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Par Anonyme, le 25.07.2021
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Par Anonyme, le 25.07.2021
merci mon dieu pour ce nouveau jour que tu m'offres que ton nom soit glorifié à jamais.tout est grâce
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Date de création : 13.10.2012
Dernière mise à jour :
14.03.2020
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En ce temps-là, on venait de crucifier Jésus, et le peuple restait là à observer. Les chefs tournaient Jésus en dérision et disaient : « Il en a sauvé d’autres : qu’il se sauve lui-même, s’il est le Messie de Dieu, l’Élu ! » Les soldats aussi se moquaient de lui ; s’approchant, ils lui présentaient de la boisson vinaigrée, en disant : « Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même ! » Il y avait aussi une inscription au-dessus de lui : « Celui-ci est le roi des Juifs. » L’un des malfaiteurs suspendus en croix l’injuriait : « N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et nous aussi ! » Mais l’autre lui fit de vifs reproches : « Tu ne crains donc pas Dieu ! Tu es pourtant un condamné, toi aussi ! Et puis, pour nous, c’est juste : après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. Mais lui, il n’a rien fait de mal. » Et il disait : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume. » Jésus lui déclara : « Amen, je te le dis : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. »
En ce dernier dimanche de l’année liturgique, nous célébrons le Christ Roi de l’univers.
Dans la première lecture (Samuel 5,1-3.) nous voyons Dieu confié une mission à David. Il a été choisi par Dieu pour conduire son peuple, le protéger, être son berger. David et ses successeurs ne sont que des lieutenants du Seigneur. Ils sont chargés de faire régner le droit et la justice, en particulier envers les plus pauvres. Tout cela doit se faire dans le respect de l’alliance conclue avec son peuple.
Jésus sera acclamé comme « fils de David ». Mais sa mission ne sera pas limitée au seul peuple d’Israël. Tout l’Évangile nous le présente comme celui qui vient réconcilier tous les peuples de la terre en livrant son corps et en versant son sang. Il compte sur chacun de nous pour participer à son œuvre de rassemblement. Dans une société où les pauvres sont de plus en plus nombreux, nous sommes envoyés pour être les porteurs de la sollicitude du Christ roi de l’univers. Ils ont la première place dans son cœur.
Dans l’Évangile, saint Luc nous donne la couleur ce cette royauté du Christ : « Une inscription était placée sur sa tête : « Celui-ci est le roi des Juifs ». C’était, bien sûr, un titre de dérision vis-à-vis de Jésus ; il était également très méprisant pour les juifs de la part de Pilate ; un peuple dont le roi est crucifié n’a pas à être fier. Et pourtant, c’est bien par son sacrifice que Jésus manifeste sa Royauté. La croix est le trône où il est monté librement pour dire son amour non seulement aux juifs mais aussi au monde entier ; car « il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime ».
L’Évangile nous montre plusieurs manières de répondre à ce sacrifice du Christ : le peuple restait là à observer, les chefs religieux le tournent en dérision ainsi que les soldats ; l’un des malfaiteurs condamné en même temps que lui se met à l’injurie. Jésus ne répond pas à ces provocations. Mais il accueille la prière de celui que nous appelons le « bon larron » : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume. »
C’est aussi cette prière que nous faisons monter vers le Seigneur : « Souviens-toi de nous ». Nous reconnaissons en lui l’image du Dieu invisible, le premier ressuscité, la tête de l’Église. Il nous répond par la miséricorde. Cette grâce du jubilé que nous venons de vivre tout au long de cette année doit se répandre au monde entier. À travers nos paroles, nos actes et toute notre vie, nous avons à être les messagers de cette miséricorde.
En ce dernier dimanche de l’année liturgique, que notre prière se fasse plus ardente : oui, Seigneur, souviens-toi de nous dans ton Royaume. Souviens-toi des blessés de la vie, des victimes de la précarité, des guerres et des violences. Fais de nous des témoins et des messagers de l’amour qui est en toi. Et nous avons la ferme espérance qu’un jour tu nous répondras : « Aujourd’hui, tu seras avec moi dans le paradis ».
En ce temps-là, comme certains parlaient du Temple, des belles pierres et des ex-voto qui le décoraient, Jésus leur déclara : « Ce que vous contemplez, des jours viendront où il n’en restera pas pierre sur pierre : tout sera détruit. » Ils lui demandèrent : « Maître, quand cela arrivera-t-il ? Et quel sera le signe que cela est sur le point d’arriver ? » Jésus répondit : « Prenez garde de ne pas vous laisser égarer, car beaucoup viendront sous mon nom, et diront : “C’est moi”, ou encore : “Le moment est tout proche.” Ne marchez pas derrière eux ! Quand vous entendrez parler de guerres et de désordres, ne soyez pas terrifiés : il faut que cela arrive d’abord, mais ce ne sera pas aussitôt la fin. »Alors Jésus ajouta : « On se dressera nation contre nation, royaume contre royaume.
Il y aura de grands tremblements de terre et, en divers lieux, des famines et des épidémies ; des phénomènes effrayants surviendront, et de grands signes venus du ciel. » Mais avant tout cela, on portera la main sur vous et l’on vous persécutera ; on vous livrera aux synagogues et aux prisons, on vous fera comparaître devantdes rois et des gouverneurs, à cause de mon nom. Cela vous amènera à rendre témoignage.Mettez-vous donc dans l’esprit que vous n’avez pas à vous préoccuper de votre défense.C’est moi qui vous donnerai un langage et une sagesse à laquelle tous vos adversaires ne pourront ni résister ni s’opposer. Vous serez livrés même par vos parents, vos frères, votre famille et vos amis, et ils feront mettre à mort certains d’entre vous. Vous serez détestés de tous, à cause de mon nom. Mais pas un cheveu de votre tête ne sera perdu.C’est par votre persévérance que vous garderez votre vie. »
Nous approchons de la fin de l’année liturgique. Chaque année, la liturgie nous annonce le basculement vers le monde nouveau.Dans l’Évangile de ce jour, nous avons entendu parler de catastrophes : il y aura la ruine du temple de Jérusalem, des guerres, des famines, des persécutions. Des gourous, des manipulateurs, des sectes de toutes tendances chercheront à en tirer profit pour aliéner ceux qui se laisseront prendre à leurs hameçons. Nous avons tous eu la visite des témoins de Jéhovah. Aujourd’hui, Jésus vient nous ramener à l’essentiel : « Ne vous laissez pas égarer… Ne marchez pas derrière eux… Ces gens ne parlent pas au nom de Dieu ; Ils ne représentent qu’eux-mêmes ».
Il ne faut pas chercher le Christ dans ce qui affole ou qui dramatise l’histoire. Le Seigneur est toujours bien présent au cœur de nos vies. Aucune épreuve ne peut nous séparer de son amour. Quand tout va mal, il est celui qui nous donne le courage de travailler à la construction d’un monde plus juste et plus fraternel. En ce temps de violences et dans nos jours de faiblesse, nous avons du mal à le reconnaître. Le jour du Seigneur semble tarder. Mais n’oublions jamais : Il n’y a pas d’autre sauveur à attendre que Jésus mort sur la croix et ressuscité.
Ceux qui se réclament de lui seront victimes de persécutions. Depuis de nombreux mois, nous voyons bien qu’elles ont pris une ampleur effrayante, surtout dans les régions de culture islamique. Nous pensons aussi aux chrétiens de Chine, de Corée du Nord et de bien d’autres pays. Et même dans nos pays d’Europe, le fait d’être chrétien est de plus en plus souvent motif d’exclusion.
Jésus nous annonce des temps difficiles. Nous aurons à lutter contre les forces du mal qui cherchent à nous détourner de lui. Le danger viendra également des « divertissements de ce monde » qui risquent d’en égarer beaucoup. Ce sont là des idoles qui viennent piéger notre attention et nous avaler tout entier. « Prenez garde ! » nous dit Jésus. La seule attitude qui convient, c’est celle du veilleur. Nous sommes appelés à être ceux qui guettent l’aube du jour du Seigneur.
La liturgie de ce dimanche nous rappelle que nous sommes invités à avancer humblement et avec courage en nous ressourçant chaque jour à la Parole de Dieu. Cette Parole est « lumière pour nos pas ». Chaque dimanche, le Seigneur nous donne rendez-vous pour l’Eucharistie source et sommet de toute vie chrétienne. Puis il nous envoie pour agir comme lui et avec lui au service des autres. C’est avec lui que nous pourrons rester en éveil pour témoigner de l’espérance qui nous anime.
« Fais paraître ton jour… Seigneur ! » À ce monde que tu fais chaque jour avec tendresse, donne un cœur de chair, donne un cœur nouveau. Sur les hommes qu’il t’a plu de créer à ton image, envoie ton Esprit, un Esprit nouveau. Amen !
En ce temps-là, quelques sadducéens – ceux qui soutiennent qu’il n’y a pas de résurrection – s’approchèrent de Jésus et l’interrogèrent : « Maître, Moïse nous a prescrit : ‘Si un homme a un frère qui meurt en laissant une épouse mais pas d’enfant, il doit épouser la veuve pour susciter une descendance à son frère.’ Or, il y avait sept frères : le premier se maria et mourut sans enfant; de même le deuxième, puis le troisième épousèrent la veuve, et ainsi tous les sept : ils moururent sans laisser d’enfants. Finalement la femme mourut aussi. Eh bien, à la résurrection, cette femme-là, duquel d’entre eux sera-t-elle l’épouse, puisque les sept l’ont eue pour épouse ? »
Jésus leur répondit : « Les enfants de ce monde prennent femme et mari. Mais ceux qui ont été jugés dignes d’avoir part au monde à venir et à la résurrection d’entre les morts ne prennent ni femme ni mari, car ils ne peuvent plus mourir : ils sont semblables aux anges, ils sont enfants de Dieu et enfants de la résurrection. Que les morts ressuscitent, Moïse lui-même le fait comprendre dans le récit du buisson ardent, quand il appelle le Seigneur ‘le Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob.’ Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Tous, en effet, vivent pour lui. »
Les textes liturgiques de ce dimanche nous adressent un message d’espérance. Ils nous parlent de la résurrection des morts et de la vie en Dieu. Ce dogme fait partie de notre foi. C’est même le plus important car il nous montre le but de notre vie.
La foi en la résurrection est au cœur de l’Évangile. Elle en est même l’élément central. Et pourtant, ils sont nombreux ceux et celles qui ont du mal à y adhérer, même parmi les chrétiens. L’Évangile de ce jour atteste que cela n’allait pas de soi dans le judaïsme de l’époque. Les pharisiens l’acceptaient. Mais les Sadducéens plus conservateurs, l’ont toujours refusé parce qu’elle n’était pas inscrite dans la loi de Moïse. Ils allaient même jusqu’à la tourner en dérision.
Les deux groupes, pharisiens et sadducéens interrogent Jésus pour le mettre dans l’embarras. Dans sa réponse, il ne fait pas référence au livre des martyrs d’Israël dont nous venons d’entendre un extrait. Il sait que les Sadducéens ne l’acceptent pas comme Parole de Dieu. Mais il cite le livre de l’Exode : Dieu s’y présente à Moïse comme « le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob ». Ces trois patriarches sont morts depuis longtemps. Mais Jésus en conclut que Dieu n’est pas le Dieu des morts mais celui des vivants.
Voilà cette bonne nouvelle qui nous est rappelée en ce dimanche. À la suite des patriarches et de bien d’autres croyants, nous sommes tous appelés à cette vie nouvelle que Jésus appelle le Royaume de Dieu. Ce monde nouveau n’est pas la continuation de celui dans lequel nous vivons actuellement. Il est tout autre. Il y a une rupture radicale ente la vie actuelle et la vie de ressuscité. L’important c’est de faire confiance à celui qui a dit : Je suis la résurrection et la Vie… Celui qui croit en moi vivra éternellement.
Ce trésor de la résurrection, nous ne pouvons pas (nous ne devons pas) le garder pour nous. Il nous faut le transmettre, le crier au monde entier. Au-delà de la mort, nous serons vivants en Dieu. Cette espérance doit nourrir notre prière, surtout en ce mois qui est consacré aux défunts. N’oublions jamais le Dieu des vivants. Il nous appelle tous à partager sa vie dès maintenant.
Seigneur, nous te prions : que la foi et l’espérance de l’Église soient pour tous les hommes l’annonce de la vie éternelle que tu veux partager avec eux.
En ce temps-là, entré dans la ville de Jéricho, Jésus la traversait. Or, il y avait un homme du nom de Zachée ; il était le chef des collecteurs d’impôts, et c’était quelqu’un de riche. Il cherchait à voir qui était Jésus, mais il ne le pouvait pas à cause de la foule, car il était de petite taille. Il courut donc en avant et grimpa sur un sycomore pour voir Jésus qui allait passer par là. Arrivé à cet endroit, Jésus leva les yeux et lui dit : « Zachée, descends vite : aujourd’hui il faut que j’aille demeurer dans ta maison. » Vite, il descendit et reçut Jésus avec joie. Voyant cela, tous récriminaient : « Il est allé loger chez un homme qui est un pécheur. » Zachée, debout, s’adressa au Seigneur : « Voici, Seigneur : je fais don aux pauvres de la moitié de mes biens, et si j’ai fait du tort à quelqu’un, je vais lui rendre quatre fois plus. » Alors Jésus dit à son sujet : « Aujourd’hui, le salut est arrivé pour cette maison, car lui aussi est un fils d’Abraham. En effet, le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. »
Les trois lectures de ce dimanche évoquent un Dieu qui fait justice. C’est ce qui arrive au pauvre qui crie vers lui. Le Seigneur attend de nous que nous restions fermes et fidèles à notre baptême. C’est à ce prix que nous recevrons « La couronne de justice ».
Mais cette victoire n’est pas le résultat de performances personnelles. C’est le Seigneur lui-même qui fait sans cesse le premier pas vers nous. Il est capable de venir nous chercher très loin et très bas. C’est cette bonne nouvelle que nous lisons dans l’Évangile de ce jour. Cela se passe à Jéricho. Jésus y entre et il s’apprête à en sortir. Il ne s’y installe pas. Jéricho, c’est la ville la plus basse du monde, 300 mètres au-dessous du niveau de la mer. C’est une ville païenne, une ville de pécheurs.Chaque fois que Jésus y entre, c’est pour en faire sortir quelqu’un, pour le sortir du monde du péché et le ramener à Dieu.Jésus n’est pas celui qui accuse le pécheur.Bien au contraire, il vient l’éclairer pour qu’il voie son péché et qu’il en sorte.
C’est ce qui va se passer avec Zachée. Cet homme n’était pas seulement publicain (collecteur des impôts pour l’occupant romain) ; il était aussi le chef des publicains. Il était donc très voleur, très pécheur et très riche.Or voilà que cet homme a un ardent désir de voir Jésus.Il court devant, il monte sur un sycomore pour voir Jésus qui devait passer par là. À partir de ce moment, tout va se passer bien au-delà de ce qui était prévu :Jésus appelle Zachée; la première chose qu’il lui demande c’est de descendre. En effet, Zachée s’est trompé.Si on veut rencontrer Jésus, il ne faut pas monter, il faut descendre. Lui-même s’est fait le plus petit et le plus pauvre. C’est en descendant que nous pourrons le rencontrer.
Jésus s’invite donc dans la maison de Zachée.Pour cet homme méprisé de tous, c’est vraiment un jour de joie.Il n’avait jamais imaginé que cela puisse lui arriver. Cette simple rencontre avec Jésus a été un bouleversement complet pour lui.Zachée se tient debout devant Jésus : c’est l’attitude du priant.Le fait d’être en présence de Jésus amène Zachée à se convertir: il décide de donner la moitié de ses biens aux pauvres. Pourquoi la moitié ? Parce que l’autre moitié n’est pas à lui mais à l’occupant romain.Donc il donne tout aux pauvres et en plus, il décide de réparer les torts qu’il a causés.
Cet Évangile nous dit la joie de Jésus :« Aujourd’hui, le Salut est arrivé dans cette maison. »Zachée est sauvé, il est sorti du monde du mal, sorti de Jéricho. Il devient fils d’Abraham. Il entre dans l’alliance que Dieu a établie avec les hommes. Jésus est venu chercher et sauver ceux qui étaient perdus. Ce qu’il a fait pour Zachée, il le fait aussi pour chacun de nous. Il attend que nous descendions de notre arbre ; cet arbre, c’est celui où nous nous cachons pour rester en dehors des combats des hommes ; c’est celui de nos certitudes, celui de notre bonne ou mauvaise conscience…
Nous sommes tous invités à descendre de notre piédestal pour nous laisser habiter par Jésus lui-même.Il nous faut aussi accepter de laisser les autres entrer dans notre vie. Le vrai Dieu, celui que Jésus est venu nous révéler, c’est précisément celui de tous les exclus, qu’ils soient riches ou pauvres, jeunes ou adultes.
En ce jour, nous te prions Seigneur pour tous les Zachée de la terre, tous ceux et celles qui sont rejetés et méprisés à cause de leur passé et de leurs actes. Tu veux demeurer chez eux comme chez nous. Par ton Eucharistie, tu nous invites chez toi. Que notre rendez-vous à la messe et à l’adoration nous transforme comme il a transformé le publicain de Jéricho. Amen !
En ce temps-là, à l’adresse de certains qui étaient convaincus d’être justes et qui méprisaient les autres, Jésus dit la parabole que voici : « Deux hommes montèrent au Temple pour prier. L’un était pharisien, et l’autre, publicain (c’est-à-dire un collecteur d’impôts).
Le pharisien se tenait debout et priait en lui-même : ‘Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes – ils sont voleurs, injustes, adultères –, ou encore comme ce publicain. Je jeûne deux fois par semaine et je verse le dixième de tout ce que je gagne.’
Le publicain, lui, se tenait à distance et n’osait même pas lever les yeux vers le ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : ‘Mon Dieu, montre-toi favorable au pécheur que je suis !’
Je vous le déclare : quand ce dernier redescendit dans sa maison, c’est lui qui était devenu un homme juste, plutôt que l’autre. Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé. »
Nous célébrons aujourd’hui la Journée Missionnaire Mondiale.Cette journée nous rappelle que l’Église est envoyée pour « annoncer la miséricorde ». C’est Jésus lui-même qui nous envoie. Pour nous aider à remplir cette mission, nous nous mettons à l’écoute de la Parole de Dieu. Le but n’est pas de travailler POUR le Seigneur mais de faire le travail DU Seigneur.
L’Évangile de ce dimanche nous parle de la prière de deux hommes. L’un était pharisien et l’autre collecteur des impôts pour les ennemis de son peuple. Tous deux quittent leur maison pour « monter au temple pour prier ». Chacun a sa manière de se tenir devant Dieu. Mais de l’un à l’autre, le contenu de la prière n’est pas du tout le même.
Le premier est un bon pratiquant très fidèle. Il a une bonne réputation car il observe plus que ce qui est écrit dans la loi. À vrai dire, il ne prie pas ; il ne demande rien à Dieu. Sa prière n’est que de l’auto contemplation. Il fait l’éloge de ses propres vertus et l’étalage de ses bonnes œuvres. Il ne se contente pas de se donner des coups d’encensoir. II fait en même temps l’examen de conscience du publicain. Il n’a pas compris que pour être exaucé, il nous faut être plein de bonté et de compréhension pour les autres, même s’ils sont pécheurs. C’est ce que nous a rappelé la semaine missionnaire : Dieu veut le salut de tous les hommes.
Le second a une très mauvaise réputation. Lui, le collecteur d’impôts, s’est enrichi au détriment des plus pauvres. Au lieu de se vanter, il reconnaît sa petitesse. Il est au fond du gouffre. Il fait appel à la miséricorde De Dieu. Il ne demande qu’à être justifié : « Montre-toi favorable au pécheur que je suis. » Cet homme attend tout de Dieu car il se sait pécheur. Alors, Dieu peut tout pour lui. Cette parabole nous est racontée pour nous annoncer une bonne nouvelle : elle nous dit que Dieu est Amour.
Cet Évangile veut nous ramener à l’essentiel : Le juste n’est pas celui qui croit l’être. Celui qui demande la miséricorde devient un homme juste, un homme « justifié » et « ajusté » à l’amour de Dieu. La prière du publicain touche le cœur de Dieu : « Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé ». À chaque messe, nous commençons par un appel à la miséricorde : « Seigneur, prends pitié ! » Et avant d’aller communier, nous acclamons l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde.
En ce jour, nous accueillons cet appel du Christ : « Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux». Et nous demandons au Seigneur qu’il soit toujours avec nous et nous toujours avec lui pour que nous soyons les témoins et les messagers de sa miséricorde.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples une parabole sur la nécessité pour eux de toujours prier sans se décourager : « Il y avait dans une ville un juge qui ne craignait pas Dieu et ne respectait pas les hommes. Dans cette même ville, il y avait une veuve qui venait lui demander : “Rends-moi justice contre mon adversaire.” Longtemps il refusa ; puis il se dit : “Même si je ne crains pas Dieu et ne respecte personne, comme cette veuve commence à m’ennuyer, je vais lui rendre justice pour qu’elle ne vienne plus sans cesse m’assommer.” » Le Seigneur ajouta : « Écoutez bien ce que dit ce juge dépourvu de justice ! Et Dieu ne ferait pas justice à ses élus, qui crient vers lui jour et nuit ? Les fait-il attendre ? Je vous le déclare : bien vite, il leur fera justice. Cependant, le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? »
La liturgie de ce dimanche nous rappelle l’importance de la prière. Le livre de l’Exode (1ère lecture) nous montre Moïse sur le sommet de la montagne.Les mains levées, il supplie le Seigneur pour son peuple qui lutte contre ses ennemis. C’est grâce à cette prière persévérante que le peuple a triomphé.En lisant ce récit, nous comprenons l’importance et la force de la persévérance de la prière personnelle et communautaire.
En ce dimanche, nous entrons dans la semaine missionnaire mondiale.Comme Moïse, nous nous mettons en prière pour soutenir tous ceux qui annoncent la bonne nouvelle sur les cinq continents.Nous pensons à tous ces peuples qui doivent se battre pour que leur dignité humaine et leur liberté religieuse soient respectées et reconnues. C’est à nous maintenant de lever les mains vers le Seigneur.Ils comptent sur nous pour les soutenir de notre prière fraternelle et communautaire. Ensemble, nous faisons nôtre la prière du psaume 120 :« Levons les yeux vers les montagnes car le secours nous viendra du Seigneur notre Dieu, qui se tient près de nous. Il gardera notre vie au départ et au retour, maintenant et à jamais »
L’Évangile de ce dimanche nous rappelle que tout commence dans la prière.Jésus nous raconte l’histoire de cette pauvre veuve qui supplie pour que justice lui soit faite. C’est une femme sans défense, sans pouvoir ni bonnes relations. Elle a des démêlés avec une justice corrompue, avec un juge qui se fiche pas mal des pauvres et des faibles. L’obstination de cette femme fera basculer l’attitude moqueuse de ce« juge dépourvu de justice ». À force d’être harcelé, il finira par lui accorder tout ce qu’elle demande.
Cette veuve symbolise la pauvreté et l’impuissance des exclus, des sans-voix et des marginaux. Ils sont très nombreux chez nous et dans le monde entier. Nous pensons à toutes les victimes des injustices, des conflits, des attentats, des persécutions. Beaucoup meurent chaque jour sous les bombes.C’est toute cette souffrance que nous présentons au Seigneur. Prier c’est insister comme des enfants qui reviennent sans arrêt à la charge, jusqu’à obtenir gain de cause. Notre Dieu n’est pas comme ce juge dont nous parle l’Évangile.Il est notre Père, un Père qui aime chacun de ses enfants et qui ne veut que leur bonheur. Voilà une bonne nouvelle qui doit nous remplir de joie.
Le Christ conclut sa parabole en nous posant une question de la plus haute importance :« Le Fils de l’Homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? »Trouvera-il des disciples missionnaires ?Le pire ennemi de la foi c’est le découragement, c’est quand on se dit que Dieu n’est jamais là, ou qu’il nous a abandonnés.Jésus nous met en garde contre ce danger. Croire c’est s’obstiner dans la prière, c’est crier vers Dieu jour et nuit sans baisser les bras. Il ne manquera pas d’oiseaux de malheur pour semer le doute. Mais l’exemple de la veuve est là pour nous apprendre l’obstination.
En ce mois du Rosaire, nous faisons passer notre prière par Marie. Elle est là pour nous renvoyer au Christ et à son Évangile.Dans le mot « Rosaire », il y a « rose ». Un enfant qui veut faire plaisir à sa maman ne lui offre pas une fleur mais un bouquet entier. Il en va de même pour nous à l’égard de notre maman du ciel.N’hésitons pas à lui donner la place d’honneur dans notre vie. Elle est là pour nous ajuster à l’amour de Dieu.
Ensemble, nous nous tournons vers toi Seigneur. Nous te prions en communion avec tous les groupes de prières de nos diocèses et avec tous les chrétiens du monde entier. Aide-nous à dépasser le plan terrestre où nous nous installons trop facilement. Garde-nous dans ton amour. Au milieu de nos travaux, de nos joies et de nos peines, fais-nous vivre en enfants de Dieu, disciples et missionnaires. Amen
En ce temps-là, Jésus, marchant vers Jérusalem, traversait la région située entre la Samarie et la Galilée. Comme il entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre. Ils s’arrêtèrent à distance et lui crièrent : « Jésus, maître, prends pitié de nous. » À cette vue, Jésus leur dit : « Allez vous montrer aux prêtres. » En cours de route, ils furent purifiés. L’un d’eux, voyant qu’il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix. Il se jeta face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce. Or, c’était un Samaritain. Alors Jésus prit la parole en disant : « Tous les dix n’ont-ils pas été purifiés ? Les neuf autres, où sont-ils ? Il ne s’est trouvé parmi eux que cet étranger pour revenir sur ses pas et rendre gloire à Dieu ! » Jésus lui dit : « Relève-toi et va : ta foi t’a sauvé. »
Les textes bibliques de ce dimanche nous annoncent une bonne nouvelle de la plus haute importance : pour Dieu, il n’y a pas de frontière, pas d’exclus.
L’Évangile nous donne précisément un témoignage de cet amour surabondant qui est en Jésus : Il nous montre ces dix lépreux qui viennent à sa rencontre.Ces pauvres hommes sont des exclus de la société. Ils doivent se tenir à l’écart. A l’occasion du passage de Jésus, ils viennent implorer leur guérison. La suite, nous la connaissons : tous les dix sont guéris ; mais un seul revient à Jésus. Il estime plus important de remercier que d’aller tout de suite rencontrer le prêtre.
Saint Luc précise que cet homme était un samaritain, un exclu de la communauté juive. Il ne pouvait donc pas aller rencontrer le prêtre.Alors, il revient à Jésus qui l’accueille. Cet événement nous rappelle que le Christ n’est pas venu que pour les gens de son peuple. La mission commence auprès d’eux, mais elle doit se poursuivre dans le monde entier. Elle est universelle.Comme Naaman, le Samaritain revient en glorifiant Dieu. Lui, l’étranger a été le seul à faire cette démarche.
En lisant cet Évangile, nous sommes renvoyés à nous-mêmes :comment nous comportons nous envers Dieu ? Est-ce que nous pensons à le remercier et à lui rendre grâce pour tous ses bienfaits ?Nous sommes souvent comme des aveugles : nous sommes tellement habitués aux bienfaits de Dieu que nous les remarquons à peine.
Et pourtant, ces dons de Dieu sont nombreux : pensons à la vie qui nous est conservée, la foi qui nous est donnée, la Parole de Dieu qui nous éclaire.Pour tous ces dons, nous devrions dire un merci joyeux et spontané. Nous disciples du Christ, nous devrions être des spécialistes de l’action de grâce.
Et surtout, nous rendons grâce à Dieu pour le salut en Jésus Christ qui est offert à tous, même à ceux et celles qui se sentent exclus. Nous pensons à tous les lépreux de tous les temps, les personnes qu’on dit anormales, les marginaux, ceux qui dérangent notre vie bien tranquille. La bonne nouvelle de l’Évangile est pour tous.Elle s’adresse aux pauvres, aux prisonniers, ceux et celles qui sont tombés bien bas. Le monde les méprise, mais ils ont la première place dans le cœur de Dieu. Tout l’Évangile nous dit que Jésus est venu chercher et sauver ceux qui étaient perdus. Et il compte sur nous pour le leur dire.
Chaque dimanche, nous célébrons l’Eucharistie qui nous purifie.Elle rassemble en un seul peuple des hommes, des femmes et des enfants très différents.Elle nous rend ouverts à ceux qui voudraient y entrer. Chaque année, nous accueillons au catéchisme des enfants qui demandent le baptême. Des adultes font aussi cette démarche. Nous rendons grâce pour ce don de Dieu offert à tous ; et nous le supplions :« Ramène à toi tous tes enfants dispersés… »Donne-nous de ne pas faire obstacle à ta volonté de sauver tous les hommes mais d’y adhérer par toute notre vie.
En ce temps-là, Jésus disait aux pharisiens : « Il y avait un homme riche, vêtu de pourpre et de lin fin, qui faisait chaque jour des festins somptueux.Devant son portail gisait un pauvre nommé Lazare, qui était couvert d’ulcères.Il aurait bien voulu se rassasier de ce qui tombait de la table du riche ; mais les chiens, eux, venaient lécher ses ulcères. Or le pauvre mourut, et les anges l’emportèrent auprès d’Abraham. Le riche mourut aussi, et on l’enterra. Au séjour des morts, il était en proie à la torture ; levant les yeux, il vit Abraham de loin et Lazare tout près de lui. Alors il cria : “Père Abraham, prends pitié de moi et envoie Lazare tremper le bout de son doigt dans l’eau pour me rafraîchir la langue, car je souffre terriblement dans cette fournaise. – Mon enfant, répondit Abraham, rappelle-toi : tu as reçu le bonheur pendant ta vie, et Lazare, le malheur pendant la sienne. Maintenant, lui, il trouve ici la consolation, et toi, la souffrance. Et en plus de tout cela, un grand abîme a été établi entre vous et nous, pour que ceux qui voudraient passer vers vous ne le puissent pas, et que, de là-bas non plus, on ne traverse pas vers nous.” Le riche répliqua : “Eh bien ! père, je te prie d’envoyer Lazare dans la maison de mon père. En effet, j’ai cinq frères : qu’il leur porte son témoignage, de peur qu’eux aussi ne viennent dans ce lieu de torture !” Abraham lui dit : “Ils ont Moïse et les Prophètes : qu’ils les écoutent ! – Non, père Abraham, dit-il, mais si quelqu’un de chez les morts vient les trouver, ils se convertiront.” Abraham répondit : “S’ils n’écoutent pas Moïse ni les Prophètes, quelqu’un pourra bien ressusciter d’entre les morts : ils ne seront pas convaincus.” »
Dans l’Évangile de ce dimanche, nous entendons Jésus nous raconter une parabole destinée à nous faire réfléchir. Il nous parle d’une réalité qui est à nos portes et que nous avons sous nos yeux chaque jour :d’un côté des pauvres de plus en plus pauvres et de l’autre des riches de plus en plus riches ; d’un côté ceux qui ont trop et qui ne savent plus quoi faire de ce qu’ils possèdent, de l’autre ceux qui ne peuvent plus avoir accès aux soins et qui n’ont plus les moyens de se procurer le minimum vital pour survivre ;toujours moins alors que les autres réussissent à acquérir toujours plus.
Voilà une situation bien connue : on en parle chaque jour ; on la dénonce, mais tout continue. Il y a toujours aujourd’hui des milliers de riches« qui portent des vêtements de luxe et font chaque jour des festins somptueux ». A leur porte, se trouvent des millions de Lazare qui voudraient bien se rassasier de ce qui tombe de la table des riches. Comment ne pas penser à tous ces hommes, ces femmes et ces enfants qui ont dû fuir leur pays en guerre.Ils ont tout perdu et se retrouvent dans la plus extrême précarité.
Cela ne veut pas dire que la richesse est un mal. A l’époque de Jésus, elle était même considérée comme un signe de la faveur de Dieu. Le péché des riches n’est pas d’être riches. Ce que Jésus leur reproche, c’est de ne pas voir les pauvres. Ils ne voient que les riches ; ils ne voient qu’eux-mêmes. Ils sont trop occupés à s’enrichir ; ils ne veulent pas perdre leur temps à s’occuper des pauvres.Ils s’enfoncent dans leur aveuglement mais aussi dans leur indifférence envers les pauvres. Ce qui cause la perte des riches c’est que leur cœur est devenu un désert d’humanité.
Cet Évangile s’adresse aussi à chacun de nous. Sans doute, nous ne sommes pas de ceux qui sont très riches. Mais nous ne sommes pas non plus parmi les plus pauvres du monde. En ce jour, le Christ voudrait nous inviter à ouvrir nos yeux et notre cœur. Le Secours Catholique, le CCFD Terre solidaire et bien d’autres organismes nous rappellent la nécessité de changer nos habitudes pour que les plus pauvres puissent sortir de leur misère.
Voilà ces appels d’Amos, de Paul et de Jésus. Il ne manque pas de moyen pour nous secouer de notre torpeur. Les médias (journaux, radio, télévision, Internet) nous donnent les moyens d’être informés. Les pauvres nous tendent la main. De nombreux organismes de solidarité nous appellent à participer à cette lutte contre la précarité. Et n’oublions pas d’écouter« Moïse et les prophètes » et surtout les Évangiles. A travers eux, c’est Dieu qui nous parle. Il vient nous rappeler que riches et pauvres sont ses enfants bien-aimés. Jésus s’est rendu chez les uns et chez les autres pour combler le fossé qui les séparait.
L’Eucharistie qui nous rassemble nous annonce un monde où il n’y aura plus de pauvres. Dans ce monde nouveau, tous, riches et pauvres se retrouveront à la même table ; ils partageront ce qu’ils possèdent. Personne n’y manquera du nécessaire. Tous auront assez pour entrer dans la fête.Le monde que l’Eucharistie annonce c’est celui-là même que le Christ est venu instaurer. Rendons-lui grâce et ÉCOUTONS-LE.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Un homme riche avait un gérant qui lui fut dénoncé comme dilapidant ses biens.Il le convoqua et lui dit : “Qu’est-ce que j’apprends à ton sujet ? Rends-moi les comptes de ta gestion, car tu ne peux plus être mon gérant.”Le gérant se dit en lui-même : “Que vais-je faire, puisque mon maître me retire la gestion ? Travailler la terre ? Je n’en ai pas la force. Mendier ? J’aurais honte.Je sais ce que je vais faire, pour qu’une fois renvoyé de ma gérance, des gens m’accueillent chez eux.”Il fit alors venir, un par un, ceux qui avaient des dettes envers son maître. Il demanda au premier : “Combien dois-tu à mon maître ?”Il répondit : “Cent barils d’huile.” Le gérant lui dit : “Voici ton reçu ; vite, assieds-toi et écris cinquante.”Puis il demanda à un autre : “Et toi, combien dois-tu ?” Il répondit : “Cent sacs de blé.” Le gérant lui dit : “Voici ton reçu, écris quatre-vingts.”Le maître fit l’éloge de ce gérant malhonnête car il avait agi avec habileté ; en effet, les fils de ce monde sont plus habiles entre eux que les fils de la lumière.Eh bien moi, je vous le dis : Faites-vous des amis avec l’argent malhonnête, afin que, le jour où il ne sera plus là, ces amis vous accueillent dans les demeures éternelles.Celui qui est digne de confiance dans la moindre chose est digne de confiance aussi dans une grande. Celui qui est malhonnête dans la moindre chose est malhonnête aussi dans une grande.Si donc vous n’avez pas été dignes de confiance pour l’argent malhonnête, qui vous confiera le bien véritable ?Et si, pour ce qui est à autrui, vous n’avez pas été dignes de confiance, ce qui vous revient, qui vous le donnera ?Aucun domestique ne peut servir deux maîtres : ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’argent. »
La Liturgie de ce dimanche commence par une proclamation percutante du prophète Amos (Amos 8, 4-7). Il s’attaque durement aux désordres, aux inégalités et à l’exploitation des pauvres. Lui qui était éleveur de bétail s’y connaissait en ce qui concerne l’enrichissement des riches au détriment des pauvres. Il dénonce la tromperie sur les marchandises. Quand on profite de la dépendance des plus faibles pour les exploiter encore plus, ce n’est pas tolérable. Ce n’est pas pour en arriver là que Dieu a fait alliance avec son peuple. A travers les opprimés et les exploités, c’est lui-même qui est frappé.
Amos n’est plus là mais son message est plus que jamais d’actualité : En 2016, plus de la moitié du patrimoine mondial est détenue par un pour cent de la population. Et que dire des magouilles en tous genres, des tromperies sur la marchandise, des arnaques sur Internet ? Si Amos était là, il dénoncerait l’esclavage actuel : Des hommes, des femmes et même des enfants travaillent de longues heures pour gagner à peine de quoi manger. Quand nous achetons les produits ainsi fabriqués, nous participons à cette injustice. Il est urgent que nous entendions l’appel d’Amos à la construction d’un monde plus juste et plus fraternel.
L'Évangile nous montre comment faire un pas de plus sur le chemin de la Conversion. Nous avons en tête ceux qui se détournent de la loi pour augmenter leurs profits au détriment des plus pauvres. Or voilà que l’Évangile nous parle de cet intendant malhonnête qui a triché sur les comptes. Il va être licencié pour faute grave. Demain, il sera à la rue, les poches vides. Il doit réfléchir très vite à la meilleure solution. C’est alors qu’il décide d’abaisser les dettes des débiteurs de son maître.
Les historiens nous apprennent que ce n’est pas une escroquerie de plus. En réduisant les dettes, le gérant ne puisait pas sur les ressources de son patron mais sur ses propres revenus. Le maître fait son éloge car ce gérant a compris qu’il vaut mieux perdre son argent que ses amis. Le Christ voudrait bien que « les fils de lumière » soient aussi habiles pour que l’argent serve au bien de tous. Le jour où nous consacrerons autant d’intelligence pour inventer des solutions de paix, de justice et de fraternité que ceux qui ne pensent qu’à leur argent, beaucoup de choses changeront.
« Faites-vous des amis avec le malhonnête Argent, afin que le jour où il ne sera plus là, ces amis vous reçoivent dans les demeures éternelles ». Sainte Teresa de Calcutta avait bien compris ce message : Ces amis, ce sont les plus pauvres parmi les pauvres, les miséreux, les exclus. A travers eux, c’est Jésus qui est là. Chaque fois que nous nous mettons à leur service, c’est lui que nous servons. La principale amitié qu’il nous faut chercher c’est celle de Dieu. Il est notre richesse suprême qui nous permettra d’être accueillis « dans les demeures éternelles ».
Un jour, la question nous sera posée : qu’as-tu fait de tes biens ? C’est une question redoutable mais aussi une bonne nouvelle pour ceux qui auront tout compris. Aux yeux de Dieu, il n’y a qu’une façon de placer notre argent et nos biens spirituels, c’est de partager par amour pour lui. Quand nous aurons à rendre compte de notre vie, nous aurons de nombreux amis, des pauvres, des malades, des exclus… Ils seront là pour nous accueillir dans les demeures éternelles.
En ce jour, nous te supplions, Seigneur : « Toi qui es Lumière, toi qui es l’Amour, mets en nos ténèbres ton Esprit d’amour ». Amen !
En ce temps-là, les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter. Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! » Alors Jésus leur dit cette parabole : « Si l’un de vous a cent brebis et qu’il en perd une, n’abandonne-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller chercher celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la retrouve ? Quand il l’a retrouvée, il la prend sur ses épaules, tout joyeux, et, de retour chez lui, il rassemble ses amis et ses voisins pour leur dire : “Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue !” Je vous le dis : C’est ainsi qu’il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de conversion. » Ou encore, si une femme a dix pièces d’argent et qu’elle en perd une, ne va-t-elle pas allumer une lampe, balayer la maison, et chercher avec soin jusqu’à ce qu’elle la retrouve ? Quand elle l’a retrouvée, elle rassemble ses amies et ses voisines pour leur dire : “Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé la pièce d’argent que j’avais perdue !” Ainsi je vous le dis : Il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se convertit. »
« Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : “Père, donne-moi la part de fortune qui me revient.” Et le père leur partagea ses biens. Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu’il avait, et partit pour un pays lointain où il dilapida sa fortune en menant une vie de désordre. Il avait tout dépensé, quand une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin. Il alla s’engager auprès d’un habitant de ce pays, qui l’envoya dans ses champs garder les porcs. Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui donnait rien. Alors il rentra en lui-même et se dit : “Combien d’ouvriers de mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim ! Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. Traite-moi comme l’un de tes ouvriers.” Il se leva et s’en alla vers son père. Comme il était encore loin, son père l’aperçut et fut saisi de compassion ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers. Le fils lui dit : “Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.” Mais le père dit à ses serviteurs : “Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller, mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds, allez chercher le veau gras, tuez-le, mangeons et festoyons, car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé.” Et ils commencèrent à festoyer. Or le fils aîné était aux champs. Quand il revint et fut près de la maison, il entendit la musique et les danses. Appelant un des serviteurs, il s’informa de ce qui se passait. Celui-ci répondit : “Ton frère est arrivé, et ton père a tué le veau gras, parce qu’il a retrouvé ton frère en bonne santé.” Alors le fils aîné se mit en colère, et il refusait d’entrer. Son père sortit le supplier. Mais il répliqua à son père : “Il y a tant d’années que je suis à ton service sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis. Mais, quand ton fils que voilà est revenu après avoir dévoré ton bien avec des prostituées, tu as fait tuer pour lui le veau gras !” Le père répondit : “Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. Il fallait festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé !” »
Dans la Bible et dans la liturgie, nous trouvons des formules qui sont répétées trois fois : le Kyrie, le Sanctus, l’Agnus. Pierre qui avait renié Jésus doit s’y prendre à trois fois pour accueillir son pardon. Et aujourd’hui, nous avons trois paraboles de la miséricorde qui sont intimement liées.Ces répétitions veulent donc souligner l’importance du message. Ces trois paraboles nous disent la joie et la conversion : « ce qui était perdu est retrouvé ».
Jésus se trouve se trouve devant des gens qui viennent à lui pour l’écouter. D’autres ne sont là que pour récriminer :« Tu te rends compte, il va chez des gens de mauvaise vie ! Pourquoi s’intéresser à eux ? Ils ne valent pas la peine qu’on aille s’occuper d’eux… Ils sont irrémédiablement perdus… »Alors Jésus élève la voix pour qu’on l’entende bien. Et il se met à leur parler en paraboles.
Un homme avait cent brebis. Un soir, il s’aperçoit qu’il lui en manque une, celle qui est un peu folle et qui n’en faisait qu’à sa tête. Il laisse là le troupeau et part à sa recherche. Il finit par la trouver prise dans les épines.Rentré fou de joie à la bergerie, il invite ses amis pour faire la fête car la brebis perdue est retrouvée.Une femme perd une pièce d’argent, sans doute une des rares qu’elle possédait. Elle part à sa recherche : quand elle l’a retrouvée, elle invite ses amies pour faire la fête car la pièce est retrouvée.
Le plus jeune des fils demande sa part d’héritage et quitte la famille. Il se perd, il s’égare, il jouit des plaisirs faciles de la vie. Mais un jour, il a tout perdu ; il décide alors de revenir vers son père.Et le père invite ses amis à faire la fête car l’enfant perdu est retrouvé.
« Cet homme fait bon accueil aux pécheurs ». Jésus regarde un à un ceux qui récriminent contre lui. Il voudrait leur faire comprendre que le Père est semblable à ce berger. Son bonheur c’est d’avoir retrouvé sa brebis, c’est un fils qui se convertit, un fils qui revient vers son Père. Tout cela est pour lui un trésor inestimable ;chaque enfant de Dieu est unique. Chacun a autant d’importance que tous les autres.Les pécheurs qui reviennent vers lui sont le trésor de Dieu, sa préférence, même ceux qui ont commis le pire. Ceux qui se croient justes ne le comprennent pas. Il est difficile pour eux d’accepter que ceux qui ont péché puissent se retrouver avec eux enfin réunis.
Tout cela n’est autre qu’une question de pardon. En cette année de la miséricorde voulue par le pape François, nous avons à accueillir ceux qui se sont égarés. Nous pensons tous à ceux qui se sont fourvoyés dans des idéologies qui les ont poussés vers la violence. Il faut savoir que certains ont reconnu leurs égarements et se sont convertis à Jésus Christ. Rien n’est impossible pour Dieu.La miséricorde c’est cette faculté d’accueillir la demande de pardon de l’autre et de pardonner.
Dieu ne veut qu’aucun ne se perde. S’il a envoyé son Fils, c’est pour aller à la rencontre des hommes.Il est venu chercher et sauver ceux qui étaient perdus. Sa miséricorde est bien plus grande que tous les péchés de ce monde.Dieu veut croire à la capacité de chacun de se convertir. Il n’enferme personne dans son passé. Il nous prend par la main pour nous sortir des chemins de perdition et nous conduire vers la vraie vie.
Ces trois paraboles nous disent l’amour démesuré de Dieu. Il est comme ce berger qui abandonne son troupeau pour aller à la recherche de la brebis folle. Il est comme ce père qui a les bras grands ouverts pour accueillir son fils perdu. Chaque retrouvaille est source d’une grande joie.Nous devons nous réjouir de ce visage de miséricorde de Dieu, de sa patience, de son immense bonté toujours à la recherche de ce qui est perdu.
Comme le frère aîné de la parabole, certains se révoltent de ce qu’ils considèrent comme une injustice. Mais Dieu dira :« Toi mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi ». En ce jour, nous faisons nôtre les paroles de ce chant : « Dieu nous accueille en sa maison, Dieu nous invite à son festin, jour d’allégresse et jour de joie, Alléluia »