Quelle tristesse se cache derrière le masque?

Les plaisirs de la pensée sont des remèdes contre les blessures du coeur.

Je suis chez moi entre le jour et le rêve.

Le front aux vitres comme font les veilleurs de chagrin,je te cherche par delà l’attente. Par delà moi même et je ne sais plus lequel de nous deux est absent

Je m'adresse à toi, oui toi dans ton fauteuil après une journée de travail et de monotonie. ou encore toi là bas, qui attend de revenir dans une société et de montrer ton savoir-faire .

Là où le travail te manque et qui t'oblige à t'insérer dans le mécanisme d'une vie artificielle. oui toi, tu n'est pas responsable, tu attends un renouvellement, un changement que beaucoup te miroitent depuis bien longtemps.

Ce changement serais-tu prêt à le reconnaître, ?

À décortiquer ton existence ?

À te mettre à nu ? Face à des événements ou des connaissances qui ne tiennent ni de tes idées,ni de tes convictions ?

Je dirais plutôt des idées qu'ils t'ont été implantés ?

Tu cours sur le chemin de la connaissance, sans connaître la notion du temps, mais voulant à tout prix occulter les véritables valeurs fondamentales pour justifier les erreurs du monde. Oui , je m'adresse à toi, dans ton fauteuil face à ton ordinateur, menottés à la technologie ou encore à toi qui ne vis que pour la nature et qui aspirent encore à croire qu'elle peut tout arranger.

Le chemin en est semblable, car c'est toujours l'attente d'un monde meilleur une certaine forme de patience, qui peut te rendre aveugle quand le changement surviendra. Oui toi dans ton fauteuil qui réfléchit quelques moments et qui parfois entre les partages d'autrui a envie de refaire le monde

Sauras-tu le reconnaître ce changement ?

Ou laissera tu passer ta chance ?

Combien de jours et de nuits faudrait-il, cette fois encore, pour cicatriser ? Surtout, ne pas penser maintenant aux week-end à venir. Réapprendre à contrôler les battements de son ♥ quand on croit voir l'autre au détour d'un carrefour. Ne pas baisser les yeux parce qu'un couple s'embrasse sur un banc devant vous. Et ne plus jamais attendre que le téléphone sonne..... Par pitié, ne pas le voir lorsqu'on ferme les yeux, ne pas penser .... Hurler que l'on est en colère

Les larmes prennent leur source au fond de l'âme, au fond du cœur remontent à l'intérieur tel un tsunami peut dévaster, agresseur. Font surface dans les iris, s'accrochent au ravin qui se présentent à elles. Mais finissent toujours pas tomber, malgré les cils, ces sentinelles

Crois moi, chaque ♥ a ses chagrins secrets que le monde ne connaît pas et souvent nous jugeons qu'une personne est froide alors qu'elle est seulement triste.

Si ces déserts sont sans parole c'est que je garde de la pudeur, Si tu ne vois jamais ma rage c'est que je peux gérer mes humeurs, Si tu vois rarement ma peine c'est que ma joie est supérieure, Si tu ne vois jamais mes larmes c'est parce qu'elles coulent à l'intérieur, Pas besoin de crier trop fort j'ai arrêté de me chercher, moi j'ai les pieds sur terre et ça me suffira pour marcher

Les larmes emmènent avec elles la tristesse et laissent sur nos joues l'écume annonciatrice des vagues de bonheur à venir, et le sel qui donne du goût à la vie