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Date de création : 13.04.2009
Dernière mise à jour : 15.10.2017
124619 articles


Bienheureuse Joséphine Bakhita

Publié à 21:55 par lusile17 Tags : bonne fille amis tendresse
  Bienheureuse Joséphine Bakhita

 Bienheureuse Joséphine Bakhita

Bakhita, on ne sut jamais son nom, est née vers 1869 au Soudan. Elle décéda en 1947. Elle fut béatifiée en mai 1992.

Bakhita est le nom que ses ravisseurs lui ont donné, qui signifie en arabe « fortunée (au sens de bonne fortune), heureuse ».

Vendue et revendue plusieurs fois sur les marchés, elle connut les humiliations, les souffrances physiques et morales de l’esclavage. A Khartoum, capitale du Soudan, Bakhita fut achetée par le consul italien Monsieur Legnani. Pour la première fois, depuis son enlèvement à l’âge de 9 ans, on la traitait d’une manière aimable et cordiale( pas de fouet pour lui donner les ordres…)Bakhita éprouva de la sérénité et de la tendresse.

Pour des raisons politiques, le consul dût rentrer en Italie. Bakhita obtint de partir avec lui et un de ses amis, Monsieur Auguste Michieli. A Gênes, Bakhita suivit sa nouvelle « famille », Monsieur et madame Michieli. A la naissance de leur fille, Mimmina, Bakhita devint sa bonne et son amie.

Devant quitter l’Italie, les Michieli confièrent Bakhita et Mimmina aux Sœurs Canossiennes de l’institut des Catéchumènes à Venise. C’est ici que Bakhita demanda et obtint de connaître ce Dieu que depuis son enfance « elle sentait dans son cœur sans savoir qui il était » .

Après quelques mois au catéchuménat, Bakhita reçut les sacrements d’initiation chrétienne (baptême, première communion et confirmation). Elle reçut le nouveau nom de Joséphine. Elle disait : « c’est ici que je suis devenue fille de Dieu ».

Chaque jour, elle se rendait de plus en plus compte comment ce Dieu que maintenant elle connaissait et aimait, l’avait emmenée par des voies mystérieuses.



Bienheureuse Joséphine Bakhita

Publié à 21:01 par lusile17 Tags : chez
Bienheureuse Joséphine Bakhita

Joséphine Bakhita

Près de 4 ans plus tard, elle entra chez les Sœurs Canossiennes à Venise. Son appel à devenir religieuse s’éclaircit. En décembre 1896, elle se consacrait pour toujours à son Dieu qu’elle appelait : « Mon Maître ».

Dans les différents couvents où elle vécut, elle n’occupa que des emplois modestes : cuisinière, chargée de porterie, lingère, brodeuse, sacristie. Son humilité, sa simplicité et son sourire constant lui gagnèrent le cœur de tous les habitants de Schio. Ils l’appellent « notre Sainte Mère Brunette ».

Bakhita avait un désir de faire connaître le Seigneur « en voyant le soleil, la lune et les étoiles, je me disais qui est donc le Maître de ces belles choses ? Et j’éprouvais une grande envie de le voir, de le connaître et de lui rendre hommage ».

La vieillesse, la maladie arrivèrent, mais Bakhita continua à offrir un témoignage de foi, de bonté et d’espoir chrétien. A ceux qui la visitaient et lui demandaient comment elle se portait, en souriant elle répondait : « Comme le Maître veut ».

Le procès ordinaire en vue de la Béatification se déroule à Vicence entre 1955 et 1957. Le procès apostolique se tient en 1968-1969. Au mois de septembre 1969 ; le corps de Bakhita est exhumé et transporté au cimetière de Schio, à l’Institut des Filles de Charité où elle avait vécu.Elle décéda en 1947 dans la maison de Schio.



Jean Paul II signe de Décret sur l’héroïcité des vertus de Joséphine Bakhita le 1er décembre 1978, et, le 6 juillet 1991, le Décret de Béatification. Le 17 mai 1992, Joséphine Bakhita est proclamée Bienheureuse, et le dimanche octobre 2000, Jean Paul II la canonise au cours d’une Messe solennelle célébrée sur la Place Saint-Pierre : elle est la première Sainte soudanaise.



Images pieuses (Sainte Jacinthe)

Publié à 20:52 par lusile17 Tags : fille
 Images pieuses (Sainte Jacinthe)

Sainte Jacinthe Religieuse à Viterbe ou Hyacinthe.

Clarisse est la fille de Marc-Antoine de Mariscotti et de son épouse Octavie, un couple de nobles italiens, elle voit le jour à Vignarello. Éduquée au couvent franciscain Saint-Bernardin de Viterbe, elle y demeure par la suite, mais sans réelle conviction. Après être rentrée brièvement au foyer familial, elle fait une nouvelle tentative et rejoint les religieuses de Saint-Bernardin sous le nom de Hyacinthe. Mais le cœur n’y est toujours pas, et elle se languit de la vie luxueuse et facile des personnes de son rang, allant même jusqu’à profiter de la fortune familiale pour bénéficier d’un confort dont sont privées ses compagnes. Dix ans plus tard, elle tombe gravement malade et son confesseur en profite pour l’exhorter à changer de vie. Convaincue, elle s’abîme dès lors dans de sévères austérités, bien déterminée à expier ses erreurs passées. Elle devient plus tard maîtresse des novices et acquiert bientôt une grande renommée dans toute la ville de Viterbe. De nombreux miracles lui sont attribués.



Bienheureuse Alexandrina Maria Da Costa

Publié à 20:47 par lusile17 Tags : belle roman musique jardin couture
Bienheureuse Alexandrina Maria Da Costa

Bienheureuse Alexandrina Maria Da Costa

Alexandrina de Balasar

1904-1955

Alexandrina (Alexandrine) Maria da Costa naît le Mercredi Saint de l'année 1904 au lieu-dit Gresufes du village de Balasar dans le district de Porto et l'archidiocèse de Braga. Elle est baptisée le Samedi Saint suivant. Quelques années plus tard, la famille se déplace au lieu-dit Calvário (nom prédestiné! ) du même village de Balasar.

 Dès l'âge de 9 ans, Alexandrina travaille aux champs puis, comme journalière. A 12 ans, elle fait une première chute d'un chêne et on doit lui donner l'extrême-onction. Elle se rétablit. Alexandrina est nommée catéchiste et membre de la chorale. Elle a une belle voix et aime beaucoup la musique.

 A 14 ans, en 1918, survient le drame qui bouleverse sa vie : le Samedi Saint, trois hommes entrent dans la chambre où elle fait de la couture avec sa sœur Olinda et une amie et ils tentent de la violenter. Elle n'a d'autre ressource que de sauter par la fenêtre ; elle tombe dans le jardin, quatre mètres plus bas.

 Il s'ensuit une compression de la moelle épinière et un handicap permanent. Ni cure ni médecins ne réussissent à améliorer son état. Parfois, elle peut marcher en se traînant jusqu'à l'église mais on se moque de sa démarche ; elle réussit au prix de grands efforts à assister au congrès eucharistique de Braga en 1924.

Peu après, elle s'alite définitivement, pour les trente dernières années de sa vie. Dès lors, sa sœur plus âgée, Olinda, devient son infirmière, son assistante en tout et, plus tard, sa secrétaire. Au début, Alexandrina demande à Dieu la guérison et lui promet de devenir missionnaire si elle l'obtient. Finalement, elle comprend qu'il faut se résigner. Elle accepte et s'offre.



Bienheureuse Alexandrina Maria Da Costa

Publié à 20:36 par lusile17 Tags : chez roman nuit mort message anniversaire revenu
Bienheureuse Alexandrina Maria Da Costa

Bienheureuse Alexandrina Maria Da Costa

Jésus se révèle à elle et lui parle familièrement jour et nuit. Souvent, elle lui demande ce qu'il faut faire et invariablement, il lui répond : "souffrir, aimer, racheter". Il lui propose de s'assimiler complètement à sa passion. Chaque Vendredi, et cela jusqu'en 1942, elle revit la Passion d'une façon si concrète que son directeur spirituel, le Père Pinto, peut en voir le déroulement, et, à cette occasion-là, Alexandrina retrouve la liberté de ses mouvement.

A ces souffrances s'en ajoute une autre : Sa mère s'est portée garante pour une parente, mais celle-ci n'ayant pu rembourser, les poursuites se retournent contre la famille d'Alexandrina qui, pendant six ans, connaît le cauchemar de la pauvreté et même le risque d'être chassée de leur maison.

En 1938, le Seigneur demande à Alexandrina de faire connaître sa volonté que le monde soit consacré au Cœur Immaculé de Marie par le pape (et chaque diocèse par son évêque). Sinon, on connaîtra le terrible châtiment de la guerre à cause des péchés, notamment celui de l'impureté et des communions sacrilèges. Pendant un an, son directeur, chargé de faire parvenir ce message à Rome, fait la sourde oreille.

 Au début de 1939, il écrit enfin au cardinal Pacelli, lequel, devenu Pape sous le nom de Pie XII, réalisera cette consécration en 1942. A partir de cette année-là, Alexandrina obtient la grâce que sa passion et ses stigmates ne soient plus visibles à l'extérieur. C'est alors aussi qu'elle cesse totalement de se nourrir, et cela jusqu'à sa mort, c'est-à-dire pendant 13 ans.

Ces événements mystiques étant de plus en plus connus (à son grand regret, mais Jésus lui explique qu'elle revit sa vie publique), des foules, de plus en plus nombreuses, commencent à affluer chez elle : 15000 personnes le 29 juin 1953. (L'archevêché avait interdit toute visite en 1944 et 1952, mais finalement était revenu sur sa décision). Alexandrina voit la mort approcher avec lucidité ; alors, par deux fois, elle dicte un testament spirituel adressé aux pécheurs. Elle meurt le Jeudi 13 octobre (jour anniversaire de la dernière apparition à Fatima). Elle a été béatifiée ) Rome,  par le serviteur de Dieu Jean Paul II le 25 avril 2004.



Le Bienheureux Artémide Zatti

Publié à 20:32 par lusile17 Tags : chez
Le Bienheureux Artémide Zatti

Bienheureux Artémide Zatti

Laïc Salésien

1880-1951

Artemide Zatti naît le 12 octobre 1880 à Boretto au nord de l'Italie, dans le diocèse de Reggio Emilia (Emilie-Romagne). En 1897, avec sa famille, il émigre en Argentine à la recherche d'une vie meilleure. Il a 17 ans. Là-bas il trouve un directeur spirituel, le salésien Don Carlo Cavalli qui l'oriente vers sa Congrégation. Il entre à 20 ans au séminaire salésien de Bernal, mais en soignant un jeune confrère prêtre atteint de tuberculose, il tombe lui-même malade. On l'envoie dans la Maison salésienne de Viedma qui comporte un hôpital missionnaire. L'infirmier salésien, le Père Garrone lui conseille de prier Marie Auxiliatrice (très vénérée sous ce vocable chez les salésiens), et lui suggère de joindre à cette demande une promesse: "Si elle te guérit ? lui dit-il ? tu consacreras toute ta vie à ces malades". Et lui, de croire, de promettre… et de guérir! Sa voie est désormais tracée, mais il doit renoncer au sacerdoce et c'est un vrai sacrifice pour lui, néanmoins il offre cela de bon cœur.



Le Bienheureux Artémide Zatti

Publié à 20:27 par lusile17 Tags : amour nuit
Le Bienheureux Artémide Zatti

                     Bienheureux Artémide Zatti

Il est admis le 11 janvier 1908 comme frère laïc ("coadjuteur") et fait sa profession perpétuelle le 8 février 1911. Il se donne à sa vocation qui se concrétise dans un service passionné, compétent et plein d'amour à l'égard des malades. Pendant près de 50 ans, il se montrera un religieux exemplaire, ponctuel dans l'accomplissement de ses devoirs et entièrement consacré au service des indigents. De caractère jovial, il est aimé de tous et il se révèle très capable: en 1913 il assume la responsabilité de l'hôpital dont il devient vice-directeur, administrateur et infirmier en chef. Sa réputation se répand rapidement et les malades — qu'il soigne toujours gratuitement — arrivent de toute la Patagonie. Nuit et jour il visite les pauvres. Sa disponibilité est sans limite. La seule fois qu'il se repose, c'est lorsqu'il passe 5 jours en prison parce qu'on le soupçonne de complicité avec un prisonnier évadé qu'il a accueilli dans son hôpital. Il meurt à Viedma, le 15 mars 1951 entouré de l'affection de toute une population. L'hôpital où il a travaillé porte aujourd'hui son nom. Béatifié le 14 avril 2002 à Rome par le Pape Jean Paul II.



Bienheureux Charles de Foucauld

Publié à 20:23 par lusile17 Tags : france bande maroc
Bienheureux Charles de Foucauld

Bienheureux Charles de Foucauld

Le petit Frère Universel

1858-1916

Charles de Foucauld (Frère Charles de Jésus) naquit à Strasbourg, en France, le 15 septembre 1858. Orphelin à six ans, il fut élevé, avec sa soeur Marie, par son grand-père, dont il suivit les déplacements dus à sa carrière militaire. Adolescent, il s'éloigna de la foi. Connu pour son goût de la vie facile, il révéla cependant une volonté forte et constante dans les difficultés. Il entreprit une périlleuse exploration au Maroc (1883-1884). Le témoignage de la foi des musulmans réveilla en lui la question de Dieu:  "Mon Dieu, si vous existez, faites que je vous connaisse". De retour en France, touché par l'accueil affectueux et discret de sa famille profondément chrétienne, il se mit en quête. Guidé par un prêtre, l'abbé Huvelin, il retrouva Dieu en octobre 1886. Il avait 28 ans. "Aussitôt que je crus qu'il y avait un Dieu, je compris que je ne pouvais faire autrement que de ne vivre que pour lui". Un pèlerinage en Terre Sainte lui révéla sa vocation:  suivre Jésus dans sa vie de Nazareth. Il passa sept années à la Trappe, d'abord à Notre-Dame des Neiges, puis à Akbès, en Syrie. Il vécut ensuite seul dans la prière et l'adoration près des Clarisses de Nazareth. Ordonné prêtre à 43 ans (1901), il partit au Sahara, d'abord à Beni-Abbès, puis à Tamanrasset parmi les Touaregs du Hoggar. Il voulait rejoindre ceux qui étaient le plus loin, "les plus délaissés, les plus abandonnés". Il voulait que chacun de ceux qui l'approchaient le considère comme un frère, "le frère universel". Il voulait "crier l'Évangile par toute sa vie" dans un grand respect de la culture et de la foi de ceux au milieu desquels il vivait. "Je voudrais être assez bon pour qu'on dise:  Si tel est le serviteur, comment donc est le Maître?". Le soir du 1 décembre 1916, il fut tué pas une bande qui avait encerclé sa maison. Il avait toujours rêvé de partager sa vocation avec d'autres:  après avoir écrit plusieurs règles religieuses, il pensa que cette "vie de Nazareth" pouvait être vécue partout et par tous. Aujourd'hui, la "famille spirituelle de Charles de Foucauld" comprend plusieurs associations de fidèles, des communautés religieuses et des instituts séculiers de laïcs ou de prêtres. Il a été proclamé Bienheureux par le Pape Benoît XIV le 13 novembre 2005.



Images pieuses(Saint Jean de Dieu)

Publié à 20:18 par lusile17 Tags : fille enfant ange
Images pieuses(Saint Jean de Dieu)

Saint Jean de Dieu

Saint Patron des infirmiers, du personnel médical, des malades et des Hospitaliers

1495-1550

Saint Jean de Dieu naquit le 8 mars 1495 à Montemor-O-Novo, au diocèse d’Evora, dans la province portugaise d'Alemtéjo, des artisans André et Thérèse Ciudad. Ses parents l’élevèrent dans des sentiments chrétiens. Jean avait huit ans lorsque ses parents donnèrent l’hospitalité à un prêtre qui se rendait à Madrid ; ce prêtre dit tant de bien des œuvres de bienfaisances qui s’accomplissaient en Espagne, que l’enfant s’enfuit en secret de la maison paternelle pour le rejoindre. Ses parents le rechèrent sans succès puis sa mère tomba malade. Un soir, elle dit à son mari : «  André, ne le cherche plus, nous ne reverrons pas notre enfant en ce monde ; son ange gardien m’est apparu pour me dire : Ne vous désespérez pas, mais bénissez le Seigneur, je suis chargé de le garder et il est en lieu sûr. » Thérèse ajouta : «  Pour moi, je quitte ce monde sans regret ; lorsque je ne serai plus, André, pense à assurer ton salut, consacre-toi à Dieu. » Vingt jours après la disparition de son fils, Thérèse mourut et André, renonçant au monde, entra dans un couvent franciscain de Lisbonne. Cependant, Jean avait rejoint le prêtre sur la route de Madrid mais, arrivé à Oropeza (Nouvelle-Castille), il fut incapable d’aller plus loin ; le prêtre le confia au mayoral du comte dont il devint l’un des bergers. Dix ans plus tard, Jean qui avait appris à lire, à écrire et à calculer se vit confier l’administration de la ferme du mayoral qui prospéra au delà de toute attente ; son maître fut si content de lui qu’il lui proposa d’épouser sa fille. Or, comme Jean avait fait le vœu de se consacrer uniquement à Dieu et que, malgré ses refus, le mayoral revenait à la charge, il prit la fuite pour s'engager dans les armées de Charles Quint. Le comte d’Oropeza avait reçu l’ordre de lever des troupes pour débloquer Fontarabie qu’assiégeait une armée française. Pendant cette campagne, sans imiter les mauvais exemples des soudards espagnols, Jean perdit tout de même un peu des pratiques spéciale de la dévotion qu’il avait pour la Sainte Vierge.



Images pieuses(Saint Jean de Dieu)

Publié à 19:35 par lusile17 Tags : image animaux mort enfant afrique cheval revenu
Images pieuses(Saint Jean de Dieu)

Saint Jean de Dieu

Alors qu’il était tombé de cheval et laissé sans connaissance sur le bord du chemin où les Français avaient bien des chances de le faire prisonnier, réveillé, il invoqua Marie qui lui apparut pour le ramener sain et sauf dans le camp espagnol. Après avoir été faussement accusé d’avoir volé le butin dont il avait la garde, Jean, sauvé de la pendaison par un officier supérieur, quitta l’armée espagnole. Il passa deux jours à genoux, au bord de la route, à méditer au pied d’un calvaire et se résolut à revenir dans la maison du mayoral qui l’accueillit comme un fils et lui rendit l’administration de ses biens. S’avisant que les animaux de la ferme étaient mieux traités que les hommes et que l’on n’hésitait pas à dépenser pour eux tandis que les mendiants étaient renvoyés, Jean pensa que son temps serait mieux employé à soigner les pauvres qu’à engraisser les bêtes, sans pour autant savoir comment s’y prendre. Le mayoralétant revenu à ses anciens projets de mariage, Jean s’enrôla de nouveau dans les armées. En 1522, après avoir participé à la défense victorieuse de Vienne contre Soliman II, il quitta l'armée et, après avoir fait un pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle, retourna au Portugal où il apprit d’un vieil oncle maternel, dernier survivant de sa famille, la mort de ses parents. Il résolut d’aller en Afrique pour soulager les chrétiens que les musulmans retenaient en esclavage. A Gibraltar, il se fit serviteur bénévole du comte Sylva que Jean III venait d’exiler à Ceuta (Afrique). Il passa en Afrique où il soigna jusqu’à la mort le comte Sylva. Jean se proposait de ramener à l’Eglise les chrétiens qui avaient apostasié, mais un franciscain de Ceuta lui ordonna de retourner en Espagne où Dieu lui communiquerait ses volontés. Jean se fit alors marchand d’images pieuses. Dans une de ses tournées, il rencontra un petit garçon misérable qu’il chargea sur ses épaules ; au repos, le petit garçon se transforma en Enfant Jésus qui lui tendit une grenade entr’ouverte d’où sortait une croix, et lui dit : « Jean de Dieu, Grenade sera ta croix ! » Jean s’en fut donc à Grenade où, le 20 janvier 1537, il entendit prêcher Jean d’Avila ; il s'imposa une telle pénitence publique qu'on l'enferma avec les fous de l'hôpital royal. Libéré sur les instances de Jean d’Avila, il resta comme infirmier, puis fit un pèlerinage à Notre-Dame de Guadalupe d’Estramadure. Tandis qu’il priait devant une image de la Vierge, Marie daigna se pencher vers lui pour déposer sur ses bras l’Enfant Jésus avec des langes et des vêtements pour le couvrir. Il alla en Andalousie, chercher les conseils de saint Jean d'Avila qui le conforta dans l’idée de se consacrer au service des miséreux et lui donna une règle de conduite. De retour à Grenade, il se fit marchand de bois pour entretenir une maison qu’il avait louée pour la transformer en hôpital (1538). Les dons lui vinrent et aussi les disciples, avec lesquels il fonda une congrégation d’hospitaliers que Pie V mettra sous la règle de saint Augustin (1572). Jean de Dieu mourut à Grenade, le 8 mars 1550 ; il fut béatifié par Urbain VIII, en 1630, et canonisé par Alexandre VIII, en 1690 ; il a été proclamé patron des hôpitaux par Léon XIII, à quoi Pie XI ajouta les infirmiers et les malades, le 28 août 1930.