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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
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Le député UMP Dominique Tian épinglé pour un compte en Suisse non déclaré
FRAUDE FISCALE ?
– Dominique Tian a dissimulé un compte en Suisse comptenant 1,5 million d'euros, explique Mediapart. L'élu rétorque avoir rapatrié ses avoirs en 2014, mais il pourrait bien être rattrapé par la justice. La Haute autorité pour la transparence de la vie publique a en effet saisi le parquet de Paris vendredi.
Dominique Tian avait un compte en Suisse, non déclaré, crédité d'environ 1,5 million d'euros.
L’élu UMP, souvent au front pour dénoncer les fraudeurs au RSA, les fonctionnaires abusant des arrêts maladie ou la gabegie de l’aide médicale d’Etat dissimulait un compte en Suisse.
Et plutôt bien fourni à en croire les chiffres qu’il a lui-même communiqués à Mediapart, qui a publié un article samedi, au lendemain de la saisie du parquet par la Haute autorité pour la transparence de la vie publique dans ce dossier.
Vendredi, l’institution créée au lendemain du scandale Cahuzac avait en effet émis un doute sérieux quant à "l'exhaustivité, l'exactitude et la sincérité de sa déclaration de situation patrimoniale" adressée en mai 2012. En clair : l’élu bucco-rhodanien est soupçonné d’avoir dissimulé son compte en Suisse, crédité d’environ 1,5 millionsd’euros, ainsi qu’un hôtel en Belgique.
L'élu assure avoir régularisé sa situation Contacté par Mediapart, l’élu assume et assure être à présent droit dans ses bottes.
"En 2014, j'ai réactualisé ma déclaration de patrimoine , ainsi que ma déclaration d’impôt sur la fortune", affirme-t-il à nos confrères, qui précisent que Dominique Tian a profité de la cellule de régularisation mise en place en 2013 – et qui a rencontré un vif succès – par la France pour rapatrier ses avoirs. "J'ai tout déclaré.
Et aujourd'hui, ce sont les élus honnêtes, comme moi, qui se retrouvent poursuivis par la HATVP ? Un esprit mal intentionné dirait qu'il valait mieux ne pas régulariser !", persifle l’élu qui jure qu’il payera les pénalités.
ourquoi n’a-t-il pas mentionné son compte sur sa déclaration de patrimoine ?
À Mediapart, Dominique Tian assure qu’il s’agit d’un compte ouvert par "son père", décédé il y a "environ 10 ans". Un héritage dont il aurait appris l’existence tardivement, et qu’il a rapatrié grâce à la cellule mise en place en 2013, "faite pour ça".
Quant à l’hôtel en Belgique, l’élu explique ne pas l’avoir signalé, car il estime qu’il s’agit d’un outil professionnel qui n'a pas à y figurer, tandis que la HATVP dit que c'est un bien personnel". Un élu en guerre contre la fraude sociale Si le nom de Dominique Tian ne vous dit rien, l’élu est connu pour ses prises de position très fermes sur la fraude aux aides sociales ou aux arrêts de travail.
En 2011, ce dernier publiait un rapport sur le sujet, rapport toutefois truffé de chiffres approximatifs et de postulats discutables pour asseoir son argumentaire, comme le soulignait à l’époque lemonde.fr. La même année, au 20 heures de France 2, il appuyait avec force la volonté du gouvernement d’instaurer trois jours de carence pour les fonctionnaires en arrêt maladie, et expliquait qu’il s’agissait bien d’une mesure pour lutter contre la fraude : "il y a un pic d’absentéisme pendant les congés scolaires et pendant les ponts du mois de mai", assurait-il.
Enfin, en 2013, dans le quotidien Valeurs actuelles, classé à droite, il expliquait que "pendant longtemps, en France, on a fraudé les aides sociales, impunément. Bien souvent, il suffisait d’oublier de cocher une case sur un document administratif pour bénéficier d’une allocation. Et de jouer ensuite les innocents, en cas de problème". Une déclaration qui risque de lui revenir en pleine face.
Tours : une grand-mère tue sa petite-fille de six mois à coups de couteau
Une femme âgée de 53 ans a été interpellée lundi après avoir poignardé de 12 coups de couteau sa petite-fille de six mois dont elle avait la garde.
Le bébé n'a pas survécu à ses blessures. La grand-mère a été interpellée après les faits. La grand-mère a été interpellée après les faits.
Quelques heures après son interpellation, un médecin légiste l'a examinée et a demandé qu’elle soit hospitalisée en psychiatrie. Lundi, une grand-mère âgée de 53 ans a eu un véritable coup de folie, alors qu'elle gardait sa petite-fille âgée de 6 mois.
Le drame a eu lieu dans l'après-midi dans un appartement de Tours Nord (Indre-et-Loire), au domicile de la fillette et de ses parents. C'est là que la quinquagénaire a asséné 12 coups de couteau au bébé, révèle Europe 1.
Grièvement blessée, la fillette n'a pas survécu à ses blessures. "Les secours ont été appelés vers 19 heures par le père de l'enfant qui, en rentrant à son domicile a trouvé sa petite fille décédée de plusieurs coups portés par une arme blanche" a précisé le parquet de Tours ce mardi matin dans un communiqué.
Elle reconnaît les faits En raison de son état, la quinquagénaire n'a pu être entendue par les enquêteurs. Mardi matin, son geste restait inexpliqué. Toutefois, le parquet de Tours précise que la grand-mère maternelle qui a été "découverte prostrée à côté de l'enfant" avait "verbalement reconnu les faits auprès d'un membre des secours".
Le corps du nourrisson devait lui être autopsié dans la journée.
Des gouffres s’ouvrent chaque jour autour de la mer Morte
La formation de trous béants autour de la mer Morte s'accélère de manière exponentielle. Aujourd’hui, il y en aurait plus de 3000 !
Des gouffres de dizaines de mètres de profondeur apparaissant du jour au lendemain, engloutissant en quelques minutes des champs entiers… La formation de centaines de dolines transforme peu à peu les rives de la mer Morte en gruyère !
Et le phénomène s’accélère à un rythme exponentiel, menaçant habitations et installations touristiques ou industrielles. En janvier, une portion de la route 90, l’artère principale qui longe la mer Morte sur la rive israélienne, s’est ainsi affaissée brutalement de 5 centimètres. Les premières dolines ont été découvertes dans les années 1980. Et en 1990, on en comptait une quarantaine.
Aujourd’hui, il y en aurait plus de 3000. À ce rythme, l’ensemble du bassin aura sombré d’ici à 2050 ! Avec le risque d’engloutir des vies humaines. Des dépressions dues à l’exploitation humaine Les dolines sont des dépressions de forme circulaire ou elliptique qui peuvent atteindre des dizaines de mètres de diamètre.
Les plus grandes, les méga-dolines, s’ouvrent sur plus d’un kilomètre de diamètre et plus de 100 m de profondeur. Elles se forment dans des terrains soumis à une dissolution chimique. Et c’est justement le cas de la mer Morte, dont le niveau ne cesse de baisser. En cinquante ans, sa surface a régressé d’un tiers.
Cette mer fermée, qui était une vaste masse d’eau il y a 18 000 ans, est aujourd’hui la zone immergée la plus basse du globe (429 mètres en dessous du niveau de la mer). Et ses eaux continuent à s’abaisser de 1,45m en moyenne par an.
Depuis les années 1950, en effet, les eaux des rivières affluentes ont en effet été exploitées intensément par Israël, la Jordanie et la Syrie pour les besoins d’une démographie en pleine explosion, d’une industrie touristique en plein essor et pour l’exploitation minière (potasse et magnésium).
Quelque 800 millions de mètres cubes sont ainsi détournés chaque année, et la mer Morte ne reçoit plus que 5 % de son flux historique.
En se retirant, les eaux très salées de la mer Morte laissent derrières elle des terrains truffés de poches de sel. Les nappes phréatiques, les pluies, les eaux de ruissellement, les rivières sont autant d’eaux douces qui lessivent et dissolvent
ces poches, laissant en lieu et place des cavités vides en sous-sol. Sans soutien, le sol de surface finit par s’effondrer brusquement. Si plusieurs cavernes se superposent, un effondrement en cascade peut laisser la place à un profond trou béant (un aven).
L’érosion peut poursuivre son œuvre et plusieurs avens rapprochés se fondre en un seul gouffre gigantesque (un ouvala).
PIPELINE. Israël, la Jordanie et l’Autorité palestinienne ont décidé d’agir en construisant un pipeline de 200 km de long reliant la mer Rouge à la mer Morte. L’objectif est de transférer quelque 100 millions de mètres cubes d’eau chaque année vers cette dernière.
Le projet n’existe pour l’heure que sur le papier ses détracteurs sont nombreux. Car cet apport d’eau n’est pas suffisant pour enrayer la baisse du niveau de la mer Morte et le risque est grand par ailleurs de détruire l’écosystème spécifique de la mer Morte en y faisant proliférer notamment des algues rouges.
L'Italie et Malte au secours de deux bateaux de migrants en détresse en Méditerranée L
Deux bateaux avec 400 à 450 migrants à leur bord ont été signalés en difficulté à une cinquantaine de kilomètres des côtes libyennes lundi. L'Italie et Malte se sont portées à leur secours.
L'alerte a été donnée après le chavirage d'un navire qui pourrait avoir fait jusqu'à 700 morts dans la nuit de samedi à dimanche. Le président du Conseil européen, Donald Tusk, a décidé de convoquer un sommet européen extraordinaire,à Bruxelles. Un bateau des gardes-côtes italiens, dans le port de La Vallette
Après le chavirage d'un chalutier transportant plusieurs centaines de migrants dans la nuit de samedi à dimanche, deux autres bateaux se trouvent,à en grande difficulté en Méditerranée. Malte et l'Italie se sont portées au secours de ces embarcations, a annoncé Matteo Renzi, le président du conseil italien.
L'un de ces navires est un canot gonflable qui se trouve à une cinquantaine de kilomètres des côtes libyennes avec 100 à 150 personnes à bord. L'autre est une embarcation plus vaste avec environ 300 personnes à bord, a précisé le dirigeant italien.
Plus tôt, l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) avait déclaré avoir reçu un appel à l'aide d'une personne présente sur un bateau en train de sombrer en Méditerranée avec 300 personnes à bord. Ce témoin a dit à l'OIM qu'au moins 20 personnes étaient déjà mortes.
L’Europe démunie face aux naufrages en Méditerranée L'organisation internationale, basée à Genève, avait précisé que trois bateaux de migrants se trouvaient côte à côte en Méditerranée – dont ceux en difficulté.
L'OIM se disait toutefois incapable de déterminer leur position exacte, mais affirmait avoir contacté des gardes-côtes. Selon l'organisation, ces derniers n'auraient cependant « pas les moyens de les secourir maintenant », car ils manquent de ressources en raison du naufrage de dimanche. 35 000 migrants en 2015 L'Union européenne a convoqué en urgence une réunion des ministres de l'intérieur et des affaires étrangères lundi après-midi à Luxembourg.
Un sommet européen extraordinaire sur le drame des migrants en Méditerranée a également été programmé jeudi à Bruxelles. Le bilan officiel du naufrage de la nuit de samedi à dimanche au large de la Libye est de 24 morts et 28 rescapés, mais il risque d'être beaucoup plus lourd, des survivants ayant fait état de la présence de quelque 700 personnes à bord du bateau. Joseph Muscat, le premier ministre de Malte, qui s'exprimait lundi au côté de Matteo Renzi, a dit redouter que le bilan du naufrage atteigne 900 morts.
Chaque jour, entre 500 et 1 000 personnes sont récupérées par les gardes-côtes italiens ou des navires marchands. Plus de 11 000 l'ont été en une semaine. Selon le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, 35 000 migrants sont arrivés par bateau dans le sud de l'Europe depuis le début de l'année, et 1 600 sont portés disparus.
Le parti néonazi grec Aube dorée devant la justice
Le leader d'Aube dorée Nikos Michaloliakos (en bas à d), sa femme Eleni Zeroulia (derrière lui) et d'autres membres du parti néonazi prêtent serment, le bras droit levé, dans la assemblée grecque récemment élue, le 5 février 2015
Les dirigeants du parti néonazi grec Aube dorée troquent lundi les bancs du parlement pour le box des accusés dans un procès historique qui s'ouvre près d'Athènes afin de déterminer si le mouvement s'apparente à une organisation criminelle.
Signe de l'importance de l'audience, quatre rassemblements à l'initiative de la mouvance antiraciste sont prévus avant l'ouverture du procès, vers 06h00 GMT pour appeler à la condamnation des 69 accusés. Certains d'entre eux sont placés en détention provisoire dans la prison de Korydallos, dans la banlieue ouest d'Athènes, où une salle spécialement aménagée accueille le début du procès qui pourrait rapidement être délocalisé dans un lieu plus vaste et plus central.
D'autres comparaissent libres. C'est le cas du fondateur et dirigeant d'Aube dorée Nikos Michaloliakos remis en liberté surveillée fin mars après 18 mois de détention provisoire.
Ce petit homme replet de 57 ans, à l'allure de terne rond-de-cuir mais qui vocifère plus qu'il ne parle, concentre l'attention en raison de son rôle prédominant dans le parti qu'il a créé dans les années 80 et dont il n'a jamais lâché les rênes.
Pour l'accusation, il est aux commandes d'une "organisation criminelle" qui depuis 2008 a déchaîné sa violence contre les étrangers et contre ses opposants politiques. Le crime de direction d'organisation criminelle est puni de vingt ans de prison.
Etroitement liée à l'aspect pénal, la question de la légalité du parti, dont 13 des 17 députés sont jugés, apparaît en filigrane de l'audience. Entré pour la première fois au Parlement en 2012, Aube Dorée est arrivé en troisième position des législatives de janvier remportées par Syriza, au terme d'une campagne électorale sans les démonstrations de force habituelles.
Quelle légalité ?
Cultivant désormais le profil bas, Nikos Machaloliakos défendait cette semaine sa formation comme étant "un mouvement nationaliste", "parti politique légal" et pas "une organisation criminelle".
Les mois d'enquête judiciaire sur le parti ont cependant été accompagnés d'un grand déballage médiatique qui a mis au jour de nombreux documents photos et vidéos, des témoignages de repentis décrivant le fonctionnement des "sections d'assaut" du parti, leurs raids nocturnes à moto pour "casser" de l'étranger, les camps d'entraînement à la campagne avec maniement de Kalachnikov.
Au domicile du numéro 2 d'Aube dorée, Christos Pappas, la police avait découvert un véritable petit musée du nazisme, déclinant les croix gammée et portraits d'Hitler sur toutes sortes de supports.
Mais "nous ne demandons pas la condamnation des accusés pour des motifs idéologiques, ce sont des faits qu'il faut juger, ceux de la vague de violence raciste qu'a connue le pays depuis 2008", insistent les avocats des parties civiles.
C'est le meurtre d'un jeune rappeur antifasciste Pavlos Fyssas, poignardé en septembre 2013 près d'Athènes par un militant du parti néonazi qui avait déclenché l'offensive judiciaire contre Aube Dorée.
L'événement a été l'électrochoc qui a réveillé l'opinion publique et la classe politique après des années de relative passivité face à des agressions dirigées, entre autres, contre des immigrés.
Trois de ces attaques, et leurs auteurs présumés, seront jugés au cours du procès. Il s'agit du meurtre de Fyssas, de la tentative de meurtre de quatre pêcheurs égyptiens en juin 2012, et de l'attaque de syndicalistes communistes en septembre 2013.
Le caractère "d'organisation criminelle" du parti constituera le quatrième volet du procès, celui où il faudra prouver que la structure extrêmement hiérarchisée d'Aube dorée fait porter la responsabilité de toutes ces violences à son équipe dirigeante.
Le réquisitoire du parquet va encore plus loin: "ne peut être considérée comme légale une association ou organisation qui, sous le couvert d'être un parti politique, poursuit l'objectif du recours à la violence physique ou armée, lançant des menaces contre la vie humaine ou l'intégrité physique d'un citoyen.
Le Liban reçoit les armes françaises financées
L'armée libanaise a été l'objet de plusieurs attaques de jihadistes ces derniers mois.
Après plusieurs mois d'attente, le Liban reçoit, lundi, sa première cargaison d'armes françaises, achetées grâce à un don saoudien, dans le cadre d'un vaste plan de modernisation des forces armées du pays du Cèdre.
La France lance, lundi 20 avril, avec une première livraison d'armes, financée par un don saoudien de trois milliards de dollars (2,78 milliards d'euros), un vaste plan de modernisation des forces armées du Liban, afin de mieux faire face à la menace jihadiste venant de Syrie.
Présent sur place, le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, assiste pour la circonstance à la remise de 48 missiles antichar Milan à l'armée libanaise.
Au total, la France livrera 250 véhicules de combat ou de transport de troupes et matériel, sept hélicoptères Cougar, trois corvettes et de multiples équipements de reconnaissance, d'interception et de communication, détaille-t-on au ministère français de la Défense.
Ces équipements viendront renouveler, d'ici au printemps 2019, des matériels obsolètes ou insuffisants. Stabiliser le pays du Cèdre Paris et Ryad espèrent ainsi contribuer à la stabilité du Liban, qui reste fragilisé par de fortes divisions confessionnelles, et surtout pas des incursions jihadistes en provenance de Syrie.
Récemment interrogé par France 24, en marge de la Conférence sur la sécurité de Munich, le Premier ministre libanais, Tammam Salam, a évoqué, à l'heure où l'organisation de l'État islamique (EI) ne cesse d'étendre son influence sur les territoires syrien et irakien, "l'urgence" de la situation dans son pays.
"Il ne faut pas laisser ces sauvages [de l'EI] entrer au Liban", a-t-il déclaré. Selon l'ancien général et politologue libanais Hisham Jaber, 3 000 jihadistes sont postés près à la frontière syro-libanaise, prêts à pénétrer dans la plaine de la Bekaa. Le Liban comme la Jordanie, où Jean-Yves Le Drian s'est rendu samedi et dimanche, sont directement "affectés par le développement du terrorisme en Syrie et par un très grand afflux de réfugiés", souligne-t-on dans l'entourage du ministre français.
"Leurs appareils de sécurité nécessitent un appui extérieur". L'Arabie saoudite, irritée par la montée en puissance de l'Iran dans la région, entend aussi renforcer l'armée libanaise par rapport au Hezbollah, puissant mouvement politico-militaire chiite soutenu par Téhéran et qui combat les jihadistes au côté du régime de Damas. Moderniser l'armée libanaise À travers ce contrat franco-saoudien, "c'est une véritable transformation des forces armées libanaises qui doit s'engager" avec, outre la livraison d'équipements, un plan de formation de centaines d'officiers et sous-officiers pendant sept ans, explique-t-on au ministère français de la Défense.
L'armée libanaise (70 000 hommes) a déjà amorcé en partie sa mutation, aidée par des conseillers militaires américains et britanniques, relève Aram Nerguizian, expert au Centre d'études internationales et stratégiques (CSIS) de Washington.
Les États-Unis lui ont fourni une assistance militaire de plus d'un milliard de dollars depuis 2006. En février, ils ont encore livré 72 canons M198 Howitzer et pour plus de 25 millions de dollars d'obus, de mortiers et munitions.
Mais l'armée libanaise a un besoin urgent de divers matériels, notamment d'hélicoptères pour transporter ses unités d'élite et gagner en mobilité, souligne l'ancien général Hisham Jaber, qui chiffre ses besoins globaux à dix milliards de dollars et déplore que la livraison des premiers Cougar ne soit prévue qu'à la fin 2017.
"On a besoin de temps pour fabriquer, mais il y a sûrement des stocks d'armement neuf", lance-t-il, alors que Paris invoque des délais pour construire les appareils demandés. Des armes attendues avec impatience En 2015, les équipements livrés – appareils de vision nocturne, véhicules blindés et légers, drones légers, moyens de déminage – seront prélevés sur les stocks de l'armée française.Ces armes sont attendues avec d'autant plus d'impatience que les négociations avec Ryad ont commencé fin 2013.
L'Arabie Saoudite avait alors choisi la France comme partenaire en réaction au refus américain et britannique de s'impliquer militairement contre Bachar el-Assad, accusé d'utiliser des armes chimiques contre la rébellion, rappelle l'expert. Le riche royaume pétrolier a aussi accordé à l'ancien Premier ministre libanais, Saad Hariri, un milliard de dollars pour soutenir l'armée libanaise.
Mais cette transaction ne s'est pas encore concrétisée, selon Hisham Jaber. Téhéran a également annoncé son intention de fournir des équipements mais cette proposition ne fait pas l'unanimité au sein du pouvoir libanais, divisé par le conflit syrien et sans chef de l'État depuis près d'un an.
Les détenus néerlandais devront payer leurs séjours en prison
Une prison à la Haye, au Pays-Bas. Une prison à la Haye, au Pays-Bas.
Le ministre de la justice néerlandais a rendu publique lundi une loi condamnant les détenus et leur famille à verser à l’Etat 16 euros par jour passé dans leur cellule.
Aux Pays-Bas, les prisonniers et leur famille devront payer à l’Etat 16 euros, soit environ 20 francs, pour chaque jour passé en détention. C'est ce qu'a annoncé le ministre de la justice néerlandais lundi.
Ilsparticiperaient ainsi aux frais de justice et d’emprisonnement, aux dépenses liées à l’investigation de leurs crimes et à l’assistance aux victimes.
Des coûts que le gouvernement néerlandais ne veut plus assumer seul. Jusqu'à 11'600 euros de frais Cette loi s'applique aux prisonniers, mais également aux parents de mineurs incarcérés ainsi que les criminels enfermés en asile psychiatrique.
Ces personnes devraient recevoir pour un maximum de deux ans d'enfermement une facture de 11'680 euros (14'400 francs) payable sous six semaines, a précisé le gouvernement. Cette nouvelle mesure devrait rapporter 65 millions d'euros par an au gouvernement néerlandais.
Combien coûte un détenu en France?
Une journée de détention coûte environ 100 euros par jour en France.
D'après un rapport parlementaire, le coût d'un prisonnier varie d'un établissement à l'autre et diffère selon le mode de gestion de la prison.
Les chiffres apparaissent dans un rapport parlementaire publié ennovembre dernier et rédigé par le sénateur UMP Jean-René Lecerf.
Ces données permettent de connaître précisément le coût journalier d'un prisonnier en Franceen 2013: environ 100 euros par jour (alimentation, entretien, personnel), soit 36.500 euros par an.
Mais, derrière cette moyenne, se cachent d'importantes disparités. De fortes disparités d'un établissement à l'autre La journée en centre de détention (pour les courtes peines) s'établit en moyenne à 106 euros, 103 euros pour les centres pénitentiaires (différents types de condamnés), quand le coût en maison d'arrêt (pour les prévenus en attente d'une condamnation) est de 89 euros.
D'un établissement à l'autre, le coût d'une journée peut même passer du simple au double. Ainsi, celui d'une journée en maison centrale (191 euros/jour/détenu) est deux fois plus élevé que celui des autres établissements pénitenciers réunis (100 euros environ).
Cette différence est due au fait que les maisons centrales, qui accueillent les longues peines, disposent d'un personnel de surveillance plus nombreux que les autres établissements et nécessitent des investissements lourds en termes de matériels.
L'écart est encore plus grand s'agissant des mineurs: la journée dans ces établissements spécialisés et gérés en gestion déléguée coûte 500 euros par détenu. Une somme rondelette qui s'explique par un fort taux d'encadrement qui était, en 2011, de 1,2 encadrant pour un mineur.
Plus cher dans le privé que dans le public?
Mais les écarts ne s'arrêtent pas là. Il en existe aussi entre les établissements gérés par le public et ceux gérés par le privé.
D'après le ministère de la Justice, 64 prisons, sur les 191 établissements que compte la France, sont aujourd'hui gérées par le privé, sous trois formes de contrat: en gestion déléguée classique (54), en autorisation d'occupation temporaire-location avec option d'achat (AOT-LOA) (7) et en partenariat public privé (PPP) (3).
Dans tous ces établissements, les fonctions régaliennes restent à la charge des fonctionnaires (direction, surveillance, greffe) mais le reste est géré par une entreprise (maintenance, entretien, cantine, transport, accueil des familles, etc).
Généralement, les détenus incarcérés dans les établissements en gestion déléguée classique reviennent un peu moins cher à la société que ceux placés dans le public (90 contre 100 euros en moyenne).
Il existe néanmoins quelques exceptions: dans la maison centrale d'Arles, par exemple, la facture est plus élevée que dans le public (130 de plus par jour). «Un écart justifié par la petite taille de l'établissement (moins de 200 places) qui conduit mécaniquement à une hausse des coûts», explique-t-on au ministère.
Il en est de même dans les 10 établissements sous contrat AOT-LOA et PPP, où le prix à la journée est 30 à 60 euros plus cher que dans le public. Finalement, quel est le détenu qui revient le plus cher à la société:
celui du privé ou celui du public? «Une comparaison (entre privé et public. NDLR) est difficilement interprétable dans le sens où l'âge, la vétusté, la taille et le type de structure sont très disparates», répond le ministère de la Justice. Depuis la «loi Chalandon» de 1987, l'Etat est en mesure de confier la gestion des prisons à un ou plusieurs prestataires privés. Et depuis 2004, leur conception, leur construction et leur financement via notamment les PPP.
En France , deux prestataires de taille se partagent le gâteau depuis une vingtaine d'années: le groupe Sodexo, qui gère actuellement 34 établissements en France, et Gepsa, la filliale de GDF-Suez, implantée dans 16 prisons. Plus récemment, le groupe Bouygues, avec sa filiale Themis FM, a fait son entrée sur ce marché en signant en 2008 le premier contrat en PPP d'un montant d'un milliard d'euros avec le ministère de la Justice pour la construction et la gestion de trois prisons sur une durée de 27 ans.
Depuis, «quatre autres établissements en PPP ont été programmés et devraient ouvrir entre 2015 et 2019», indique-t-on place Vendôme. 12 euros pour un bracelet électronique Et qu'en est-il des condamnés bénéficiant d'un aménagement de peine? Sans surprise, ils coûtent moins cher à la société.
Sur les 60.500 personnes placées sous écrou, 17% sont concernées par ces dispositifs. Une journée sous bracelet électronique coûte 12 euros, comprenant les dépenses de fonctionnement et le coût de location du matériel.
Le placement à l'extérieur, qui permet aux détenus d'effectuer des activités en dehors de l'établisseement pénitentiaire, coûte quant à lui 31 euros par jour, en fonction des prestations fournies par la structure (repas, hébergement, accompagnement socio-éducatif). Quant au coût d'un condamné en semi-liberté (le détenu rentre dormir le soir en prison), il est de 50 euros, charges de fonctionnement et de personnel comprises.
«Moins coûteux qu'une journée de détention (...) les aménagements de peine doivent néanmoins être privilégiés selon leur efficacité qui peut être partiellement mesurée à travers le taux de récidive», avertit le sénateur UMP Jean-René Lecerf.
«Il ne saurait être une solution de facilité pour diminuer le taux d'occupation carcérale», écrit-il dans son rapport préalable à l'examen au Sénat du projet de loi de finances 2015.
* Le coût de la journée de détention est obtenu après calcul du coût budgétaire global d'un établissement rapporté au nombre de jours de détention correspondant.
Honduras : un pédophile change de sexe pour échapper à la justice
Après le viol du fils de sa compagne, José Lucas Majano Mejia s'est transformé en femme, pour échapper à la justice. En vain. Après le viol du fils de sa compagne, José Lucas Majano Mejia s'est transformé en femme, pour échapper à la justice.
En vain. Il pensait que sa transformation lui éviterait la prison. C'est loupé. Un Hondurien accusé de viol sur mineur, qui avait changé de sexe et pris l'apparence d'une jeune femme pour échapper à la justice, a été condamné pour le viol d'un des fils de son épouse, âgé de huit ans, comme l'a rapporté la presse hondurienne, à l'instar du quotidienLa Prensa.
«José Lucas Majano Mejia, 24 ans, a été condamné pour viol aggravé d'un mineur de huit ans» par un tribunal de San Pedro Sula, deuxième ville du pays, située à 240 km au nord de la capitale, a indiqué vendredi un porte-parole du parquet.
Il encourt une peine de 45 à 60 ans de prison. José Lucas Majano Mejia était marié avec une femme ayant deux enfants, dont l'un l'a accusé de viol, fin 2012. Après avoir établi les faits, la justice a ordonné son arrestation, mais l'accusé a fui au Mexique.
En novembre 2013, la mère de la victime a été intriguée par la présence d'une femme chez son ex-belle-mère. Grâce à des photos publiées sur des réseaux sociaux, elle a pu démontrer que cette personne était en réalité son ex-mari qui avait changé de sexe.
La mère a averti la justice, qui a prouvé que cette femme était bien le fugitif, qui avait subi une opération au Mexique, et procédé à son arrestation, avant de le traduire devant un tribunal.
La Grèce croise de nouveau le fer avec ses créanciers
Les dirigeants grecs, qui rencontrent leurs créanciers ce samedi à Bruxelles, assurent vouloir mener à bien les réformes exigées par ses créanciers pour obtenir une tranche d'aide de 7,2 milliards d'euros. Samedi, se tiendra une réunion entre Athènes et ses créanciers internationaux à Bruxelles pour faire le point sur les réformes dans le pays.
«Le groupe de Bruxelles se réunit demain après-midi», a indiqué une porte-parole de l'exécutif européen, une semaine avant la réunion informelle de l'Eurogroupe qui se tiendra le 24 avril à Riga (Lettonie) et sera l'occasion de «faire le point» sur l'avancée des négociations entre la Grèce et ses créanciers.
Actuellement, plusieurs commissaires européens participent aux réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale. Également présent à Washington, le ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis, a assuré jeudi que son gouvernement voulait mener à bien les réformes exigées par ses créanciers pour obtenir une tranche d'aide de 7,2 milliards d'euros, vitale pour son pays.
Pour autant, le secrétaire d'Etat grec aux relations Européennes, Nikos Chountis a réaffirmé les «lignes rouges» du gouvernement dans cette négociation, fixées par le premier ministre: pas de dérégulation supplémentaire du marché du travail, des caisses d'assurance sociale, pas de hausse de la TVA, pas de privatisations sans prise en compte de l'intérêt public. Ces sujets constituent pour l'instant des points de désaccord avec les créanciers, selon Athènes.
«Les Grecs doivent réduire leur bureaucratie et flexibiliser leur marché du travail» Barack Obama, président des États-Unis D'après les responsables du ministère des Finances, la trésorerie de l'État deviendra négative à partir du 20 avril s'il ne puise pas deux milliards d'euros dans les caisses de divers organes publics, dont des caisses de retraite et des administrations régionales.
Sans cet argent, il manquera à l'État 1,6 milliard d'euros pour payer fonctionnaires et retraités. De plus, sans un accord de dernière minute avec ses créanciers sur le versement d'une nouvelle aide financière, la Grèce ne disposera alors plus d'argent pour rembourser au FMI un prêt de 950 millions d'euros arrivant à échéance le 12 mai.
Toutefois, le gouvernement grec continue d'exprimer son espoir d'un accord avec l'UE, la BCE et le FMI, assorti d'un déblocage de fonds, d'ici la fin du mois. De son côté, le président américain Barack Obama a exhorté vendredi la Grèce à engager des réformes gouvernementales et fiscales, lors d'une conférence de presse commune avec le premier ministre italien à la Maison Blanche.
«La Grèce doit engager des réformes», a t-il dit. Les Grecs «doivent prélever les impôts. Ils doivent réduire leur bureaucratie, flexibiliser leur marché du travail».