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La mère de Jésus dit aux serviteurs : « Faites tout ce qu'il vous dira. » Jn 2, 5
Car si notre coeur nous condamnait, Dieu est plus grand que notre coeur, et il connaît tout. 1 Jn 3, 20
Invoque-moi et je te répondrai; je t'annoncerai des choses grandes et cachées dont tu ne sais rien. Jr 33, 3
Date de création : 24.10.2012
Dernière mise à jour :
14.03.2020
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Venez à moi vous tous qui êtes fatigués et ployez sous le fardeau, et je vous soulagerai. Mt 11,28
A qui irions-nous seigneur jésus ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6,68
Heureux les coeurs purs car ils veront Dieu. Mt 5, 8
Je suis venu pour que les hommes aient la vie et qu'ils l'aient en abondance. Jn 10,10
En ce temps-là, Jésus disait à la foule : « Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour la vie du monde. »Les Juifs se querellaient entre eux : « Comment celui-là peut-il nous donner sa chair à manger ? »Jésus leur dit alors : « Amen, amen, je vous le dis : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n’avez pas la vie en vous.Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour.En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson.Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi, je demeure en lui.De même que le Père, qui est vivant, m’a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même celui qui me mange, lui aussi vivra par moi.Tel est le pain qui est descendu du ciel : il n’est pas comme celui que les pères ont mangé. Eux, ils sont morts ; celui qui mange ce pain vivra éternellement. »
La liturgie de ce dimanche nous adresse un appel très fort à choisir pour ou contre Dieu.
C’est cet appel que nous retrouvons dans
l’Évangile de ce jour. En l’écrivant bien après la résurrection de Christ, saint Jean s’adresse à des chrétiens bien précis. Certains considéraient que les paroles de Jésus sur l’Eucharistie sont difficiles à accepter. Alors, ils se sont mis à quitter la communauté. En précisant que seuls les Douze restent, Jean affirme qu’aucune parole de Jésus n’est intolérable pour les croyants. Comme Pierre, nous pouvons dire : « A qui irions-nous, Seigneur, toi seul as les paroles de la Vie éternelle ». L’Église est envoyée dans le monde pour annoncer l’Évangile du Christ tel qu’il a été révélé. Vivre en chrétien c’est choisir les paroles de Jésus qui sont « Esprit et vie »
Les trois textes bibliques de ce dimanche sont donc un appel à la foi. Nous sommes invités à marcher avec le Seigneur et à vivre en communion avec lui. C’est par Jésus et en lui que nous entrons dans la Vie éternelle. En dehors de lui, nous ne tombons que dans des chemins de perdition.
En ce jour, nous faisons nôtre cette prière : « O Seigneur, je viens vers toi, je te cherche mon Dieu… » Accorde nous de choisir chaque jour pour toi. Donne-nous de proclamer que notre vie et notre bonheur sont en toi. Garde-nous fidèles à ton amour. Amen !
En ce temps-là, les Juifs récriminaient contre Jésus parce qu’il avait déclaré : « Moi, je suis le pain qui est descendu du ciel. »Ils disaient : « Celui-là n’est-il pas Jésus, fils de Joseph ? Nous connaissons bien son père et sa mère. Alors comment peut-il dire maintenant : “Je suis descendu du ciel” ? »Jésus reprit la parole : « Ne récriminez pas entre vous.Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire, et moi, je le ressusciterai au dernier jour.Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous instruits par Dieu lui-même. Quiconque a entendu le Père et reçu son enseignement vient à moi.Certes, personne n’a jamais vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu : celui-là seul a vu le Père.Amen, amen, je vous le dis : il a la vie éternelle, celui qui croit.Moi, je suis le pain de la vie.Au désert, vos pères ont mangé la manne, et ils sont morts ;mais le pain qui descend du ciel est tel que celui qui en mange ne mourra pas.Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour la vie du monde. »
Dans les textes bibliques de ce dimanche, il y a un mot qui conditionne tout. C'est le mot "miséricorde". Aujourd'hui, ce mot n'est pas prononcé directement. Mais en méditant ces textes, nous comprenons qu'il fait partie de la nature même de Dieu.
Dans l'Evangile, nous retrouvons Jésus face à la foule dans le désert. Il a vu tous ces gens fatigués et abattus comme des brebis sans berger. Il vient de leur donner la nourriture dont le corps a besoin ; mais il veut les mener à faire un pas de plus :"le pain descendu du ciel "c'est le plus beau cadeau que Dieu a fait à l'humanité. C'est Jésus lui-même qui se donne pour que nous puissions vivre éternellement. Nous n'avons rien fait pour le mériter. Si Dieu se donne à nous, c'est au nom de sa seule miséricorde. Nous n'avons qu'à tendre les mains pour l'accueillir dans la foi.
Beaucoup n'ont pas cru à ce merveilleux cadeau. C'est encore vrai aujourd'hui. On comprend facilement pourquoi. Jésus se présente comme "le pain descendu du ciel", c'est-à-dire comme une nourriture. Il nous dit qu'il faut le manger. Venir à lui, croire en sa Parole, manger sa Parole, l'accueillir en nous comme celui qui vient, au plus intime de nous-mêmes, de la part de Dieu. Si nous allons communier c'est pour puiser auprès du Christ la force nécessaire pour la mission qu'il nous confie tout au long de la semaine.
Le problème, c'est qu'il y a aussi des nourritures trompeuses qui tendent à nous détourner de Dieu et de son Evangile. Nous vivons dans une société où la foi est souvent tournée en dérision. Les médias (journaux, radio, télévision, Internet) véhiculent le meilleur et le pire. C'est à chacun de discerner et de choisir ce qui nous nourrit, nous élève et nous fait vivre.
En ce dimanche, nous sommes venus à Jésus. C'est lui qui nous accueille. Comme l'a écrit le pape François, il est "le visage de la miséricorde". A chaque messe, il vient à notre rencontre et il nous attend. C'est un rendez-vous d'amour qui est offert à tous.
Alors oui, nous te prions, Dieu notre Père, ouvre le cœur de tes enfants à celui que tu leur as donné comme "Pain vivant descendu du ciel". Que grandisse en nous le désir de nous laisser attirer par toi. Amen !
La Neuvaine de l'Assomption
Du 6 au 14 août - 15 août fête de l'Assomption
Après chaque journée, terminer par une dizaine de chapelet aux intentions de Marie. Confession et communions recommandés durant la neuvaine et particulièrement en la fête du 15 août. Nous Participerons ensuite activement à la fête du 15 août dans nos paroisses respectives.
Premier jour : La fidélité
Le chemin d’espérance de Marie s’ouvre avec l’Annonciation. C’est un récit simple mais elle divise l’histoire. Ici se vit la fidélité de Dieu, celle de Jésus, celle de Marie. Une fidélité qui s’explique dans les trois paroles de l’Ange à Marie : “Réjouis-toi, N’aie pas peur; A Dieu, rien n’est impossible”. La fidélité est l’attitude centrale de cette première étape du chemin d’espérance de Marie. En réalité c’est l’attitude première et essentielle de toute la vie se Notre-Dame. Tout commence, en Marie, au moment où Elle dit “oui” au Seigneur, c’est un oui radical et définitif mais dans obscurité lumineuse de la foi. Marie, Elle aussi, a accompli dans la foi son pèlerinage. Cela fait que le “oui” de Marie se rapproche davantage des exigences et des limites des nôtres. Il a suffit à Marie de s’appuyer sur une triple sécurité : Dieu L’aimait d’un amour de prédilection, Dieu lui demandait ce consentement, à Dieu, rien n’est impossible. La fidélité de Marie est faite de pauvreté, de confiance et de disponibilité. Demandons à Marie la grâce d’appuyer constamment notre fidélité sur la fidélité de Dieu.
Oraison
Seigneur notre Dieu, nous te rendons grâce pour le mystère de l’Annonciation. Par le message de l’Ange, et l’entière confiance de Marie, nos cœurs ont été éclairés. Que Ton salut soit annonce à tout homme, et qu’il soit reçu avec foi et reconnaissance, par le Christ, notre Seigneur.
Prier une dizaine de chapelet aux intentions de Marie.
Deuxième jour : La pauvreté
La pauvreté est une autre caractéristique de Notre-Dame durant toute Sa vie, mais nous voulons la souligner dès le début de Son chemin. Tout chemin parcouru suppose et exige la pauvreté : impossible de cheminer si l’on apporte trop de choses ! Le chemin est toujours un détachement de personnes et de choses. La pauvreté de Marie se fait détachement progressif, mystérieuse insécurité et obscur pressentiment. La pauvreté de Marie réalise parfaitement l’idéal messianique d’un peuple “humble et modeste”, du “petit reste” qui demeura fidèle et chercha refuge dans le nom du Seigneur. C’est à Sa Mère surtout que Jésus pensait, quand il proclama bienheureux “les pauvres en esprit”. Jésus ne fit rien d’autre que décrire Marie, quand il prononça les Béatitudes. Grâce à cette radicale pauvreté évangélique, Marie vit en toute simplicité, ouverte à la Parole de Dieu et en joyeuse dépendance de Sa volonté.
Oraison
Seigneur Dieu, Tu regardes les humbles et les pauvres avec amour, et Tu leur donnes, comme à la Vierge Marie, de révéler la présence de Ton Fils. Accorde-nous, par ton Esprit, de discerner en eux le sacrement de Ta visite, par Jésus, notre Seigneur.
Prier une dizaine de chapelet aux intentions de Marie.
Troisième jour : La contemplation
La contemplation est une caractéristique essentielle et permanente de Marie. A la naissance de Jésus, alors que les bergers parlent et racontent tout ce qui leur a été dit sur “cet Enfant” , Marie, Elle, conserve avec soin, tous ces souvenirs et les médite en Son Cœur. Le Magnificat est un fruit évident de l’esprit contemplatif de Marie. Quand nous voulons pénétrer dans l’âme priante de Notre-Dame, nous méditons le Magnificat : c’est le chant de gratitude, de joie, de louange de Marie “la pauvre”. Parcourant l’histoire du Salut, Marie, en Sa contemplation profonde, célèbre la fidélité de Dieu envers Israël, Son serviteur, et les merveilles accomplies dans Sa petitesse de servante. En Marie, la contemplation est œuvre de l’Esprit Saint qui a engendré en Elle la Parole. De la profondeur sereine de cette contemplation, Marie perçoit simultanément la présence de Dieu en Elle et les impératifs du service de Ses frères. “ Marie partit et se rendit en hâte…”
Oraison
Béni sois-tu, Père de Notre Seigneur Jésus-Christ : en Lui, Soleil levant et lumière victorieuse, Tu viens nous visiter. Accorde-nous de reconnaître Ta venue et, avec la Vierge Marie, nous T’exalterons en ce jour et dans les siècles des siècles.
Prier une dizaine de chapelet aux intentions de Marie.
Quatrième jour : Le service
L’attitude de service de Marie apparaît, surtout, aux noces de Cana. Marie, “la contemplative”, est la première à découvrir le problème des jeunes époux et Elle s’engage à les servir : “ils n’ont plus de vin”… “Faites ce qu’il vous dira”. Ces paroles de Notre-Dame, nées de Sa foi profonde en Son Fils et d’un amour délicat envers les jeunes époux, expriment le réalisme et la fécondité de Sa contemplation. Il en est toujours ainsi quand la contemplation est vraie, elle crée en nous de très grandes aptitudes à servir. Seules les contemplatifs ont cette capacité spéciale de découvrir immédiatement les problèmes des autres, la capacité inépuisable du don. Le service de Marie, à travers le mystérieux détachement de toute Sa vie, va jusqu’au don généreux de Son Fils pour l’évangélisation des hommes et des femmes et comme offrande de réconciliation au Père.
Oraison
Dieu d’amour, Tu as fait d’une humble femme de notre race la Mère de Ton Fils. A la prière de la Vierge Marie, accorde-nous de reconnaître le Christ en chacun de nos frères, et de vivre au service les uns des autres jusqu’au jour où nous Te chanterons ensemble pour les siècles des siècles.
Prier une dizaine de chapelet aux intentions de Marie.
Cinquième jour : L’écoute de la Parole
L’écoute est une autre caractéristique propre à Notre-Dame dans Son long chemin de silence au cours duquel Elle accompagne l’oeuvre apostolique et missionnaire de Son Fils. L’évangéliste Luc nous présente en deux circonstances Marie “à l’écoute” attentive de la Parole de Dieu. En une occasion où Jésus prêche à la foule qui Le suit, on Lui dit : “Ta mère et tes frères se tiennent dehors et veulent te voir.” Lui leur répond : “Ma mère et mes frères, ce sont ceux qui écoulent la Parole de Dieu et la mettent en pratique” (Lc 8, 19-21). Jésus établit ici les liens de la véritable parenté de Marie : Marie a pu nous donner Jésus selon la chair parce que d’abord Elle L’avait accueilli en Son coeur plein de foi. Marie est “heureuse” parce qu’Elle nous a donné Jésus, le Fils de Dieu fait homme. Mais cela fut possible parce que “l’humble Servante du Seigneur” sut dire “oui” à la Parole reçue. Vivre à l’écoute de la Parole de Dieu signifie avoir une grande capacité contemplative. Et seuls les pauvres en esprit en sont capables.
Oraison
A chaque instant, Seigneur Dieu, Tu attends la réponse de notre foi. Accorde-nous de laisser fructifier la Parole qui as pris chair de la Vierge Marie, Jésus, le Christ, notre Seigneur.
Prier une dizaine de chapelet aux intentions de Marie.
Sixième jour : L’offrande
Nous contemplons Marie dans l’offrande de son Fils au Père. C’est le moment providentiellement fort dans lequel Marie L’a senti le plus Sien : Il est non seulement Son Fils mais Son Rédempteur. “Près de la Croix se tenait Sa mère” (Jn 19, 25-27). Marie comprend et vit le déchirement de l’offrande, mais aussi Sa mystérieuse fécondité. Jamais Marie ne s’est sentie si seule : Son Fils meurt ; mais jamais non plus Elle ne s’est sentie plus accompagnée et plus féconde ; l’Église naît. “Voici ton Fils” (l’Église, l’humanité). Le monde ne peut vivre sans le Christ. “Dieu a tant aimé le monde qu’il lui a donné son Fils unique”. Le monde ne peut vivre maintenant sans “l’Église qui est son Corps”. Tout est, évidement, fruit de l’amour du Pète ; mais tout est aussi fruit de la générosité sereine et forte, douloureuse et féconde de Marie, “l’offrande”.
Oraison
Tu as voulu, Seigneur, que la Mère de Ton Fils, debout près de la Croix, fût associée à Ses souffrances ; accorde à Ton Église de s’unir, elle aussi, à la Passion du Christ, afin d’avoir part à Sa résurrection. Par ton Fils, le Christ, notre Seigneur.
Prier une dizaine de chapelet aux intentions de Marie.
Septième jour : La communion
Marie nous est présentée au Cénacle alors qu’Elle préside, dans l’amour, à la prière pleine d’espérance des Apôtres et des disciples. La présence de Marie est fondamentale pour la communion. Marie est là, dans les débuts missionnaires de l’Église, comme Elle le fut dans les débuts de l’activité évangélisatrice de Jésus. Il nous est bon de penser que Marie, la Mère de Jésus, appartient à cette communauté de disciples fidèles qui écoutent avec docilité la parole des Apôtres et participent leur Eucharistie. Dans notre chemin d’espérance avec Marie, cette attitude de communion est fondamentale. Marie l’a vécue dans le silence, l’oraison et la Croix. La communion exige le détachement et la mort ; elle exige la réconciliation et la rencontre ; elle exige, surtout, une entière fidélité à la Parole de Dieu. Tout le mystère de Marie est un mystère de communion - entre le ciel et la terre, Dieu et l’homme, la contemplation et le service - parce que toute Sa vie fut pure obéissance de foi à l’adorable volonté du Père. La fidélité de Marie rend possible la communion. La communion, au fond, est un mode concret de fidélité.
Oraison
Béni sois-tu, Seigneur Dieu ! La Vierge, comblée de grâce, a été pure disponibilité à Ta Parole. Par Son intercession, ouvre nos vies à Celui qui veut naître en nous comme Il est né un jour en Elle, Marie, la Mère de Ton Fils, le Christ notre Seigneur.
Prier une dizaine de chapelet aux intentions de Marie.
Huitième jour : La mission
L’Église qui se manifeste à la Pentecôte est essentiellement missionnaire. Par la Force de l'Esprit, la première Église croît et se construit fondamentalement par la Parole et l’Eucharistie ; mais l’Église continue de naître quotidiennement dans le Coeur fidèle de Notre-Dame. Elle naît dans le silence contemplatif de Marie, engendré lui-même par la Parole à contempler. La mission exige ardeur et transparence chez le témoin ; fidélité et courage chez le prophète ; force sereine chez le martyr. A cause de cela même, elle exige contemplation, cohérence intérieure, sérénité devant la Croix. Le silence contemplatif de Marie fait croître l’Église du dedans ; Sa parfaite docilité à l’Esprit assure l’unité intérieure de l’Église et l’efficacité de son expansion missionnaire.
Oraison
Par Ton Esprit de liberté, Tu as transformé les Apôtres. Par intercession de Marie, répands ce même Esprit sur Ton Église en prière : devant le monde, qu’elle soit aujourd’hui le signe d’une liberté nouvelle, par Jésus, le Christ, notre Seigneur.
Prier : une dizaine de chapelet aux intentions de Marie.
Neuvième jour : L’Espérance
De toute évidence, le chemin de Marie, surtout à partir de la Pentecôte, devient un chemin d’espérance. C’est un chemin qui se poursuit essentiellement en compagnie du Ressuscité. A partir de la Pentecôte, le chemin de Marie n’est que le chemin de silence et de témoignage de la communauté primitive, jusqu’à ce que la tradition nous parle de la sereine Dormition de Notre Dame et de sa glorieuse Assomption dans les Cieux. Ici nous sommes en face de la plénitude du mystère de Marie : Sa Pâque. Le mystère de l’Assomption de Notre Dame est essentiellement un mystère d’espérance, avant tout parce qu’il nous enseigne à regarder - et à désirer ardemment - ce qui est définitif. Notre monde a besoin d’espérance ; mais d’une espérance qui le mette en route vers ce qui est pleinement bon, vers la jouissance de Dieu, vers la communion inaltérable et la rencontre, vers la construction d’une société définitivement nouvelle, vers la possession du ciel nouveau et de la terre nouvelle où habitera la justice. Marie accompagne notre chemin d’espérance vers la rencontre du Seigneur. Nous avons la certitude qu’elle nous donne constamment à Jésus, qu’elle nous aide à découvrir quotidiennement Son visage et à nous appuyer sur sa fidélité, qu’elle nous prépare en vue de la rencontre et qu'Elle nous montrera, à la fin de notre pèlerinage, le Fruit béni de Son sein.
Oraison
Marie, mère de l'Eglise et notre Mère, nous Te confions notre vie, afin que nous soyons de joyeux porteurs de l'espérance en notre monde. Nous te confions notre mort, afin qu'elle soit une joyeuse naissance au Ciel dans Tes bras et ceux de Jésus, le Christ Notre Seigneur. Amen !
Prier une dizaine de chapelet aux intentions de Marie.
En ce temps-là, quand la foule vit que Jésus n’était pas là, ni ses disciples, les gens montèrent dans les barques et se dirigèrent vers Capharnaüm à la recherche de Jésus.L’ayant trouvé sur l’autre rive, ils lui dirent : « Rabbi, quand es-tu arrivé ici ? »Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : vous me cherchez, non parce que vous avez vu des signes, mais parce que vous avez mangé de ces pains et que vous avez été rassasiés.Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle, celle que vous donnera le Fils de l’homme, lui que Dieu, le Père, a marqué de son sceau. »Ils lui dirent alors : « Que devons-nous faire pour travailler aux œuvres de Dieu ? »Jésus leur répondit : « L’œuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. »Ils lui dirent alors : « Quel signe vas-tu accomplir pour que nous puissions le voir, et te croire ? Quelle œuvre vas-tu faire ?Au désert, nos pères ont mangé la manne ; comme dit l’Écriture : Il leur a donné à manger le pain venu du ciel. »Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : ce n’est pas Moïse qui vous a donné le pain venu du ciel ; c’est mon Père qui vous donne le vrai pain venu du ciel.Car le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. »Ils lui dirent alors : « Seigneur, donne-nous toujours de ce pain-là. »Jésus leur répondit : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif.
L’Evangile de ce dimanche vient compléter cet enseignement ; il fait suite au récit de la multiplication des pains ; Jésus vient de nourrir une foule affamée. Pour tous ces pauvres gens c’est quelque chose d’extraordinaire. Ils pensent avoir trouvé en lui le roi qui répondra à tous leurs besoins. Mais Jésus ne l’entend pas ainsi. Ce n’est pas sa mission. Il a beaucoup mieux à proposer. C’est important pour nous aussi : en effet, nos prières se limitent souvent à des demandes matérielles terre-à-terre. Nous oublions alors ce qui est bien plus important. Et c’est cela que Jésus voudrait nous faire découvrir.
Tout d’abord, pour échapper à l’enthousiasme des foules, Jésus se retire sur « l’autre rive » du lac. Cette « autre rive » c’est un symbole biblique très important. Il ne s’agit pas seulement de l’autre côté. Passer sur « l’autre rive » c’est renoncer à la facilité et se mettre sur le chemin que Dieu nous montre. Jésus a renoncé à la royauté terrestre ; il n’a pas voulu des prestiges ni des honneurs. Il s’est retiré loin de la foule pour rejoindre son Père dans le silence et la prière.
Les foules sont parties à la recherche de Jésus. Elles sont également passées sur l’autre rive. Mais elles se sont trompées de rive. Le vrai passage que Jésus attend de nous, c’est celui de la foi et de l’amour. Il nous faut quitter la rive de notre confort et de nos certitudes et rejoindre celle de la vérité de l’Evangile. Ceux et celles qui ont répondu à l’appel du Christ ont renoncé à une vie facile. La grande priorité ce n’est pas les biens que nous possédons ni ceux que nous voulons posséder. Jésus voit tous ces gens qui travaillent dur pour leur nourriture corporelle. Or c’est « une nourriture périssable pour une vie périssable ». Aujourd’hui, il voudrait leur révéler une autre nourriture, un pain « venu du ciel » pour la Vie Eternelle.
C’est là que Jésus voudrait les éveiller à cet autre pain. Il nous parle du « vrai pain », « le pain de Dieu », « le pain de vie », « le pain venu du ciel ». Ce n’est pas comme la manne que les anciens ont mangée dans le désert au temps de Moïse. Le seul vrai pain, c’est Jésus. Il est le pain du ciel, celui qui donne la vie.Cette nourriture largement offerte à tous c’est d’abord la parole de Jésus : « L’homme ne vit pas seulement de pain mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu (Dt. 8. 3). Jésus est également nourriture par son Corps et son Sang donnés en nourriture lors de la célébration Eucharistique.
Actuellement, le même Christ continue à nous révéler notre faim et notre soif d’absolu. Il voit tous ces jeunes et moins jeunes qui courent vers les plaisirs que procure la société de consommation, la drogue, l’alcool, les décibels. Il voit tous ces gens qui sont angoissés parce qu’ils ont perdu leur emploi. Leur grande douleur c’est que personne n’a besoin d’eux. Il leur manque un climat de tendresse et d’amour qui pourrait illuminer leur vie. Nous chrétiens, nous sommes envoyés pour témoigner de cet amour qui est en Dieu et le communiquer à tous ceux qui nous entourent.
Saint Paul nous montre le chemin. Il invite les croyants de son temps et chacun de nous à se laisser guider par un esprit renouvelé. Les Ephésiens, auxquels il s’adresse, sont passés sur l’autre rive. Ils ont quitté leurs anciennes pratiques pour se mettre à la suite du Christ. . Leur foi en Jésus a fait d’eux des hommes nouveaux. Mais saint Paul sait que cette foi est encore fragile car ils vivent dans un monde païen. Nous aussi, nous pouvons être atteins par l’esprit païen de notre temps. C’est ce qui se passe quand nous donnons la première place à l’argent et aux satisfactions matérielles. Mais le Seigneur veille ; il nous appelle inlassablement à revenir vers l’autre rive. C’est là qu’il nous attend. Il nous destine à partager sa vie.
En ce jour, nous venons vers toi Seigneur. Toi seul peux nous guider sur le chemin de la vraie conversion. Garde-nous fidèles à tes paroles car elles sont celles de la Vie Eternelle. Amen !
Mes frères et sœurs la pratique de l’ésotérisme sous toutes ces formes (consultation des horoscopes, des marabouts, la voyance, le spiritisme, contact avec les morts…) est une abomination aux yeux de Dieu. C’est contraire à la foi chrétienne catholique. Dans Dt 18,10-12 le Seigneur nous met en garde :« Il ne se trouvera chez toi personne pour faire passer par le feu, son fils ou sa fille ; interroger les oracles ; pratiquer l'incantation, la magie, les enchantements et les charmes ; recourir à la divination ou consulter les morts. Car tout homme qui fait cela est une abomination pour le SEIGNEUR et c’est à cause de telles abominations que le Seigneur ton Dieu dépossède les nations devant toi.Tu seras entièrement attaché au SEIGNEUR TON DIEU. ».
« Ne pratiquez ni incantations, ni magie » (Lévitique 19-26)
« Ne pratiquez pas la divination, n'y recourez pas, car cela vous rendrait impurs. C'EST MOI LE SEIGNEUR VOTRE DIEU »(Lévitique chapitre 19, verset 31)
Dans le Catéchisme de l'Eglise catholique (2115 2116 2117)
On peut lire : que Dieu peut révéler l'avenir à ses prophètes ou à d'autres saints. Cependantl'attitude chrétienne juste consiste à s'en remettre avec confiance entre les mains de la Providence pour ce qui concerne le futur et à abandonner toute curiosité malsaine à ce propos. L'imprévoyance peut constituer un manque de responsabilité.
Toutes les formes de divination sont à rejeter
Recours à Satan ou aux démons
Evocation des morts ou autres pratiques supposées à tort " dévoiler " l'avenir.
La consultation des horoscopes, l'astrologie, la chiromancie,
L'interprétation des présages et des sorts
Les phénomènes de voyance,
Le recours aux médiums
Ils recèlent une volonté de puissance sur le temps, sur l'histoire et finalement sur les hommes, en même temps qu'un désir de se concilier les puissances cachées.
Elles sont en contradiction avec l'honneur et le respect, mêlé de crainte aimante, que nous devons à Dieu seul.Toutes les pratiques de magie ou de sorcelleries par lesquelles on prétend domestiquer les puissances occultes pour les mettre à son service et obtenir un pouvoir surnaturel sur notre prochain, fût-ce pour lui procurer la santé, sont gravement contraires à la vertu de religion. Ces pratiques sont plus condamnables encore quand elles s'accompagnent d'une intention de nuire à autrui ou qu'elles recourent à l'intervention des démons. Le port des amulettes est lui aussi répréhensible.
Le spiritisme implique souvent des pratiques divinatoires ou magiques. Aussi l'Eglise avertit-elle les fidèles de s'en garder. Le recours aux médecines dites traditionnelles, ne légitime, ni l'invocation des /puissances mauvaises, ni l'exploitation d'autrui.
Dans l'Ancien Testament, par l'Esprit Saint, à ses prophètes, Dieu a donné ses lois pour que nous menions une vie heureuse et soumise à notre Créateur. Car " c'est dans la conversion, qu'est notre salut ! " Ceux qui écoutent le Seigneur et suivent son chemin, marchent en toute sécurité. « Si quelqu'un est en Dieu, il est protégé de l'ennemi » nous dit Grégoire de Nysse.
Je sais que l'on peut se laisser séduire par tous les phénomènes surnaturels. Mais attention, lorsqu'on met les pieds dans le domaine spirite des voyants et médiums, lorsqu'on écoute les soi-disant messages d'enfants décédés, on est dans un monde ésotérique, aveuglé par l'ennemi, qui nous enlève tout discernement. De ce faite nous ouvrons grandement les portes de notre vie aux démons et autres esprits mauvais qui n’hésitent pas à nous mener la vie dure.
Attention donc à vous qui suivez les conseils de voyants, de magnétiseurs, d’hypnoses et autres maîtres ésotériques; il n’y a aucun enseignement qui puisse s’adapter à toutes les religions. Dans Osée 4, 6 le Seigneur nous dit : « mon peuple périt par manque de connaissance » ; de ce faites chercher à vous instruire, suivez les enseignements de nos prêtres, lisez la bible, priez l’esprit saint de vous éclairer et vous verrez que quel que soit ce que vous vivez comme difficultés Jésus seul est la solution et Il a la solution. Le seigneur Jésus nous dit:« Cherchez d’abord le royaume de Dieu et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroît. » Mt 6, 33
Ainsi donc mes frères et sœurs cherchons à mieux connaître Jésus, à suivre ses commandements, à conformer notre vie à sa parole et le reste (nos désirs, nos projets, nos problèmes de santé, de famille,…) Dieu s’en charge.
Que Dieu nous bénisse et nous aide à suivre ses commandements et à tenir ferme jusqu'à la fin. AMEN !
Significations des couleurs:
Le violet dit l'attente, le changement, la pénitence, la conversion. On le porte pendant le Temps de l'Avent et du Carême.
Le blanc est le signe de la fête, de la lumière, de la joie. Le blanc est utilisé pour le Temps de Noël et de Pâques et aussi pour toutes les fêtes du Christ, de Marie, des anges et des saints qui ne sont pas martyrs.
Le vert dit la vie, l'espérance. Il est utilisé pour les Temps ordinaires.
Le rouge dit l'Amour, la passion, le martyr. Il est utilisé pour les fêtes de la Passion (vendredi saint), de l'Esprit saint (Pentecôte), des apôtres et de tous les saints martyrs.
En ce temps-là, Jésus passa de l’autre côté de la mer de Galilée, le lac de Tibériade.Une grande foule le suivait, parce qu’elle avait vu les signes qu’il accomplissait sur les malades.Jésus gravit la montagne, et là, il était assis avec ses disciples.Or, la Pâque, la fête des Juifs, était proche.Jésus leva les yeux et vit qu’une foule nombreuse venait à lui. Il dit à Philippe : « Où pourrions-nous acheter du pain pour qu’ils aient à manger ? »Il disait cela pour le mettre à l’épreuve, car il savait bien, lui, ce qu’il allait faire.Philippe lui répondit : « Le salaire de deux cents journées ne suffirait pas pour que chacun reçoive un peu de pain. »Un de ses disciples, André, le frère de Simon-Pierre, lui dit :« Il y a là un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons, mais qu’est-ce que cela pour tant de monde ! »Jésus dit : « Faites asseoir les gens. » Il y avait beaucoup d’herbe à cet endroit. Ils s’assirent donc, au nombre d’environ cinq mille hommes.Alors Jésus prit les pains et, après avoir rendu grâce, il les distribua aux convives ; il leur donna aussi du poisson, autant qu’ils en voulaient.Quand ils eurent mangé à leur faim, il dit à ses disciples : « Rassemblez les morceaux en surplus, pour que rien ne se perde. »Ils les rassemblèrent, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux des cinq pains d’orge, restés en surplus pour ceux qui prenaient cette nourriture.À la vue du signe que Jésus avait accompli, les gens disaient : « C’est vraiment lui le Prophète annoncé, celui qui vient dans le monde. »Mais Jésus savait qu’ils allaient venir l’enlever pour faire de lui leur roi ; alors de nouveau il se retira dans la montagne, lui seul.
Quand nous lisons les textes bibliques de ce dimanche, nous sommes impressionnés par la place donnée aux chiffres : 20 pains d’orge pour cent personnes, cinq pains et deux poissons pour cinq mille hommes, douze paniers pleins de miettes… Et comment ne pas penser à d’autres chiffres qui en disent long : des centaines de milliers de tués dans les guerres, des millions d’affamés dans le monde, des dizaines de millions d’euros pour le transfert d’un footballeur. Ces chiffres nous dispensent de paroles; ils deviennent parole. D’un côté c’est le cri d’admiration devant le miracle ; de l’autre, c’est l’horreur.
Ces chiffres nous en disent plus qu’un simple calcul mathématique. Dans les lectures bibliques de ce dimanche, ils nous montrent la disproportion entre la nourriture disponible et les besoins énormes : « Il y a là un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons, mais qu’est-ce que cela pour tant de monde ? » Nous aussi, nous sommes conffrontés aux mêmes questions : devant toutes les catastrophes meurtrières, devant les guerres et les famines, nous nous sentons désemparés et impuissants : que pouvons-nous faire?
Et c’est là qu’il nous faut revenir à l’Evangile et regarder ce que fait Jésus. En ce jour, il nous propose de revoir d’une autre manière notre table de multiplication. Tout d’abord, il accepte le modeste goûter d’un enfant. Rien n’aurait été possible si cet enfant n’avait accepté de tout donner. Dieu a besoin de nos gestes de partage pour réaliser de grandes choses. C’est ainsi que les cinq pains et les deux poissons ont servi à nourrir cinq mille hommes. Une précision : le pain d’orge c’est celui des pauvres. C’est avec ce pain des pauvres qu’il nourrit toute cette foule. Il fait totalement confiance à Dieu. Il sait que tout est possible pour Dieu.
Cet évangile nous renvoie à l’actualité de notre monde Comment ne pas penser à la famine qui ravage une grande partie de l’humanité ? Beaucoup se posent la question : Où est Dieu dans le Sahel ? en Afrique en général? Et même dans nos pays occidentaux, beaucoup n’ont pas le minimum pour survivre. Alors, nous nous sentons désemparés et impuissants devant l’immensité des besoins. Mais la parole de Jésus est toujours là dans l’évangile de Marc : « Donnez-leur vous-mêmes à manger ! » Il suffit du peu que nous avons, un peu d’amour, un peu de biens matériels et un peu de disponibilité pour vaincre la faim, celle du corps et celle du cœur. Ce peu, nous le remettons entre les mains du Seigneur. C’est avec cela qu’il peut réaliser de grandes choses.
Une autre question se pose : Jésus a nourri les foules un jour. Mais le lendemain, elles continueront à avoir faim. Elles se retrouveront dans une situation tout aussi misérable. Alors pourquoi Jésus a-t-il fait de tels actes sans rien changer aux situations ? Quand on veut lutter contre la famine, on ne se contente pas de donner à manger. On agit, en lien avec les organismes de solidarité, contre les causes qui provoquent la famine. Mais le but de Jésus n’est pas de changer les situations ; il est de changer le cœur les hommes. C’est aux hommes renouvelés par l’Evangile d’opérer les redressements nécessaires. Quand on est imprégné du message d’amour du Christ, plus rien ne peut être comme avant. L’important c’est que nous donnions le meilleur de nous-mêmes en lien avec ceux qui organisent la solidarité, Secours Catholique, CCFD et autres. Ce sont nos gestes d’amour et de partage qui font la valeur de notre vie.
En voyant Jésus devant ces foules, nous pensons à Moïse face au peuple des Hébreux. Nous nous rappelons qu’il l’avait conduit à travers le désert pour le guider vers la Terre promise. Jésus conduit l’humanité toute entière de l’autre côté du lac, vers le Père. Il nous appelle à le rejoindre sur la montagne pour vivre de l’alliance nouvelle et devenir enfants de Dieu. Il se présente à tous comme le vrai libérateur. Il est Celui qui nous fait passer de l’esclavage du péché à la vraie liberté, des ténèbres à la Lumière, de la mort à la Vie. C’est ainsi que la multiplication des pains est bien plus qu’un miracle ; c’est un signe qui nous parle de Dieu.
En lisant cet évangile, nous ne devons pas nous limiter au pain matériel. Bien sûr, ce pain est nécessaire pour notre vie. Mais le Christ voudrait nous inviter à faire un pas de plus. Il nous dit que Dieu est présent dans toutes les réalités et les événements de notre vie. C’est dans la foi que nous le rencontrons.Nous vivons de son amour. Autrefois, il a multiplié les pains. Ce geste est le signe de la multiplication de l’amour qu’il continue à réaliser en nous. Il nous envoie pour le distribuer à tous ceux et celles qui ont faim d’amour.Ainsi, il dépend de nous que le miracle ne s’arrête jamais, le miracle de l’amour entre les hommes.
« Nous sommes là, au cœur de la vie avec Dieu, au cœur de la vie de Dieu. » En ce dimanche, c’est lui qui nous rassemble autour de la table du Christ ressuscité pour partager son pain. Nous le supplions : « mets en nous ton Esprit Saint pour que nous entrions dans ton amour. » Amen !
Source: Dimanche prochain
Bonjour à tous !!!
Certains de mes visiteurs se plaignent de la publicité sur mon blog, d'autres voient des images pas du tout catholique,...
Je voudrais préciser que ces publicités ne sont pas de mon ressort; c'est l'hébergeur de mon blog en l'occurence centerblog qui en decide.
Ce blog a été créé pour partager des prières et des neuvaines et nous soutenir mutuellement. Il est 100% gratuit, je n'ai pas besoin de rentabiliser quoique ce soit et je n'ai jamais pris et ne prendrai aucun franc pour les quelques conseilles que je donne ni pour autre chose.
Merci à tous et toutes pour votre compréhension. Que Dieu vous bénisse
En ce temps-là, après leur première mission, les Apôtres se réunirent auprès de Jésus, et lui annoncèrent tout ce qu’ils avaient fait et enseigné.Il leur dit : « Venez à l’écart dans un endroit désert, et reposez-vous un peu. » De fait, ceux qui arrivaient et ceux qui partaient étaient nombreux, et l’on n’avait même pas le temps de manger.Alors, ils partirent en barque pour un endroit désert, à l’écart.Les gens les virent s’éloigner, et beaucoup comprirent leur intention. Alors, à pied, de toutes les villes, ils coururent là-bas et arrivèrent avant eux.En débarquant, Jésus vit une grande foule. Il fut saisi de compassion envers eux, parce qu’ils étaient comme des brebis sans berger. Alors, il se mit à les enseigner longuement.
Les textes bibliques de ce dimanche commencent par une terrible accusation contre les responsables politiques d’Israël. Leur mission était de rassembler le peuple dans la paix et l’unité. Mais c’est le contraire qui arrive. Ils n’ont cherché que leurs intérêts personnels. Ils se sont enrichis au détriment des plus pauvres. C’est à cause d’eux que le peuple est dispersé.
Dans l’Evangile, nous voyons Jésus qui vient d’associer ses apôtres à sa mission de pasteur. Il les a envoyés prêcher, chasser les démons, soulager les malades. Quand ils reviennent, ils lui rapportent tout ce qu’ils ont fait et enseigné. Jésus les entend. Il les invite à venir à l’écart pour un temps de repos. C’est dans le silence et la prière que lui-même se repose. Et de nos jours, nous voyons de plus en plus de gens qui cherchent cette forme de repos dans les monastères. Ce sont des lieux de ressourcement très appréciés.
Mais nous voyons que tout ne se passe pas comme prévu. Au lieu du silence et du désert, c’est une immense foule qui cherche à voir Jésus, à le toucher et à l’entendre. Le Christ voit ces foules, celles de son temps, et celles d’aujourd’hui. Il est saisi de pitié car elles sont comme des brebis sans berger. Alors, il prend lui-même le relai et se met à les enseigner longuement. Contrairement aux mauvais pasteurs décrits par le prophète Jérémie, il se dépense corps et âme. Lui-même nous dit qu’il est venu pour « chercher et sauver ceux qui étaient perdus ».
Cet Évangile est d’une actualité brulante : nous vivons dans un monde blessé par les guerres, les violences, le désespoir. Beaucoup ont perdu leurs repères. Mais le Seigneur est là. Avec lui, il n’y a pas de situation désespérée. Il veut nous aider à retrouver un sens à notre vie. Il ne veut pas que nous soyons perdus, sans savoir où nous allons. Il vient nous apporter la lumière de sa présence, la chaleur de son amour. Avec lui, nous avançons vers toujours plus d’amour. N’oublions jamais, Jésus « berger de toute l'humanité » est amour. Il n’est qu’amour.
Cette bonne nouvelle doit être annoncée au monde entier. C’est notre mission et notre responsabilité. Nous sommes envoyés pour être porteurs de joie et d’espérance auprès de tous les blessés de ce monde.
L’évangile de Marc ne nous dit pas le contenu du long sermon de Jésus ce jour-là. Mais nous le devinons : Pendant cinq dimanches, nous allons écouter le plus long sermon de Jésus, celui sur le Pain de Vie.
Seigneur, nous te prions : Que cette Eucharistie nous aide à changer notre regard sur toi, sur notre monde et sur nous-mêmes. Amen !
Source: Dimanche prochain
Prière de libération et de guérison de l’arbre généalogique
Celui qui prie avec ce texte ne parle jamais directement aux défunts, et ne commande jamais directement aux forces du mal (les "liens"), mais dans cette prière on s'adresse toujours à Jésus-Christ. C'est pourquoi on peut prier cette prière soi-même en l'absence d'un prêtre, en restant dans l'esprit des recommandations du magistère concernant les prières de libérations utilisées par les fidèles. On peut aussi prier cette prière 9 fois, pendant une neuvaine avant la messe de réconciliation.
Seigneur Jésus-Christ, Vous êtes le Serviteur souffrant, Vous avez pris sur Vous l'iniquité, les fautes et le châtiment de tous, et Vous nous avez offert la guérison et la libération. Vous êtes le Juste « qui portez le péché des multitudes et intercédez pour les criminels» (Is 53, 12). Vous êtes allé prêcher aux esprits des morts pour les sauver (1P3, 19).
Je viens vers Vous au nom de tous les membres décédés de ma famille. Veuillez m'accepter comme le porte-parole, le représentant de tous les ancêtres, de tous les membres défunts de toutes les lignées généalogiques, de toutes les générations qui ne sont pas encore dans Votre Amour. Veuillez les recouvrir de Votre Sang Précieux : « Que les eaux du baptême refluent sur toutes les générations passées de mon arbre généalogique ».
Vous, Jésus, Vous nous avez réconciliés avec Dieu le Père des miséricordes et de toute consolation et «vous nous avez confié le ministère de la réconciliation» (2Co 5,18).
J'invoque le pardon de votre Croix sur eux tous. Je dresse et plante la croix de Jésus dans toutes les générations qui m'ont précédé. Je veux aussi pardonner, bénir tous les ancêtres qui ont laissé des influences négatives dans notre descendance (dire leurs noms et leurs offenses, en silence). Par Vous, ô Christ miséricordieux, nous, leurs descendants (dire les noms), leur pardonnons du fond du cœur et nous les bénissons. Nous les assurons au nom de Jésus, qu'aucun d'entre nous, aucun vivant de leur connaissance ne leur en veut, ne les juge, ne les critique ou les condamne pour n'importe quel acte qu'ils ont commis durant leur vie terrestre.
Pardonnez-nous Seigneur nos propres péchés que nous vous confessons. Par votre Cœur transpercé ô Jésus, nous leur demandons pardon du fond du cœur si nous les avons offensés, si à cause de nous ils ont été malheureux, blessés, victimes de la haine, de la violence, de la honte, de la faim, de l'injustice et si nous ne les avons pas aimés comme ils le souhaitaient.
Maintenant nous voulons « confesser les péchés et les iniquités de nos pères» (Lv 26,40), et nous repentir pour eux.
Seigneur miséricordieux, nous vous demandons pardon pour tous les péchés pour lesquels ils ne se sont pas repentis et ne Vous ont pas demandé pardon (péchés à dire en silence).
Je me repens pour tout meurtre, avortement, injustice qu'ils ont commis, pour toute querelle de famille qu'ils ont eue, relative à des questions de biens et de propriété et qui nous ont divisés.
Je me repens de toute perversion morale ou de toute implication qu'ils ont eue dans l'occultisme, le spiritisme, l'ésotérisme, le vaudou, le fétichisme et j'y renonce.
En leur nom, je rejette Satan et toutes ses œuvres maléfiques. Je me repens spécialement de leur transgression du premier commandement de Dieu et de leur adoration de faux dieux et des idoles. Je renonce et m'oppose formellement à toutes leurs mauvaises pratiques et à toutes les conséquences de leurs liens mentaux... Je repousse tout ce qui a pu être malheureux et désordonné dans les mariages de ma famille. Je mets fin à toutes les haines enracinées dans ma famille.
Jésus, que Votre miséricorde divine leur pardonne tous leurs péchés.
Que Votre Sang Précieux les lave de toute iniquité, coupe tous les liens.
Que par la grâce du Sacrement Eucharistique du Christ mort pour eux, ils soient réconciliés avec les vivants et les morts et entrent dans la paix et la communion de Ton Amour, dans la joie éternelle du Christ Ressuscité.
Que tous leurs descendants affectés par leurs désobéissances ou leurs rebellions soient déliés de toute malédiction, guéris et délivrés au Nom de Jésus. Ne permets pas que leurs péchés affligent encore notre famille.
Nous demandons aussi pardon à tous les enfants défunts, les morts prématurés, les morts-nés de notre famille et de notre lignée généalogique, spécialement les bébés avortés, les victimes des fausses couches ou des grossesses extra-utérines que nous avons blessés, rejetés, négligés, pour qui nous n'avons pas prié ou fait dire des messes.
Que Jésus les accueille dans son Cœur transpercé !
Que Marie la Mère Immaculée les prenne dans ses bras et les console ! Qu'ils soient déliés de tous les blocages qui pèsent sur eux et sur les membres de leurs familles.
Seigneur Jésus-Christ, nous vous présentons les morts connus et inconnus de nous, dans notre arbre généalogique (particulièrement ceux des arbres généalogiques que nous déposons en esprit sur l'autel pendant une messe). Nous les abandonnons à Votre sainte miséricorde. Permettez qu'ils fassent l'expérience de notre amour et de Votre pardon.
Seigneur, s'il y a des personnes que vous désiriez sauver et d'autres qui vous cherchent, enfants non-nés, adultes, rapprochez leurs âmes de vous ; permettez que leurs anges les sortent des ténèbres et les conduisent aujourd'hui même au paradis, dans Votre royaume par la grâce de Jésus-Christ Notre Seigneur ressuscité.
O notre Seigneur notre Dieu, nous vous remercions, nous vous bénissons et nous vous glorifions.
Jean Pliya