Enveloppé dans la chaleur d'un battement de ♥ ou d'un battement de cil,la vie parait plus facile...

Un regard est quelque chose qui te rentre dans ton âme...

Le regard ne s’empare pas des images, ce sont elles qui s’emparent du regard. Elles inondent la conscience.

Si rien ne brille sous la paupière, c’est que rien ne pense dans le cerveau, c’est que rien n’aime dans le cœur.

Le regard ne s’empare pas des images, ce sont elles qui s’emparent du regard. Elles inondent la conscience

Qu'il fait bon musarder par les chemins quand le printemps revient , entrevoir le soleil qui brille. De leurs taches de lumière, d'un redoux de cœur, se réchauffe la terre, transformant nos regards en papillons

Pourquoi grandir? Pourquoi vieillir? La philosophie nous interroge vraiment sur de drôles de pensées! Après tout, nous sommes programmés dès la naissance à cheminer dans l'école de la vie en traversant des âges d'évolution. Toute notre vie est un apprentissage. Mais pourquoi? Je reste sans voix. Et puis, je me dis que la vie est comme une mosaïque d'expériences dont le but est soi, se connaître, se rencontrer, s'aimer. On se choisit un parcours, parfois on se perd, alors on revient sur ses pas et on choisit une autre voie. Je crois que maman appelle cela le libre-arbitre: on fait des choix qui déterminent notre vie. Peut-être qu'il faut plusieurs vies pour avoir enfin celle qui nous ressemble, qui nous définit, nous fait briller comme une étoile. En Afrique, lorsqu'une personne meurt, on dit que c'est une bibliothèque qui disparait. C'est triste tout ce savoir perdu. Je pense à mes grand-parents dont j'admire la force de vie, la sérénité. Ils sont comme de grands arbres profondément enracinés. C'est peut-être aussi cela vieillir: trouver et habiter sa place

Tout un ciel est dans une goutte de rosée, toute une âme est dans une larme

Les souvenirs, ce sont des chambres sans serrures, des chambres vides où l’on n’ose plus entrer, parce que de vieux parents jadis y moururent. On vit dans la maison où sont ces chambres closes. On sait qu’elles sont là comme à leur habitude, et c’est la chambre bleu, et c’est la chambre rose… La maison se remplit ainsi de solitude, et l’on y continue à vivre en souriant… J’accueille quand il veut le souvenir qui passe, je lui dis : « Mets-toi là… Je reviendrai te voir… » Je sais toute ma vie qu’il est bien à sa place, mais j’oublie de revenir le voir, ils sont ainsi beaucoup dans la vieille demeure. Ils se sont résignés à ce qu’on les oublies, et si je ne viens pas ce soir ni tout à l’heure. Ne demandez pas à mon ♥ plus qu’à la vie… Je sais qu’ils dorment là, derrière les cloisons, je n’ai plus le besoin d’aller les reconnaître ; De la route je vois leurs petites fenêtres, et ce sera jusqu’à ce que nous en mourions. Pourtant je sens parfois, aux ombres quotidiennes, je ne sais quelle angoisse froide, quel frisson, et ne comprenant pas d’où ces douleurs proviennent, je passe… Or, chaque fois, c’est un deuil qui se fait .Un trouble est en secret venu nous avertir qu’un souvenir est mort ou qu’il s’en est allé… On ne distingue pas très bien quel souvenir,parce qu’on est vieux, on ne se souvient guère… Pourtant, je sens en moi se fermer des paupières.

Parfois on regarde les choses telles qu'elles sont en se demandant pourquoi. Parfois, on les regarde telles qu'elles pourraient être en se disant pourquoi pas.