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Date de création : 13.04.2009
Dernière mise à jour : 15.10.2017
124619 articles


Ceux qui ont osés

Publié à 18:22 par lusile17 Tags : homme
Ceux qui ont osés

Nelson MANDELA

Citations de prétoire

« J'ai lutté contre la domination blanche et j'ai lutté contre la domination noire. Je caresse l'idéal d'une société démocratique et libre où toutes les personnes puissent vivre ensemble et en harmonie, en bénéficiant de l'égalité des chances. Ceci est un idéal pour lequel j'espère vivre et voir réaliser. Mais c'est aussi un idéal pour lequel je suis prêt à mourir. »
« Pourquoi est-ce que dans ce prétoire, je dois comparaître devant un magistrat blanc, être confronté à un procureur blanc, escorté par des gardiens blancs ? On ne peut suggérer honnêtement et sérieusement que dans ces conditions, la neutralité de la justice soit assurée... Je suis un homme noir dans la cour d'un homme blanc. Ceci ne devrait pas être. »
« Une nouvelle société doit naître de laquelle toute l'humanité sera fière... Nous avons enfin réalisé notre émancipation politique. Nous nous mettons en gage à libérer tous nos frères du servage continu de la pauvreté, de la privation, de la souffrance, et toute autre discrimination. Plus jamais, jamais, et jamais ce beau pays ne devra connaître l'expérience de l'oppression d'un groupe sur un autre... »

Ceux qui ont osés

Publié à 16:56 par lusile17 Tags : femmes afrique
Ceux qui ont osés

 Mahatma Gandhi ("Mahatma " signifie Grande Âme)

A son retour en Inde, Gandhi organisa les fermiers et les travailleurs pauvres pour protester contre les taxes écrasantes et la discrimination étendue et porta en avant sur la scène nationale la lutte contre les lois oppressantes créées par les britanniques. Devenu le dirigeant du Congrès national indien, il mena une campagne nationale pour l'aide aux pauvres, pour la libération des femmes indiennes,pour la fraternité entre les communautés de différentes religions ou ethnie, pour une fin de l'intouchabilité et de la discrimination des castes, et pour l'autosuffisance économique de la nation,pour l'indépendance de l'Inde de toute domination étrangère. Il fut emprisonné de nombreuses années en Afrique du sud et en Inde pour son activisme.

Toute sa vie,il resta un partisan de la non-violence et de la vérité.Il était un adepte de la philosophie indienne et vivait simplement.Il faisait ses propres vêtements (le traditionnel dhoti indien et le châle) et était végétarien.

Il utilisait de rigoureux jeûnes pour s'auto-purifier mais aussi comme moyen de protestation. Sa vie et son enseignement inspirèrent Martin Luther King, Steve Biko et Aung San Suu Kyi pour respectivement le mouvement des droits civils américains et les luttes pour la liberté en Afrique du sud et au Myanmar. Ses critiques envers beaucoup d'aspects de la modernité occidentale lui valurent aussi la réputation de critique du développement dont les idées ont influencé beaucoup de penseurs politiques.

Ceux qui ont osés

Publié à 16:44 par lusile17 Tags : enfant femme afrique enfants
Ceux qui ont osés

Mahatma Gandhi

Mohandas Karamchand Gandhi est né le 2 octobre 1869 à Porbandar dans l'état du Gujarat. Il est issu de la caste des Vayshia et sa famille est relativement aisée.Enfant, sa mère lui inculque les valeurs hindouistes mais il apprend aussi à connaître les autres religions et la tolérance à leur égard. C'est sans doute pendant cette période que se forgent les convictions morales de Gandhi. Conformément aux coutumes de sa caste, sa famille le marie à 14 ans avec Kasturbai qui restera son épouse toute sa vie. En grandissant Gandhi devient convaincu qu'il ne sera quelqu'un qu'en rompant avec les coutumes de l'Inde et en copiant le style de vie des anglais. C'est donc logiquement qu'il s'embarque pour l'Angleterre en 1888 en laissant femme et enfant pour y faire ses études de droit. C'est paradoxalement à Londres que Gandhi lit les principaux textes de l'hindouisme, notamment la Baghavad-Gita qui l'influencera profondément. Il découvre aussi la vie de Bouddha, Jésus, Mahomet et fait la connaissance des théosophes anglais.

Après trois années en Angleterre et son diplôme d'avocat en poche, Gandhi rentre en Inde. Malheureusement sa vie professionnelle s'enlise et il reste tiraillé entre ses racines hindoues et son attirance pour la bourgeoisie occidentale. En 1893 une entreprise indienne lui propose de se rendre en Afrique du Sud pour y défendre ses intérêts lors d'un procès. Gandhi accepte. Il ne le sait pas encore, mais c'est le tournant de sa vie.

Dès son arrivée là-bas il est confronté à la discrimination raciale. Expulsé d'un train il s'aperçoit très vite que les britanniques et le boers dominent sans partage les populations noires et immigrées (à cette époque 100 000 indiens vivent en Afrique du Sud). Il est choqué de voir que les sujets de l'empire britannique ne sont pas traités de la même manière suivant la couleur de leur peau.

En 1894, à l'issu du procès, gagné, pour le lequel il était venu, Gandhi décide de lutter contre une loi visant à interdire aux indiens le droit d'élire des représentants à l'assemblée de l'état du Natal. Il fait signer une pétition à 10 000 personnes et obtient le retrait du projet de loi. Gandhi avait surtout réussi à faire prendre conscience aux indiens qu'il fallait s'unir. Devenu populaire, Gandhi décide de poursuivre le combat. En 1896 il va chercher sa femme et ses enfants en Inde et revient en Afrique du Sud. Il travaille comme avocat jusqu'en 1899. La guerre des Boers éclate alors et Gandhi appelle ses compatriotes à soutenir les anglais.

Ceux qui ont osés

Publié à 16:40 par lusile17 Tags : livre afrique annonce
Ceux qui ont osés

 Mahatma Gandhi

En 1906 une nouvelle loi ségrégationniste est votée au Transvall. Elle enjoint les asiatiques à se faire inscrire sur des listes destinées à contrôler de près leurs activités. Gandhi réussit à convaincre 3000 délégués de ne pas se soumettre à la nouvelle loi et de résister quel qu'en soit le coût, mais sans violence. Gandhi est arrêté et incarcéré pendant six mois. En 1909 il publie "Hind Swaraj", livre dans lequel il développe les théories du combat par la non-violence : la satyagraha.
Pendant huit ans, Gandhi ne cessera de s'opposer aux lois ségrégationnistes et au Général Smuts ce qui lui vaudra d'autres séjours en prison. Finalement, le 30 juin 1914, Smuts et Gandhi signent un accord sur l'abrogation d'une grande partie des lois raciales. Le 18 juillet 1914 Gandhi quitte l'Afrique du Sud pour toujours et rentre en Inde.

Il décide, dès son retour, de partir à la découverte de son pays natal. Son périple dure un an à l'issue duquel il établit un ashram près d'Ahmedabad. Son nom est désormais associé à la lutte contre l'injustice. C'est pourquoi, début 1917, Gandhi se rend au Bihar à l'appel des cultivateurs de l'indigo exploités sans vergogne par les industriels anglais. Devant les risques d'émeutes, le gouvernement donne satisfaction aux planteurs.

À peine rentré à Ahmedabad, Gandhi soutient un mouvement de grève des ouvriers textiles et utilise, pour la première fois, le jeûne pour faire pression sur les patrons et pour marquer son entière solidarité avec les grévistes. À la fin de la première guerre mondiale, pendant laquelle Gandhi avait appelé au soutient de l'effort de guerre, il présente aux britanniques ses premières revendications d'autonomie pour l'Inde. Le 6 avril 1919, pour impressionner les anglais, Gandhi appelle le peuple à manifester publiquement dans tout le pays et à cesser toute activité. La manifestation est un énorme succès. Le 13 avril, à Amritsar, la population manifeste de nouveau malgré l'interdiction. Le général Dyer ordonne alors à ses hommes de tirer sur la foule pacifique. Le bilan est effroyable : plus de 300 morts et plus de 1000 blessés. Horrifié, Gandhi suspend immédiatement la satyagraha.


En 1920 il repense ses moyens d'action. Soutenu par le parti du Congrès et par les musulmans, il appelle à la non coopération avec l'administration britannique et se prononce pour le boycott des produits textiles d'origine européenne. L'Inde tout entière bouge et la tension ne cesse de monter. De nombreux leaders sont emprisonnés et des affrontements ont lieu. Pendant l'un d'eux 22 policiers sont lynchés par la foule. Le Mahatma, comme on l'appelle désormais, décide de mettre fin à toute action.

Il est cependant arrêté puis condamné à 6 ans de prison. Il restera emprisonné 2 ans pendant lesquels le mouvement va sensiblement s'essouffler. À sa sortie de prison Gandhi appelle à la cohésion nationale et il réclame l'égalité sociale pour les intouchables qu'il appelle affectueusement les harijans ("enfants de Dieu"). Il mènera d'ailleurs deux grèves de la faim pour qu'ils puissent entrer dans les temples.

Au début des années 30, Gandhi a retrouvé toute sa fougue. Il bénéficie d'une influence considérable. À chacun de ses mots d'ordre l'Inde s'immobilise. Le 12 mars 1930 le Mahatma entreprend son action la plus célèbre : la marche du sel. Son objectif est de dénoncer le monopole anglais de la vente du sel. Pendant 24 jours et sur 350 km le cortège ne cessera de gonfler. Arrivé à son but Gandhi ramasse une poignée de sel et annonce qu'il commence la désobéissance civile. Il est de nouveau arrêté.


Ceux qui ont osés

Publié à 16:07 par lusile17 Tags : femme mort
Ceux qui ont osés

Mahatma Gandhi

 En janvier 1931 le Vice-Roi Lord Irving le fait libérer. Il échange la libération des prisonniers politiques et la fin des lois sur le sel contre la fin de la désobéissance civile et la participation de Gandhi à une conférence organisée à Londres. Celui-ci accepte et en profite pour visiter l'Europe. Cette table ronde ne sera suivie d'aucun changement notable sur la politique indienne d'autant que Churchill arrive au pouvoir avec l'intention d'écraser le Parti du Congrès. Des milliers de militants sont bientôt arrêtés.
Gandhi à Marseille

En août 1932 Gandhi est jeté en prison. Les dissensions entre les communautés s'aggravent et les droits des intouchables sont menacés. Le 20 septembre le Mahatma entreprend une nouvelle grève de la faim. Le gouvernement britannique plie devant la menace de la mort de Gandhi devenu très populaire en Europe.

En 1934 Gandhi se retire de la politique en tant que telle, préférant la laisser aux jeunes leaders du Congrès dont Nehru. Il continue en revanche de se battre pour la cohésion entre les communautés et pour l'éducation des masses, ce qui lui vaudra l'inimitié des extrémistes hindous. Cette année là, Gandhi échappe à la première des cinq tentatives d'assassinat dont il fera l'objet.Lors des élections de 1937, le Congrès obtient la majorité écrasante au parlement indien. Dès lors la marche vers l'autonomie et l'indépendance semble inéluctable.

Lorsqu'éclate la seconde guerre mondiale en 1939, Gandhi refuse de s'engager aux côtés des anglais. Il affirme que seule une Inde indépendante pourrait contribuer à la lutte contre les nazis. En 1942 il lance même son fameux slogan "Quit India". Il enjoint les britanniques à partir au plus vite et relance le mouvement de désobéissance civile. Lui et les dirigeants du Congrès sont arrêtés après que des émeutes aient éclaté. Sa femme Kasturbai meurt lors de sa détention. En 1944 Churchill le fait libérer.


Ceux qui ont osés

Publié à 16:07 par lusile17 Tags : création mort annonce
Ceux qui ont osés

Mahatma Gandhi

Après la guerre les travaillistes d'Atlee arrivent au pouvoir en Angleterre. Le Premier Ministre est bien décidé à mener le processus d'indépendance à son terme. Lord Mountbatten est nommé Vice-roi avec cette mission. C'est alors que les communautés musulmane et hindoue se déchirent. La Ligue Musulmane de Mohammed Ali Jinnah ne cesse en effet de réclamer la création d'un état indépendant à majorité musulmane.

Gandhi, lui, reste attaché plus que tout à l'unité de l'Inde. Jinnah refuse de participer au gouvernement provisoire de Nehru et appelle à une journée d'insurrection le 16 août 1946. Elle se solde par des milliers de morts dont au moins 5000 à Calcutta.

Gandhi use de toute son influence pour éviter la partition mais le 15 août 1947 Lord Mountbatten annonce l'indépendance de deux nouvelles nations : le Pakistan et l'Inde. On assiste alors à l'exode meurtrier de plusieurs millions de personnes. Les sacs, les meurtres, les règlements de compte en tous genres feront entre un et deux millions de victimes. Épouvanté par la situation, notamment à Calcutta, Gandhi décide de jeûner jusqu'à la mort. Nehru fait alors tout ce qui est en son pouvoir pour mettre fin aux massacres. Il y parvient d'extrême justesse et Gandhi se nourrit à nouveau. Pourtant la colère des extrémistes n'est pas retombée. Ceux du côté hindou notamment tiennent rigueur à Gandhi de sa trop grande mansuétude à l'égard des musulmans.

Le 30 janvier 1948, l'un d'eux, Nathuram Godse, l'abat à Delhi. "Hé Ram" seront les dernières paroles du Père de la Nation. Sa mort provoque une émotion internationale. À Delhi plus de deux millions de d'indiens assisteront à ses funérailles nationales. Aujourd'hui encore l'empreinte de Gandhi est vivante en Inde même si la société juste, égalitaire et non violente dont il avait rêvé reste à construire.


Ceux qui ont osés

Publié à 15:50 par lusile17 Tags : message femme amour homme
Ceux qui ont osés

Martin Luther King

Eminent défenseur des droits de l'homme, ce pasteur noir fut et reste une figure emblématique de la lutte pour l'égalité des races. Son engagement à libérer les noirs d'Amérique des lois et comportements injustes dont ils étaient victimes se concrétisa lorsqu'une femme noire s'éleva contre la ségrégation imposée à l'intérieur des autobus. Mais il fallait bien que ce « libérateur » soit animé d'un Amour illimité pour qu'il consacre son existence et sacrifie sa vie à ses frères...

Il prône la non-violence comme moyen officiel de résistance. Ses multiples arrestations ne parviennent pas à freiner ses campagnes contre la ségrégation raciale. A l'instar de Gandhi, c'est par la détermination dans le respect de la non-violence qu'il mène son combat, parvient à réveiller les consciences et à faire changer les lois. Il organise des manifestations pour que le droit de vote soit accordé aux noirs des Etats-Unis et ouvre ainsi la voie à l'abolition de toute discrimination dans les lieux publics comme sur les listes électorales. Mais c'est aussi par la pertinence de ses discours qu'il fait entendre sa volonté de justice et, surtout, qu'il parvient à libérer son peuple de la peur. Il organise un jour une marche attirant des milliers de personnes où il prononce son fameux message, « J'ai un Rêve », dans lequel il prône la nécessité d'une société fondée sur l'égalité entre toutes les races, toutes les religions ainsi que son souci de conduire sa lutte dans la dignité et la discipline.
 

 

Ceux qui ont osés

Publié à 15:11 par lusile17 Tags : art
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Martin Luther  King

Martin Luther King Jr. naît le 15 janvier 1929 à Atlanta, dans l'Etat américain de Géorgie, dans une famille protestante (son père est d'ailleurs pasteur). A cette époque, un grand nombre d'Etats du sud des Etats-Unis est régi juridiquement et socialement par un système de ségrégation séparant les « Blancs » et les « gens de couleur ».

Après une enfance prometteuse, Martin Luther King Jr. entre en 1944 , à seulement 15 ans, avec deux ans d'avance, au Morehouse College d'Atlanta, université dans laquelle sont élèves tous les jeunes garçons d'origine noire. Il songe alors à se tourner vers une carrière de juriste, et obtient son diplôme de Bachelor of Arts en sociologie en 1948.

Peu après, il entre au Séminaire Théologique de Crozer (Pennsylvanie), pour préparer un diplôme de théologie, qu'il obtiendra en 1951. King est alors initié à l'évangélisme social, à l'art oratoire, et perfectionne ses raisonnements par des lectures telles que les écrits de Gandhi. Rapidement, sa parole et ses talents d'orateur deviennent ses armes. Après obtention de son diplôme, il s'engage dans des études de théologie et de philologie à l'université de Boston, envisageant une carrière universitaire au cas où aucune église ne voudrait de lui.

Pourtant, en mai 1954, quasiment un an après son mariage avec Coretta Scott, il est amené à diriger l'église baptiste de Dexter, à Mongtomery dans l'Alabama.

King commence sa carrière de pasteur en plein cœur d'une période d'avancées politiques et sociales pour la population noire. En effet, le 17 mai 1954, la Cour Suprême déclare anticonstitutionnelle la ségrégation raciale dans les écoles publiques. Cette avancée politico-sociale, marquée par l'arrêt « Brown v. Board of Education » (Brown contre Bureau de l'Education), s'intègre dans une stratégie de lutte menée tout particulièrement par les militants d'une association, la NAACP (National Association for the Advancement of Colored People).

Cette association fondée en 1909 revendique par des moyens juridiques l'égalité des droits pour les Afro-Américains, et a mis au point une stratégie de lutte au cas par cas, procédant toujours de la même façon : d'abord, l'association tente de provoquer l'arrestation et le procès d'un individu noir, puis ensuite la NAACP fait appel en espérant que la Cour Suprême réagira et déclarera inconstitutionnelle la ségrégation dans tout lieu concerné (établissement scolaire, établissement public, transport…). Cette stratégie fut donc couronnée de succès en 1954 avec l'arrêt « Brown v. Board of Education ».

En 1955, un des points fondamentaux de la NAACP est de mettre fin à la ségrégation dans les bus locaux du Sud. La contestation sera lancée par une militante noire de l'association, du nom de Rosa Parks (1913-2005).

Le 1er décembre 1955, alors qu'elle prend le bus à Mongtomery, elle refuse de céder sa place à un voyageur blanc (ne respectant pas ainsi les règle ségrégatives qui avaient alors cours). Ignorant les menaces du conducteur du bus qui la somme de se déplacer, Rosa Parks est interpellée et arrêtée par la police.

Son arrestation provoque alors le boycott de la compagnie de bus par la population noire de Mongtomery, boycott qui durera exactement 381 jours. En outre, la NAACP crée la Mongtomery Improvement Association (MIA) dans le but de développer la solidarité et l'entraide entre les passagers noirs. La personne choisie pour diriger la MIA n'est autre que le pasteur Martin Luther King Jr.

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Publié à 15:11 par lusile17 Tags : voyages homme art
Ceux qui ont osés

Martin Luther  King

Le boycott de plus d'un an pousse la compagnie de bus au bord de la faillite, et entraîne la colère d'une partie de la population blanche de Mongtomery, dont beaucoup rejoignent des associations racistes comme le White Citizens' Council, ou même le Ku Klux Klan extrémiste.

Martin Luther King Jr. lui-même, du fait de sa fonction au sein de la MIA et de sa prise d'importance, grâce à son talent d'orateur, au sein de la NAACP, subit des attaques au cocktail Molotov ou de dynamite contre sa demeure, et est emprisonné pendant deux semaines dans le but d'intimider les militants de la NAACP. Mais parallèlement, son talent d'orateur lui permet de rallier les foules à sa cause et de lever des fonds pour mieux combattre la ségrégation. De plus, en novembre 1956, le boycott mené par la NAACP triomphe : la Cour Suprême autorise enfin les passagers noirs à s'asseoir où ils veulent dans les transports en commun américains.

Mais la résistance raciste et ségrégationniste est rude et s'oppose aux décisions de la Cour Suprême, à travers des hommes politiques partisans de la ségrégation, comme Orval Faubus, gouverneur de l'Arkansas, ou George Wallace, gouverneur de l'Alabama.

Les militants noirs, voyant leurs ennemis ségrégationnistes grandir et se faire plus virulents sur le plan politique, se rendent compte que leurs stratégies sont désormais obsolètes, puisque les partisans de la ségrégation passent outre les décisions de la Cour Suprême. La NAACP et ses militants mettent alors en place d'autres moyens d'action et de pression, comme les sit-in, s'inspirant des méthodes de Gandhi en Inde (exemple du sit-in de Greensboro en Caroline du Nord), ou comme les freedom rides, « voyages de la liberté » consistant à faire voyager en bus des jeunes Noirs et Blancs dans les Etats du Sud, afin qu'ils apportent leur soutien à la population noire et testent le jugement de la Cour Suprême rendant illégale la ségrégation dans les transports. Les freedom riders sont constamment soumis à des attaques de ségrégationnistes, victimes de lynchages, d'obstacles allant jusqu'à mettre leur vie en péril. Toutefois, ces voyages ont des conséquences positives, puisqu'elles galvanisent les populations noires des Etats du Sud, révèlent aux Américains la violence des partisans de la ségrégation (Ku Klux Klan, attentats contre les populations noires, lynchages…) à travers les médias, et donc poussent le gouvernement à intervenir (notamment grâce à John Fitzgerald Kennedy et au Ministre de la Justice Robert Kennedy, au début des années 1960, favorables à la déségrégation).

Durant l'été 1963, le combat des Noirs menés par Martin Luther King Jr. face à la ségrégation raciale prend une ampleur encore plus intense, lors de l'organisation d'une manifestation à Washington, capitale américaine. Cette manifestation, très attendue car permettant de porter les revendications des Noirs au niveau politique et de démontrer la popularité nationale du mouvement, se déroule le 28 août 1963, sous les yeux des médias. Durant cette manifestation du 28 août 1963, Martin Luther King Jr. entame devant le Lincoln Memorial un discours contre l'oppression et pour les droits civiques, puis se lance dans une improvisation désormais célèbre, qui est son discours « I have a dream ».

 

Grâce à son excellente utilisation de l'art oratoire, et grâce aux nombreuses références bibliques, politiques (références à Lincoln qui avait aboli l'esclavage un siècle plus tôt, référence à la Déclaration d'Indépendance…), le pasteur King est acclamé par la foule nombreuse. Son discours lui vaut le titre d' « Homme de l'année 1963 » dans le magazine Time, ainsi que le prix Nobel de la paix en 1964. Il n'a alors que 35 ans, et devient le plus jeune lauréat de ce prix.

 

Ceux qui ont osés

Publié à 15:11 par lusile17 Tags : homme travail mort
Ceux qui ont osés

Martin Luther  King

La lutte de Martin Luther King Jr., des militants noirs et des partisans de la déségrégation aboutit tout d'abord en juillet 1964 au vote de la loi déclarant illégale toute ségrégation dans les lieux publics (loi proposée un an auparavant par Kennedy lui-même). En outre, la continuation de la lutte contre la ségrégation sur le plan électoral, à travers des marches de protestation massifs, aboutit en juillet 1965 à la loi interdisant tout stratagème juridique empêchant les personnes noires de bénéficier du droit de vote. C'est une grande victoire pour les militants noirs et pour King, qui ont réussi, grâce à une mobilisation populaire pacifique et grâce à une importante couverture médiatique, à réduire grandement la ségrégation.

Après ces victoires, Martin Luther King Jr. se tourne vers d'autres problèmes, plus au Nord, observant la situation de la population noire dans des métropoles non-ségrégationnistes théoriquement (Chicago, New-York…) mais dans lesquelles un phénomène de ghettoïsation et de misère est bel et bien présent. Dès lors, King combat la misère, s'investissant plus politiquement et combattant les méfaits du capitalisme. En 1968, il lance la Poor People's Campaign, la « Campagne des pauvres gens », visant à mobiliser les plus démunis et à les conduire à Washington afin de réclamer pacifiquement de meilleures conditions de travail, de logement, etc… Mais les idées de King, considérées comme irréalistes, font qu'il ne parvient pas à recevoir le soutien des autres partisans des droits civiques, de plus en plus divisés désormais entre le pacifisme de King et le nationalisme agressif et auto-défensif d'un autre leader noir, Malcolm X. En outre, King perd aussi l'appui des médias et voit se déterioere ses relations avec le gouvernement, à cause de son opposition à la Guerre du Vietnam. Le Time qui l'avait nommé Homme de l'année cinq ans auparavant, le juge désormais comme un calomniateur démagogique.

A la fin du mois de mars 1968, toutefois, Martin Luther King se rend à Memphis, dans le Tennessee, afin de soutenir les éboueurs noirs manifestant pour un meilleur salaire et une meilleure reconnaissance (il y avait alors discrimination au niveau des salaires par rapport au salaire des éboueurs blancs). La grève des éboueurs et le soutien de King entraînent des violences dans la ville.

Le 4 avril 1968, alors qu'il se trouve sur le balcon du Lorraine Motel de Memphis, à 18h01, Martin Luther King est très grièvement blessé à la gorge par une balle tirée par un ségrégationniste blanc. Il meurt une heure plus tard.

 

Son assassinat provoque une énorme vague d'émeutes raciales destructrices dans de très nombreuses villes américaines. La question de l'auteur de l'assassinat est complexe. En effet, on a d'abord suspecté le ségrégationniste blanc James Earl Ray, capturé à l'aéroport de Londres deux mois après le décès de Martin Luther King. James Earl Ray a avoué être l'auteur de l'assassinat de King le 10 mars 1969, avant de se rétracter 3 jours après. Suivant les conseils de son avocat, il plaida toutefois coupable afin d'éviter la peine de mort et fut condamné à 99 ans de prison. Par la suite, Ray aurait laissé entendre qu'il n'avait pas tiré sur King mais qu'il était au courant de l'assassinat, et qu'il s'agissait donc d'une conspiration contre le pasteur noir. En 1993, la thèse de la conspiration fut renforcée par les révélations publiques de Loyd Jowers, propriétaire d'un restaurant de Memphis à proximité du Lorraine Motel : Jowers révéla qu'il s'agissait d'une conspiration impliquant la mafia et le gouvernement américain. Soumis à un procès civil par Coretta Scott King, la veuve de Martin Luther King, Jowers déclara avoir participé à la conspiration, et fut jugé coupable, avec « d'autres conspirateurs inconnus », dont des agences fédérales.

En 2000, le United States Department of Justice (Département de la Justice des Etats-Unis) revient une nouvelle fois sur les résultats du procès et de l'enquête, n'ayant trouvé aucune preuve qui pourrait démontrer de façon nette une conspiration.