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et je chante « happy birthday to you »
bonhe urs à gogo !
sincèremen t vôtre.
m.p.
Par Séverine Roi, le 21.05.2025
eh beh jérémy tu fais!!!!
Par Anonyme, le 12.04.2025
je l'aime beaucoup
Par Anonyme, le 31.03.2025
c est vraiment l exemple d un guide spirituel pour soi meme
Par Anonyme, le 16.03.2025
trop mignon
Par Anonyme, le 24.02.2025
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Date de création : 13.04.2009
Dernière mise à jour :
15.10.2017
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Le martyre du saint Etienne
Saint Etienne -Premier-Martyr et Archidiacre
Les disciples augmentaient sans cesse, les Douze décidèrent de désigner sept frères, appréciés de tous pour leur sagesse et remplis de l'Esprit Saint, pour les soulager dans le soin matériel de la communauté, notamment dans le service des frères pendant les repas communs et dans l'assistance des veuves et des déshérités, de sorte que les Apôtres pussent se consacrer sans autre souci à la prière et à l'enseignement. Ces sept Diacres, auxquels les Apôtres imposèrent les mains, étaient: Etienne, Philippe, Prochore, Nicanor, Timon, Parménas et Nicolas .L'activité d'Etienne, qui était à leur tête, s'étendait bien au-delà de la seule subsistance matérielle de la communauté. Rempli de la grâce de l'Esprit Saint pour accomplir des miracles et parler avec l'autorité des envoyés de Dieu, Il faisait l'admiration de tous, à tel point qu'un jour des Juifs, furieux de ne pouvoir répondre à ses arguments, l'accusèrent faussement de blasphème et de complot contre les institutions de la Loi, et le traduisirent devant le Sanhédrin, le tribunal du grand-Prêtre.
Le jeune homme s'avança sans crainte devant les juges et l'Esprit que le Christ a promis de donner à Ses disciples en de telles circonstances ,lui inspira un discours enflammé, dans lequel il rappelait aux Juifs durs de cœur quelle bienveillance et quelle patience Dieu n'a cessé de montrer pour son peuple, promettant Son alliance aux Patriarches et venant sans cesse au secours de ses élus. Merveilles, prodiges, actions d'éclat, promesses, révélations terrifiantes par l'entremise de Moïse, au Sinaï, dans le désert et dans toute l'histoire d'Israël, sans se lasser Dieu fit tout pour élever son peuple élu au-dessus de l'attachement aux créatures et pour le délivrer de l'idolâtrie; mais toujours ils résistèrent, et lorsque vint sur la terre le Juste, le Sauveur et Rédempteur, la promesse des Patriarches et l'accomplissement des prophéties, ils montrèrent le même coeur incirconcis, la même résistance obstinée aux voies de l'Esprit Saint: « Tels furent vos Pères, tels vous êtes ! Lequel des Prophètes vos pères n'ont-ils pas persécutés ? Ils ont tué ceux qui prédisaient la venue du Juste celui-là même que maintenant vous venez de trahir et d'assassiner » La grâce de Dieu, qui remplissait le cœur d'Etienne et le rendait semblable au Ciel, faisait jaillir de sa bouche ces paroles inspirées et se répandait aussi sur son corps, irradiant son visage d'une lumière divine, comme le Seigneur le jour de sa Transfiguration .En le voyant ainsi revêtu de gloire étincellante, tel un Ange de Dieu les Juifs siégeant au tribunal grinçaient les dents de haine, et leur rage éclata quand, levant les yeux au ciel et contemplant la gloire de Dieu et Jésus debout à la droite du Père aussi clairement que lorsqu'Il reviendra à la fin des temps, le Saint s'écria : « Je vois les cieux ouverts et le Fils de l'homme debout à la droite de Dieu »Incapables de supporter cette révélation de l'exaltation au ciel de Jésus-Christ et de son séjour corporel dans le sein de la bienheureuse Trinité, les Juifs se bouchèrent les oreilles et, se ruant sur Etienne, ils le menèrent hors de la ville où ils le lapidèrent.
Tandis qu'on le mettait à mort, Etienne, calme et radieux, exultait de joie de suivre ainsi l'exemple de son Maître, et les pierres qu'on lui jetait devenaient pour lui autant de degrés qui l'élevaient jusqu'à la vision glorieuse du Christ qu'il avait entrevue. En invoquant le Nom du Seigneur, il laissa échapper dans son dernier souffle, comme Jésus sur la Croix, ce cri de suprême amour pour ses ennemis: «Seigneur ne leur impute pas ce péché!» Ornant l'Eglise des perles précieuses de son sang, Etienne fut le premier à emprunter la voie que le Christ a ouvert vers le Ciel par Sa Passion. Sa mort volontaire pour la vérité lui a ouvert les Cieux et lui a fait voir la gloire de Dieu. Sa parfaite charité envers Dieu et pour son prochain, allant jusqu'au pardon de ses bourreaux, l'a fait siéger au premier rang des amis de Dieu; c'est pourquoi les fervents émules des Martyrs, qui contemplent en ce jour la lumière resplendissante de son visage mêlée à celle de l'astre de Bethléem, se fient avec confiance en son intercession.
Le corps de Saint Etienne, enseveli par des hommes pieux, fut retrouvé en 415 à Caphargamala par le Prêtre Lucien, à la suite d'une apparition, et transféré à Jérusalem dans l'église bâtie en son honneur par l'Impératrice Eudocie, épouse de Théodose le Jeune. Par la suite, on les transféra de nouveau à Constantinople
Saint Étienne Premier Martyr
On ignore si saint Étienne fut disciple de Jésus-Christ ou s'il fut converti par les prédications des Apôtres; mais il est certain qu'il se fit promptement remarquer par ses vertus, et mérita d'être le chef des sept diacres élus par les Apôtres pour les aider dans les fonctions secondaires de leur ministère. Le récit de son élection, de sa prédication et de son martyre lui attribue cinq plénitudes. Il était plein de foi, parce qu'il croyait fermement tous les mystères et qu'il avait une grâce spéciale pour les expliquer. Il était plein de sagesse, et nul ne pouvait résister aux paroles qui sortaient de sa bouche. Il était plein de grâce, montrant dans tous ses actes une ferveur toute céleste et un parfait amour de Dieu. Il était plein de force, comme son martyre en fut la preuve éloquente. Enfin il était plein du Saint-Esprit, qu'il avait reçu au cénacle par l'imposition des mains des Apôtres.
Tant de vertus ne tardèrent pas à produire dans Jérusalem d'abondants fruits de salut. Étienne, élevé à l'école de Gamaliel, dans toute la science des Juifs, avait même une autorité spéciale pour convertir les prêtres et les personnes instruites de sa nation. Ses miracles ajoutaient encore au prestige de son éloquence et de sa sainteté. De tels succès excitèrent bientôt la jalousie; on l'accusa de blasphémer contre Moïse et contre le temple.
Étienne fut traîné devant le Conseil, répondit victorieusement aux attaques dirigées contre lui, et prouva que le blasphème était du côté de ses adversaires et de ses accusateurs. A ce moment le visage du saint diacre parut éclatant de lumière comme celui d'un ange. Mais il avait affaire à des obstinés, à des aveugles. Pour toute réponse à ses paroles et au prodige céleste qui en confirmait la vérité, ils grinçaient des dents contre lui et se disposaient à la plus noire vengeance. Afin de rendre leur conduite plus coupable, Dieu fit un nouveau miracle; le ciel s'entr'ouvrit et le Saint, levant les yeux en haut, s'écria avec ravissement: "Je vois les cieux ouverts et le Fils de l'homme debout à la droite de Dieu." A ces mots ses ennemis ne se contiennent plus; ils poussent des cris de mort, entraînent le martyr hors de la ville et le lapident comme un blasphémateur. Étienne, calme et souriant, invoquait Dieu et disait: "Seigneur, recevez mon esprit!... Seigneur, ne leur imputez point ce péché." Saul, le futur saint Paul, était parmi les bourreaux. "Si Étienne n'avait pas prié, dit saint Augustin, nous n'aurions pas eu saint Paul."
Sainte Thècle(Vierge et Martyre)
SAINTE THECLE est une martyre du temps des apôtres. Les saints Pères l'ont appelée avec enthousiasme la femme apostolique, la fille aînée de saint Paul, la protomartyre parmi les femmes, comme saint Etienne fut le protomartyr parmi les hommes.
Thêcle était très versée dans la philosophie, dans les sciences et dans les belles-lettres. Elle fut convertie par saint Paul, à Icône, vers l'an 45 de Jésus-Christ. Non contente d'être chrétienne, pleine d'admiration pour les maximes de l'Évangile, elle voulut rester vierge et fut dénoncée comme chrétienne par le jeune homme qui aspirait à sa main.
Condamnée au feu, dans l'amphithéâtre, à la demande de sa mère, elle vit Notre-Seigneur lui apparaître sous les traits de saint Paul, puis remonter au ciel comme pour lui en tracer le chemin. Pleine alors d'un courage tout nouveau elle s'arme du signe de la croix et monte, rayonnante de joie et de beauté, sur le bûcher ; bientôt les flammes l'entourent de toutes parts, mais sans la toucher, et la foule étonnée aperçoit la victime pleine de vie et priant Dieu ; Nouveau miracle ! Un nuage s'abat sur le bûcher et en éteint les flammes.
Bientôt Thêcleput revoir l'apôtre saint Paul et être confirmée par lui dans la foi. L'ayant suivi à Antioche, elle fut bientôt accusée de nouveau et condamnée aux bêtes. On lâcha contre elle, dans l'amphithéâtre, une lionne furieuse et affamée; mais celle-ci, loin de dévorer sa victime, vint lui lécher les pieds; ni la rage de la faim, ni les excitations des bourreaux, ni les clameurs du peuple ne purent réveiller son instinct carnassier.
"La lionne, dit saint Ambroise, vénéra sa proie et fut pénétrée d'une compassion dont les hommes s'étaient dépouillés." Peu de jours après, la jeune martyre fut exposée au même supplice; on lança sur elle des lions et des ours ; aussitôt la lionne qui l'avait épargnée une première fois courut vers elle et lui lécha les pieds. Un ours s'avança, mais la lionne le mit en pièces; un lion voulut aussi se précipiter sur la victime ; mais une lutte acharnée se livra entre la lionne et loi, et ils périrent tous les deux pendant que Thêcle priait, les yeux levés au ciel.
Le préfet la fit alors jeter dans une fosse remplie de serpents. A peine y fut-elle précipitée , qu'un globe de feu consuma tous les reptiles, et la sainte fut délivrée. L'ordre fut donné d'attacher chacun de ses pieds à des taureaux furieux, pour l'écarteler ; les bêtes, excitées par des aiguillons rougis an feu, bondirent en mugissant; mais les liens de la vierge se brisèrent, et elle resta sans blessure à sa place.
Le préfet, étonné, lui demanda l'explication de ces prodiges : "Je suis, dit-elle, la servante de Dieu, maître de l'univers." Thêcle, rendue à la liberté, revint dans sa patrie, pour y prêcher la foi ; elle finit pieusement ses jours, à l'âge de quatre-vingts ans.
Saint Barnabé est qualifié du nom d'Apôtre, quoiqu'il ne fût pas du nombre des douze que Jésus avait choisis; on lui a donné ce titre glorieux parce que le Saint-Esprit l'avait appelé d'une manière toute spéciale et qu'il eut une grande part, de concert avec les Apôtres, dans l'établissement du christianisme. Il était Juif, de la tribu de Lévi, et natif de l'île de Chypre; son nom de Joseph lui fut changé par les Apôtres contre celui de Barnabé, qui signifie fils de consolation. Il avait été ami d'enfance de saint Paul et c'est lui qui, après l'étonnante conversion de cet Apôtre, le présenta à Pierre, le chef de l'Église.
La première mission de Barnabé fut d'aller diriger l'Église d'Antioche, où la foi prenait de grands accroissements; il vit tant de bien à faire, qu'il appela Paul à son secours, et les efforts des deux Apôtres réunis opérèrent des merveilles. Sur l'inspiration de l'Esprit-Saint, le Prince des Apôtres leur donne l'onction épiscopale, et ils s'élancent, au souffle d'en haut, vers les peuples gentils, pour les convertir. Salamine, Lystre, la Lycaonie et d'autres pays encore, entendent leur parole éloquente, sont témoins de leurs miracles et, sous leurs pas, la foi se répand avec une rapidité prodigieuse. Paul et Barnabé se séparent ensuite, pour donner plus d'extension à leur ministère.
L'île de Chypre, d'où il est originaire, était particulièrement chère à Barnabé; c'est là qu'il devait sceller de son sang la foi qu'il avait prêchée.
Monsieur Vincent, géant de la charité, nous échappera toujours et ne se laissera pas appréhender facilement. Mais il nous dit avec son air malicieux de gascon : « le temps change tout ». Alors, que nous dit-il, 350 ans après et toujours vivant ?
D'abord qu'il est un homme intérieur. Il est un être habité, ouvert au mystère Trinitaire, en état de béance, complètement offert au Père, au Fils et à l'Esprit. Jour après jour, il se présente comme un homme d'oraison qui devient par le fait-même, capable de tout. La passion du Royaume l'habite et il se veut à la recherche de la grâce qu'il sait toujours à l'œuvre dans son propre cœur.
Son action se trouve décuplée par la prière. Il sait qu'il ne peut rester les bras croisés et qu'il doit aimer Dieu « à la force de ses bras et à la sueur de son visage ». Sa devise préférée scande sa vie et son engagement : « Toute notre vie est dans l'action ». Il travaille, missionne, organise, administre, convoque, rassemble, encourage, stimule, reprend et envoie sans cesse les autres vers leur possible. Il se dépasse lui-même et choisit de faire « davantage ».
Son exemple préféré est le Christ lui-même qu'il revisite sous deux aspects préférentiels : le Missionnaire et le Serviteur. Il met ses pas dans ceux de Jésus qui annonce la Bonne nouvelle et il sait qu'il n'a jamais fini de la dire à tous ceux qui ne la connaissent pas. Il fait sien l'envoi du Christ de saint Luc : « Il m'a envoyé porter la Bonne nouvelle aux pauvres » (Luc 4, 18). Inlassablement il copie le Missionnaire du Père en se faisant lui-même apôtre sur le terrain. Qui le réduirait assis à un bureau, le trahirait et casserait son identité profonde : c'est un pasteur épris des brebis à rassembler. Il est aussi amoureux du Christ à genoux aux pieds de ses apôtres et se faisant l'exemple à suivre. Vincent court après le malheureux, le blessé de son temps et tous les petits méprisés et exclus. Toutes les formes de pauvreté l'accaparent et il invente pour eux les meilleures réponses du moment. Il donne la consigne dont il vit et qu'il reçoit de Jésus lui-même : « Tout ce que vous avez fait aux plus petits d'entre les miens, c'est à moi que vous l'avez fait » (Mt 25, 40).
Ainsi motivé par ce double regard complémentaire sur le Christ, il guette volontiers la volonté de Dieu qu'il essaye de vivre ensuite au rythme des événements et des personnes qui croisent sa vie. Il privilégie le Dieu Providence ; il aime aller à son pas et « courir aux besoins du prochain comme au feu ». Il concilie les contraires parce qu'il se simplifie et s'unifie en Dieu.
Il est profondément prêtre, fidèle au sacerdoce commun des fidèles, épris de son baptême, prêt à mourir à lui et à vivre déjà en ressuscité, pétris de vertus aux racines humaines, comme la simplicité, l'humilité, la douceur, la prudence ou l'ascèse. Il est un homme du réel. Il célèbre volontiers tout cela et la rencontre de ses amis les pauvres, dans son Eucharistie quotidienne, heureux d'être en état d'offertoire et d'action de grâce. Il ne vit que pour Dieu et le prochain.
Il rejoint tous les saints de la charité et devient le pionnier de l'inventivité et de la créativité. Son génie est de fédérer les énergies de bonne volonté et d'inventer une charité organisée et porteuse de l'Evangile. Il fonde les confréries de la Charité (aujourd'hui équipes st Vincent ou Association internationale des charités (A.I.C), la Congrégation de la Mission (Lazaristes), la Compagnie des Filles de la Charité avec sainte Louise de Marillac et, dans le temps, il inspirera le Bienheureux Frédéric Ozanam, heureux de mettre sa Société sous son patronage.
Son ardeur est légendaire. Il ouvre son cœur aux dimensions du monde et sa joie est d'envoyer des missionnaires à Madagascar et de mourir le regard déjà tourné vers la Chine. Son dernier clin d'œil est pour nous dire que la mission est universelle.
Prêtre français, canonisé. Créateur d'Institutions Hospitalières
Humble prêtre-paysan, Vincent de Paul a su mobiliser au service des pauvres les grands noms de la noblesse et de la bourgeoisie française, parmi elles citons:
- Madame de Gondi, épouse du général des galères de France.
- La Présidente Goussault, veuve du président de la Cour des Comptes, elle fut la première Présidente des Dames de Charité. Très fortunée et très belle, elle aimait les pauvres de toute son âme.
- Mademoiselle de Fay, de très noble naissance, elle était disgraciée quant à la nature. Elle supportait avec le sourire cette pénible infirmité, elle avait une jambe hydropique. Elle ne refusait rien aux pauvres, ni à Dieu. "Je n'ai jamais vu une âme aussi unie à Dieu" disait d'elle M. Vincent.
- La Duchesse d'Aiguillon, nièce du Cardinal de Richelieu, elle disposait d'une fortune colossale qu'elle distribua en bonnes oeuvres.
- La Reine Anne d'Autriche, veuve de Louis XIII, elle n'oublia jamais que M. Vincent avait assisté le défunt roi à son lit de mort.
- La Princesse de Condé, mère du vainqueur de Rocroy, elle était le grand appui financier de Louise de Marillac.
- Louise de Gonzague, très mondaine, cette haute princesse était pourtant très assidue à visiter les malades de l'hôtel-Dieu qu'elle se plaisait à combler. Devenue Reine de Pologne, elle voulut absolument avoir des Soeurs de Charité et des Missionnaires. M. Vincent ne put les lui refuser.
- Madame de Miramion, admirable apôtre, elle fonda une Maison d'Enfants Trouvés et un Refuge pour filles perdues.
- Madame de Polaillon, ouvrait de son côté un foyer pour jeunes filles en danger moral.
- Madame de Lamoignon, épouse du Premier Président du Parlement de Paris, elle recevait tous les pauvres en son magnifique hôtel particulier. "Vous allez nous réduire à la mendicité", gémissait le Président.
Saint Vincent de Paul (1581-1660)
Saint Vincent y vit le jour à l'endroit appelé Ranquine. Il existe une vielle maison de campagne élevée en 1700 reproduisant la maison natale de Saint Vincent. La véritable s'est écroulée vers 1682.
Vincent de Paul est donc né dans le petit village de Pouy (actuel Saint Vincent de Paul) près de Dax.Vincent était le troisième de six enfants, quatre garçons et deux filles.
Au sein d'une famille très modeste, il participe très tôt à l'activité de la petite ferme en parcourant constamment la campagne à la surveillance des cochons à l'ombre d'un chêne que l'on peut toujours apercevoir aujourd'hui.
Saint Vincent de Paul
1581-1660
Un jour qu'il avait ramassé jusqu'à trente sous, somme considérable pour lui, il la donna au malheureux qui lui parut le plus délaissé. Quand ses parents l'envoyaient au moulin, s'il rencontrait des pauvres sur sa route, il ouvrait le sac de farine et leur en donnait à discrétion.
Son père, témoin de sa charité et devinant sa rare intelligence, résolut de s'imposer les plus durs sacrifices pour le faire étudier et le pousser au sacerdoce : « Il sera bon prêtre, disait-il, car il a le cœur tendre. » .
IL décide assez jeune de devenir prêtre, par conviction, certes, mais aussi, à ce moment, pour échapper à une condition de vie très pauvre. Plus tard, non seulement il l'assumera, mais il en fera l'un des éléments de sa convivialité avec les pauvres et les humiliés. Il entame donc des études dans la ville voisine de Dax , là il logeait chez M. de Comet rue des Fusillés.
,En 1597 il rejoint l'Université de Toulouse pour étudier la théologie pendant sept ans et est ordonné prêtre en 1600, à Château-l'Evêque, près de Périgueux
Saint Vincent de Paul
1581-1660
Après cet épisode, il passera quelques temps à Rome, pour revenir en France vers 1608 avec dans sa valise de bonnes recommandations du saint siège. Il rencontrera alors le roi Henri IV et fera partie de sa cours pendant deux ans, devenant même l'aumonier de la reine Margot. Après ce court passage, il resta proche de Paris en officiant à Clichy. Il tisse des liens très forts avec cette famille qui le soutiendra ensuite toute sa vie dans sa croisade contre la pauvreté et l'exclusion.
En 1605, il dut se rendre à Marseille afin d'y recueillir un modeste héritage. Sur la voie du retour, par mer, en direction de Narbonne, il aurait été capturé par des pirates. Vincent fut emmené à Tunis, prisonnier, puis vendu comme esclave. Son dernier maître était un renégat originaire de Nice qui repentit se sauva avec Vincent. Ils abordèrent en juin 1607 à Aigues-Mortes d'où ils se rendirent à Avignon. A cette date, Vincent fut chargé d'une mission secrète auprès d'Henri IV. (cet épisode de sa vie un peu mystérieux est quelquefois mis en doute...)
En 1610 il est aumônier à la cour de la Reine Marguerite de Valois.
Il fut pendant quelques mois curé de la paroisse de Clichy, avant d'entrer en 1613 comme précepteur dans la maison d'Emmanuel de Gondi, général des galères de France. Madame de Gondi le prit pour directeur de conscience et précepteur de ses enfants. Toute cette famille s'adonnait à de nombreuses bonnes œuvres, visitait les malades, et faisait des aumônes. Madame de Gondi a joué un rôle décisif dans l’expansion de la marée caritative que Vincent a déchaînée. Entraînée par la ferveur contagieuse de son aumônier, elle prenait une part active dans les missions de ce dernier, et non seulement par ses aumônes, mais aussi par ses interventions personnelles, que ce soit en visitant et consolant les malades, en pacifiant les discordes, en réglant les querelles, ou par le soutien que, de par son autorité, elle apportait à Vincent et à ses compagnons dans toutes leurs initiatives.
C'est en 1617, à 36 ans, que bascule sa vie. Appelé au chevet d'un homme très pauvre qui se meurt pour une ultime confession, il est bouleversé par cette expérience.
Il renonce à ses richesses personnelles et adopte une attitude d'humilité qu'il conservera toute sa vie.
Il prend conscience de l'extrême dénuement dans lequel vit une grande partie de la population du pays. Mais il comprend également que l'aide qu'il veut apporter se doit d'être organisée pour être efficace à grande échelle.