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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
96001 articles
c"est bien a cause de ce genre d"images que je ne cesserai jamais de me battre! injustice discrimination cruaute ne peuvent pas etre accepté!!!!!
MON SOUHAIT POUR 2015.. MAXIMUM DE SAUVETAGES, DE PARTAGES ET UNE BELLE SOLIDARITE ... ENSEMBLE ON PEUT FAIRE BEAUCOUP
La face cachée du lait
Ça se passe en France, l'épilation des pis des vaches laitières au chalumeau.
Certains agriculteurs n'hésitent pas à utiliser un chalumeau normal comme le démontre ce témoignage.
"prend un petit chalumeau normal et passe le d'un peu plus loin plus efficace . Le flamme froide c'est une flamme jaune mais qui brule autant que l'autre si on approche trop pres"
Mesdames, souhaitez vous aussi une épilation? Car ou est la différence?
Nous sommes un mammifère comme la vache avec 4 membres, un cerveau, des émotions, reconnu être doué de sensibilité alors pourquoi plus elle que nous?
NO SPECISME
Réduit considérablement la prolifération de germes et le risque de mammite
Nettoyage plus rapide du pis avant la traite
Meilleure qualité du lait Gain de coût (évite le retraitement du lait)
Rasage ou épilation thermique ?
Le rasage des mamelles prend beaucoup de temps et s'avère parfois compliqué. L'opération peut être longue et stresser les vaches, qui n'apprécient pas le procédé. L'alternative est l'épilation thermique, où l'on utilise une flamme jaune sans air pour brûler les poils. L'épilation thermique est tout aussi peu appréciée des vaches, mais prend moins de temps (université de Wageningue, 2006).
L'épilation thermique débarrasse la mamelle de ses poils en quelques secondes.
Lely conseille d'ôter systématiquement les poils de la mamelle six à huit fois par an. Il est important de réaliser cette tâche rapidement et correctement.
Voici donc quelques conseils :
• Les poils ne doivent pas être trop longs.
• Le mieux est de réaliser l'épilation thermique dans le box de traitement.
• Assurez-vous que l'aération est suffisante, pour que l'odeur disparaisse rapidement.
• Utilisez le bon équipement, avec une flamme jaune appropriée. N'oubliez pas, le but n'est pas de passer votre vache au barbecue.
Attendre, avec la patience de l'ange, qui sait que tout vient à point, Que tout vient de loin. Attendre l’étoile naissante, le temps d’un voyage
A Toulon, la police ferme un tunnel pour sauver un chien
Une compagnie de CRS a secouru un chien errant dans un tunnel de Toulon
La police de Toulon a fermé un tunnel pour venir en aide à une femelle boxer égarée.
Burton
C'est l'histoire d'un chien errant particulièrement chanceux. Une femelle boxer qui errait à contre-sens dans la partie nord du tunnel de Toulon (Var) a été secourue par la police dans la nuitl, rapporte «Var-Matin».
L'animal a été repéré vers 1h20 dans le sens Toulon-Marseille. Pour venir en aide à la bête, les autorités ont fermé le tunnel pendant quatre minutes, de 1h39 à 1h43 afin qu'une compagnie de CRS puisse intervenir.
L'animal a été confié à la brigade canine de la police municipale de Toulon.
À toujours attendre demain pour commencer à vivre, on finit par se retrouver après-demain et l'on s'aperçoit que vivre se conjugue désormais au passé
Des criminels mexicains ont voulu se débarrasser d'une chienne qu'ils utilisaient pour former des chiens de combats, ont rapporté des vétérinaires mexicains.
Ils lui attaché un feu d'artifice dans la gueule et l'ont fait exploser, abandonnant l'animal très gravement blessé.
Chola est désormais extrêmement traumatisée et craint le contact avec les humains.
Elles ne leur servait plus à rien, ils ont tenté de s'en débarrasser. Et d'une manière des plus barbares. Apprenant que leur chienne était enceinte, des criminels ont attaché un feu d'artifice dans sa gueule avant de l'allumer, ont rapporté des vétérinaires de la ville de Torreon, au Mexique.
La chienne a survécu à l'explosion, mais a été retrouvée très grièvement blessée, rapporte le Daily Mail. Mâchoire cassée, dents arrachées et langue brûlée : l'animal a souffert le martyre.
D'autant qu'elle a été battue avant cet ultime sévice et étaient régulièrement maltraîtée, comme en témoignent ses nombreuses blessures. Elle risque également de perdre sa portée de chiots.
"Elle ne peut rien avaler" Les médecins pensent que la chienne était utilisée par un gang pour entraîner des chiens de combat avant qu'elle tombe enceinte.
La police locale a lancé un appel à témoins pour toute information permettant d'arrêter les auteurs de cet acte barbare, et un appel aux dons pour financer les soins.
"Elle ne peut rien avaler car son palais et sa langue ont été fortement brûlés. Nous devons l'alimenter avec de la nourriture pour bébés liquéfiée", a expliqué Rebecca Reyes, directrice de l'Association de protection animale locale.
Chola, comme l'ont surnommée les vétérinaires, devient extrêmement nerveuse à l'approche de tout être humain inconnu, et doit être isolée un maximum. Si ce traumatisme sera très difficile à dépasser, les soins des personnes qui l'ont recueillie pourront peut-être faire des miracles.
Mauvais traitements dans l'Orne : 8 mois de prison avec sursis pour le couple d'éleveurs
Près d’Alençon (61), les autorités ont saisi dans un élevage professionnel plus de 250 chiens et les ont confiés - à titre conservatoire - à la Fondation 30 Millions d’Amis (31/01/13).
Une plainte pour mauvais traitements a été déposée. Plus de 250 chiens confiés à la Fondation
Le tribunal de grande instance d’Alençon a reconnu le propriétaire de l'élevage et sa compagne coupables de mauvais traitements et les a condamnés à une peine de 8 mois de prison avec sursis (17/12/14).
Une interdiction définitive d'exercer une activité en lien avec les animaux a également été prononcée, à la grande satisfaction des parties civiles. L'éleveur a en outre été condamné à 73 000 euros d'amende.
Tous les chiens ont été confisqués à titre définitif au profit de la Fondation 30 Millions d'Amis mais l'éleveur a fait appel de la décision. La brigade de gendarmerie de Carrouges (61) et la DDPP* de l’Orne ont procédé à la saisie de plus de 250 chiens dont de nombreux chiots, sur les communes de Saint-Fraimbault et de Ciral.
Une saisie judiciaire, ordonnée par le parquet d’Alençon, qui s’est déroulée avec l’appui des équipes de la Fondation 30 Millions d’Amis, sollicitée par les autorités vétérinaires pour prendre en charge les animaux , les acheminer vers des structures d’accueil et leur apporter les soins d’urgence.
Les chiens ont été accueillis dans divers refuges de la Fondation Assistance aux Animaux, qui a apporté tout son soutien logistique à l’opération. Les femelles qui venaient de mettre bas ont été acheminées vers des pensions de la région afin de limiter la durée de leur transport, et ainsi, d’éventuelles complications.
SURPOPULATION AVÉRÉE
Selon les rapports établis par les services vétérinaires, de nombreuses irrégularités ont été constatées sur place concernant les normes qui réglementent les élevages canins.
Le nombre de chiens détenus par box dépassait la norme autorisée, occasionnant des bagarres entre les animaux.
Les chiens - des labradors, des bergers australiens et allemands ou encore des yorkshires - étaient ainsi détenus dans des conditions indignes et inadéquates avec leurs besoins les plus élémentaires. Certains animaux, dans un état de cachexie alarmant portaient des blessures non soignées.
En tout, 25 races ont été dénombrées chez cet éleveur mis en cause pour de graves manquements au code de l’environnement et au code rural. Dans un communiqué, la préfecture fait état de "sévices graves" constatés sur les animauxet "de cadavres d'animaux morts sans suivi sanitaires".
PLAINTE DE LA FONDATION
Le TGI d’Alençon, qui instruit ce dossier, jugera cette affaire à une date qui sera fixée ultérieurement. Une plainte pour mauvais traitement avec constitution de partie civile a été déposée par la Fondation 30 Millions d’Amis et Assistance aux Animaux, qui souhaitent que la confiscation définitive des animaux soit prononcée et une interdiction pour l’éleveur d’exercer une profession en lien avec les animaux.
Si vous souhaitez devenir "famille d'accueil" pour ces animaux et soulager les structures qui les ont recueillis en attendant que la justice se prononce définitivement sur cette affaire, contactez l'un des refuges ci-dessous :
Aquitaine -
SPA de la Haute Gironde 22 chemin des Barrauds 33920 St-Izan de Soudiac Tél. : 05 57 58 43 97
Bourgogne
- S.D.A. de Bourgogne et de Franche Comté Refuge des Cailloux 5 rue Django Reinhardt BP 42737 21027 Dijon Cedex Tél. : 03 80 66 30 17 -
Les Amis des Bêtes Refuge de l'Autunois Rue des Etangs St Pantaléon 71400 Autun Tél. : 03 85 86 15 51 - S.P.A. de la Région Chalonnaise Chemin des Rotondes 71880 Chatenoy le Royal Tél. : 03 85 87 90 01
S.P.A. de la Région Creusotine 32 rue Jean Lafoy 71710 Marmagne Tél. : 03 85 78 32 97
Languedoc-Roussillon -
Assistance aux Animaux Refuge des Sources Route d'Arles - RN 113 30127 Bellegarde Tél. : 04 66 01 13 21 Seine-et-Marne -
Assistance aux Animaux Refuge de Villevaudé 18 Rue des Plantes Villevaudé 01 60 26 20 48 Rhône-Alpes
Les Amis des Bêtes Chemin des Massonnat 73100 Aix les Bains Tél. : 04 79 61 24 63 -
S.P.A. d'Annecy et environs Refuge le Penez 74270 Marlioz Tél. : 04 50 77 82 40 -
Animaux Secours Animal's Voice Refuge de l'Espoir 284 route de la Basse Arve 74380 Arthaz Pont Notre Dame Tél. : 04 50 36 03 39 Nord-Pas-de-Calais -
Vagabond and Co Ferme du marais 59530 FRASNOY Tél.: 06.76.40.54.72 -
Société de Défense des Animaux du Nord 11 RN 43 59400 Estourmel Tél. : 03 27 78 62 56
Provence-Alpes-Côte d’Azur
Assistance aux Animaux Refuge Animalier Z.I.- 1ère Avenue - 13ème Rue 06510 Carros Tél. : 04 93 08 11 79 -
Assistance aux Animaux Refuge de Lagoubran Avenue Aristide Briand 83200 Toulon Tél. : 04 94 24 25 84
*Direction Départementale de Protection des Populations
Un élevage clandestin démantelé ce matin dans la Somme
La Fondation Assistance aux Animaux est intervenue ce matin à Abbeville, dans la somme, pour sauver une cinquantaine de chiens et de chats qui vivaient dans des conditions épouvantables.
Découvrez ci-dessous le récit de cet intense sauvetage. Ce 06 décembre à l’aube, les équipes de la Fondation Assistance aux Animaux, accompagnées par les forces de l’ordre, sont entrées dans l’élevage, dont la propriétaire avait été placée en garde à vue la veille au soir pour « escroquerie et exercice illégal de la médecine vétérinaire ».
La Fondation soupçonnait des maltraitances, mais ce qu’elle a découvert dépassait ses suppositions.
Détenus « dans des conditions sordides », 16 chiens adultes, 19 chiots et 6 chats ont été saisis sur place. Les pauvres vivaient dans des cages minuscules, jonchées d’excréments et d’immondices, infestées par les toiles d’araignées, bien évidemment sans confort ni jouets. Tous sont affaiblis, beaucoup sont malades ou blessés.
Mamelles distendues, maladies de peau… « Une petite bouledogue a même un oeil en moins (…) Chez les chats, l’odeur était irrespirable, ça sentait l’urine, l’ammoniac… Ils étaient séparés par race et par de grosses grilles, le tout dans une grande pièce d’une maison qui ressemble plus à un grand débarras : il y a de vieux matelas, de la ferraille… Les chiens, eux, étaient soit dans une grande salle soit dans des box de fortune », indique la Fondation aux journalistes de France 3 Picardie.
Sur place ont aussi été aperçus des animaux de ferme (cochons, moutons et poules), dont on ne sait pas si ils ont également été saisis.
Les chiens et les chats appartenaient tous à des races à fortes valeur marchande :
Malinois, Bouledogue français, Tervueren, Staffies, Fox terriers, Main Coon, Sacré de Birmanie et Short Hair. D’autres animaux cachés « L’intervention s’est poursuivie avec la découverte d’un deuxième site où vivaient une dizaine de chiens dans des conditions sordides ! L’éleveur les avait stockés ailleurs en espérant qu’on ne les trouverait pas. C’est raté ! », raconte la FAA. Heureusement, pour eux, « le cauchemar est fini ».
Tous les animaux saisis ce jour ont été emmenés dans les refuges de la Fondation, où ils seront soignés et chouchoutés en attendant de trouver un nouveau foyer. La Fondation a indiqué qu’elle allait déposer plainte contre l’éleveuse pour mauvais traitements.
Près de Nantes, des macaques du zoo livrés à la trépanation
NICOLAS DE LA CASINIÈRE (REPORTERRE)
Les zoos sont censés protéger les animaux, pas les vendre à un laboratoire pour des expériences impliquant une chirurgie lourde. Reporterre révèle que des macaques rhésus, nés dans un zoo près de Nantes, ont été vendus en Allemagne à un Institut de recherche pratiquant la vivisection.
- Nantes, correspondance
En septembre, une chaîne allemande a diffusé un film en CAMÉRA cachée sur ces macaques qui paraissent bien maltraités. Il semble alors que le laboratoire allemand Max-Planck de Tübingen ait importé, directement de l’Île Maurice, des primates sauvages. L’investigation, relayée par l’ONG One Voice, montre que certains de ces singes sont nés en France dans un zoo à Port-Saint-Père en Loire-Atlantique, relayés par un élevage voisin.
Choquantes, les images ne sont pas à montrer aux gens sensibles : les macaques montrent des visages et des cranes ensanglantés par les trépanations qui les ont transformés en cobayes.
« Un cauchemar vivant », ce reportage en caméra cachée a été effectué pendant sept mois, de 2013 à 2014, par des militants de la défense animale dans les locaux d’un éminent institut de recherche neurologique allemand, l’Institut Max-Planck pour la cybernétique biologique, basé à Tübingen, dans le land de Bade-Wurtemberg.
Ce reportage a été diffusé le 10 septembre 2014 par la chaîne de télévision allemande Stern TV. Play A Living Nightmare for the Monkeys of Mauritius par The BUAV Pour faciliter les manipulations sur le cerveau des singes, le placement d’électrodes ou l’injection directe des substances chimiques requises par les expériences in vivo, des implants permanents en titane, de la taille d’un gros bouchon, leur sont insérés au sommet du crâne.
Des implants qui servent aussi à immobiliser la tête des primates pendant les expérimentations, le cou étant déjà contraint par l’orifice d’une boîte où le primate est enfermé. Selon les militants qui ont dévoilé ces images, les plaies des animaux s’infectent parfois, induisant souffrance et mal être.
Les images prises clandestinement ont été rendues publiques par le BUAV, British Union for Abolition of Vivisection. Fondée à Londres en 1899, l’association milite pour l’abolition totale de toute expérimentation animale.
Ses investigations anonymes l’ont menée ces dernières années dans des laboratoires en Grande-Bretagne, chez des pourvoyeurs de primates au Vietnam, en Malaisie, en Espagne.
Pour cette dernière enquête à Tübingen, les Britanniques se sont associés avec leurs correspondants en Allemagne, l’association Soko-Tierschutz.
Sensibles à la douleur ou pas ?
« L’animal ne ressent pas les électrodes dans son cerveau, car son cerveau n’a pas de recepteur de la douleur », expliquait l’institut Max-Planck en 2009 après les protestations d’une association de médecins allemands contre l’expérimentation animale.
L’absence de perception de douleur par les animaux est un sujet très controversé, récemment commenté par de philosophes et des théologiens aux Etats-Unis. Des travaux universitaires menés sur des macaques rhésus en 1964 ont montré qu’un de ces singes refusait de tirer sur une chaîne qui lui fournit de la nourriture, quand ce geste provoquait un électrochoc à un autre singe dans la cage voisine.
Cette recherche concluait que le macaque est capable d’empathie avec ses semblables. Air France sans états d’âme La diffusion de l’investigation divulguée par BUAV et Soko-Tierschutz a causé quelque émoi en Allemagne.
Elle a aussi conduit l’association française One Voice à dénoncer la compagnie Air France, qui achemine sans états d’âme ces singes de l’Île Maurice jusqu’en Europe. Air France est d’ailleurs la dernière compagnie aérienne de passagers dans le monde à continuer à effectuer ces transports des singes voués à l’expérimentation, malgré les protestations, notamment de l’experte en primates et anthropologue britannique Jane Goodhall.
Un zoo français fournisseur de singes cobayes Après la diffusion du film « Un cauchemar vivant », des ramifications et compléments d’enquête mènent en Loire-Atlantique, où un zoo et un élevage, très liés l’un à l’autre, ont fourni sept animaux.
Daté de décembre 2011 et janvier 2012, des dizaines de document photographiés révèlent les attestations sanitaires délivrées pour ces macaques rhésus mâles (Maccacca mulata) en transit dans les murs de la société BioPrim à Baziège, près de Toulouse. Il a joué le rôle d’un centre d’accueil des singes importés, soumis à quarantaine, avant d’être répartis ailleurs pour des expérimentations médicales ou pharmaceutiques.
Un centre décrié dès sa création en 2001, mais que son gérant, Éric André, considère alors comme un « hôtel Hilton pour singes ». Nés en captivité, vendus au labo Les macaques rhésus expédiés à l’institut Max-Plank ne sont donc pas tous nés à l’état sauvage à l’Île Maurice.
Les documents vétérinaires produits par l’association de défense des animaux One Voice prouvent sans équivoque que ces singes parvenus en janvier 2012 en Allemagne sont nés au sein du zoo Planète Sauvage, à Port-Saint-Père, et souvent acheminés via une société d’élevage voisine, Savane Nature, située à cinquante kilomètres de là, dans le vignoble nantais.
Selon les documents, dont certains portent le tampon de la préfecture de Loire-Atlantique, la provenance d’un même singe, identifié par le matricule à cinq chiffres de son tatouage, indique soit Savane Nature, soit Planète Sauvage, soit Safari Africain (le premier nom du zoo de 1992 à 1998).
« Passer par une structure extérieure permet à un zoo d’écouler sans souci les macaques rhésus en trop. Il faut dire que ce sont des animaux qui se reproduisent facilement et que pour attirer le public, il est préférable que des petits naissent. C’est le cas pour tous les animaux dans tous les zoos », explique Muriel Arnal, présidente de l’association One Voice.
Une « maison de retraite »
La Sarl Savane Nature a été créée en 2005 par l’ancien directeur de Planète Sauvage, Dany Laurent, décédé accidentellement à son domicile le 30 septembre dernier. Son entreprise avait été dissoute en 2013. Liquidatrice de la société , Véronique Laurent, veuve de Dany Laurent, donne aujourd’hui une version diamétralement opposée de ce qu’attestent les documents :
« Mon mari avait ces singes pour le plaisir. On les a récupérés d’un labo qui s’en débarrassait, en Allemagne, je crois. Ils étaient super bien, ici. C’était leur maison de retraite. Ils ont fait des bébés. Après je ne sais pas. Mon mari les a sans doute donnés... Il ne les aurait pas vendus. C’était pas le genre. J’ai sans doute les papiers de tout ça, mais c’est dans son bureau et franchement, je n’ai pas la force d’y aller ».
Personne ne prétend que les singes ont été maltraités avant d’être vendus au laboratoire allemand, mais leur double provenance, zoo et élevage de son ancien directeur n’est pas contestable.
« Non non, Planète Sauvage n’a rien à voir là-dedans », répond pourtant Véronique Laurent. Dany Laurent avait créé il y a trente ans le zoo de La Boissière-du-Doré, à l’est du département de Loire-Atlantique, toujours géré aujourd’hui par son fils. En 1992, Dany Laurent avait ensuite fondé à Port-Saint-Père la société Safari Africain, renommée Planète Sauvage, structure qu’il a dirigée jusqu’en 2005.
« Contraire à nos valeurs »
Le zoo a été racheté en 2005 par la Compagnie des Alpes, filiale de la Caisse des dépôts & consignations, qui gère des domaines skiables et des parcs d’attraction comme le parc Astérix, le Futuroscope mais aussi des parcs animaliers en Suisse, Belgique, Hollande et Allemagne.
« Depuis que Planète Sauvage a été racheté par la Compagnie des Alpes, aucun animal sauvage n’a été vendu, dit Clémentine Amar, responsable de la communication du parc. On ne vend pas à des instituts. C’est contraire à toutes nos valeurs. Nous n’avons que des cessions, dons ou échanges, avec d’autres parcs animaliers dans le cadre européen. Voire avec un éleveur comme Dany Laurent, mais il n’y a pas de transaction d’argent. Il n’y a aucun problème juridique. Planète Sauvage peut être l’éleveur initial des macaques, mais notre seul interlocuteur, c’était Dany Laurent. Nous n’avons pas de doute quant à notre éthique. »
Les documents attestant le transit par BioPrim à Toulouse, et que Reporterre a consulté, indiquent pourtant clairement : « Cause de la sortie : vente ».
Exemple : le macaque mâle de près de quatre kilos, portant le numéro 60892, né à Planète Sauvage le 10 mars 2009, a été l’objet d’une acquisition par Savane Nature, qui, après quarantaine et examens sanitaires à Toulouse, l’a revendu à l’institut Max-Planck où il a été livré le 26 janvier 2012.
Les explications pour le moins contradictoires des deux structures, Planète Sauvage et Safari Nature, parties prenantes, laissent planer le doute d’un genre d’« externalisation du risque », déplaçant hors du zoo la responsabilité de cette transmission « contraire aux valeurs » d’animaux envoyés au laboratoire qui pratique la vivisection. Contraire au code éthique, ou pas...
Philippe Vignaud, le directeur de Planète Sauvage, ne sait pas ce qui s’est passé avec les macaques nés dans son parc : « Je me suis déplacé pour visiter les installations d’élevage de Dany Laurent, à qui nous avons confié en dépôt plusieurs groupes de macaques rhésus que nous avions en surplus", explique-t-il à Reporterre.
De très belles installations agréées, en règle, proches de chez nous et que nous avons contrôlées, administrativement et physiquement. Dany Laurent, un professionnel connu pour ses bonnes bonnes pratiques, aurait dû nous prévenir s’il souhaitait placer ces animaux ailleurs.
Nous n’avons été avertis de rien. Nous n’avons jamais eu de contact avec cet institut Max-Planck. » Planète Sauvage est membre de l’EAZA, European Association of Zoos and Aquaria, qui met en avant le bien-être animal. Reporterre a joint le siège bruxellois de cette fédération de zoos et aquariums privés. Son porte-parole reconnait que « la vente de singes à des laboratoires pratiquant des expérimentations animales est contraire au code éthique », mais que cette objection ne s’appliquerait pas à l’institut Max-Planck du fait qu’« aucune expérimentation chimique ou médicale » ne serait pratiquée sur les primates. Alors que ces expérimentations consitutent le quotidien de l’institut Max-Planck de Tübingen.
Le laboratoire allemand concède des progrès à faire L’institut Max-Planck justifie son activité d’expérimentation avec des animaux vivants en invoquant le bien fondé de ses recherches sur les connections des systèmes neurologiques sous-tendant les capacités cognitives humaines. Il s’agit donc de comprendre comment le cerveau traite les informations qu’il reçoit.
- Macaque trépané -
L’institut revendique sa contribution à « la recherche pour résoudre des enjeux centraux pour la science et pour établir des bases de nouvelles approches de traitements médicaux ». Ces recherches sont menées sur des NHP, pour « non human primates », et des rongeurs.
Après la diffusion du film par Stern TV, l’institut Max-Planck a reconnu que des hémorragies post opératoires peuvent survenir après des interventions, comme dans le cas d’opérations de chirurgie effectuées sur des patients humains.
Le communiqué ajoute que le personnel du centre est bien formé et que les primates font l’objet d’un suivi sanitaire, sans négligence, concédant quand même une augmentation immédiate des moyens vétérinaires de suivi des animaux, avec l’embauche d’un vétérinaire à temps plein. Sont aussi envisageés des « améliorations en terme d’organisation », notamment un suivi informatique des singes et de leur alimentation.
Les associations de défense des animaux rétorquent que de telles expérimentations ne se justifient pas sur des cobayes animaux et qu’il existe des alternatives pour mener ces recherches. Il existe même un centre européen de recherche sur ces alternatives à la vivisection, l’EURL-ECVAM (European Union Reference Laboratory for alternatives to animal testing) basé à Ispra, en Lombardie, Italie.