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Dernière mise à jour :
14.03.2020
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En ce jour-là, Jésus était en prière à l’écart. Comme ses disciples étaient là, il les interrogea : « Au dire des foules, qui suis-je ? »Ils répondirent : « Jean le Baptiste ; mais pour d’autres, Élie ; et pour d’autres, un prophète d’autrefois qui serait ressuscité. »Jésus leur demanda : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » Alors Pierre prit la parole et dit : « Le Christ, le Messie de Dieu. »Mais Jésus, avec autorité, leur défendit vivement de le dire à personne,et déclara : « Il faut que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes, qu’il soit tué, et que, le troisième jour, il ressuscite. »Il leur disait à tous : « Celui qui veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix chaque jour et qu’il me suive.Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie à cause de moi la sauvera. »
Les lectures bibliques de ce dimanche nous adressent un appel à grandir dans la foi. Le vrai Dieu est bien au-delà ce celui qui nous croyons. Pour le reconnaître, nous avons besoin d’écouter sa Parole et de nous en nourrir. Elle nous invite à prendre conscience de nos erreurs et à nous ajuster au vrai Dieu.Dans l’Évangile, nous voyons Jésus interroger ses disciples : « Pour les foules, qui suis-je ? » cette question les intrigue eux aussi ; ils se souviennent des réflexions des gens. Ils ont entendu les propos contradictoires et souvent critiques des scribes et des pharisiens. Toutes sortes de rumeurs circulent à son sujet. En fait, les gens ne savent pas grand chose. Et c’est bien ce qui se passe aujourd’hui. Quand on parle de Dieu, on s’aperçoit qu’il y a une grande ignorance.
« Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » Cette question, Jésus ne la pose pas qu’aux Douze mais aussi à chacun de nous. Comme Pierre, nous aurions envie de répondre : « Tu es le Messie de Dieu ». Cette réponse est bonne car elle va beaucoup plus loin que celle des scribes et des pharisiens. Les Douze on senti que Jésus n’est pas un prophète comme les autres. Il est bien davantage. Il est unique et incomparable.
Mais avec cette belle profession de foi, ils sont encore loin du compte. Ils ont reconnu en Jésus le Messie. Mais quel Messie attendent-ils ? Celui qui prendra les armes contre les ennemis de leur pays ? Cette tentation n’a pas changé au cours des siècles. N’oublions pas une chose très importante. Ce n’est pas Dieu qui doit s’ajuster à nos désirs ; c’est nous qui devons nous ajuster à son amour.
Nous devons entendre la mise au point que Jésus fait devant ses disciples : « Il faut que le Fils de l’Homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les chefs des prêtres et les scribes et que le troisième jour, il ressuscite ». Le vrai Messie de Dieu n’est pas celui qu’on croyait. C’est le « Messie transpercé » annoncé par Zacharie. C’est celui qui a livré son corps et versé son sang pour nous et pour la multitude.
Comme les apôtres, nous avons à nous ajuster aux paroles du Christ. C’est ainsi que nous pourrons grandir dans la foi. Ce qu’il nous demande aujourd’hui, c’est de le suivre, c’est de nous engager sur la voie de l’amour. Le chemin qui nous permettra de connaître Jésus Christ est un chemin de croix. Prendre sa croix chaque jour, c’est renoncer à l’égoïsme, c’est nous mettre à l’écoute de l’autre, de ses besoins, de ses attentes, de ses appels. Cela exige de ‘faire une croix’ sur nos projets et nos envies. Mais ce qui fait la valeur d’une vie, c’est notre amour de tous les jours pour tous ceux qui nous entourent.
L’Eucharistie nous fait proclamer que Jésus est le Messie, un Messie victorieux, mais aussi un Messie mis à mort. En proclamant notre foi et en recevant le Pain de vie, puissions-nous consentir à le suivre chaque jour sur le chemin où il nous entraîne.
En ce temps-là, un pharisien avait invité Jésus à manger avec lui. Jésus entra chez lui et prit place à table.Survint une femme de la ville, une pécheresse. Ayant appris que Jésus était attablé dans la maison du pharisien, elle avait apporté un flacon d’albâtre contenant un parfum.Tout en pleurs, elle se tenait derrière lui, près de ses pieds, et elle se mit à mouiller de ses larmes les pieds de Jésus. Elle les essuyait avec ses cheveux, les couvrait de baisers et répandait sur eux le parfum.En voyant cela, le pharisien qui avait invité Jésus se dit en lui-même : « Si cet homme était prophète, il saurait qui est cette femme qui le touche, et ce qu’elle est : une pécheresse. »Jésus, prenant la parole, lui dit : « Simon, j’ai quelque chose à te dire. – Parle, Maître. »Jésus reprit : « Un créancier avait deux débiteurs ; le premier lui devait cinq cents pièces d’argent, l’autre cinquante.Comme ni l’un ni l’autre ne pouvait les lui rembourser, il en fit grâce à tous deux. Lequel des deux l’aimera davantage ? »Simon répondit : « Je suppose que c’est celui à qui on a fait grâce de la plus grande dette. – Tu as raison », lui dit Jésus.Il se tourna vers la femme et dit à Simon : « Tu vois cette femme ? Je suis entré dans ta maison, et tu ne m’as pas versé de l’eau sur les pieds ; elle, elle les a mouillés de ses larmes et essuyés avec ses cheveux.Tu ne m’as pas embrassé ; elle, depuis qu’elle est entrée, n’a pas cessé d’embrasser mes pieds.Tu n’as pas fait d’onction sur ma tête ; elle, elle a répandu du parfum sur mes pieds.Voilà pourquoi je te le dis : ses péchés, ses nombreux péchés, sont pardonnés, puisqu’elle a montré beaucoup d’amour. Mais celui à qui on pardonne peu montre peu d’amour. »
Il dit alors à la femme : « Tes péchés sont pardonnés. »Les convives se mirent à dire en eux-mêmes : « Qui est cet homme, qui va jusqu’à pardonner les péchés ? »Jésus dit alors à la femme : « Ta foi t’a sauvée. Va en paix ! »Ensuite, il arriva que Jésus, passant à travers villes et villages, proclamait et annonçait la Bonne Nouvelle du règne de Dieu. Les Douze l’accompagnaient,ainsi que des femmes qui avaient été guéries de maladies et d’esprits mauvais : Marie, appelée Madeleine, de laquelle étaient sortis sept démons,Jeanne, femme de Kouza, intendant d’Hérode, Suzanne, et beaucoup d’autres, qui les servaient en prenant sur leurs ressources.
En cette année sainte, les lectures bibliques de ce dimanche nous donnent un très bel éclairage sur la miséricorde. Elles nous révèlent un Dieu qui accueille et qui pardonne. Il veut à tout prix nous sortir de notre situation de péché.
C’est cette miséricorde que nous trouvons dans l’Évangile. Jésus est invité chez un pharisien, un homme profondément religieux et fidèle à la loi de Moïse. Sa table est ouverte à tous. Toutefois, il est choqué par l’arrivée de cette femme qui survient sans être invitée. Elle est désignée comme « pécheresse ». En clair c’est une prostituée. Elle avait dû suivre Jésus et entendre ces enseignements. Elle comprend qu’il remet les péchés. Alors elle se tourne vers lui car elle a pleine confiance en lui.
L’Évangile nous parle des larmes de cette femme, de ses baisers, de son parfum très coûteux. En venant ainsi à Jésus, elle fait preuve d’un grand amour. Mais en y regardant de plus près, nous comprenons que ce n’est pas l’amour seul qui donne le pardon mais la foi, la confiance en Jésus. Avant d’accomplir son geste, elle a entendu et accepté les paroles de Jésus. Elle sait que ses nombreuses fautes sont pardonnées parce qu’elle a confiance en Jésus.
Cela, le pharisien ne le comprend pas. Il se dit que si Jésus était un prophète, il saurait qui est cette femme ; il ne ce laisserait pas approcher par elle car elle est officiellement condamnée pour ses activités. Ils sont nombreux dans notre société ceux et celles qui sont définitivement rejetées à cause de leur passé. De nombreux chrétiens font preuve d’une raideur extrême à l’égard de ceux qui sont différents. Ils ne savent pas tenir une conversation sans dire tout le mal qu’ils pensent de telle ou telle personne, et parfois de tel ou tel prêtre.
Cet évangile nous révèle que devant Dieu nous sommes tous pécheurs. Ce péché qui nous colle à la peau c’est bien plus qu’une infraction à la morale ou à des lois ; il est surtout un rejet de Dieu. On lui tourne le dos, on organise sa vie en dehors de lui. Mais là où le péché a abondé, la grâce (le pardon) a surabondé. Le grand pêcheur qui est accablé par le poids de ses fautes va s’émerveiller de la remise de ses dettes. Le pardon révèle l’horreur de ce qui a été fait et surtout l’amour de celui qui pardonne.
Ce pardon ne change pas le passé, mais il change l’avenir ; il nous ouvre un chemin d’espérance. Nous pouvons « payer » notre dette par plus de foi et plus d’amour. Le Christ se présente à nous tous comme le chemin qui nous permet d’aller à Dieu ; ce chemin est ouvert même aux plus grands pécheurs. Il faut le dire et le redire à ce qui ne le savent pas : Dieu veut faire miséricorde à tous. C’est pour nous et pour le monde entier qu’il a livré son corps est versé son sang. Il nous veut tous avec lui car il nous aime tous.
En ce dimanche, le Seigneur Jésus nous invite à la table de sa parole et à celle de son eucharistie. Si nous voulons être en communion avec lui, nous devons apprendre à regarder les autres avec le même regard d’accueil et d’amour que lui ; nous devons rejeter les paroles blessantes car c’est du poison. Nous ne devons jamais oublier la miséricorde qu’il nous a manifestée.
Oui sois avec nous, Seigneur, pour que toute notre vie soit ajustée à ton amour. Donne-nous d’en témoigner par nos paroles et nos actes auprès de tous ceux et celles que tu mets sur notre route. Amen
En ce temps-là, Jésus se rendit dans une ville appelée Naïm. Ses disciples faisaient route avec lui, ainsi qu’une grande foule.Il arriva près de la porte de la ville au moment où l’on emportait un mort pour l’enterrer ; c’était un fils unique, et sa mère était veuve. Une foule importante de la ville accompagnait cette femme.Voyant celle-ci, le Seigneur fut saisi de compassion pour elle et lui dit : « Ne pleure pas. »Il s’approcha et toucha le cercueil ; les porteurs s’arrêtèrent, et Jésus dit : « Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi. »Alors le mort se redressa et se mit à parler. Et Jésus le rendit à sa mère.La crainte s’empara de tous, et ils rendaient gloire à Dieu en disant : « Un grand prophète s’est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. »Et cette parole sur Jésus se répandit dans la Judée entière et dans toute la région.
La liturgie de ce dimanche nous annonce une bonne nouvelle. Elle vient affermir notre espérance. Nous vivons dans un monde accablé par toutes sortes de souffrances : le deuil, les catastrophes, les violences, les guerres. Et nous supplions le Seigneur : « Réponds sans te lasser à notre appel. » Cette prière n’est pas seulement la nôtre ; c’est celle de toute l’Église.
La première lecture et l’Évangile nous montrent deux veuves qui viennent de voir mourir leur enfant. La mort de leur mari les a mises dans une extrême précarité économique et sociale. Elles se retrouvent privées de toute ressource et de tout soutien. Mais voilà que ces deux femmes vont vivre une rencontre qui va bouleverser leur vie. Pour celle de Sarepta (1ère lecture), c’est le prophète Elie. Pour celle de l’Évangile, c’est Jésus. La suite, nous la connaissons : les deux enfants sont rendus à leur mère. Pour ces deux femmes, c’est la joie retrouvée. Dieu a vu leur détresse. Jésus est saisi de pitié jusqu’au plus profond de lui-même. Il est celui qui se fait proche de toute cette souffrance et qui agit.
Mais en écoutant ces textes bibliques, nous pensons aux nombreux enfants qui ne sont pas rendus à leur mère : beaucoup meurent sous les bombes ; d’autres sont victimes de la famine ou des maladies. Alors, comme le prophète Élie, nous crions vers le Seigneur : « Pourquoi n’agis-tu pas ? Pourquoi tant de haine et de violence ? Où es-tu, Seigneur ? » Ce cri est une prière que Dieu entend. Il voit la misère de son peuple. II voit les dérives de la société actuelle, les violences, la course à l’argent, les familles qui se désagrègent. Tout cela, il le voit et il est saisi de pitié jusqu’au plus profond de lui-même. Il ne supporte pas de nous voir courir à notre perte. Tout l’Évangile nous dit qu’il est venu chercher et sauver ceux qui étaient perdus.
Notre Dieu n’est donc pas indifférent. Mais pour sauver ce monde, il compte sur nous. Ce monde, il nous l’a confié. Nous en sommes responsables. L’Evangile nous apprend à nous arrêter devant celui ou celle qui souffre. Cette mission, beaucoup la remplissent avec un grand dévouement :pensons aux équipes qui s’engagent pour accompagner les familles en deuil, celles qui vont visiter les malades ou les prisonniers. D’autres trouvent leur place dans une association pour aider les plus démunis à sortir de leur misère. Dans ce monde qui en a bien besoin, ils sont porteurs de la présence et de l’amour du Christ.
Notre mission de chrétiens baptisés et confirmés c’est d’être l’amour du Christ auprès de tous, enfants, jeunes et adultes, malades et bien portants. A travers nous c’est lui qui veut aller vers les autres, en particulier vers les exclus. Avec lui, le mal ne peut avoir le dernier mot. C’est la vie qui triomphe. II veut nous associer tous à sa victoire sur les forces du mal.
Cet Évangile nous révèle donc le pouvoir de résurrection de Jésus qui peut redonner vie à tous. Il peut redonner vie à ce jeune de vingt ans qui a mal tourné parce qu’il s’est laissé entraîner par une bande. Il peut ressusciter l’époux ou l’épouse qui s’est détourné de son conjoint. Il peut ressusciter le foyer où l’on fait semblant de s’aimer. De nombreuses personnes sont sorties de la délinquance, du fanatisme ou de la drogue parce qu’elles ont rencontré Jésus Christ. Leur vie en a été totalement changée. Là où le péché a abondé, l’amour a surabondé. C’est de cela que témoignent les nouveaux convertis.
Ces deux lectures nous ont montré des enfants qui ont été rendus à leur mère. Au jour de notre baptême, c’est à l’Eglise que nous avons été confiés. Elle est notre mère à tous. Sa grande souffrance, c’est de voir ses enfants courir vers leur perdition. Pour elle, c’est intolérable. Mais le Seigneur lui a donné une mission de guérison et de salut. Comme autrefois à Naïm, Jésus est là sur notre route. Il veut nous relever et nous rendre à notre mère l’Église. C’est ce qui se passe quand nous recevons le sacrement du pardon. Le passé pèse lourd parfois dans nos vies… Et pourtant, il s’efface devant le pardon sans limite dont Dieu nous comble. Quand nous revenons vers Dieu, c’est la joie retrouvée, c’est la fête. Nous pouvons reprendre notre route avec un cœur libéré. Et surtout nous pouvons témoigner des merveilles de Dieu dans notre vie et notre monde.
Ces trois lectures bibliques sont un appel à la foi. Elles nous disent la puissance et la bonté du Seigneur. Lorsque nous rencontrons des obstacles, il est capable de nous aider à les dépasser dans la foi, dans l’espérance et dans l’amour. C’est avec Jésus tout-puissant et miséricordieux que notre vie pourra devenir belle et féconde. En ce jour nous te prions, Seigneur. Chaque dimanche, tu rejoins les communautés rassemblées en ton nom. Tu nous envoies vers les blessés de la vie. Donne-nous ton Esprit pour être dans notre monde les témoins de ton amour. Amen !
En ce temps-là, Jésus parlait aux foules du règne de Dieu et guérissait ceux qui en avaient besoin.Le jour commençait à baisser. Alors les Douze s’approchèrent de lui et lui dirent : « Renvoie cette foule : qu’ils aillent dans les villages et les campagnes des environs afin d’y loger et de trouver des vivres ; ici nous sommes dans un endroit désert. »Mais il leur dit : « Donnez-leur vous-mêmes à manger. » Ils répondirent : « Nous n’avons pas plus de cinq pains et deux poissons. À moins peut-être d’aller nous-mêmes acheter de la nourriture pour tout ce peuple. »Il y avait environ cinq mille hommes. Jésus dit à ses disciples : « Faites-les asseoir par groupes de cinquante environ. »Ils exécutèrent cette demande et firent asseoir tout le monde.Jésus prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il prononça la bénédiction sur eux, les rompit et les donna à ses disciples pour qu’ils les distribuent à la foule.Ils mangèrent et ils furent tous rassasiés ; puis on ramassa les morceaux qui leur restaient : cela faisait douze paniers.
L’eucharistie qui nous rassemble chaque dimanche s’enracine dans l’Ancien Testament et prend tout son sens dans le nouveau. C’est ce que nous avons pu voir en écoutant les textes bibliques de ce jour.
L’Evangile nous prépare à l’Eucharistie. L’événement qui nous est rapporté se passe au soir d’une journée harassante. Les disciples voient bien que la foule a faim ; ils pensent qu’il vaudrait mieux la renvoyer. Mais Jésus ne l’entend pas ainsi ; s’adressant aux Douze, il leur dit : « Donnez-leur vous-mêmes à manger ! » Et c’est le récit de la multiplication des pains. Avec cinq pains et deux poissons qu’on lui apporte, il va rassasier les foules.
Cet Evangile est une annonce de ce que sera l’Eucharistie. Nous y retrouvons les mêmes gestes de Jésus au soir du Jeudi Saint : « Il prit les pains et les poissons, levant les yeux au ciel, il les bénit, les rompit et les donna… » voilà quatre verbes que nous retrouvons à chaque Eucharistie. Nous apportons le pain et le vin, fruit de la terre et du travail des hommes, nous reconnaissons que tout vient de Dieu, nous ne sommes pas propriétaires de ces biens qu’il nous donne ; nous n’en sommes que des intendants. Ces richesses nous sont confiées pour le bien de tous.
N’oublions jamais : quand nous nous réunissons pour l’Eucharistie, nous ne sommes pas seuls devant le Seigneur. Toutes les prières utilisent le « nous » : « Nous te prions… nous t’offrons… » Nous sommes avec d’autres qui ont faim de pain, faim d’amour, faim de tendresse et de liberté. Ils sont avec moi et je ne peux pas les ignorer. L’amour du Christ embrasse en son cœur l’humanité tout entière et chacun personnellement. Chaque messe est célébrée pour l’humanité tout entière et pour chacun personnellement.
Toutefois, il est de tradition dans l’Eglise d’ajouter une intention particulière pour laquelle le prêtre célèbre l’Eucharistie. Tous peuvent demander qu’une messe soit célébrée pour telle ou telle intention ; nous prions pour « la multitude » et tout spécialement pour ceux qui nous sont recommandés. Demander de faire célébrer une messe, c’est donc entrer dans la prière de Jésus et de l’Eglise ; c’est confier à l’amour infini de Dieu une intention qui nous est chère; nous pouvons faire célébrer une messe pour remercier Dieu, lui présenter une demande qui nous tient à cœur. Nous pouvons aussi lui confier nos défunts car c’est l’amour du Christ qui les libère. Toutes ces intentions particulières viennent s’ajouter à la prière de toute l’Eglise. Elles sont présentées au Seigneur qui a livré son Corps et versé son sang pour nous et pour la multitude.
L’Eucharistie est une nourriture offerte à tous. C’est ce qui est signifié quand le prêtre présente l’hostie en disant : « Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde… » Ces paroles ne s’adressent pas seulement à l’assemblée présente dans l’église mais au monde entier. Le Seigneur présent au milieu de nous ne demande qu’à se donner à tous.
Si nous nous rassemblons à l’église, c’est donc pour répondre à l’invitation du Seigneur. Notre amour pour lui nous amène également à des temps d’adoration. Dans certaines églises, on en organise devant l’ostensoir. Aujourd’hui, l’ostensoir c’est nous : nous sommes créés par Dieu pour présenter son Fils au monde. Nous devons donc nous montrer dignes, extérieurement et intérieurement, de cette présence.
En ce jour, nous te prions, Seigneur : que le pain de ta Parole et de ton corps soit la nourriture qui nous permette de devenir signes d’espérance pour ce monde qui en a bien besoin. Reste avec nous pour que nous soyons les témoins et les messagers de ton amour. Amen !
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « J’ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais pour l’instant vous ne pouvez pas les porter. Quand il viendra, lui, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans la vérité tout entière. En effet, ce qu’il dira ne viendra pas de lui-même : mais ce qu’il aura entendu, il le dira ; et ce qui va venir, il vous le fera connaître. Lui me glorifiera, car il recevra ce qui vient de moi pour vous le faire connaître. Tout ce que possède le Père est à moi ; voilà pourquoi je vous ai dit : L’Esprit reçoit ce qui vient de moi pour vous le faire connaître. »
En ce dimanche, nous sommes tous invités à la joie. Notre Dieu trois fois saint veut nous faire partager sa sainteté.Elle est offerte à tous, même aux pauvres pécheurs que nous sommes. Notre Dieu nous aime tous au point de nous faire partager sa vie. C’est cette bonne nouvelle que nous trouvons dans les textes bibliques de ce jour.
L’Évangile nous révèle un Dieu qui s’est fait proche de nous. Il ne se contente pas de nous donner des renseignements sur ce qu’il est.Il est venu à notre rencontre par son Fils Jésus. Il a pris notre condition humaine en toutes choses à l’exception du péché.
Quand nous lisons les Évangiles, nous découvrons que Jésus est attiré par celui qu’il appelle son Père. Il se retire souvent dans la montagne pour le prier longuement. Au jardin de Gethsémani, sa prière sera :« Père, non pas ma volonté mais la tienne ! »Un autre jour, il avait dit :« ma nourriture est de faire la volonté du Père. » C’est ainsi que toute la vie de Jésus est remplie de son amour pour le Père. C’est là qu’il trouve son vrai bonheur. C’est progressivement que les apôtres entrent dans cette révélation.
Mais Jésus sait que, pour eux, c’est difficile à porter. Il promet l’Esprit de vérité qui les conduira« vers la vérité tout entière ».Une grande mission les attend. Mais ils n’ont pas à être angoissés de ne pas avoir tout compris de ce que Jésus leur a enseigné. L’Esprit de Dieu les accompagnera. Il leur fera se rappeler les paroles de Jésus. Ils vivront des situations nouvelles.Mais l’Esprit Saint les ancrera dans le Christ. Rien ne pourra les séparer de son amour.
C’est ainsi que Jésus nous révèle un Dieu qui est Père, Fils et Saint Esprit, un Dieu qui est amour, un Dieu qui veut le salut de tous les hommes. Un jour, Bernadette de lourdes avait du mal à réciter une définition de Dieu apprise par cœur. Comme elle n’y arrivait pas, elle a dit :« Dieu c’est quelqu’un qui nous aime. »Cette réponse n’était pas celle qu’attendait la catéchiste, et pourtant c’était la meilleure. Notre Dieu c’est vraiment quelqu’un qui nous aime. Il s’est révélé comme un Dieu aimant et Sauveur.
Le plus important n’est pas de donner des savantes explications sur la Trinité mais d’accueillir l’amour qui est en Dieu Père, Fils et Saint Esprit. Cet amour que nous recevons de lui nous avons à le rayonner autour de nous. Nous sommes envoyés pour en être les messagers dans ce monde qui en a bien besoin. C’est en vue de cette mission que Jésus nous envoie son Esprit Saint pour qu’ils nous conduisent vers la vérité tout entière.Il nous faut être rempli de cet amour qui est en Dieu pour pouvoir le communiquer aux autres.Tout commence par un temps où nous venons puiser à la Source dans la prière, l’écoute de la parole de Dieu et surtout l’Eucharistie. C’est à ce prix que nous pourrons être l’Église de la Pentecôte.
Que ton Esprit, seigneur, soit sur nous pour accueillir cet amour qui vient de toi. Qu’il nous donne force et courage pour en être les messagers tout au long de notre vie. Amen !
En ce temps-là, les yeux levés au ciel, Jésus priait ainsi : « Père saint, je ne prie pas seulement pour ceux qui sont là, mais encore pour ceux qui, grâce à leur parole, croiront en moi.Que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi. Qu’ils soient un en nous, eux aussi, pour que le monde croie que tu m’as envoyé.Et moi, je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, pour qu’ils soient un comme nous sommes UN :moi en eux, et toi en moi. Qu’ils deviennent ainsi parfaitement un, afin que le monde sache que tu m’as envoyé, et que tu les as aimés comme tu m’as aimé.Père, ceux que tu m’as donnés, je veux que là où je suis, ils soient eux aussi avec moi, et qu’ils contemplent ma gloire, celle que tu m’as donnée parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde.Père juste, le monde ne t’a pas connu, mais moi je t’ai connu, et ceux-ci ont reconnu que tu m’as envoyé.Je leur ai fait connaître ton nom, et je le ferai connaître, pour que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi aussi, je sois en eux. »
Entre l’Ascension et la Pentecôte, les textes bibliques nous invitent à la prière. C’est la seule attitude qui convient à des disciples qui attendent la venue de l’Esprit Saint. Et Jésus lui-même va prier pour nous. Nous nous tournons vers lui en ouvrant nos mains et nos cœurs. Le but de la prière c’est de nous mettre en état de réceptivité au don que Dieu veut nous faire.
Avec l’Évangile, nous avons une troisième prière des lectures de ce dimanche. C’est une prière qui nous fait entrer dans l’intimité de Jésus avec son Père. Tout au long des Évangiles, nous voyons que le Christ a régulièrement éprouvé ce besoin de se retirer pour prier, pour être avec le Père. Il y passait de longues heures, surtout au moment des décisions les plus importantes.
Mais sa prière d’aujourd’hui à une intensité particulière. Jésus prie pour tous les hommes qu’il est venu sauver. Il est presque parvenu au terme de sa mission. Dans quelques heures il entrera dans sa Passion. Il sera arrêté, condamné et mis à mort sur une croix. Sa prière d’aujourd’hui vient ressaisir tout ce qu’il a fait pour le remettre entre les mains du Père. C’est tous les hommes du monde entier qu’il porte dans ses mains pour les offrir au Père. À travers ses paroles, on sent que Jésus veut prendre soin, encore, de l’humanité. Il veut qu’elle soit unie dans l’amour qu’il est venu inaugurer.
Jésus confie d’abord au Père ses apôtres. Sa Passion sera pour eux une difficile épreuve, un difficile combat de la fidélité. Il prie pour eux et pour ceux qui recevront leur témoignage : « qu’il soit UN en nous, eux aussi, pour que le monde croie que tu m’as envoyé. » Des communautés divisées sont un contre témoignage qui dit le contraire de Dieu. La prière de Jésus est une prière vraiment universelle parce qu’elle englobe tous les hommes de tous les temps. Elle est aussi universelle que sa mission de sauveur, mission qu’il a confiée à ses disciples et à nous aujourd’hui.
Cette insistance de Jésus sur l’unité entre les hommes qu’il aime est très importante pour nous aujourd’hui. C’est un appel à faire grandir la fraternité, le partage, la solidarité. Nous sommes tous des enfants de Dieu. Toute atteinte à la communion blesse ce salut qu'il nous a offert. Ceux qui ne partagent pas notre foi nous regardent vivre. Comment témoigner d’un Dieu amour s’il n’y a pas cet amour dans notre vie ? Nos divisions entre chrétiens nous apparaissent encore plus intolérables lorsque nous entendons cette parole du Christ.
Tout au long de ces derniers jours qui nous préparent à la Pentecôte, l’heure est donc à la prière. Le Christ nous veut tous avec lui. Il compte sur nous pour adhérer à son désir qui est aussi celui du Père.
Viens Seigneur Jésus ! Envoie-nous ton Esprit Saint ! Qu’il vienne affermir notre foi notre espérance et notre charité. Qu’il vienne nous faire vivre de l’amour du Père.
Jésus lui répondit : « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole ; mon Père l’aimera, nous viendrons vers lui et, chez lui, nous nous ferons une demeure.Celui qui ne m’aime pas ne garde pas mes paroles. Or, la parole que vous entendez n’est pas de moi : elle est du Père, qui m’a envoyé.Je vous parle ainsi, tant que je demeure avec vous ;mais le Défenseur, l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit.Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ; ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne. Que votre cœur ne soit pas bouleversé ni effrayé.Vous avez entendu ce que je vous ai dit : Je m’en vais, et je reviens vers vous. Si vous m’aimiez, vous seriez dans la joie puisque je pars vers le Père, car le Père est plus grand que moi.Je vous ai dit ces choses maintenant, avant qu’elles n’arrivent ; ainsi, lorsqu’elles arriveront, vous croirez.
Ce dimanche prépare déjà la communauté chrétienne à la Pentecôte. Les textes bibliques nous annoncent ce que sera l’œuvre de l’Esprit Saint. L’Évangile nous parle d’une œuvre d’approfondissement et de paix. Le livre des Actes des apôtres (première lecture) nous montre une œuvre d’ouverture à toutes les nations, juive et païenne. Avec l’apocalypse (deuxième lecture), c’est une œuvre de création qui annonce la nouvelle Jérusalem.
L’Évangile que nous venons d’écouter se présente comme le testament de Jésus. C’est un peu comme un parent qui fait part de ses dernières volontés à ses enfants avant de mourir : il leur recommande surtout de bien s’entendre entre eux. Jésus annonce à ses disciples que son heure approche. Pour eux, la vie sera toute autre. Mais ils ne resteront pas seuls, livrés à eux-mêmes. Il leur promet le don de l’Esprit Saint. Avec lui, ce sera le début d’une nouvelle mission qu’ils rempliront au nom même de Jésus. Il ravivera sans cesse en leur cœur l’enseignement du Christ. Il les aidera à le traduire en amour effectif et concret de leurs frères. Jésus laisse également « la paix » à ses amis. Elle est le gage de sa présence avec eux. Il leur donne sa joie.
Mais pour bénéficier de ces dons, il y a des conditions à remplir. Ce n’est pas Dieu qui met des restrictions ; bien au contraire il ne demande qu’à nous combler. Mais trop souvent le problème vient de nous. Nous ne sommes pas toujours disponibles pour accueillir et garder « sa parole ». Chacun de nous peut se poser ces questions : avons-nous le cœur largement ouvert pour que le Père et lui viennent y faire une demeure ? Il nous arrive parfois de nous plaindre du silence de Dieu. Est-ce que ça ne viendrait pas de nous ? Il est bien présent, mais trop souvent, c’est nous qui sommes ailleurs.
L’Évangile nous parle d’une deuxième condition requise de notre part : « Si vous m’aimiez, vous seriez dans la joie ». La question nous est posée par Jésus lui-même : « M’aimes-tu suffisamment pour être envahi de ma joie ? » Le pape François nous le dit à sa manière : « il y a des chrétiens qui semblent avoir un air de carême sans Pâques » (Evangeli Gaudium). La joie devrait toujours être la caractéristique du chrétien.
Notre mission d’aujourd’hui c’est d’être les messagers de la paix et de la joie du Christ. Il faut que cela se voie dans notre vie. Si nous voulons être fidèles à l’Évangile, il nous faut rejeter le poison de la médisance, les paroles blessantes qui font du mal. Nous sommes dans l’année de la miséricorde. À travers notre vie, nos paroles et nos actes nous disons quelque chose de la miséricorde de Dieu. C’est avec nous, avec nos pauvres moyens qu’il veut construire une église plus missionnaire et plus engagée au service des autres. « Seul l’amour nous sauvera » (pape François).
En ce jour, nous te prions Seigneur : « Envoie ton esprit qui renouvelle la face de la terre ». Fait que notre humanité s’ouvre à la paix et à la joie.
Au cours du dernier repas que Jésus prenait avec ses disciples, quand Judas fut sorti du cénacle, Jésus déclara : « Maintenant le Fils de l’homme est glorifié, et Dieu est glorifié en lui.Si Dieu est glorifié en lui, Dieu aussi le glorifiera ; et il le glorifiera bientôt.Petits enfants, c’est pour peu de temps encore que je suis avec vous. Vous me chercherez, et, comme je l’ai dit aux Juifs : “Là où je vais, vous ne pouvez pas aller”, je vous le dis maintenant à vous aussi. »Je vous donne un commandement nouveau : c’est de vous aimer les uns les autres. Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres.À ceci, tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l’amour les uns pour les autres. »
L’Évangile que nous venons d’entendre nous rapporte une partie de « l’entretien suprême » de Jésus avec ses disciples. C’était au soir du Jeudi Saint. Jésus vient de laver les pieds de ses disciples. Judas est sorti pour le trahir. Dans le récit de ce dimanche, deux choses nous frappent : la première c’est la glorification ; l’heure de la mort est, pour Jésus, l’heure où il va être glorifié par le Père. La deuxième c’est le commandement qu’il leur laisse. C’est un commandement qui résume toute sa vie : « comme je vous ai aimés, vous aussi, et vous les uns les autres. »
Le mot important c’est « comme ». Jésus, le Maître et Seigneur, s’est mis au rang de l’esclave pour laver les pieds de ses disciples. En agissant ainsi, il leur a donné l’exemple à suivre. Cet exemple doit aussi inspirer notre comportement. Il ne s’agit pas d’imiter exactement ce que Jésus a fait mais de nous mettre au service de nos frères. Dieu a fait le premier pas vers nous ; en donnant sa vie sur la croix, le Christ nous manifeste un amour qui dépasse tout ce que nous pouvons imaginer.
Nous devenons capables d’aimer nos frères parce que Dieu nous aime. Il dépose en nous sa propre capacité d’aimer. Être baptisé, vivre en baptisés c’est devenir capables d’aimer de plus en plus comme Dieu. Bien sûr, nous savons bien qu’il y a le péché qui nous éloigne de cet amour. Mais par le sacrement du pardon et de l’eucharistie, nous repartons avec cette force d’aimer avec Jésus et comme lui.
Certains peuvent se demander pourquoi cet évangile nous est proposé en ce temps de Pâques. En fait, saint Jean l’a écrit bien après la résurrection du Christ. Depuis le jour de Pâques, tout est accompli ; le Christ est glorifié. Et Dieu est glorifié en lui. Le monde nouveau est advenu. C’est un monde où le péché est vaincu. Une vie nouvelle est en train de naître. Il n’y aura plus de pleurs ni de cris ni de larmes.Cet Évangile vient nous rappeler notre mission. Il ne s’agit plus aujourd’hui de « laver les pieds » mais de faire taire les pleurs et les cris de ceux qui souffrent. C’est à nos gestes d’amour, de partage et de solidarité que nous serons reconnus comme disciple du Christ. Nous sommes envoyés pour annoncer au monde la bonté du Seigneur, sa tendresse et sa miséricorde. Il compte sur nous pour en être les messagers dans notre vie de tous les jours.
Voilà cette bonne nouvelle que nous entendons en ce dimanche. C’est une immense scène d’amour qui ne demande qu’à enserrer toute une communauté et même le monde entier. Nous ne pourrons en témoigner que si nous puisons à la source de cet amour. Aimer, c’est prolonger Dieu, c’est vivre à sa manière sans exclure personne. Ce qui fait la valeur d’une vie c’est un amour de plus en plus à la ressemblance de celui de Jésus pour nous.
Chaque dimanche, le Christ nous rassemblepour nous nourrir de sa parole et de son eucharistie. Il vient nous donner force et courage pour aimer comme lui et avec lui. C’est cela qui fait la valeur d’une vie. Que tous ceux qui regardent nos communautés chrétiennes puissent dire : « voyez comme ils s’aiment ». Oui, sois avec nous, Seigneur ; remplis notre vie de ton amour. « Toi qui est lumière, toi qui est l’amour, mets en nos ténèbres ton Esprit d’amour. »
En ce temps-là, Jésus déclara : « Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent.Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, et personne ne les arrachera de ma main.Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout, et personne ne peut les arracher de la main du Père.Le Père et moi, nous sommes UN. »
Cet évangile nous rejoint dans ce que nous vivons. On entend souvent dire que les gens d’aujourd’hui manquent de repères. C’est vrai pour les jeunes mais aussi pour les moins jeunes, pour les croyants et pour ceux qui ne le sont pas. Beaucoup sont désorientés par tous ces changements dans notre société, dans notre monde et même dans l’Église. Alors on s’interroge : où est la vérité ? A qui pouvons-nous donner notre confiance ? Certains disent qu’ils n’ont pas besoin de maître. C’est une erreur qui aboutit à une impasse. Nous avons tous besoin de guides. Personne n’est juge pour lui-même.
L’Évangile de ce dimanche nous invite à nous tourner vers « Jésus Berger de toute humanité ». Les paroles que nous venons d’écouter sont une réponse à des questions pleines d’incrédulité des juifs. Il nous dit que ses brebis écoutent sa voix. Il annonce son rôle de sauveur. La réponse qu’il attend de nous c’est que nous soyons à son écoute. Il nous met en garde contre les faux pasteurs, les bergers à gages. Ces derniers ne pensent qu’à leurs intérêts personnels, leur argent. Ils ne se soucient pas du bien du troupeau.
Jésus nous dit qu’il « connaît » ses brebis et que celles-ci le connaissent. Il nous connaît avec ce qu’il y a de meilleur en nous et ce qu’il y a de pire. Il connaît nos progrès et nos faiblesses et même ce que nous cherchons à cacher. Mais nous le savons bien : connaître quelqu’un ce n’est pas seulement avoir des renseignements sur lui ; c’est surtout être en communion avec lui. Jésus nous connaît tous en prenant notre humanité : il s’est fait homme pour nous libérer. C’est pourquoi Dieu lui a donné le bâton de berger et l’a fait guide de son troupeau.
Et si notre monde a perdu ses repères, c’est précisément parce qu’il ne connaît pas le Christ. Nous-mêmes, nous sommes conscients de nos lourdeurs, nos limites et nos faiblesses. Mais cet Evangile nous annonce une bonne nouvelle. Il nous dit que même les brebis les plus médiocres sont en bonnes mains. En Jésus, elles ont rencontré le gardien fidèle qui guidera et les protégera. Le Père les lui a données et personne ne pourra les arracher de sa main.
En tant que berger, le Christ n’utilise pas de bâton ni de chien de garde ni aucune autre contrainte. C’est sa voix qu’il fait entendre dans l’intimité de notre cœur. C’est son regard plein d’amour qui touche chacun de nous au plus profond de lui-même. Si nous décidons de le suivre, c’est pour répondre à un amour qui fait sans cesse le premier pas vers nous. Il est venu pour tous car il ne veut pas que seul se perde.
En ce dimanche, nous nous unissons à la prière de l’Église universelle. La bonne nouvelle de l’Évangile est pour toutes les nations. Elle doit être annoncée à temps et à contretemps. Cette journée des vocations nous rappelle que le Christ veut nous associer tous à sa mission de « Berger de toute humanité ». Nous pensons aux prêtres, religieux et religieuses, aux catéchistes, aux animateurs des divers groupes mais aussi à tous les baptisés. Nous ne sommes pas chrétiens pour nous-mêmes, pour « sauver notre âme » mais pour travailler avec le Christ qui veut sauver le monde. Personne ne doit rester sur la touche. Le Seigneur attend de nous que nous donnions le meilleur de nous-mêmes la nous sommes.
En célébrant cette eucharistie, nous nous tournons vers celui qui a échangé sa vie contre notre salut. Nous lui rendons grâce pour cette espérance et cette joie qui est en nous. Qu’il nous donne d’un être les porteurs et les messagers tout au long de notre vie.
En ce temps-là, Jésus se manifesta encore aux disciples sur le bord de la mer de Tibériade, et voici comment. Il y avait là, ensemble, Simon-Pierre, avec Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), Nathanaël, de Cana de Galilée, les fils de Zébédée, et deux autres de ses disciples.Simon-Pierre leur dit : « Je m’en vais à la pêche. » Ils lui répondent : « Nous aussi, nous allons avec toi. » Ils partirent et montèrent dans la barque ; or, cette nuit-là, ils ne prirent rien.Au lever du jour, Jésus se tenait sur le rivage, mais les disciples ne savaient pas que c’était lui.Jésus leur dit : « Les enfants, auriez-vous quelque chose à manger ? » Ils lui répondirent : « Non. »Il leur dit : « Jetez le filet à droite de la barque, et vous trouverez. » Ils jetèrent donc le filet, et cette fois ils n’arrivaient pas à le tirer, tellement il y avait de poissons.Alors, le disciple que Jésus aimait dit à Pierre : « C’est le Seigneur ! » Quand Simon-Pierre entendit que c’était le Seigneur, il passa un vêtement, car il n’avait rien sur lui, et il se jeta à l’eau.Les autres disciples arrivèrent en barque, traînant le filet plein de poissons ; la terre n’était qu’à une centaine de mètres.Une fois descendus à terre, ils aperçoivent, disposé là, un feu de braise avec du poisson posé dessus, et du pain.Jésus leur dit : « Apportez donc de ces poissons que vous venez de prendre. »Simon-Pierre remonta et tira jusqu’à terre le filet plein de gros poissons : il y en avait cent cinquante-trois. Et, malgré cette quantité, le filet ne s’était pas déchiré.Jésus leur dit alors : « Venez manger. » Aucun des disciples n’osait lui demander : « Qui es-tu ? » Ils savaient que c’était le Seigneur.Jésus s’approche ; il prend le pain et le leur donne ; et de même pour le poisson.C’était la troisième fois que Jésus ressuscité d’entre les morts se manifestait à ses disciples.Quand ils eurent mangé, Jésus dit à Simon-Pierre : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu vraiment, plus que ceux-ci ? » Il lui répond : « Oui, Seigneur ! Toi, tu le sais : je t’aime. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes agneaux. »Il lui dit une deuxième fois : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu vraiment ? » Il lui répond : « Oui, Seigneur ! Toi, tu le sais : je t’aime. » Jésus lui dit : « Sois le pasteur de mes brebis. »Il lui dit, pour la troisième fois : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ? » Pierre fut peiné parce que, la troisième fois, Jésus lui demandait : « M’aimes-tu ? » Il lui répond : « Seigneur, toi, tu sais tout : tu sais bien que je t’aime. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes brebis.Amen, amen, je te le dis : quand tu étais jeune, tu mettais ta ceinture toi-même pour aller là où tu voulais ; quand tu seras vieux, tu étendras les mains, et c’est un autre qui te mettra ta ceinture, pour t’emmener là où tu ne voudrais pas aller. »Jésus disait cela pour signifier par quel genre de mort Pierre rendrait gloire à Dieu. Sur ces mots, il lui dit : « Suis-moi. »
Dimanche dernier, l’Évangile nous a parlé du passage à la foi de l’apôtre Thomas. Il est passé d’une foi qui demande des preuves à une foi qui dit : « Mon seigneur et mon Dieu ». Aujourd’hui, c’est de Pierre qu’il est question : au départ sa foi était très volontariste ; aujourd’hui elle devient une réponse à la confiance que Jésus lui témoigne.
Tout commence par une décision d’aller à la pêche, une pêche qui s’est avérée infructueuse. C’est dans cette situation d’échec que Jésus rejoint ses disciples. Il leur fait recommencer leur pêche ; et là, le résultat dépasse toutes leurs espérances. L’Évangile nous parle de 153 poissons. Ce chiffre correspond au nombre d’espèces de poissons connues à cette époque. Il vient symboliser l’autorité et la mission universelle des apôtres. Pierre sera confirmé dans sa mission de pêcheurs d’hommes. Mais il devra comprendre que le principal travail c’est Jésus qui le fait. Et c’est toujours vrai pour nous aujourd’hui : il est à l’œuvre ; nous, nous ne sommes que les manœuvres.
Pierre était un homme très fougueux. Il devra accepter qu’un autre que lui-même dirige sa vie. C’est Jésus qui a l’initiative. Il ne demande qu’une chose à Pierre, c’est de l’aimer plus que tous les autres disciples et être prêt à souffrir pour le suivre. Lui-même, qui avait renié son Maître trois fois de suite, se trouvait dans une situation très inconfortable. Mais Jésus va lui offrir d’en sortir ; Pierre va pouvoir lui dire trois fois de suite son amour ; Jésus fera de lui le berger de son troupeau.
La miséricorde du Christ n’a pas changé. Elle nous est offerte à tous. Quand tout va mal, il est là sur le rivage. Bien souvent, nous ne le reconnaissons pas. Pour le reconnaître, il faut avoir fait le passage de la foi pascale, comme Thomas et comme Pierre. Si nous sommes trop encombrés par nos soucis et par tout ce qui nous retient loin de lui, nous serons incapables de le reconnaître.
Mais la miséricorde du Christ ne connaît pas de limites. Il est toujours là où nous en sommes pour raviver notre espérance. Comme Pierre nous somme invités à plonger et à lui faire confiance sur parole. Avec lui, nous sommes envoyés dans le monde pour témoigner de cette foi qui nous anime. C’est à tous les hommes du monde entier que le Christ ressuscité veut manifester sa miséricorde. Lui-même nous a dit qu’il est venu chercher et sauver ceux qui étaient perdus. S’il a donné sa vie sur la croix, c’est pour nous et pour la multitude.
Le grand message de ces lectures bibliques de ce dimanche c’est que le Christ ressuscité est toujours là, même si nous ne le voyons pas. Il nous rejoint au cœur de nos vies, de nos doutes et de nos épreuves. Quand tout va mal, il est là. Il vient nous pardonner et nous faire renaître à la confiance. Avec lui, nous pouvons repartir pour une vie renouvelée. La nourriture qu’il nous propose pour refaire nos forces, ce n’est plus du poisson grillé, mais son Corps et son Sang. Comme Pierre, nous sommes confirmés dans l’amour ; nous sommes envoyés pour en être les témoins et les messagers.
Avec tous les chrétiens du monde entier, nous recevons cette mission : « Allez-vous en sur les places et sur le parvis ! Allez-vous en sur les places y chercher mes amis… »