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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
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La réforme du logement

Publié à 12:22 par fandeloup Tags : création
La réforme du logement

La réforme du logement adoptée : tout ce qui va changer avec la loi Duflot

CONSOMMATIONVoici les principales mesures du projet de loi Alur (accès au logement et urbanisme rénové) adopté définitivement jeudi par le Parlement.

ENCADREMENT DES LOYERS

- Dans les zones "tendues", les préfets fixeront chaque année par décret un loyer médian de référence majoré de 20%, au-delà duquel le propriétaire ne pourra pas aller, mais aussi un loyer plancher (inférieur de 30% au loyer médian) en deçà duquel il pourra demander une hausse.

- Un "complément de loyer exceptionnel" pourra s'ajouter au loyer de base pour des logements particulièrement bien situés ou confortables, mais le locataire pourra le contester auprès de la commission départementale de conciliation.

GARANTIE UNIVERSELLE

- Une Garantie universelle des loyers (GUL), gratuite et publique, sur l'ensemble du parc privé, protègera, d'ici au 1er janvier 2016, les propriétaires des impayés, pendant une durée de 18 mois dans la limite d'un loyer médian local. Mais les propriétaires auront le droit de préférer le recours à la caution.

- Coût estimé par la ministre: 420 millions d'euros en année pleine, financé par des économies sur des dépenses actuelles de l'Etat, des organismes HLM et des collectivités territoriales.

RELATIONS LOCATAIRES-PROPRIETAIRES

- Modèles types d'état des lieux et de bail, définis par décret, avec mention du loyer médian de référence et du loyer appliqué au locataire précédent.

- Délai de préavis pour quitter son logement ramené à un mois dans les zones tendues.

- Le dépôt de garantie sera rendu dans un délai d'un mois, au lieu de deux, s'il n'y a pas de réserves dans l'état des lieux. Sa rétention abusive par le bailleur sera sanctionnée par une pénalité, par mois de retard, de 10% du dépôt.

- Les marchands de listes ne devront proposer que des logements dont ils ont l'exclusivité.

- Encadrement accru des ventes à la découpe, avec notamment une protection des locataires âgés.

- Encadrement de la location de meublés de tourisme.

- Création de commissions départementales de coordination des actions de prévention des expulsions locatives, alertées systématiquement sur des situations d'expulsion.

- Statut de la colocation, avec encadrement des contrats multiples (entre le propriétaire et chacun des colocataires).

- Les frais d'agence seront à la charge du propriétaire sauf ceux pour la rédaction du bail, l'état des lieux, la visite du logement et la constitution du dossier du locataire, qui seront partagés avec ce dernier.

REFORME DES COPROPRIETES ET DES PROFESSIONS DE L'IMMOBILIER

- En dehors du forfait annuel pour la gestion courante, les syndics ne pourront facturer des frais supplémentaires que pour certaines prestations, définies par un décret.

- Les syndics devront ouvrir un compte bancaire séparé pour chaque copropriété qu'ils ont en charge.

- Possibilité de réaliser un diagnostic technique global dans chaque copropriété, permettant le cas échéant d'élaborer un plan pluriannuel de travaux financé par un fonds de prévoyance.

- Encadrement des résidences à temps partagé (multipropriété).

- Reconnaissance des habitats participatifs (sous forme de sociétés ou de coopératives) permettant à des particuliers de concevoir ensemble un projet de construction ou d'acquisition d'un immeuble où ils logeront.

- Contrôle du respect de la déontologie des professionnels de l'immobilier.

HABITAT INDIGNE ET LOGEMENT SOCIAL

- Délai de grâce maximal pour quitter les lieux après une décision d'expulsion porté à trois ans pour tenir compte d'un "recours Dalo".

- Les marchands de sommeil déjà condamnés pour habitats indignes seront interdits d'achats de biens immobiliers destinés à la location pendant 5 ans.

- Le propriétaire d'un logement indécent qui, à compter de la promulgation de la loi, refusera d'engager des travaux malgré les injonctions des pouvoirs publics devra payer une astreinte de 1.000 euros par jour de retard.

- Le demandeur de logement social n'aura qu'un dossier unique à remplir, même s'il fait des demandes dans plusieurs départements.

- Maintien du dispositif spécifique de domiciliation des demandeurs d'asile.

REGLES D'URBANISME

- Elaboration des plans locaux d'urbanisme à l'échelle de l'intercommunalité et non plus de la commune. Mais ce transfert ne pourra intervenir si un quart des communes représentant au moins 20% de la population s'y oppose.

-Suppression des coefficients d'occupation des sols (COS) et de la taille minimale des terrains constructibles.

- La construction dans d'anciennes zones industrielles devra être précédée d'une étude sur leur etat de pollution

La Belgique interdit le gaspillage

Publié à 09:15 par fandeloup
La Belgique interdit le gaspillage

Le gaspillage alimentaire est un problème majeur dans les pays ayant adopté des habitudes de sur-consommation.

Chaque année 1,3 milliards de tonnes de denrées comestibles par an sont jetées, selon la FAO1.

A toute échelle de la chaîne alimentaire s’opère ce gâchis. En Belgique, quelques villes ont décidé d’agir au niveau des industries agro-alimentaires en les forçant à donner aux associations de redistribution alimentaire.

La Belgique oblige les supermarchés à donner gaspillage-alimentaire-belgique

C’est dans la ville de Herstal que le bourgmestre – équivalent du maire -, Frédéric Daerden, a lancé une initiative pertinente. Les supermarchés de la ville doivent donner leurs invendus aux associations d’aide alimentaire pour que leurs permis d’environnement soit renouvelé.

Le permis d’environnement est une exclusivité belge, permettant aux magasins de s’installer dans la ville, c’est l’équivalent d’un permis d’exploitation.

Comme la permission est livrée par l’administration communale (municipalité), quelques unes d’entre elles ont décidé d’y ajouter une clause obligeant les supermarchés à faire don de leurs invendus. Le but étant de limiter le gaspillage alimentaire et de nourrir des personnes dans le besoin.

En Belgique, ce sont 200.000 personnes qui bénéficient de l’aide alimentaire, alors que d’un autre côté 15 kg de nourriture par personne/an sont jetées.

Soit l’équivalent de 3 repas par jour pour 30.000 personnes durant 1 an, juste pour la région Bruxelloise. Les magasins quant à eux sont responsables d’un gâchis immense et jettent des produits quelques jours avant la fin de la date de péremption.

L’AFSCA2 travaille en collaboration avec les structures communales en allégeant les dispositifs de traçabilité alimentaire. Ainsi, si un produit doit être rappelé par une enseigne à cause d’un problème sanitaire, cela se fera rapidement.

Namur et d’autres communes ont adopté cet exemple à l’instar d’Herstal. Proposition au niveau européen gaspillage-alimentaire-belgique-pommes

James Bowe Frédéric Daerden, également député au parlement européen, a posé une requête à la Commission européenne demandant une loi similaire à plus grande échelle.

En Europe, 79 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté et 16 millions ont reçu des aides alimentaires. D’un autre côté, la Fédération Europénne des Banques Alimentaires (FEBA) alerte les acteurs de l’alimentation (UE, partenaires sociaux, ONG, secteur agricole, entreprises du secteur de la distribution et de l’industrie agroalimentaire …) et les invite à prendre des mesures appropriées.

Depuis la menace sur les Fonds Européens d’Aide aux plus Démunis (FEAD), les associations alimentaires ont risqué de voir les subventions européennes diminuer. Le système trouvé par les belges pourrait être un recours supplémentaire pour les banques alimentaires, mais peut-être insuffisant.

Précarité énergétique : quand votre maison vous rend malade

Publié à 16:03 par fandeloup Tags : travail vie chez enfants france mode divers cadre hiver
Précarité énergétique : quand votre maison vous rend malade

Quatre millions de logements en France sont des « passoires thermiques ». Ces logements impossibles à chauffer rendent leurs habitants malades, compliquant la vie quotidienne de personnes souvent précaires. Le lien entre précarité énergétique et santé a fait l’objet de deux études, aujourd’hui reprises par la Fondation Abbé Pierre. Des mesures viennent d’être proposées par le gouvernement dans le cadre du Plan de rénovation énergétique des logements. Pour venir à bout, enfin, de ce grave problème sanitaire ?

Quand survient l’hiver, les marmots reniflent et se mouchent davantage. Mais si pour certains, il s’agit d’une attaque de virus, pour d’autres, c’est surtout le signe que chez eux, il fait froid. « Beaucoup de foyers se résignent à couper le chauffage pour pouvoir payer leur loyer », soupire Isolde Devalière, sociologue au Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB) et membre de l’Observatoire de la précarité énergétique. En France, cinq millions de personnes vivent en situation de précarité énergétique. 85% d’entre elles disent avoir froid dans leur logement en hiver. Les autres, souvent des personnes âgées ou malades, laissent le chauffage allumé : leurs factures énergétiques s’envolent au fil des années. La majorité des ménages exposés vivent sous le seuil de pauvreté, mais les profils sont très divers : propriétaires occupants ou locataires, en maison ou en appartement , à la retraite, au chômage ou avec un emploi (souvent précaire).

« Les températures trop basses à la maison, c’est la cause principale des pathologies qui affectent les personnes en situation de précarité énergétique », explique Bernard Ledésert, médecin et directeur d’études au Centre régional pour l’enfance et l’adolescence inadaptées/Observatoire régional de santé (CREAI/ORS) du Languedoc-Roussillon. « Dans le département de l’Hérault, travailleurs sociaux et salariés de l’association Gefosat (spécialisée dans les énergies renouvelables et la maitrise de l’énergie) avaient remarqué que les personnes en situation de précarité énergétique n’allaient pas bien », relate Bernard Ledésert. « Cela a motivé le lancement d’une enquête de terrain ciblée sur la santé de ces publics. » Menée dans le département au printemps 2011 par le Gefosat et le CREAI/ORS, l’enquête a été coordonnée par Bernard Ledésert. L’année suivante, une seconde enquête a été menée dans le Douaisis (Nord-Pas-de-Calais), en partenariat avec la Fondation Abbé Pierre. Qui a ensuite publié une synthèse de ces deux études.

Rhumes, asthme, migraines et dépressions

Plus touchés que leurs camarades par les rhumes et les angines, les enfants qui ont froid chez eux sont, comme leurs parents, plus souvent sujets à l’anxiété et à la dépression. « Si l’on a des soucis, des causes de stress au travail ou à l’école, et que l’on rentre dans un logement froid, humide, mal éclairé, on ne se repose pas, on ne décompresse pas, détaille Bernard Ledésert. Les mécanismes naturels de défense contre l’anxiété et la dépression ne peuvent pas se mettre en place. » « Je prends des médicaments parce que je n’en peux plus. Je voudrai déménager », témoigne Véronique, une mère de famille habitant le Nord-Pas-de-Calais . Son logement, une petite maison mitoyenne, fait partie des quatre millions d’épaves thermiques que compte le territoire français.

La plupart de ces logements, maisons ou appartements d’immeubles collectifs sont anciens :

près de la moitié ont plus de 40 ans. Ils sont peu voire pas isolés, munis de portes et fenêtres par lesquelles l’air s’engouffre allègrement, avec un système de chauffage vétuste. La plupart du temps électrique. « Cela chauffe tellement peu que les gens finissent par le couper », déplore Isolde Devalière. Plus de la moitié des personnes en précarité énergétique utilisent un chauffage d’appoint, tel le poêle à pétrole, qui devient peu à peu leur mode de chauffage principal. « Ce faisant, ils optent pour pour un kWh très cher, et polluant, souligne Leslie Mesnay, chargée de mission précarité énergétique au sein de l’association Energiesolidaires. Le seul avantage, avec le poêle à pétrole, c’est qu’ils peuvent gérer leur budget, puisqu’ils payent avant de consommer. » Et quand l’argent vient à manquer, on arrête de chauffer.

Vêtements et matelas moisis

Pour ne pas perdre de chaleur, ces habitants n’ouvrent pas les fenêtres, elles coupent la ventilation et colmatent tous les espaces susceptibles de laisser passer l’air. Résultat : leurs logements sont très confinés et enregistrent de forts taux d’humidité. Chez Véronique, les bouches de ventilation ont été condamnées par le propriétaire, qui espérait ainsi éviter les courant d’air rafraichissants. Les taux d’humidité enregistrés dans la chambre atteignaient 78% ! Normalement, à 20°C, l’humidité relative doit osciller entre 50 et 60%. Si on passe au delà, on risque, en plus de la sensation de froid, d’avoir une prolifération de moisissures. « Mes habits sont constamment moisis, témoigne Véronique. De même que mon matelas. » 64% des logements passoires thermiques abritent des moisissures. Des champignons miniatures, qui signalent un habitat trop humide, mauvais pour le système respiratoire, et qui peuvent libérer des composés organiques volatils nocifs pour la santé.

Parmi les affections, chroniques ou aigües, relevées par les enquêtes

: l’asthme, les bronchites, les affections ORL à répétition ou encore les migraines. 21% des personnes en situation de précarité énergétique ont contracté une bronchite aigüe ou une pneumonie (contre une moyenne de 12% dans le reste de la population). Pour la grippe, la différence est de 10 points, et pour la diarrhée, de 13 points. « La précarité économique est un facteur de santé dégradée, mais la précarité énergétique a des effets propres, supplémentaires, sur la santé des habitants », conclut Bernard Ledésert. « Pour ces personnes, la vie est vraiment compliquée. Si elles travaillent, elles sont plus souvent en arrêt de travail, ce qui compromet sérieusement leur carrière. Et pour les enfants, on déplore davantage d’absentéisme scolaire. Ce qui ne les favorise pas non plus. »

Accélération des rénovations en 2013 Que faire pour mettre fin à ce silencieux désastre sanitaire ?

« Il faut d’abord agir sur la qualité thermique des bâtiments », répond Leslie Mesnay. « Les éco-gestes et les tarifs sociaux ne sont que des palliatifs, ils ne modifient rien en profondeur », confirme Isolde Devalière. En mars 2013, François Hollande a annoncé la rénovation thermique de 500 000 logements par an d’ici 2017, dont 50 000 via le programme « Habiter mieux ». Déployé depuis 2011, ce programme est co-financé par l’État, l’agence nationale pour l’amélioration de l’habitat (Anah) et certains fournisseurs d’énergie. D’abord destiné aux propriétaires occupants modestes ou très modestes, « Habiter mieux » s’adresse désormais aussi aux bailleurs et co-propriétaires. En plus d’une aide financière, « Habiter Mieux » propose un accompagnement personnalisé avec diagnostic thermique du logement, conseils techniques et suivi de chantier.

En trois ans, 51 000 logements ont été rénovés, dont les deux tiers en 2013 , avec de très bons gains énergétiques : 38% en moyenne, alors que seuls 25% sont exigés pour obtenir des aides. « C’est la première année que les objectifs sont atteints, avec une vraie rupture d’échelle à l’été 2013 », s’est félicité la ministre du Logement Cécile Duflot lors de ses vœux à la presse en janvier : moins de 4 000 dossiers d’aides avant l’été, 27 000 entre la rentrée se septembre et la fin de l’année, a-t-elle chiffré. Le crédit d’impôt développement durable (CIDD), l’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) et les autres montages financiers annoncés suffiront-ils pour assurer les travaux dans les 450 000 autres logements où l’on grelotte en hiver ? Sur le terrain, on en doute un peu...

Dossiers complexes et professionnels trop peu nombreux Le professionnalisme des « ambassadeurs de l’efficacité énergétique », censés informer les particuliers sur les aides à la rénovation thermique, semble assez inégal. « Entrer en contact avec des personnes en situation de précarité énergétique n’est pas simple, remarque une experte en économie d’énergie. Les personnes recrutées par les collectivités le sont dans le cadre des contrats d’avenir, elles n’ont pas toujours les compétences nécessaires, au niveau des relations humaines et au niveau technique. » Et les dossiers administratifs nécessaires pour recevoir des aides sont un peu compliqués et requièrent beaucoup de patience. « Les gens nous appellent, ils ne comprennent rien. Il faudrait les recevoir tous. Mais c’est impossible, nous ne sommes pas assez nombreux », remarque une conseillère info-énergie.

Pour Vincent Rigassi, architecte, il faudrait aussi revoir les normes de construction et les habitudes des professionnels du secteur, peu au fait des techniques qui marchent. Il s’apprête à lancer un chantier d’isolation par l’extérieur sur des logements sociaux datant des années 50, sur la commune ouvrière d’Ugine, en Rhône-Alpes. « Nous allons le faire avec de la paille, et avec une participation des locataires au chantier. Mais c’est possible parce que nous sommes dans un « laboratoire thermique expérimental », financé par la Région et par l’Office public de l’habitat. C’est très compliqué, voire impossible, au niveau règlementaire, de faire passer de tels projets dans les appels d’offre classiques. »

interdire à la location les logements « passoires thermiques » ?

Pour accélérer la cadence des rénovations, certains prônent enfin le « bâton », en complément de la « carotte » des aides financières. « Il faut revoir tout le système règlementaire et législatif, et obliger les propriétaires bailleurs à offrir des logements décents », tranche Isolde Devalière. La fondation Abbé Pierre approuve : « Le gouvernement doit instaurer des règles minimales de performance thermique pour le parc locatif. » « On pourrait décider qu’en-deçà d’un certain seuil déterminé par le diagnostic de performance énergétique (qui évalue les logements de A à G, ndlr), le logement est interdit à la location », suggère Leslie Mesnay.

Les problèmes de santé des personnes en situation de précarité énergétique entraînent des recours aux soins plus fréquents et des dépenses de santé plus élevées, remarque Bernard Ledésert. Une étude anglaise, citée par la Fondation Abbé Pierre, a démontré qu’un euro investi pour rendre un logement plus chauffable permet d’économiser 0,42 euro en dépenses de santé . « Au-delà de ces considérations économiques, il faut rappeler que les personnes concernées iraient simplement mieux », ajoute Bernard Ledésert. Reste à savoir si le mieux-être de ces cinq millions de Français intéresse le gouvernement. 

vignes

Publié à 11:07 par fandeloup Tags : fleurs article france mode travail cadre oiseaux extrait animaux
vignes

Aujourd'hui, un viticulteur encourt 30 000 euros d'amende et 6 mois d'emprisonnement pour avoir refuser de traiter, à titre préventif, sa propre production avec des pesticides .

Retour sur une affaire étonnante qui révèle l'incompatibilité et l'incompréhension entre deux modes de production agricole :

le conventionnel et la biodynamie. Juin 2013 : dans le cadre de la lutte contre un insecte vecteur d'une maladie de la vigne, la cicadelle (Scaphoideus titanus), agent vecteur de la flavescence dorée, un arrêté préfectoral impose "dans toutes les vignes en production ou non (...) une application unique d'un insecticide disposant d'une autorisation de mise sur le marché pour cet usage

." Ceci sur "l'ensemble des vignobles de la Côte d'Or excepté ceux du Châtillonnais et de l'Auxois".

Emmanuel Giboulot, viticulteur engagé en biodynamie, un mode de culture relativement proche de l'Agriculture Biologique, exploite 10 ha de côtes-de-beaune et de hautes-côtes de nuits.

Or, la biodynamie rejette catégoriquement l'épandage préventif de pesticides.

Conformément a son mode de production, il refuse de traiter ses vignes contre la flavescence dorée au début de l'été 2013, comme l'exige l'arrêté. Comme d'autres viticulteurs qui s'y opposent, il s'expose alors aux dispositions pénales prévues à l'article L 251-20 du code rural et de la pêche maritime, c'est à dire "six mois d'emprisonnement" et "30 000 euros d'amende", rien que ça.

Emmanuel Giboulot, exploitant bio, est alors contrôlé par la direction régionale de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt (Draaf), fin juillet et fait aujourd'hui l'objet d'une convocation devant le délégué du procureur de la République du tribunal d'instance de Beaune pour infraction au Code rural. 

Quand la biodynamie est rattrapée par le système productiviste et conventionnel 

Emmanuel Giboulot se défend : utiliser un insecticide tuerait aveuglément tous les insectes de ses vignes, or son mode de production se base notamment sur des auxiliaires pour prévenir les ravageurs et certaines maladies.

De plus, son exploitation n'utilise aucun pesticide depuis 43 ans et n'a jamais contribué à la propagation de la flavescence dorée. Enfin, il s'agit d'un traitement préventif et non curatif :

"Je ne voulais pas utiliser de produits chimiques dans mes parcelles, que ma famille cultive en bio depuis 1970", indique Emmanuel Giboulot, soulignant le dilemme auquel sont confrontés nombre d'exploitants. Pour les viticulteurs bio,un seul insecticide permet de lutter contre la cicadelle tout en conservant leur label :

le Pyrevert, à base de pyrèthre naturel – extrait des fleurs séchées du chrysanthème. "Mais cet insecticide n'est pas sélectif : il tue non seulement la cicadelle mais aussi la faune auxiliaire nécessaire aux équilibres naturels dans le vignoble, dénonce le viticulteur.

Il détruit par exemple le typhlodrome, un acarien prédateur naturel des araignées rouges qui se nourrissent de la sève de la vigne." Or, "le Pyrevert, même s'il est d'origine naturelle, est nuisible pour l'environnement : c'est un neurotoxique qui peut affecter les insectes, mais aussi les oiseaux, les animaux et même les viticulteurs selon les doses utilisées", confirme Denis Thiery, directeur de l'unité santé et agroécologie du vignoble à l'INRA.

Mais pour Olivier Lapôtre, chef de service à la Draaf Bourgogne, "cette maladie, la flavescence dorée, est la plus grave de la vigne. Elle ne contribue pas à faire baisser le rendement, elle est tout simplement mortelle".

11 hectares de vignes ont été arrachées en 2012 à cause d'elle et il n'est pas question de prendre le moindre risque pour les vignobles voisins alors que trois cas ont détecté trois cas en Côte d'Or cette année.

Pour Séverin Barioz, directeur de la confédération des appellations de Bourgogne (CAVB), les viticulteurs ne peuvent se soustraire au traitement : "Cela ne fait plaisir à personne de traiter.

Mais il faut éradiquer cette maladie afin de stopper la propagation. D'ailleurs, cette problématique est aussi présente pour les côtes-du-rhône qui vont être obligés d'arracher des ceps."

Aujourd'hui la profession est divisée. D'un côté, elle est apeurée par les ravages de la flavescence dorée qui peuvent anéantir des années de travail, ils voient donc d'un mauvais oeil le "laxisme" de leurs collègues engagés en agriculture bio ou biodynamique qui refusent la mesure préventive.

En effet, ceux-ci pourraient favoriser l'extension de la maladie et rendre son contrôle difficile avec des dégâts importants. D'un autre côté, le risque n'est peut-être pas aussi étendu qu'annoncé, en témoignent les 40 ans d'exploitation sans traitement d'Emmanuel Giboulot.

Mais c'est surtout la peine encourue qui est clairement disproportionnée : comment peut-on sérieusement infliger une sanction aussi lourde à un viticulteur qui n'a finalement rien fait de mal, alors que sur des affaires bien plus dramatiques, le laxisme pénal est devenu monnaie courante en France?

D'un autre côté, le risque n'est peut-être pas aussi étendu qu'annoncé, en témoignent les 40 ans d'exploitation sans traitement d'Emmanuel Giboulot.

La justice tranchera cette question mais cette affaire montre une fois de plus l'incompatibilité flagrante entre le mode de production conventionnel, relativement simpliste dans sa démarche : tout risque est écarté par un traitement phytosanitaire préventif, massif et large (peu importe les conséquences sur les écosystèmes et les populations) et des modes de production bien plus pertinents, exigeants et durables et qui ont nourri l'humanité avec un certain succès pendant des millénaires.

En attendant, une page Facebook de soutien au viticulteur a été mise en place par l'Institut pour la Protection de la Santé Naturelle (IPSN), ainsi qu'une pétition Le viticulteur bio passera au tribunal correctionnel La mobilisation citoyenne est restée vaine :

Emmanuel Giboulot était convoqué le 24 décembre 2013 pour un arrangement amiable avec le procureur, mais celui-ci a annulé ce rendez-vous au dernier moment. Pire, le procureur a finalement décidé de renvoyer le viticulteur devant le tribunal correctionnel le 24 février 2014 ! Selon ses soutiens, "Emmanuel Giboulot sera donc jugé aux côtés de délinquants sexuels et de cambrioleurs endurcis, qui forment la population habituelle des audiences correctionnelles."

L'IPSN appelle à une mobilisation plus forte et propose de signer une déclaration de soutien.

Suicidaire, il essaye de se faire dévorer par des tigres

Publié à 13:23 par fandeloup Tags : animaux mort homme
Suicidaire, il essaye de se faire dévorer par des tigres

Un Chinois de 27 ans s'est jeté dans l'enclos d'un zoo accueillant des tigres du Bengale.

Les félins ont refusé d'en faire leur repas.

Un Chinois qui souhaitait se donner la mort en s’offrant lui-même comme repas aux deux tigres d’un zoo a vu son projet échouer, par manque d’intérêt de la part des félins, a rapporté mardi un journal local.

S’étant rendu dimanche au zoo de Chengdu (sud-ouest), Yang Jinhai, 27 ans, a escaladé un arbre et s’est laissé tombé dans l’enclos abritant un couple de tigres du Bengale, a indiqué le Quotidien économique de Chengdu.

Sous le regard stupéfait des visiteurs, Yang – un jeune homme au chômage souffrant de dépression et de troubles mentaux selon son frère – «a effectué des mouvements théâtraux» durant une vingtaine de minutes pour inciter les tigres à le manger.

«Je leur demandais de me mordre et je voulais les laisser dévorer ma chair, je ne les rejetais pas», a confié M. Yang, selon des propos recueillis par le quotidien.

Mais après l’avoir écorché et traîné par le cou, les deux tigres s’en sont désintéressés, refusant d’en faire leur repas.

Les employés du zoo ont finalement administré des tranquillisants aux deux animaux avant de secourir le jeune homme, qui s’en est tiré «avec seize blessures légères» et bénéficie désormais d’un traitement contre la dépression, a rapporté le journal.

des animaux protégés sauvés

Publié à 13:51 par fandeloup Tags : animaux oiseaux
des animaux protégés sauvés

Marseille : des animaux protégés sauvés au Marché aux puces

Un commerce très lutratif. Pas moins de 15 000 euros de préjudice lors de la saisie opérée dimanche au Marché aux puces (15e) à Marseille.

Des chardonnerets, des tortues d'Hermann, un ara. ..

Le grand public ne l'imagine peut-être pas, mais la vente de ce type d'animaux peut rapporter gros.

Jusqu'à 1 500 € pour les oiseaux"chanteurs" et 7 000 € pour le perroquet.

De quoi alimenter les trafics les plus douteux, comme celui mis au jour dimanche par la police, la douane et l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS).

Une opération d'envergure menée par le Comité opérationnel de lutte contre les atteintes à l'environnement.

Depuis plusieurs mois, l'ONCFS enquêtait sur les activités de plusieurs commerces et de vendeurs à la sauvettes installés sur cette zone commerciale.

Lorsque les fonctionnaires sont intervenus, une dizaine d'individus ont été surpris en flagrant délit et sept d'entre eux ont finalement été appréhendés.

Au total, les autorités ont pu mettre la main sur 116 animaux, la plupart protégés par la convention de Washington (lire ci-contre). Pour Jean-Yves Bichaton, le chef du service départemental de l'ONCFS, ce coup de filet était indispensable : "Les trafics d'oiseaux et de reptiles sont problématiques.

L'un parce qu'il touche une espèce endémique et fragilisée, l'autre parce qu'il risque de faire disparaître une autre du territoire français.

En plus, les tortues d'Hermann importées du Maghreb peuvent transmettre des mycoses mortelles aux spécimens de notre territoire."

Les hommes arrêtés, placés en garde à vue encourent six mois de prison et 15 00 euros d'amende.

L'un deux, également mis en cause pour mauvais traitement, risque une peine plus lourde.

Tous les animaux ont depuis été recueillis par des associations spécialisées.

La convention de Washington (Étas-Unis) a été signée le 3 mars 1973 et régit le commerce international des espèces sauvages menacées d'extinction, parfois appelée Cites (Convention on international trade of endangered species).

Ces échanges d'espèces très lucratifs sont responsables de la réduction massive des effectifs de nombreuses espèces animales et végétales.

La surexploitation concerne des animaux présents sur le continent européen, dont les tortues d'Hermann et les chardonnerets, qui font l'objet de trafics récurrents.

La convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction est entrée en vigueur le 1er juillet 1975 et compte environ 160 parties (pays, ONG...)

Ces pays interdisent le commerce international des espèces menacées d'extinction inscrites sur une liste et réglementent et surveillent le commerce d'autres espèces qui pourraient le devenir.

entendre

Publié à 20:07 par fandeloup
entendre

Entendre les couleurs Inventés pour aider les aveugles, les appareils de substitution sensorielle transforment des informations visuelles en signaux tactiles ou auditifs. Jusqu’à présent, leur diffusion a été freinée par leur taille et leur inconfort. Mais grâce à l’EyeMusic, cela va surement changer. Ce dispositif, développé à l’université de Jérusalem, transforme les objets en "paysages sonores", beaucoup plus agréables à écouter sur une longue durée. Et l’utilisateur peut commencer à s'en servir efficacement en moins de trois heures !

bb

Publié à 07:49 par fandeloup Tags : monde chez photo enfant livre bébé vie
bb

Jasleen est entrée dans le livre des records allemand avec un poids à la naissance de 6,1 kilos.

Ce n’est pas le plus gros bébé du monde mais la première photo de sa vie n’en est pas moins impressionnante !

Jasleen est née à Leipzig en Allemagne avec des mensurations spectaculaires : 6,11 kilos pour 57,5 centimètres.

Jasleen, bébé le plus gros d’Allemagne Jasleen, bébé le plus gros d'Allemagne

Ce n’est pas tout ! Nicole, la mère de Jasleen, a réussi à accoucher par voie naturelle, sans césarienne. “Cette fois, mon ventre était très gros. Mais je ne me doutais pas pour autant que mon enfant serait de cette taille.”, raconte-t-elle à Bild. “Holy Shit !” A noter que le plus gros bébé du monde est né en Indonésie avec un poids de 8,7 kgs pour une taille de 62cm.

Cet “exploit” est lié à un diabète très important chez la mère, qui a dû accoucher par césarienne… 

Quand tu vois la différence entre les deux bébés… 

Nord : une église taguée

Publié à 19:53 par fandeloup Tags : photo photos france mort internet pcf maroc
Nord : une église taguée

Racisme anti-Français et appel au meurtre, le Parisien et l’AFP font silence !

Voici un nouvel exemple de mensonge politique par omission volontaire. Publié le 13 février par le journal Le Parisien, l’article intitulé « Nord : des tags anti-Sarkozy et anti-FN découverts sur le mur d’une église » reprend une dépêche AFP.

Ces deux organes majeurs de la presse française omettent étrangement de donner certains détails.

Lisons les faits relatés par Le Parisien :

Des inscriptions insultantes à l’égard du couple présidentiel français et du Front national ont été découvertes vendredi taguées sur le mur d’une église dans la commune d’Escaudain (Nord), a-t-on appris lundi auprès de son maire, qui envisage de porter plainte. (…)

« Ces tags mettent en cause le président de la République et le Front national (…)

Qu’on soit ou non favorable au président de la République, il faut arrêter d’insulter comme ça les gens », a déclaré Jacky Laure (PCF), condamnant un acte « fort regrettable ».

Mais le Front national et Nicolas Sarkozy n’ont pas été les seuls à être insultés par ces tags. Ce sont les Français et la France entière qui ont été visés par ces voyous qui se revendiquent Marocains.

En effet, l’AFP et Le Parisien ont curieusement omis de citer d’autres insultes inscrites sur les murs de l’église d’Escaudain : « Nike la France, Maroc en force, à mort les porcs ». Pour asseoir ce grossier mensonge par omission, Le Parisien a également « oublié » de publier les photos de ces tags pourtant facilement accessibles sur internet.

L’AFP et Le Parisien n’ont donc pas jugé nécessaire de publier ces insultes et ces appels au meurtre visant les Français. En pleine période électorale, la presse nationale joue plus que jamais son rôle dans l’entretien d’un système politique binaire gauche-droite, quitte, comme bien souvent, à passer sous silence certaines informations…pour ne pas « stigmatiser ».

Voici une photo de l’église dénichée sur internet: Nord : une église vandalisée, « Nike la France, Maroc en force, à mort les porcs » Le journal régional La Voix du Nord se montre lui aussi très politiquement correct mais décide de publier sur son site internet une photo dont les détails sont difficilement décelables : l’église d’Escaudain Vendredi en début de soirée, l’église d’Escaudain (Denaisis) a été souillée de tags s’en prenant au président de la République, à la France , au FN…

La mairie a déposé plainte et le maire appelle la population à la vigilance. Les dégradations ont été commises dans une rue qui n’est pas très passante, surtout avec le froid.

Le nettoyage est en cours. L’église avait été rénovée « il y a un ou deux ans », dit le maire. Le foyer de l’amicale laïque a également été touché.

Torturée au fer rouge

Publié à 15:27 par fandeloup Tags : fille
Torturée au fer rouge

Gubbala Roshini (6 ans) a été torturée pendant trois jours à cause de la crédulité de ses parents.

Le calvaire s’est arrêté grâce à son grand-père et à son oncle.

L’histoire se déroule en Inde à Kakinada. Suresh venait souvent dans la maison de Gubbala car il est fiancé avec l’une de ses tantes.

Un jour, il a remarqué qu’elle pleurait bizarrement pendant son sommeil.

Roshini, le père de la fillette, lui a alors expliqué qu’il avait des ennuis financiers depuis sa naissance, un jour de nouvelle lune.

Pour Suresh, il n’y avait qu’une explication : Gubbala était possédée par les esprits. Il fallait donc l’exorciser grâce à la magie noire.

Pendant trois jours, elle a été torturée et brûlée au fer rouge afin de chasser le mal. Le traitement aurait encore duré longtemps si le grand-père, en visite, n’avait pas supporté la douleur de sa petite-fille et l’avait emmené avec lui.

Roshini, le père, avait alors porté plainte à la police pour enlèvement.

L’examen du corps a montré de nombreuses traces de brûlures.

La police a ouvert une enquête