Le miroir nous renvoie le reflet d'un vide en nous, un manque qui s'est installé sournoisement, on ne s'en rend pas compte, il nous grignote petit à petit, on a juste ce sentiment de mal-être, cette sensation d'être invisible parfois, d'être éteint, on a soi-disant tout pour être heureux et nous ne le sommes pas... Alors pourquoi ? Quel est ce manque ou ces manques ? Pourquoi cette joie de vivre s'éteint au fil du temps ? C'est là, que la quête de soi commence, que voulons-nous pour soi ? Quoi faire pour assouvir nos besoins ? Un travail de remise en question de longue haleine... Qu'importe le chemin parcouru c'est le but atteint qui est important.

Tiraillée entre mes espoirs et mes doutes, comme une sensation qu'on m'empêche d'avancer et que je risque de tomber à n'importe quel moment, cette impression de fragilité qui me fait peur parfois, qui me donne l'impression que je vais m'écrouler et ne plus jamais me relever, mais je me relève avec cette crainte qui me colle à la peau

Ça fait plusieures années que je me cherche, que je me remets en question, que j'effectue un travail sur moi... Travailler sur le fait qu'il faut que je pense à moi avant les autres... S'il n'y avait que ça... Mais exprimer mes besoins, mes envies, mes doutes... M'exprimer tout simplement. Arrêter cette fâcheuse habitudes de me faire oublier, de me dévaloriser... Oublier cette retenue qui me caractérise qui me fait me protéger des autres... Si je les fais entrer dans ma bulle c'est la meilleure façon de leur donner l'opportunité de me blesser... Et ce côté ambivalent, ce besoin de reconnaissance, d'attentions... Nourrir cet ego que je malmène. Se protéger mais laisser un accès quand même, c'est un équilibre difficile à avoir... Alors j'oscille entre ces moments de clarté et ces moments d'obscurité.

Nous sommes, certains d'entre nous, des êtres en ruine, mais certains sont en cours de rénovation, ils abattent certains murs en évitant les murs porteurs, ils agrandissent les fenêtres pour avoir une vision plus large de l'horizon, on refait le crépi, on remet des couches de peinture, mais derrière tous ces changements, nous sommes les mêmes.

Il n'y a pas plus agréable d'avoir et de voir ce brin d'innocence parmi toutes les atrocités autour de nous

Les tragédies de la vie arrivent chaque jour , un médecin qui diagnostique une grave maladie, une voiture qui grille un feu et provoque la mort d'un innocent, un enfant qui disparaît, des tempêtes et des inondations.. Oui nous vivons au milieu de ses tragédies et pourtant notre rythme de vie c'est aller travailler, manger, rentrer à la maison, se coucher.. Mais la plus grande des tragedies c'est d'avoir cru que cela n'arrive qu'aux autres. Alors on ne regarde plus celui ou celle dont on était amoureux, on néglige sa famille à cause de son travail , on refuse ce plaisir aux enfants de faire une partie de foot, on n'a pas le temps de se balader en famille, plus envie, trop de fatigue, trop de travail!! Puis, un jour on se réveille et la vie nous remet en mémoire le sens du mot tragédie. Ce qu'on a pas su éviter car trop occupé.. Encore une fois elle nous dit que la vie est une course lente, qui doit être admirée, choyée, vécue pleinement tant qu'il est temps. Si on n'a pas compris ça, alors oui c'est aussi une tragédie. Vivre pleinement l'instant.

Loin de toi, c'est la nuit, c'est la nuit triste et sombre, et mon cœur plein d'ennui s'ensevelit dans l'ombre. Loin de toi, tout fléchit : Mon espoir, mon courage ; Loin de toi, mon esprit se voile d'un nuage.

Ne voile pas ton regard quand tu es triste , la lumière qui te guidera provient de tes yeux, car ils sont le reflets de ton ame...

Rien n'est plus beau que l'amour entre deux êtres, surtout quand il dure dans le temps pour laisser en nous un parfum indélébile.

S’il ne te fait pas sourire , s’il te rends triste c’est qu’il ne t’aime pas... Aucun homme amoureux ne supporte les larmes qui rougissent les joyaux qui font briller son monde