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Dernière mise à jour :
14.03.2020
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Le carême qui s’ouvre aujourd’hui est le temps de la miséricorde. Ce temps nous est offert pour retrouver le chemin de l’alliance. C’est un temps favorable pour nous laisser réconcilier et renouveler par la tendresse du Père. Son amour miséricordieux ne demande qu’à revenir purifier nos cœurs.
Au cours de ce carême, nous sommes donc invités à recentrer notre vie sur Dieu. C’est lui qui prend l’initiative d’appeler à la conversion. Nous serons également invités à renouveler notre regard sur nous-mêmes pour discerner notre péché. Mais le plus important, en cette année de la miséricorde, c’est de renouveler notre regard sur Dieu, c’est de lui redonner toute sa place, le laisser venir à nous, le laisser nous parler, le laisser nous révéler son visage de miséricorde. Comprenons bien : le vrai Dieu est miséricorde ; il ne sait pas être autre chose.
En commençant ce temps du carême, laissons-nous toucher par cet amour miséricordieux de notre Dieu. Et demandons-lui la grâce d’entrer chaque jour en vérité dans une démarche de conversion qui nous engage tout entier. Reconnaissons avec humilité que nous avons besoin du Christ Sauveur.
Père, tu vois dans le secret de mon cœur : ma bonne volonté tout autant que mes faiblesses. Pendant ce carême, fait triompher le meilleur de moi-même. Amen !
Le carême qui s’ouvre aujourd’hui est le temps de la miséricorde. Ce temps nous est offert pour retrouver le chemin de l’alliance. En cette année de la miséricorde, la première démarche qui nous est demandée c’est de nous réunir en assemblée liturgique et de laisser retentir en nous l’appel de Dieu : « Revenez à moi de tout votre cœur ». Et dans la seconde lecture, l’apôtre Paul nous dit : « c’est Dieu lui-même qui lance un appel : nous vous le demandons au nom du Christ, laissez-vous réconcilier avec Dieu. » Cet appel s’adresse à chacun de nous quelque soit notre âge. Le plus important n’est pas d’abord de prendre conscience de notre péché ; c’est surtout de reconnaître que le cœur de Dieu est toujours prêt à pardonner. C’est aussi de découvrir que nos fautes sont un contre témoignage aux yeux des incroyants : « Où est-il donc que leur Dieu puisqu’ils ne sont pas meilleurs que les autres ? »
L’Évangile nous montre ce que doit être la vraie conversion. Celle-ci doit toujours être concrète et incarnée. Pour nous aider à comprendre son appel, Jésus reprend trois pratiques juives : l’aumône, la prière et le jeûne. Il ne les supprime pas ; bien au contraire, il est important de nous y engager pleinement et sincèrement. Mais cela doit se pratiquer discrètement, sous le regard du Père, et non en vue de paraître.
La prière nous met en relation personnelle avec Dieu.Elle est essentielle pour notre vie chrétienne, en particulier tout au long de ce carême. Mais Jésus nous demande de ne pas être obsédés par le désir d’être remarqués des autres.
L’aumône, le partage, l’engagement pour la justice, l’attention aux plus pauvres, tout cela est important ; cela constitue le vrai jeûne qui plaît à Dieu. Mais pour Jésus, il vaut mieux que notre main gauche ignore ce que donne notre main droite ; le Père voit ce que nous faisons dans le secret.
En commençant ce temps du carême, laissons-nous toucher par cet amour miséricordieux de notre Dieu. Et demandons-lui la grâce d’entrer chaque jour en vérité dans une démarche de conversion qui nous engage tout entier. Reconnaissons avec humilité que nous avons besoin du Christ Sauveur.
Bon et Saint Carême
Aujourd’hui, la parole de Dieu nous invite à prendre un camp, celui de la vie et du bonheur, au détriment de celui de la mort et du péché. Tel est le conseil qui ressort du livre du Deutéronome. De fait, le texte commence ainsi : « Regarde, je place aujourd’hui devant toi la vie et le bien, la mort et le mal. Ce que je te commande aujourd’hui, c’est d’aimer Yahvé ton Dieu, de marcher dans ses voies, d’observer ses commandements, ses préceptes et ses ordonnances. Alors tu vivras et tu te multiplieras : Yahvé ton Dieu te bénira dans le pays où tu vas entrer pour le posséder » (Dt30,15-16). Autrement dit il y a deux voies possibles bien distinctes l’une de l’autre. Celle que Dieu voudrait que ses enfants suivent est le vécu de sa parole.
Par contre, la voie qu’il n’a pas prévu pour nous est celle de la mort qui vient de la désobéissance à sa volonté (le péché). Dieu a laissé ces deux chemins pour respecter notre liberté, mais il ne cessera jamais de nous proposer le bonheur : « Choisis donc la vie pour que tu vives » (Dt30,19). C’est le conseil de celui qui aime chacun de nous et ne veut que notre bonheur.
Dans l’Evangile, Jésus présente la condition pour le suivre : renoncer à soi-même et prendre sa croix. Si donc nous, chrétiens (entendus ceux qui suivent Jésus) voulons être authentiques, il est question d’apprendre à donner la plus grande place au Seigneur dans nos vies, même au cœur des difficultés de la vie. C’est lui le chemin de la vie que nous sommes appelés à suivre pour être heureux.
Méditation : En méditant sur ton comportement envers Dieu, envers les autres et envers toi-même, sur quel chemin es-tu en train de marcher ? Celui de la vie ou celui de la mort ? Si donc tu es conscient(e) que ton bonheur se trouve dans le vécu avec Jésus de tous les aspects de ta vie, renonce à ce qui est un obstacle à la croissance de ton intimité avec lui(mauvais plaisirs, orgueil, égocentrisme, superficialité dans la prière, non considération du Seigneur dans tes choix et décisions, etc.)
Prière :Merci Seigneur de m’avoir appelé à ta suite depuis le jour où j’ai écouté ta Parole vivante d’amour dans mon cœur et j’y ai répondu par le baptême. Accorde-moi la grâce d’être de plus en plus proche de toi par la prière et de conduire beaucoup de personnes à toi.
Action : Avant chaque geste ou parole, poses-toi la question de savoir ce que Jésus aurait fait à ta place et agis comme lui.
Cette interrogation du Seigneur est l’expression d’une insatisfaction concernant la manière dont son peuple vit le jeûne. Le contexteest celui de la plainte du peuple à Dieu qui n’exauce pas ses prières malgré ses multiples privations dans le jeûne. Le Seigneur, par la bouche de son prophète, explique à son peuple la raison pour laquelle il n’exauce pas ses prières : les caractéristiques de son jeûne ne lui plaisent pas. En effet, un bon jeûne ne saurait s’accompagner de querelles, de disputes, de bagarres, d’injustice et de tout autre mal. Par la suite, le Seigneur lui-même décrie comment le jeûne auquel il prend plaisir doit être vécu : détacher les chaines injustes, défaire les liens du joug, renvoyer libre les opprimés, partager son pain avec celui qui a faim, accueillir chez soi le pauvre sans abri, vêtir celui qui est nu, en bref, faire le bien. Ainsi, le jeûne que nous faisons comme chrétiens n’a de sens que s’il est accompagné de toutes ces œuvres de miséricorde et la prière.
Méditation : Depuis le début de ce temps de Carême il y a deux jours, que peux-tu dire de la manière dont tu vis le jeûne ? Penses-tu qu’elle plaise au Seigneur ? Il t’invite à ne pas seulement te priver de nourriture, de boissons, de plaisirs malsains pour quelques temps sans changer ton cœur, mais plutôt de t’exercer à grandir dans le bien. Or, cette capacité à faire le bien te vient de la prière régulière. Veille davantage sur l’assiduité dans la prière et les plus petits et simples gestes d’amour à poser envers ton prochain. C’est ainsi que tes privations te seront utiles.
Prière :Pardon Seigneur pour tous les moments où mon jeûne ne m’a pas aidé à m’élever spirituellement vers toi. Merci pour l’invitation de ce jour à rechercher le bien dans les moindres détails au-delà des privations personnelles. Esprit-Saint, donne-moi la force de produire tes fruits.
Action :Que ton jeûne de ce premier vendredi de carême plaise à Dieu, comme le décrit la première lecture.
En ce temps-là, après son baptême, Jésus, rempli d’Esprit Saint, quitta les bords du Jourdain ; dans l’Esprit, il fut conduit à travers le désertoù, pendant quarante jours, il fut tenté par le diable. Il ne mangea rien durant ces jours-là, et, quand ce temps fut écoulé, il eut faim.Le diable lui dit alors : « Si tu es Fils de Dieu, ordonne à cette pierre de devenir du pain. »Jésus répondit : « Il est écrit : L’homme ne vit pas seulement de pain. »Alors le diable l’emmena plus haut et lui montra en un instant tous les royaumes de la terre.Il lui dit : « Je te donnerai tout ce pouvoir et la gloire de ces royaumes, car cela m’a été remis et je le donne à qui je veux.Toi donc, si tu te prosternes devant moi, tu auras tout cela. »Jésus lui répondit : « Il est écrit : C’est devant le Seigneur ton Dieu que tu te prosterneras, à lui seul tu rendras un culte. »Puis le diable le conduisit à Jérusalem, il le plaça au sommet du Temple et lui dit : « Si tu es Fils de Dieu, d’ici jette-toi en bas ;car il est écrit : Il donnera pour toi, à ses anges, l’ordre de te garder ;et encore : Ils te porteront sur leurs mains, de peur que ton pied ne heurte une pierre. »Jésus lui fit cette réponse : « Il est dit : Tu ne mettras pas à l’épreuve le Seigneur ton Dieu. »Ayant ainsi épuisé toutes les formes de tentations, le diable s’éloigna de Jésus jusqu’au moment fixé.
Mercredi dernier, nous sommes entrés dans le temps du carême. Quand on en parle, on pense souvent austérité, privation ; on se dit qu’il va falloir faire des efforts, avoir une face de carême. Ce n’est pas très réjouissant.
Heureusement pour nous, le carême c’est beaucoup mieux. Le carême c’est cette longue route vers la libération. Le Seigneur nous voit engagés sur des chemins de perdition. Il veut nous en libérer. Il veut nous conduire sur le chemin de la vraie vie.
Dans l’Évangile, nous lisons le récit des tentations de Jésus au désert. En l’écoutant, nous pensons à notre société de consommation qui refuse les renoncements. Tant de publicités viennent nous tenter pour nous dire qu’on peut tout avoir : « achetez aujourd’hui, vous paierez dans trois mois »… Ou encore « mangez ce que vous aimez tout en perdant du poids… »
Or voilà que dans l’Évangile, le démon pousse cette illusion à son comble : en plein désert, il propose à Jésus de trouver la nourriture, les richesses, le pouvoir et une sécurité absolue. Cette tentation a été celle du peuple hébreu au cours de sa traversée du désert. C’est aussi la nôtre aujourd’hui : nous voulons vivre à l’aise, nous cherchons à dominer. Notre cœur n’est à l’abri d’aucune convoitise.
Mais Jésus ne se laisse pas dominer. Il fait le bon choix, celui de rester fidèle à Dieu. Le carême c’est précisément cette période de 40 jours pour renouveler ce bon choix. Nous sommes conduits au désert pour nous mettre face à face avec notre propre vie et face à face avec Dieu notre Père. Être fils de Dieu, c’est se laisser conduire par lui, c’est lui faire totalement confiance, c’est faire de sa volonté notre nourriture de chaque jour.
Cet amour qui est en Dieu est offert à tous ; en ce dimanche de la santé, nous nous laissons interpeller par le cri de tous ceux qui souffrent. Nous pensons à tous les malades mais aussi à tous les soignants. Et bien sûr nous n’oublions pas le cri douloureux des réfugiés qui fuient leur pays en guerre et celui des associations qui tentent de les aider. Ils sont nombreux ceux et celles qui crient leur souffrance devant ce mal qui les accable.
Et pourtant, si nous regardons vivre tant de soignants, tant de visiteurs et tant de famille, nous comprendrons : les uns et les autres font chaque jour l’expérience d’une résurrection : il ne s’agit plus de changer des pierres en pain ; ce sont désormais des cœurs de pierre qui deviennent des cœurs de chair. C’est leur vie qui est transformée par l’amour qu’ils apportent à tous ceux qui souffrent. En nous ouvrant à Dieu et aux autres le temps du carême nous invite à épuiser Satan et toutes ses tentations.
Avec tous ceux qui, dans le monde de la santé, savent entendre le cri des souffrants, laissons le Christ guérir nos oreilles pour qu’elles soient toujours ouvertes à tous les cris de souffrance. Lançons-nous comme lui pour dire ensemble avec Dieu : « Quand l’homme appelle, moi, je lui réponds, je veux le libérer. »
Première semaine de carême
Seigneur prends pitié de nous,
sauve-nous et nous serons sauvés,
guéris-nous et nous serons guéris
Je vous souhaite à tous
une bonne semaine paix, amour, charité
Dans l’Évangile, Jésus nous parle de la prière qui est l’un des piliers fondamentaux de ce Temps de Carême. Il nous invite à une attitude responsable et humble lorsque nous prions. Aussi nous rappelle-t-il de grandes formules et beaucoup de paroles ne servent pas à grande chose, car Dieu sait ce qu’il nous faut avant même que nous le lui demandions. C’est dans ce souci de nous faire connaître de façon profonde la vertu de la prière que le Christ vient nous apprendre, aujourd’hui, comment prier. À travers le « Pater Noster » (Notre Père), il nous montre le canevas à suivre dans nos prières, pour nous rapprocher de Dieu le Père, et nous enseigne comment faire une bonne prière :
Donner à Dieu la place, la louange et la gloire qui lui sont dues ;
Accepter que la volonté du Seigneur se fasse en nous avant de lui soumettre nos demandes, lui qui sait ce qu’il nous faut ;
Avoir un esprit de pardon ;
Implorer la toute-puissance de Dieu pour nous garder de la tentation et de tout mal.
Par ailleurs, il est important de noter la place privilégiée que le Christ accorde au pardon ; car nous ne pouvons prier avec un cœur envahi par la haine, ni même implorer la miséricorde divine, si nous ne pardonnons pas aux autres. C’est dans ce sillage que saint Cyprien déclare : « Dieu n’accepte pas le sacrifice des fauteurs de désunion, Il les renvoie de l’autel pour que d’abord ils se réconcilient avec leurs frères : Dieu veut être pacifié avec des prières de paix. La plus belle obligation de Dieu est notre paix, notre concorde, l’unité dans le Père, le Fils et le Saint-Esprit de tout le peuple fidèle ».
Soulignons, en outre, l’usage répété du pronom personnel « nous » qui signifie que notre prière ne doit pas être centrée seulement sur nous. Aussi devons-nous prier pour notre prochain. C’est l’exemple que nous donne le Christ, au 17ème chapitre de l’Évangile selon saint Jean, en confiant ses disciples à son Père céleste.
Méditation : Aujourd’hui le Christ t’apprend à prier. Il veut rectifier ta manière de t’adresser au Père, pour que celui-ci t’écoute et t’exauce car, précisons qu’une prière incongrue ne porte pas de fruit. Au regard de l’enseignement de Jésus sur la prière, examine la tienne. Que dis-tu au Seigneur quand tu pries ? Comment pries-tu ? Vas-tu à lui avec le cœur en paix ou rempli de ressentiments ?
Parlant de l’importance du « Notre Père », saint Thomas d’Aquin affirme : « La prière du Seigneur est la plus parfaite des prières (…). En elle non seulement nous demandons tout ce que nous pouvons désirer avec rectitude, mais encore selon l’ordre où il convient de le désirer. De sorte que cette prière non seulement nous enseigne à demander, mais elle forme aussi notre affectivité ». En quoi ces propos t’interpellent-ils?
Prière :Seigneur, pardonne-moi mes multiples maladresses dans la prière et apprends-moi au quotidien à prier.
Action :Profite de tes moments libres pour prier le « Notre Père », en t’arrêtant sur chaque mot.
INSPIRE-NOUS, SEIGNEUR, DE TOUJOURS CONCEVOIR CE QUI EST JUSTE ET DE L'ACCOMPLIR AVEC EMPRESSEMENT ; SANS TOI NOUS NE POUVONS PAS EXISTER, FAIS-NOUS VIVRE EN ACCORD AVEC TOI. Amen !
Seigneur affermis nos pas dans ta parole, Et ne laisse aucune iniquité dominer sur nous ! Délivre nous de l'oppression des hommes, afin que nous puissions garder tes ordonnances (Psaumes 119:133-134). Ainsi soit-il
Nous sommes en plein Temps de Carême où trois attitudes sont à observer notamment : la prière, l’aumône et le jeûne. La liturgie d’aujourd’hui nous édifie surtout sur la prière. Jésus, dans l’Évangile, vient nous rassurer d’avoir confiance en Dieu quand nous lui adressons nos demandes : « Demandez et l’on vous donnera, cherchez et vous trouverez, frappez la porte et l’on vous ouvrira car quiconque demande reçoit, qui cherche trouve et l’on ouvre la porte à celui qui frappe». C’est pour dire que nous ne devons pas avoir peur de poser à Dieu nos demandes, car il nous répondra.
Méditation : « Demandez et l’on vous donnera » .
À travers ces propos, Jésus nous encourage à prier car, Dieu est prêt à répondre à nos besoins. Prions-nous régulièrement ? Ne savons-nous pas que si nous demandons et n’obtenons pas, c’est parce que nous prions mal ? Avec quelle confiance nous approchons-nous de Dieu lorsque nous sommes en difficulté ? Sommes-nous patient(e)s lorsque nous prions ou alors, sommes-nous de ces chrétiens qui se retrouvent facilement chez les marabouts et les charlatans une fois que Dieu tarde à les satisfaire ? Sommes-nous persévérant(e)s dans la prière ? Oublions-nous que la prière est un dialogue avec Dieu, un abandon dans les bras de celui qui nous a crées, qui nous aime, nous connaît mieux que nous-mêmes et sait ce qui est bien pour nous ?
Prière : Seigneur aide-nous à toujours avoir recours à toi pour tous nos besoins, aide-nous à te prier dans la foi et la confiance et aussi à accueillir ta volonté dans notre vie. Apprends-nous à être persévérants et à avoir des moments privilégiés de dialogue avec toi.
Action : Prie avec foi et confiance pour quelque chose de concret ou pour une réalité de ta vie que tu aimerais voir changée. Fixe un rendez-vous avec Jésus pour le chemin de croixde demain.
Environ huit jours après avoir prononcé ces paroles, Jésus prit avec lui Pierre, Jean et Jacques, et il gravit la montagne pour prier. Pendant qu’il priait, l’aspect de son visage devint autre, et son vêtement devint d’une blancheur éblouissante. Voici que deux hommes s’entretenaient avec lui : c’étaient Moïse et Élie, apparus dans la gloire. Ils parlaient de son départ qui allait s’accomplir à Jérusalem. Pierre et ses compagnons étaient accablés de sommeil ; mais, restant éveillés, ils virent la gloire de Jésus, et les deux hommes à ses côtés. Ces derniers s’éloignaient de lui, quand Pierre dit à Jésus : « Maître, il est bon que nous soyons ici ! Faisons trois tentes : une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. » Il ne savait pas ce qu’il disait. Pierre n’avait pas fini de parler, qu’une nuée survint et les couvrit de son ombre ; ils furent saisis de frayeur lorsqu’ils y pénétrèrent. Et, de la nuée, une voix se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils, celui que j’ai choisi : écoutez-le ! » Et pendant que la voix se faisait entendre, il n’y avait plus que Jésus, seul. Les disciples gardèrent le silence et, en ces jours-là, ils ne rapportèrent à personne rien de ce qu’ils avaient vu.
Le carême est le temps de l’alliance. Dieu se révèle et nous fait vivre de sa vie. L’Évangile nous montre Jésus qui se retire sur la montagne pour prier. Saint Luc nous le présente comme l’homme de la prière. Nous en avons de nombreux témoignages dans son Évangile. Le dialogue avec son Père est permanent et naturel.Pendant que Jésus est en prière sur la montagne, son visage apparaît tout autre ; ses vêtements deviennent d’une blancheur éclatante : c’est la couleur de la gloire, la couleur de la résurrection.
Jésus n’est pas seul : deux hommes s’entretiennent avec lui, eux aussi dans la gloire : Moïse et Élie qui représentaient la loi et les prophètes. Ils parlent de son « exode » comme dit saint Luc, qui va se réaliser à Jérusalem. C’est une allusion à la passion de Jésus qui aura lieu à Jérusalem. Les trois disciples sont saisis d’effroi par cette vision extraordinaire. Ils n’ont plus qu’une envie, c’est de demeurer là :« il est heureux que nous soyons ici : dressons trois tentes ».
C’est alors que survient la nuée, signe de la présence de Dieu ; la voix du Père se fait entendre :« celui-ci est mon Fils, celui que j’ai choisi : écoutez-le. »Après avoir parlé de multiples manières, par la loi et les prophètes, c’est en lui, son Fils« que Dieu parle auxhommes et se révèle à eux ». La parole de l’Ancien Testament s’efface, elle s’accomplit en Jésus. La nuée, signe de la présence de Dieu, peut elle-même se retirer. Le signe de la présence de Dieu c’est désormais son Fils Jésus. Celui qui le voit voit le Père.
Cet Évangile ainsi que les deux premières lectures nous adressent un message très important: Nous y trouvons une invitation à renouveler notre engagement à nous laisser conduire par sa Parole, à le suivre en toute chose, à laisser toute notre vie s’illuminer de la clarté de Pâques.
En ce deuxième dimanche du carême, nous contemplons Jésus transfiguré.Mais ce qui est merveilleux, c’est que cet événement nous fait entrevoir la beauté de notre vocation et de notre destinée. En Jésus, nous sommes devenus des fils et des filles du Père. Au jour de notre baptême, nous sommes entrés dans une vie nouvelle, celle de la résurrection.Pour le moment, elle n’apparaît pas clairement ; mais un jour, elle nous sera donnée en plénitude.
En ce dimanche nous accueillons la voix duPère qui nous invite tous à écouter son Fils bien-aimé. La réponse que nous donnerons nous transfigurera si elle répond au désir de Dieu. Toutes nos actions de carême participent à ce vaste mouvement de transfiguration. Cela peut se manifester par de nouvelles formes de jeûne, par la maîtrise de notre équilibre personnel; et en cette période difficile, nous n’oublions pas les gestes de partage et de solidarité.
Quelle que soit notre situation, le même conseil vaut pour tous: « celui-ci est mon Fils, celui que j’ai choisi. Écoutez- le. »C’est la condition requise pour notre transfiguration.
Nous t’en prions seigneur : que ta parole vienne illuminer nos vies. Qu’elle nous donne de revenir à toi de tout notre cœur. Révèle à chacun cette promesse de bonheur et de vie que tu nous fais.