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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
96001 articles
Je suis né en France de parents Français et on cherchent à m'expulser , m'exterminer même ...... ???
Quel est mon crime ???
A qui profitera ma mort ???
Après moi , à qui le tour ???
Le koala en danger selon une ONG australienne
L’ONG Australian Koala Foundation sonne l’alarme : le koala est en danger.
La faute à la destruction de son habitat et au réchauffement climatique. La fondation dénonce l’inaction du gouvernement australien face à la menace. Depuis 2010, l’ONG Australian Koala Foundation (AKF) surveille 128 régions australiennes.
Selon elle, il ne resterait que 80 000 koalas sauvages dans le pays. Pire, elle affirme que l’animal a disparu de certaines zones qu’il peuplait auparavant. Dans les régions où l’animal est encore présent, la population ne cesse de décliner : seulement 15 régions abriteraient plus de 1 000 koalas.
Ainsi, l’organisation classe l’espèce “fonctionnellement éteinte” dans 72 régions. Cette classification signifie que la population n’arrive plus à se renouveler. La reproduction est de plus en plus rare et le nombre réduit d’individus favorise la consanguinité : la viabilité de l’espèce n’est plus assurée.
Rapport de l’IPBES sur la biodiversité : un million d’espèces pourraient disparaître 80% de l’habitat des koalas a disparu L’espèce est décimée par la destruction de l’environnement : 80% de son habitat a disparu. La loi protège les koalas mais une grande partie d’entre eux vivent sur des terrains privés dont les autorités publiques ne peuvent garantir l’intégrité.
L’AKF reproche aux autorités leur manque d’investissement et de réactivité face à la menace. Elle réclame que le koala soit considéré comme une espèce “vulnérable” et que le gouvernement australien prenne en charge la protection de son habitat, même sur les terrains privés.
Le réchauffement climatique en partie responsable Le changement climatique tient également une part de responsabilité dans le déclin de l’espèce. Les sécheresses et incendies provoqués par le réchauffement climatique tuent énormément de koalas chaque année. Les populations du Queensland et de la Nouvelles-Galles du Sud, régions particulièrement touchées par les phénomènes climatiques extrêmes, sont les plus vulnérables.
Or, la disparition des koalas a une énorme incidence sur l’écosystème du pays. En effet, l’animal joue un rôle essentiel dans l’équilibre des forêts d’eucalyptus, ne serait-ce que par ses déjections essentielles à la fertilisation naturelle des sols.
Il ne reste plus que 68 rhinocéros de cette espèce dans le monde L’espèce est sans doute en train de vivre ses derniers instants…
A l’état sauvage, il ne reste que 5 espèces de rhinocéros différentes. L’une d’entre elles, le rhinocéros de Java, est l’une des plus menacées avec seulement 68 individus connus. Un chiffre plus qu’alarmant qui rappelle que si nous ne faisons rien, cet animal pourrait rapidement disparaître.
UN DÉCÈS RÉCEMMENT OBSERVÉ
La province d’Ujung Kulon est connue pour abriter la seule population connue de rhinocéros de Java. C’est dans cette province d’Indonésie qu’un jeune rhinocéros de Java a été retrouvé mort le 21 mars dernier. L’animal en question est un mâle nommé Manggala dont il est difficile de déterminer l’âge. Il a été découvert dans une fosse de boue. D’après les premiers éléments de l’enquête, son décès est survenu 12 heures avant sa découverte par les gardiens.
DE QUOI CE JEUNE RHINOCÉROS EST-IL MORT ?
Si des échantillons d’os et de tissus ont été prélevés, il est encore trop tôt pour déterminer les causes du décès. Pour les vétérinaires et les conservateurs ayant pu voir le rhinocéros de Java, la thèse de la maladie infectieuse est écartée. Néanmoins, des blessures ont été trouvées sur l’ensemble du corps du jeune mâle. Ces blessures (pour l’heure au nombre de sept) auraient été causées par un rhinocéros adulte. L’analyse est en cours et les résultats devraient être publiés dans les prochains jours. Une illustration représentant Rhinoceros Sondaicus, le rhinocéros de Java
LA POPULATION DE RHINOCÉROS DE JAVA TRÈS SURVEILLÉE
Au-delà de la mort du jeune mâle, les 68 spécimens restants sont très surveillés. Le gouvernement annonce ainsi les décès mais également les naissances observées. Actuellement, on compte 57 adultes et 11 jeunes dans le parc indonésien. Dans le communiqué officiel annonçant la mort de l’animal, le gouvernement indonésien rappelle que « la naissance et la mort de la faune sauvage font partie de la dynamique des populations dans la nature ». Si l’espèce est en danger, les efforts entrepris pour surveiller au mieux la population de rhinocéros de Java sont importants. Mais les associations voudraient qu’un deuxième site pour les animaux voie le jour car la zone a été frappée par un tsunami en 2018.
Un million d’animaux et de plantes menacés d’extinction : 5 gestes pour les sauver
De nombreux animaux marins ingèrent du plastique en quantité énorme et finissent le plus souvent par en mourir. Biosphoto/Paulo de Oliveira Le rapport qui sera rendu public lundi par les experts de la biodiversité réunis à Paris cette semaine sous l’égide de l’ONU dresse un terrible constat. Mais il n’est pas trop tard pour agir.
« Un million d’espèces menacées d’extinction prochaine. Ouf, l’humain n’est pas concerné. »
Cette caricature, parue cette semaine dans la presse , montre un homme seul au cœur d’une terre ravagée, jonchée de cadavres d’animaux et d’arbres morts. Le dessin illustre le terrible constat dressé par les experts de la biodiversité réunis à Paris cette semaine sous l’égide de l’ONU.
Dans un rapport de 1800 pages, ils affirment que 3000 vertébrés et 40 000 plantes sont des « morts en sursis », condamnés à la disparition en raison des dommages causés à leur habitat. Mais ce n’est là que la partie émergée de l’iceberg : selon ces scientifiques, entre 500 000 et un million d’espèces sont en danger, menacés par l’urbanisation, l’élevage intensif, la déforestation, les pesticides et la pollution. « Une grande partie de la nature est déjà perdue et ce qui reste continue à décliner. »
- Si les scientifiques appellent les dirigeants de la planète à des actions aussi importantes que celles engagées contre le dérèglement climatique, chaque citoyen, à son niveau, peut agir pour le bien de la nature.
1. Parrainez une ruche
Les abeilles pollinisent les deux tiers des fruits et légumes que l’on consomme, ainsi que la quasi-totalité des fleurs. Mais chaque année, les apiculteurs voient 30 à 50 % de leurs butineuses trépasser à cause des pesticides, du réchauffement climatique, des parasites et du frelon asiatique. L’initiative « Un toit pour les abeilles » propose aux particuliers de parrainer l’installation de nouvelles ruches en campagne « pour sauver la pollinisation ». Il suffit de se géolocaliser sur le site internet et de trouver l’apiculteur le plus proche de chez soi. Contre le paiement de 96 € par an, vous deviendrez le parrain de 4 000 abeilles, aurez droit à un suivi annuel de votre ruche et six pots de miel personnalisés.
2. Dites bye-bye aux pailles
Chaque jour, les Américains en utilisent 500 millions. Dans l’Hexagone, les seuls fast-foods en proposent près de 9 millions pour accompagner leurs menus. Inoffensives en apparence, les pailles sont un vrai fléau pour le milieu marin. C’est l’un des déchets que l’on retrouve le plus sur les plages et, in fine, dans la mer. En 2015, une vidéo devenue virale montrait des océanographes sauver une tortue de mer au Costa Rica qui avait une paille coincée dans le nez. Faire la chasse aux plastiques (au supermarché notamment) est le meilleur moyen qu’ils ne se retrouvent pas dans les océans. Au début du mois d’avril, le cadavre d’une femelle cachalot, par ailleurs enceinte, a été découvert en Sardaigne. Elle avait le ventre rempli de 22 kg de plastique !
3. Adoptez un chimpanzé
Le Fonds mondial pour la nature (WWF) explique que « l’adoption symbolique d’animaux permet de contribuer de manière durable » aux combats que mène l’association à travers le monde. Elle met à disposition sur son site internet des kits d’adoption qui permettent, en les achetant, de participer financièrement aux programmes de conservation soutenus par l’ONG. Adopter Soko, un chimpanzé mâle de la forêt du sud-ouest de la Côte d'Ivoire, permet ainsi « d’agir concrètement pour la pérennité du programme des grands singes d’Afrique ». Pour 55 $ (49 €), le WWF propose aussi d’acheter un kit d’adoption de pangolin. Ce petit fourmilier à longue queue recouvert d’écailles est le mammifère le plus braconné du monde.
4. Mangez bio
Avez-vous remarqué que le pare-brise de votre voiture n’est plus moucheté d’insectes quand vous faites un long parcours en voiture ? Pas étonnant quand on sait que près de 80 % des insectes volants auraient disparu en Europe depuis trente ans. Un déclin dû notamment à l’intensification des pratiques agricoles et au recours massif aux pesticides. « S’il y a 30 % d’oiseaux en moins dans les campagnes françaises, c’est parce qu’ils n’ont plus d’insectes à se mettre sous le bec », souligne l’ambassadeur de France à l’environnement Yann Wehrling, qui estime que manger bio permet de soutenir une filière agricole garantie sans produits chimiques.
5. Réduisez la viande
« Dans de nombreux pays, l’élevage contribue à la déforestation car les terres boisées sont rasées soit pour en faire des zones de pâturage pour le bétail, soit pour produire des cultures (très souvent du soja) qui sont ensuite utilisées pour nourrir les animaux, souligne Greenpeace. En Amazonie brésilienne, par exemple, 63 % de la déforestation est due à l’élevage. » D’après l’ONG, la France importe entre 3 et 3,5 millions de tonnes de soja par an, et environ 60 % de ces 3 millions de tonnes viennent du Brésil. L’ONG souligne que « cette déforestation à grande échelle nuit à la biodiversité » car elle détruit l’habitat des mammifères, oiseaux et insectes qui y vivent en harmonie avec la nature.
L'homme redessine les territoires sauvages , un énorme hic , les prédateurs sont exclus ... Décidément , rien ne va dans le sens de la vie
Madagascar : les mines de saphirs condamnent les lémuriens à l'extinction
La ruée vers les pierres précieuses dans le pays détruit les derniers habitats naturels des lémuriens et des autres espèces menacée
Seul un arbre sacré est encore debout dans cette parcelle de forêt officiellement protégée, mais illégalement déboisée pour laisser place aux mines de saphirs à Madagascar. La forêt tropicale constitue un important habitat pour les lémuriens et d’autres espèces.
Protéger l'abeille, c’est vital pour notre planète. Faites passer le message !
Une espèce en voie de disparition, les chats de montagne chinois sont répertoriés comme des animaux sauvages protégés de seconde classe en Chine.
Sixième extinction : la nature aura besoin de 5 millions d’années pour s’en remettre par Brice Louvet
Le Smilodon, une espèce de mammifère carnivore éteinte il y a environ 10 000 ans.
Les mammifères sauvages déclinent si rapidement que l’évolution ne peut suivre le rythme pour compenser. Si l’on continue à ce même rythme, quelques-unes des espèces de mammifères les plus emblématiques vont disparaître au cours des cinq prochaines décennies.
La nature, elle, aura besoin de 3 à 5 millions d’années pour s’en remettre. Cinq extinctions de masse ont été enregistrées au cours des dernières 450 millions d’années, toutes majoritairement entraînées par des catastrophes naturelles et des bouleversements climatiques.
La nature – du moins jusqu’à présent – s’en remet toujours. Si la vie semble coriace, elle a en revanche besoin de temps pour évoluer. Mais alors que la sixième extinction des espèces est en train de s’installer, à mettre au crédit de l’Homme, la nature pourrait avoir besoin d’encore plus de temps que par le passé.
Selon une équipe de chercheurs de l’Université d’Aarhus (Danemark) et de l’Université de Göteborg (Suède), et si les moyens sont mis en œuvre pour, il faudra aux mammifères 5 à 7 millions d’années pour se rétablir à des nivaux similaires à ceux observés avant l’émergence de l’Homme moderne. Les détails de l’étude sont rapportés dans la revue PNAS.
Les chercheurs ont ici combiné les données disponibles sur les mammifères actuels avec celles concernant les espèces éteintes après la propagation d’Homo Sapiens dans le monde.
Il en ressort que du point de vue de l’évolution, toutes les espèces n’ont pas la même importance. En disparaissant, certaines espèces ont emporté avec elles des millions d’années d’histoire évolutive.
« Les grands mammifères – la mégafaune – tels que les paresseux géants et les tigres à dents de sabre, qui se sont éteints il y a environ 10 000 ans, étaient extrêmement évolutifs. Comme ils avaient peu de parents proches, leurs extinctions ont entraîné la coupe de branches entières de l’arbre évolutif de la Terre, explique le paléontologue Matt Davis, de l’Université d’Aarhus et principal auteur de l’étude. Il existe des centaines d’espèces de musaraignes, ce qui leur permet de résister à quelques extinctions. Il n’y avait en revanche que quatre espèces de tigres à dents de sabre, et elles ont toutes disparu ».
Mais si régénérer des millions d’années d’histoire évolutive prend du temps, le déséquilibre s’installe d’autant plus lorsque les disparitions s’enchaînent à un rythme toujours plus effréné. La nature se rétablit à un rythme croissant. Les extinctions, si elles sont provoquées, peuvent être accélérées.
Ainsi, si vous dépensez plus que ce que vous gagnez, vous vous retrouvez très vite à manquer d’argent. Ici, nous manquons de mammifères, et ceux-ci auront du mal à s’en remettre.
En s’appuyant sur des simulations évolutives, et en prenant en compte un scénario positif dans lequel les humains ont cessé de détruire les espèces animales, il faudra 3 à 5 millions d’années aux mammifères pour se diversifier suffisamment afin de régénérer les branches de l’arbre évolutif qu’ils devraient perdre au cours des 50 prochaines années. Et il faudra plus de 5 millions d’années à la nature pour régénérer ce qui a été perdu au cours de ces 10 000 dernières années.
« Même si nous vivions autrefois dans un monde de géants, nous vivons maintenant dans un monde de plus en plus pauvre en mammifères sauvages. Les quelques géants restants, tels que les rhinocéros et les éléphants, sont menacés d’être éliminés très rapidement », poursuit Jens-Christian Svenning, de l’Université d’Aarhus et co-auteur de l’étude.
Rappelons que les mammifères sauvages ne représentent aujourd’hui que 2 % de tous les mammifères dans le monde. Les 98 % restants sont élevés pour nourrir les Hommes. En hiérarchisant les espèces les “plus importantes” sur le plan évolutif, cette étude pourrait néanmoins permettre de prioriser les efforts de conservation. Sauver des espèces sur le point de s’éteindre, c’est du temps de gagné pour la nature.
À cause de l’extinction des espèces, les vaches pourraient devenir les plus gros mammifères au monde Les premiers mammifères planaient déjà il y a 160 millions d’années Pourra-t-on sauver les rhinocéros blancs du Nord grâce à la fécondation in vitro ?
Des embryons in vitro pour sauver les rhinocéros blancs du Nord
Pour sauver l’espèce quasi-disparue, les chercheurs ont réussi à créer des embryons de rhinocéros in vitro et espèrent faire naître un nouveau-né d’ici trois ans. De Juliette Heuzebroc Sudan interagit avec un rhinocéros blanc du sud.
Les rhinocéros blancs du Nord ont quasiment disparu. Décimée pendant des décennies par le braconnage, la sous-espèce n’est aujourd’hui plus représentée que par deux spécimens femelles, abritées dans la réserve d’Ol Pejeta, au Kenya. Les derniers spécimens à l’état sauvage ont été tués il y a plus de dix ans.
Face à l’urgence de la situation, des experts en reproduction animale ont décidé de procéder par procréation assistée pour laisser une chance à l’espèce de se perpétuer, bien qu’il n’y ait plus aucun mâle encore vivant à ce jour. Pour cela, les scientifiques ont prélevé 80 ovocytes sur des femelles rhinocéros blancs du Sud vivant dans différents zoos européens. Cette sous-espèce est également en danger d’extinction puisqu’il ne reste plus que 20 000 spécimens à l’état sauvage dans le sud du continent.
Les 80 ovocytes ont ensuite été fécondés en laboratoire par du sperme congelé de rhinocéros mâles blancs du Sud et du Nord. Au total, la fécondation a donné lieu à sept embryons dont trois ont été congelés : deux issus d’un mélange Nord-Sud et un Sud-Sud. S’il s’agit d’une première avancée, jusqu’ici il n’a donc pas été possible de créer un embryon pur issu à 100 % de spécimens du nord mais uniquement d’embryons hybrides.
PEUT-ON SAUVER LES RHINOCÉROS EN VENDANT LEURS CORNES ?
Les chercheurs souhaiteraient pouvoir implanter les embryons dans une femelle porteuse du Sud. Par ailleurs, pour réussir à récréer un embryon dit « pur » du Nord, les scientifiques espèrent pouvoir prélever des ovocytes sur les deux femelles kenyanes. Respectivement nées en 1989 et 2000, la mise au jour d’un bébé doit se faire dans de rapides délais puisqu’elles sont les seules à encore pouvoir enseigner les comportements sociaux de la sous-espèce à un nouveau-né.
« Notre but est d'avoir d'ici trois ans la naissance du premier petit rhinocéros blanc du Nord », assure Thomas Hildebrandt, de l'Institut Leibniz de recherche zoologique et animale de Berlin. Pour cela, il manque encore les autorisations de prélèvements des autorités kenyanes.
Les équipes se préparent cependant à l’éventualité d’un non-aboutissement et cherchent donc une solution alternative. Des tentatives de productions de gamètes de l’espèce en laboratoire, c’est-à-dire d’ovocytes et de sperme, sont donc en cours. Plusieurs scientifiques expriment tout de même leurs doutes quant au résultat potentiel de l’ensemble de ces recherches : réussir à mettre au jour des bébés rhinocéros blancs du Nord ne garantit en rien leur bonne santé ni la possibilité de recréer une population en troupeaux.