre, emploierait une dizaine de personnes. « La famille est accablée, le père et le frère du conducteur en état de très grand choc », indique Le Parisien. Le patron de cette entreprise de transport et père du chauffeur décédé, se sont rendus sur place et ont été reçus par les gendarmes. Le village de Saint-Germain-de-Clairefeuille est sous le choc :
On est effondrés, c’est dramatique, il n’y a pas de mot. Cyril était un enfant du pays, ses grands-parents ont créé l’entreprise et son père Michel l’avait récupérée. (…)
On a tissé des liens très forts, Cyril avait l’âge à ma fille, je l’ai connu bébé », a confié Sylvie Avenel, conseillère municipale de la petite commune, à MetroNews.
Le village de Saint-Germain-de-Clairefeuille sous le choc, par Ouest-France : Le camion, en travers de la route Que s’est-il passé, ce matin du vendredi 23 octobre 2015 ? L’enquête fait état d’une violente collision entre le bus et le poids-lourd.
Selon les premiers éléments recueillis sur place – seul le chauffeur du bus, indemne, a pu être entendu – le camion était en portefeuille et le chauffeur de l’autocar ne l’aurait vu que trop tard.
Dans son premier témoignage, le conducteur du bus avait indiqué que le camion se trouvait, au moins partiellement, sur la mauvaise voie de circulation.
Les enquêteurs, qui se concentrent dans un premier temps sur l’identification des victimes, devront recueillir l’ensemble des éléments techniques permettant de confirmer ou d’infirmer ce témoignage.
L’état de la chaussée, les conditions météorologiques, les raisons de cet incendie… L’enquête doit désormais déterminer avec précision les circonstances de cette dramatique collision. Et répondre à de nombreuses questions.
Pourquoi le camion était-il en travers de la route ?
Pourquoi le bus n’a-t-il pu l’éviter ?
Pourquoi les deux véhicules se sont immédiatement embrasés ?
Que faisait le jeune enfant dans la cabine du routier ?
Au moins 43 morts dont un enfant Une sortie du club des anciens Les passagers du bus, partis quelques minutes avant l’accident de Petit-Palais, devaient se rendre à Arzacq (Pyrénées-Atlantiques), pour une journée d’excursion.
Ils étaient membres d’une association, le Club du petit-palaisien, où se retrouvaient les retraités de plusieurs communes voisines. Ils avaient affrété cet autocar, d’une compagnie locale.
Des prélèvements ADN doivent être effectués pour permettre d’identifier les nombreuses victimes, avant que les familles puissent procéder aux inhumations.
L’autre véhicule, un camion destiné à transporter du bois. Il était vide.
De ces deux véhicules, il ne reste que des carcasses, totalement calcinées.
Prime de Noël : quel sort cette année ?
La reconduction de la prime de Noël 2015 n'a pas encore été officialisée. Maintien, montant, date... voici ce qu'il devrait advenir cette année.
La prime de Noël a été reconduite chaque année depuis sa création en 1998.
C'est devenue une tradition. La prime de Noël soulage chaque année les finances d'environ 2 millions de ménages modestes. Elle est accordée par l'Etat aux bénéficiaires des minimas sociaux (lire encadré). Alors que le gouvernement n'a pas encore précisé si est serait reconduite cette année, Metronews répond aux questions que vous vous posez.
► Maintenue ?
C'est très probable Depuis son instauration en 1998, la prime de Noël a été reconduite chaque année. Il est donc probable qu'elle soit reconduite. Elle figure d'ailleurs dans le budget de l'Etat 2015 mais c'est seulement au dernier moment qu'elle est officialisée. L'an dernier, il avait fallu attendre le 4 décembre pour que la ministre des Affaires sociales Marisol Touraine annonce son maintien.
► Revalorisée ?
C'est loin d'être sûr La prime de Noël n'a pas été revalorisée depuis la crise de 2008. Son montant est ainsi resté figé par exemple à 152,45 euros pour une personne seule et à 320,14 euros pour un couple. Dans ses prévisions, le gouvernement a estimé le coût de cette prime à 513 millions d'euros pour 2005, soit 37 millions d'euros de plus qu'en 2014 (+7,8%). N'imaginez pas forcément que cette hausse se répercutera sur le montant de la prime. Car il est possible qu'elle serve uniquement à couvrir le nombre de bénéficiaire qui ne cesse d'augmenter année après année. L'hypothèse d'un montant identique est donc à considérer.
► Date ? Autour du 20 décembre Ce coup de pouce financier destiné à apporter un bol d'air aux ménages les plus modeste à l'approche des fêtes de fin d'année est traditionnellement versé une semaine avant le jour de Noël. L'an dernier, les versements avaient commencé dès le 18 décembre. Les bénéficiaires ont donc pu la toucher autour du 20 décembre, le temps que la somme soit créditée sur les comptes bancaires. |
QUI SONT LES BENEFICIAIRES |
La prime de Noël est accordée aux personnes touchant le Revenu de solidarité active (RSA) socle, l'Allocation spécifique de solidarité (ASS), l'Allocation équivalent retraite (AER), l'Allocation transitoire de solidarité (ATS). Une prime est versée par foyer mais que son montant varie selon le nombre de personnes.
Accident en Gironde : «C'était une sortie classique, mon père devait rentrer ce soir»
Dénormes moyens ont été déployés après le terrible accident de car de ce vendredi matin, dans lequel le père de Florent, notre témoin, a trouvé la mort.
Sa voix tremble mais il tient à rendre hommage à son père. Florent est le fils de Michel, président du club du 3e âge de Petit-Palais. Âgé de 84 ans, le retraité se trouvait à bord de l'autocar, et n'a pas survécu au terrible accident.
Accident en Gironde: les professionnels du transport tentent d'expliquer l'embrasement
«Je savais qu'il avait cette sortie, il m'en avait parlé hier soir, témoigne-t-il. Le club devait passer une journée découverte de la région dans les Pyrénées-Atlantiques, avec un repas gastronomique.
Il habite tout près de chez moi, et m'avait demandé de garder son chien et son chat pour la journée. Il devait rentrer ce soir. C'était une sortie tout à fait classique comme il en organise 4 ou 5 fois par an».
Veuf depuis quelques années, Michel est une figure du village. Maire pendant 12 ans, l'ancien édile était un viticulteur connu et apprécié des habitants.
«Quand il a terminé son deuxième mandat de maire, il s'est tout de suite impliqué dans le club du troisième âge. C'était devenu son activité principale.»
La route où le drame s'est produit, Florent la connaît bien. «C'est un passage sinueux, qui passe par un sous-bois, pas très bien éclairé. Mais ce n'est pas non plus un endroit particulièrement dangereux. Le virage n'est pas très serré et la visibilité est correcte. Je me garderais bien de désigner des responsables à ce stade, nous savons encore très peu de choses. En tout cas ce n'était pas un secteur si redouté des riverains.»
Florent est aussi le cousin de Raymond, l'un des survivants de la tragédie.
«C'est un viticulteur comme mon père, et le président du club de chasse locale. Je ne connais pas son état de santé précis, ni celui de sa compagne qui, était, semble-t-il, avec lui. J'ai croisé ses proches dans la zone réservée aux familles des victimes, mais ils n'avaient pas encore beaucoup d'informations».
Un chien-policier se sacrifie pour protéger son maître
Aux Etats-Unis, un policier a été sauvé par son berger allemand d'un homme qui tentait de le poignarder. Et ce n'est pas la première fois que ce chien-policier met sa vie en jeu pour sauver son maître.
En Louisiane, un chien-policier a été poignardé mardi dernier, alors qu'il venait au secours de son maître.
L'homme, armé d'un couteau, a ensuite été abattu par le policier, selon un rapport des autorités.
"Si Thor, le berger allemand, ne s'était pas interposé, l'officier serait mort, a déclaré le shérif de St. Tammany Jack Strain au journal WGNO News. Il était proche de lui et a tenté de le poignarder. L'officier m'a clairement expliqué que Thor s'est jeté sur l'assaillant, et c'est à ce moment-là qu'il l'a frappé avec son couteau."
D'après le bureau du shérif, Thor était en train de poursuivre deux suspects d'un cambriolage, mardi après-midi, quand il a mené son maître-chien ainsi qu'un autre officier dans une étable d'une zone résidentielle.
"Le suspect a jailli d'une pile de débris et tenté d'attaquer un de nos officiers avec un couteau, a expliqué le bureau du shérif. Lorsque le chien s'en est pris à lui, le suspect l'a poignardé au niveau du cou."
A ce moment-là, son maître a ouvert le feu et "mis fin à la menace", pour reprendre ses mots. Le chien est sain et sauf Le suspect a été identifié comme étant Darien Grennwood, un homme de 30 ans vivant à Covington.
Après l'attaque, il a été transporté à l’hôpital où sa mort a été prononcée. Le second suspect, qui n'a toujours pas été identifié, a lui été incarcéré.
De son côté, Thor souffre de nombreuses blessures. Il a été transféré à l'hôpital vétérinaire où il a subi une intervention chirurgicale. Mercredi, son état était toujours stable.
Selon le bureau du shérif, les médecins sont optimistes quant à sa capacité de recouvrir toutes ses facultés. "Nos prières l'accompagnent", ont-ils posté sur Facebook.