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Par Anonyme, le 29.04.2022
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Par Anonyme, le 29.04.2022
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La mère de Jésus dit aux serviteurs : « Faites tout ce qu'il vous dira. » Jn 2, 5
Car si notre coeur nous condamnait, Dieu est plus grand que notre coeur, et il connaît tout. 1 Jn 3, 20
Invoque-moi et je te répondrai; je t'annoncerai des choses grandes et cachées dont tu ne sais rien. Jr 33, 3
Date de création : 24.10.2012
Dernière mise à jour :
14.03.2020
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Venez à moi vous tous qui êtes fatigués et ployez sous le fardeau, et je vous soulagerai. Mt 11,28
A qui irions-nous seigneur jésus ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6,68
Heureux les coeurs purs car ils veront Dieu. Mt 5, 8
Je suis venu pour que les hommes aient la vie et qu'ils l'aient en abondance. Jn 10,10
En ce temps-là, tandis que Jésus sortait de Jéricho avec ses disciples et une foule nombreuse, le fils de Timée, Bartimée, un aveugle qui mendiait, était assis au bord du chemin.Quand il entendit que c’était Jésus de Nazareth, il se mit à crier : « Fils de David, Jésus, prends pitié de moi ! »Beaucoup de gens le rabrouaient pour le faire taire, mais il criait de plus belle : « Fils de David, prends pitié de moi ! »Jésus s’arrête et dit : « Appelez-le. » On appelle donc l’aveugle, et on lui dit : « Confiance, lève-toi ; il t’appelle. »L’aveugle jeta son manteau, bondit et courut vers Jésus.Prenant la parole, Jésus lui dit : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » L’aveugle lui dit : « Rabbouni, que je retrouve la vue ! »
Et Jésus lui dit : « Va, ta foi t’a sauvé. » Aussitôt l’homme retrouva la vue, et il suivait Jésus sur le chemin.
L’Évangile de ce dimanche se passe à Jéricho, la ville la plus basse du monde (400 mètres au-dessous du niveau de la mer). Cette ville représente le monde du péché, éloigné de Dieu. Jésus entre dans Jéricho et en sort aussitôt. Il vient dans ce monde du péché pour nous en sortir. Il ne veut pas nous y laisser seuls, livrés à nous-mêmes. Et c’est la rencontre avec Bartimée. Son nom signifie « fils de gloire » Dieu nous a créé pour que nous soyons divinisés, pour que nous partagions sa gloire. Mais voilà que Bartimée est devenu aveugle et mendiant ; c’est l’image de l’humanité tombée dans le péché.
L’Évangile nous dit que cet homme aveugle est assis. C’est une bonne chose. Dans la Bible, être assis, c’est l’attitude de celui qui écoute. Bartimée s’est assis pour cécouter Jésus, entendre Jésus qui passait. Il va le supplier avec grande insistance. On veut le faire taire. Mais plus on veut le faire taire, plus il crie fort. C’est un très bel exemple de ténacité et de constance dans la prière. On peut avoir de nombreuses raisons de ne pas prier. Mais Bartimée nous apprend à ne pas nous décourager.
Aujourd’hui encore, la vie de tant d’hommes et de femmes n’est plus qu’un cri qu’on essaie de faire taire : pensons aux malades dans les hôpitaux, aux personnes isolées, aux réfugiés refoulés aux frontières… Et nous-mêmes, nous sommes souvent des aveugles enfermés dans nos doutes, nos peurs, nos angoisses. Tout cela nous rend incapable de voir le chemin qui s’ouvre devant nous. Bartimée nous apprend à oser la confiance. Cette confiance nous fera bondir vers Jésus. N’ayons pas peur de crier notre révolte, notre incompréhension, notre désir de justice. Bartimée nous fait comprendre que la confiance et l’espérance ne seront jamais déçues.
Et c’est ce qui se passe avec lui. Jésus l’appelle. L’aveugle rejette son manteau, il bondit. Ce manteau c’est sa seule couverture. C’est toute sa possession, toute sa protection. Pour aller à Jésus, il doit rejeter tout son passé, tous ses fardeaux, toutes ses possessions.Dans l’Eglise primitive, le catéchumène se dévêtait de sa tunique pour être revêtu de la lumière de Dieu. Sans rien voir, Bartimée fait un saut dans la foi. Jésus lui demande : « que veux-tu que je fasse pour toi ? » Il répond : « que je retrouve la vue ! » Et Jésus lui dit : « va ta foi t’a sauvé ».
Cet homme va être exaucé dans tous les sens du terme. Il va retrouver la lumière du jour ; mais surtout il va pouvoir contempler Jésus en vérité et devenir disciple. Il devient un modèle de disciples, modèle de ceux quiveulent vivre un nouveau commencement en cherchant la véritable lumière. Guéri non seulement dans son corps, mais aussi dans son âme, Bartimée est un modèle de foi.
C’est important pour nous : Dieu ne cesse de venir à notre rencontre. Il fait toujours le premier pas vers nous. La foi qu’il attend de nous ne peut être qu’une réponse à son amour. C’est un cadeau extraordinaire qu’il nous offre. En célébrant cette Eucharistie, nous te rendons grâce, Seigneur pour toutes les merveilles que tu ne cesses de réaliser en nos vies. Tu regardes avec tendresse tous les blessés de la vie. Fait que nous puissions vivre en toi et trouver en toi le bonheur éternel. Amen !
Prière à Dieu Tout-Puissant
****************
Seigneur me voici à genoux devant vous,
vous suppliant pour tous mes péchés
que j’ai commis en pensée, en paroles,
par action et par omission
soit en vous offensant,
en offensant mes prochains ou moi-même.
Seigneur Dieu Tout-Puissant
soyez toujours à mes côtés,
que votre lumière me parvienne,
moi qui suis un pécheur
que votre lumière m’ouvre les yeux
aux merveilles du monde à venir,
les mains à la charité.
Seigneur ma foi est faible,
augmentez ma foi,
rendez ma foi certaine et inébranlable.
Gloire à vous Dieu de Bonté
Gloire à vous Dieu de Miséricorde
Gloire à vous Dieu trois fois Saint
Que votre règne arrive en ce monde,
Que votre volonté soit faite
Que les hommes reconnaissent Jésus comme sauveur,
celui qui a effacé nos péchés
Faites nous connaître notre mission sur cette terre
Que votre grâce atteigne ceux qui vous aiment
Et votre miséricorde ceux qui vous dédaignent
Donnez aux malades la guérison
aux prisonniers la liberté
aux victimes la vie éternelle
aux affamés le pain de vie
Faites cultiver en nous l’amour, la foi et la charité.
A vous Dieu soit la gloire,
la puissance et le règne dans les siècles des siècles
Par Jésus-Christ, l’agneau offert en sacrifice Suprême
AMEN !
Nous vivons dans un monde rongé par la peur: peur du lendemain, peur de manquer, peur des attentats, de la mort, de la maladie, de l’échec, de l’autre ….
La peur bien qu’elle soit un sentiment humain, ne vient pas de Dieu Elle est une conséquence directe du péché. C’est une arme utilisée par Satan pour nous détruire et nous empêcher de vivre une vie victorieuse. Satan s’attaque à nos pensées et nos émotions pour nous faire succomber à la peur et nous conduire à douter du caractère de Dieu, de sa Parole, de sa puissance et de son amour.
Ayez toujours foi en Dieu. Jésus n’est-il pas venu lui même dans ce monde pour nous libérer des œuvres du diable ? Et, souvenez-vous du message adressé au monde entier le 22 octobre 1978 par le pape Jean Paul ; N ayez pas peur !
Alors, si la peur se présente à vous, combattez la donc par la foi. Nous vous proposons ici quelques versets que vous pourrez proclamer, ou qui vous aideront à prier, lorsque vous avez peur.
Psaume (23,4) : « Même si je marche dans un ravin d’ombre et de mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi ; ton bâton, ton appui, voilà qui me rassure.»
Psaume ( 28,7) : «Le Seigneur est ma forteresse et mon bouclier ; mon cœur a compté sur lui et j’ai été secouru. J’exulte de tout mon cœur et je lui rends grâce en chantant »
Psaume (34,16) : «Les yeux de l’Eternel sont sur les justes et ses oreilles sont attentives à leur cri »
Psaume (46,2) : «Dieu est pour nous un refuge et un appui, un secours toujours présent dans la détresse.»
Psaume (55,23) : «Décharge sur Yahvé ton fardeau et lui te subviendra, il ne peut laisser à jamais chanceler le juste.»
Psaume (91,2) : « Tu es mon refuge et ma forteresse, mon Dieu en qui je me confie !»
Proverbes (3,26) : «car le Seigneur sera ton assurance et il préservera ton pied de tout piège.»
Proverbes (29,25) : «La peur tend un piège à l’homme, mais qui se confie dans le Seigneur est en sécurité.»
Isaie (8,12): « Vous n’appellerez pas complot tout ce que ce peuple appelle complot, vous ne partagerez pas ses craintes et vous n’en serez pas terrifiés. »
Isaie (41,10): « Ne crains rien, car je suis avec toi ; Ne promène pas des regards inquiets, car je suis ton Dieu ; Je te fortifie, je viens à ton secours, Je te soutiens de ma droite triomphante.»
Isaie (41,13): Car c’est moi, l’Éternel, qui suis ton Dieu, je saisis ta main droite, je te dis : Sois sans crainte, je suis là pour t’aider.
Isaïe (44,8) : «N’ayez pas peur, et ne tremblez pas »
Isaïe (54,17) : «Toute arme préparée contre toi sera sans effet et toute personne qui s’attaquera à toi au tribunal, c’est toi qui la condamneras.»
Isaïe (59,1) : «Non, la main du Seigneur n’est pas trop courte pour sauver, son oreille n’est pas trop dure pour entendre !»
Matthieu (6,25) : «Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps de quoi vous le vêtirez. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ?»
Matthieu (28,20) : «Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde.»
Romains (8,37) : «Mais en tout cela, nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés »
Philippiens (4,6) : «Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces.»
2 Timothée (1,7) : «Car ce n’est pas un esprit de peur que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d’amour et de maîtrise de soi.»
Hébreux (13,5-6) : «car Dieu lui-même a dit : Je ne te délaisserai point, et je ne t’abandonnerai point. C’est donc avec assurance que nous pouvons dire : Le Seigneur est mon aide, je ne craindrai rien ; Que peut me faire un homme ?»
Alors, Jacques et Jean, les fils de Zébédée, s’approchent de Jésus et lui disent : « Maître, ce que nous allons te demander, nous voudrions que tu le fasses pour nous. »Il leur dit : « Que voulez-vous que je fasse pour vous ? »Ils lui répondirent : « Donne-nous de siéger, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, dans ta gloire. »Jésus leur dit : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire, être baptisé du baptême dans lequel je vais être plongé ? »Ils lui dirent : « Nous le pouvons. » Jésus leur dit : « La coupe que je vais boire, vous la boirez ; et vous serez baptisés du baptême dans lequel je vais être plongé.Quant à siéger à ma droite ou à ma gauche, ce n’est pas à moi de l’accorder ; il y a ceux pour qui cela est préparé. »Les dix autres, qui avaient entendu, se mirent à s’indigner contre Jacques et Jean.Jésus les appela et leur dit : « Vous le savez : ceux que l’on regarde comme chefs des nations les commandent en maîtres ; les grands leur font sentir leur pouvoir.Parmi vous, il ne doit pas en être ainsi. Celui qui veut devenir grand parmi vous sera votre serviteur.Celui qui veut être parmi vous le premier sera l’esclave de tous :car le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude. »
Dimanche dernier, l’Évangile nous parlait des richesses et de ses dangers. Aujourd’hui, il aborde la question du pouvoir. Ils sont nombreux ceux qui cherchent les bonnes places dans la profession, la politique nationale ou internationale. Cela nous conduit à une société fondée sur des rapports de force qui ne peut qu’entraîner violences et injustices.
L’Évangile nous montre les disciples Jacques et Jean qui ont réclamé d’être à droite et à gauche de Jésus dans son Royaume. Les autres disciples s’indignent contre ceux qui ont voulu « se pousser ». C’est normal car ils se disent : « pourquoi pas nous ? » Mais Jésus ne s’indigne pas. Il sait ce qu’il y a dans le cœur de l’homme. S’il intervient, c’est pour les amener et nous amener à changer de perspective. Il dénonce les rapports de force et de supériorité. Le pouvoir comme écrasement des autres ne doit pas avoir sa place parmi les disciples.
La gloire du Christ se manifestera sur la croix. À sa droite et à sa gauche, nous trouverons deux bandits. La coupe qu’il boira sera celle de sa Passion qui l’introduira dans le Royaume. Là, toutes les relations seront transformées. Chacun y découvrira que sa place est un don de Dieu. C’est ainsi que Jésus a aboli la loi du plus fort. Il l’a remplacée par celle du plus aimant. C’est une conversion de tous les jours que nous obtiendrons en contemplant et en accueillant « Jésus serviteur ». Il est celui qui « nous a aimés comme on n’a jamais aimé. »
C’est très important pour nous aujourd’hui. Notre monde juge le christianisme à travers ceux qui le pratiquent, donc à travers nous. Notre première tâche c’est de nous laisser imprégner par l’Esprit Saint pour ne pas déformer le message de l’Évangile. Notre travail c’est de poursuivre la mission du Christ ; c’est d’annoncer une bonne nouvelle, celle de l’amour de Dieu pour chacun de ses enfants. Mais dans notre monde, deux hommes sur trois ne le connaissent pas. C’est une raison de plus pour témoigner à temps et à contretemps de la bonne nouvelle de l’Évangile.
À l’occasion de la journée missionnaire, notre pape François nous rappelle que l’Évangile doit être annoncé à tous les peuples en particulier à ceux qui ne l’ont jamais entendu. Ces peuples qui ont besoin de l’annonce de l’Évangile sont aussi au milieu de nous, dans nos grandes villes ou zones rurales. Celui qui suit le Christ ne peut être que missionnaire. Il est envoyé pour annoncer l’Évangile qui est source de joie.
En conclusion nous faisons nôtre les paroles de ce chant :« Allez vous en sur les places et sur les parvis !
Allez vous en sur les places, y chercher tous mes amis,tous mes enfants de lumière qui vivent dans la nuit.Allez vous en sur les places
Et soyez mes témoins chaque jour. » Amen !
En ce temps-là, Jésus se mettait en route quand un homme accourut et, tombant à ses genoux, lui demanda : « Bon Maître, que dois-je faire pour avoir la vie éternelle en héritage ? »
Jésus lui dit : « Pourquoi dire que je suis bon ? Personne n’est bon, sinon Dieu seul.Tu connais les commandements : Ne commets pas de meurtre, ne commets pas d’adultère, ne commets pas de vol, ne porte pas de faux témoignage, ne fais de tort à personne, honore ton père et ta mère. »L’homme répondit : « Maître, tout cela, je l’ai observé depuis ma jeunesse. »Jésus posa son regard sur lui, et il l’aima. Il lui dit : « Une seule chose te manque : va, vends ce que tu as et donne-le aux pauvres ; alors tu auras un trésor au ciel. Puis viens, suis-moi. »Mais lui, à ces mots, devint sombre et s’en alla tout triste, car il avait de grands biens.Alors Jésus regarda autour de lui et dit à ses disciples : « Comme il sera difficile à ceux qui possèdent des richesses d’entrer dans le royaume de Dieu ! »Les disciples étaient stupéfaits de ces paroles. Jésus reprenant la parole leur dit : « Mes enfants, comme il est difficile d’entrer dans le royaume de Dieu !Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu. »De plus en plus déconcertés, les disciples se demandaient entre eux : « Mais alors, qui peut être sauvé ? »Jésus les regarde et dit : « Pour les hommes, c’est impossible, mais pas pour Dieu ; car tout est possible à Dieu. »Pierre se mit à dire à Jésus : « Voici que nous avons tout quitté pour te suivre. »Jésus déclara : « Amen, je vous le dis : nul n’aura quitté, à cause de moi et de l’Évangile, une maison, des frères, des sœurs, une mère, un père, des enfants ou une terresans qu’il reçoive, en ce temps déjà, le centuple : maisons, frères, sœurs, mères, enfants et terres, avec des persécutions, et, dans le monde à venir, la vie éternelle.
Dans l’Évangile de ce dimanche nous découvrons le Christ qui nous est présenté comme sagesse et parole de Dieu. Il nous montre un homme qui vient trouver Jésus. Il lui pose la question qui lui tient à cœur : « Bon maître, que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? » Jésus lui rappelle les commandements, celui de l’amour de Dieu et ceux de l’amour du prochain. L’homme répond qu’il a observé tout cela depuis sa jeunesse.
L’Évangile nous dit alors que Jésus posa son regard sur lui. Cette attitude de Jésus, nous la retrouvons très souvent dans les Évangiles. Rappelons-nous la vocation de Pierre. La manière dont Jésus l’a regardé suppose un appel. Quand Jésus appelle un disciple, il fixe son regard sur lui. Il fait rayonner sur lui l’amour même de Dieu. Cette manière d’aimer sort du Cœur de Jésus ; son regard et son amour sont pour nous un appel.
En appelant cet homme qui vient à lui, Jésus met le doigt sur ce qui ne va pas dans sa vie : avoir une vie correcte, ça ne suffit pas. C’est toute la différence entre une vie irréprochable et une vie amoureuse. Jésus nous invite à passer d’une vie délimitée par des commandements à une vie habitée par un amour. Cet amour ne peut se contenter du strict devoir. Il va beaucoup plus loin. Aimer c’est tout donner, c’est se donner à celui qui veut être notre unique berger. Avec lui nous ne manquons de rien. SainteThérèse disait : « Depuis que je suis devenu libre vis-à-vis des biens humains, je suis totalement heureuse. »
Mais l’homme dont parle l’Évangile n’a pas fait ce pas. Il n’a pas voulu renoncer à ses richesses. Il a préféré les garder pour lui plutôt que d’accueillir celle que Jésus lui offrait. Son attachement à la pacotille l’a empêché d’accueillir le seul vrai trésor qui pouvait le combler. Cette conversion qu’il n’a pas acceptée, d’autres l’ont vécue. Nous pensons à Saint François d ‘Assise. Il a rendu ses vêtements de luxe. Il s’en est allé tout joyeux et entièrement libéré pour se mettre à la suite du Christ.
Ce qui nous est proposé, celle de nous laisser envahir par ce regard et cet amour du Christ. Au jour de notre baptême, nous avons été immergés dans cet océan d’amour qui est en lui. Si nous restons en communion avec lui, nous comprendrons que ses exigences ne sont pas une menace mais un appel à vivre en plénitude.
Cet Évangile est un appel à ne pas nous crisper sur nos biens mais à les mettre au service des blessés de la vie. C’est à ce prix que nous serons des témoins de l’Évangile du Christ. Au terme de notre vie, nous serons jugés sur l’amour. Même si nous commettons des erreurs, nous ne devons jamais cesser d’aimer. C’est l’unique chemin pour avoir en héritage la vie éternelle.
Ta parole, seigneur, nous bouscule et nous réveille. Elle met dans la lumière nos zones d’ombre. Nous te prions : ouvre nos cœurs et nos oreilles. Que ta parole trace dans nos vies un chemin de lumière et de paix. Amen !
Litanies du Saint Cœur de Marie
Seigneur, --> ayez pitié de nous !
Ô Christ, --> ayez pitié de nous !
Seigneur, --> ayez pitié de nous !
Jésus-Christ, --> écoutez-nous.
Jésus-Christ, --> exaucez-nous.
Cœur de Marie, objet des complaisances du Cœur de Dieu, --> priez pour nous.
Cœur de Marie, uni au Cœur de Jésus, --> priez pour nous.
Cœur de Marie, organe du Saint Esprit, --> priez pour nous.
Cœur de Marie, digne sanctuaire de l'adorable Trinité, --> priez pour nous.
Cœur de Marie, tabernacle du Verbe incarné. --> priez pour nous.
Cœur de Marie, préservé de la tache du péché originel, --> priez pour nous.
Cœur de Marie, trésor immense de grâce, --> priez pour nous.
Cœur de Marie, béni entre tous les cœurs, --> priez pour nous.
Cœur de Marie, trône brillant de gloire, --> priez pour nous.
Cœur de Marie, abîme d'humilité,--> priez pour nous.
Cœur de Marie, holocauste parfait du divin amour, --> priez pour nous.
Cœur de Marie, attaché à la Croix avec Jésus, --> priez pour nous.
Cœur de Marie, source de consolation pour les affligés, --> priez pour nous.
Cœur de Marie, refuge assuré des pécheurs, --> priez pour nous.
Cœur de Marie, espérance des agonisants,--> priez pour nous.
Cœur de Marie, siège de la miséricorde, --> priez pour nous.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, --> pardonnez-nous Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, --> exaucez-nous Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, --> ayez pitié de nous.
V. Marie, Vierge sans tache, douce et humble de Cœur,
R. Rendez mon cœur semblable au Cœur de Jésus.
Prions: Dieu de bonté, qui avez rempli le cœur Saint et Immaculé de Marie des sentiments de miséricorde et de tendresse dont le Cœur de Jésus fut toujours pénétré, accordez à ceux qui honorent ce Cœur virginal de conserver jusqu'à la mort une parfaite conformité d'inclination avec le Cœur Sacré de Jésus-Christ, qui vit et règne avec vous et le Saint-Esprit dans tous les siècles. Ainsi soit-il.
Prière par l'intercession de Louis et Zélie Martin et pour solliciter des grâces.
Dieu d’éternel amour, tu nous donnes dans les Bienheureux époux Louis et Zélie Martin, un exemple de sainteté vécue dans le mariage.
Ils ont gardé la foi et l’espérance au milieu des devoirs et des difficultés de la vie.
Ils ont élevé leurs enfants pour qu’ils deviennent des saints.
Puissent leur prière et leur exemple soutenir les familles dans leur vie chrétienne et nous aider tous à marcher vers la sainteté.
Si telle est ta volonté, daigne nous accorder la grâce que nous demandons maintenant à travers leur intercession, et les inscrire au nombre des saints de ton Eglise.
Par Jésus le Christ, notre Seigneur.
1 Pater, 1 Avé Maria, 1 Gloria
Des pharisiens l’abordèrent et, pour le mettre à l’épreuve, ils lui demandaient : « Est-il permis à un mari de renvoyer sa femme ? »Jésus leur répondit : « Que vous a prescrit Moïse ? »Ils lui dirent : « Moïse a permis de renvoyer sa femme à condition d’établir un acte de répudiation. »Jésus répliqua : « C’est en raison de la dureté de vos cœurs qu’il a formulé pour vous cette règle.Mais, au commencement de la création, Dieu les fit homme et femme.À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère,il s’attachera à sa femme, et tous deux deviendront une seule chair. Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair.Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! »De retour à la maison, les disciples l’interrogeaient de nouveau sur cette question.Il leur déclara : « Celui qui renvoie sa femme et en épouse une autre devient adultère envers elle.Si une femme qui a renvoyé son mari en épouse un autre, elle devient adultère. »Des gens présentaient à Jésus des enfants pour qu’il pose la main sur eux ; mais les disciples les écartèrent vivement.Voyant cela, Jésus se fâcha et leur dit : « Laissez les enfants venir à moi, ne les empêchez pas, car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent.Amen, je vous le dis : celui qui n’accueille pas le royaume de Dieu à la manière d’un enfant n’y entrera pas. »Il les embrassait et les bénissait en leur imposant les mains.
En ce dimanche des familles, les lectures bibliques nous rappellent des vérités fondamentales que notre société moderne risque d’oublier. Chacun a ses idées, ses certitudes, mais nous chrétiens, nous sommes invités à nous rappeler ce qui a été voulu par le Seigneur ; nous nous mettons à son écoute pour accueillir ce qu’il nous dit sur l’amour, le mariage et la famille.
Le texte de la Genèse utilise un langage imagé pour nous révéler la grandeur du couple humain. Pour être totalement humain, chacun aura besoin de l’autre. Ce récit nous rappelle le grand projet de Dieu : l’homme et la femme ont été créés pour qu’ils aiment. Dieu a sur eux un projet d’amour éternel. Nous savons que cela n’a pas marché comme il le souhaitait. Le projet de Dieu a été souvent abimé ; l’amour a été blessé. Nous en avons de nombreux témoignages dans notre société actuelle.
Mais le Seigneur n’a pas renoncé à ce grand projet d’amour vrai, fidèle et heureux pour toujours. Et c’est pour nous rappeler ce projet que Jésus répond à la question des pharisiens. Ces derniers l’interrogent pour savoir ce qu’il pense : « Est-il permis à un mari de renvoyer sa femme ? » Jésus les renvoie à ce qui est dit dans la loi de Moïse. Dans les cas extrêmes, elle permet un acte de répudiation. Jésus leur répond que si Moïse a fait cette concession, c’est à cause de la « dureté» de leur cœur. La Bible prend les gens là où ils en sont pour les conduire pas à pas vers la révélation dans le Christ Jésus. Un cœur dur, c’est un cœur qui obéit à ses propres désirs et non à la volonté de l’Esprit Saint. « Ce n’est pas à votre honneur ce que Moïse a été obligé de faire. C’est à cause de votre sclérose de cœur que ce commandement a été écrit ».
Mais le but de Jésus n’est pas de faire une leçon de morale. Il donne un enseignement sur ce qui a été voulu par Dieu depuis les origines : « Il les fit homme et femme. A cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme et tous deux ne feront plus qu’un. Ainsi, ils ne sont plus deux mais ils ne font qu’un. »Créé à l’image de Dieu, le couple doit être « l’icône de Dieu » : « Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! » Qu’il ne le détruise pas. Qu’il ne l’avilisse pas. La première chose à faire, c’est de revenir à la volonté de Dieu sur nous : sa volonté c’est que l’homme et la femme soient l’icône de sa propre unité, l’icône de l’amour à l’intérieur du mystère Trinitaire.
C’est très beau car ça montre que le mariage existait avant le péché de l’homme. Il continue à être une bénédiction après le péché. « Le mariage demeure une bénédiction divine que le péché n’a pas aboli. Très abîmé par le péché originel, il retrouve tout son sens en Jésus. Le mariage chrétien est une réponse à ce qui a été voulu dès les origines. C’est quelque chose de très grand, très beau et très mystérieux auquel on ne doit pas toucher parce que c’est l’icône de l’amour de Dieu. C’est pour cette raison que l’adultère est si grave car il est un péché contre l’icône de Dieu.Dans l’Ancien Testament, il va avec l’idolâtrie. Ce texte est une hymne à la grandeur et à la beauté du mystère de l’union de l’homme et de la femme depuis les origines. Cette bénédiction continue après le péché des origines.
Pour nous aider à entrer dans l’esprit de Dieu, Jésus nous parle de l’esprit d’enfance. On lui apporte des petits enfants. Les disciples pensent que ça va le déranger. Mais Jésus leur dit : « laissez les petits enfants venir à moi ; c’est à leurs pareils qu’appartient le Royaume de Dieu.»L’enfance spirituelle, c’est la confiance dans la volonté de Dieu et le désir d’obéir à sa volonté. On sait que tout ce qui vient de Dieu est beau et bon. Nous sommes appelés à être des enfants dans les bras de Dieu.
En ce jour, nous faisons nôtre ce refrain : « Sur les chemins de la vie, sois ma lumière, Seigneur. »
Jeu | 01 Octobre 2015 | Ste Thérèse de l'Enfant-Jésus, carmélite, docteur de l'Eglise, †1897 à Lisieux | |
Ven | 02 Octobre 2015 | Saints Anges gardiens | |
Sam | 03 Octobre 2015 | De la férie | |
Dim | 04 Octobre 2015 | 27ème dimanche du temps ordinaire | |
Lun | 05 Octobre 2015 | De la férie | |
Mar | 06 Octobre 2015 | St Bruno, prêtre, fondateur de la Grande-Chartreuse, †1101 | |
Mer | 07 Octobre 2015 | Notre Dame du Rosaire | |
Jeu | 08 Octobre 2015 | De la férie | |
Ven | 09 Octobre 2015 | St Denis, évêque de Paris, et ses compagnons, martyrs, †3e siècle, et St Jean Léonardi, prêtre de Lucca, †1609 à Rome | |
Sam | 10 Octobre 2015 | De la férie | |
Dim | 11 Octobre 2015 | 28ème dimanche du temps ordinaire | |
Lun | 12 Octobre 2015 | De la férie | |
Mar | 13 Octobre 2015 | De la férie | |
Mer | 14 Octobre 2015 | St Calliste I, pape, martyr, †222 | |
Jeu | 15 Octobre 2015 | Ste Thérèse d'Avila, docteur de l'Eglise, †1582 | |
Ven | 16 Octobre 2015 | Ste Edwige, religieuse, †1243 en Silésie, et Ste Marguerite-Marie Alacoque, visitandine, †1690 à Paray-le-Monial, et [Canada] Ste Marie-Marguerite d'Youville, fondatrice des Soeurs de la Charite, †1771 à Montreal | |
Sam | 17 Octobre 2015 | St Ignace, évêque d'Antakya, martyr, †107 à Rome | |
Dim | 18 Octobre 2015 | 29ème dimanche du temps ordinaire | |
Lun | 19 Octobre 2015 | [sauf Canada] St Jean de Brébeuf, St Isaac Jogues, St René Goupil et leurs autres compagnons, martyrs, †de 1642 à 1649 au Canada, et St Paul de la Croix, fondateur des passionistes, †1775 à Rome | |
Mar | 20 Octobre 2015 | De la férie | |
Mer | 21 Octobre 2015 | De la férie | |
Jeu | 22 Octobre 2015 | St Jean Paul II, pape, †2005 à Rome | |
Ven | 23 Octobre 2015 | St Jean de Capistran, franciscain, †1456 à Vilock | |
Sam | 24 Octobre 2015 | St Antoine-Marie Claret, évêque de Santiago de Cuba, fondateur des clarétins, †1870 à Fontfroide | |
Dim | 25 Octobre 2015 | 30ème dimanche du temps ordinaire | |
Lun | 26 Octobre 2015 | De la férie | |
Mar | 27 Octobre 2015 | De la férie | |
Mer | 28 Octobre 2015 | St Simon et St Jude, apôtres | |
Jeu | 29 Octobre 2015 | De la férie | |
Ven | 30 Octobre 2015 | De la férie | |
Sam | 31 Octobre 2015 | De la férie |
Significationsdes couleurs:
Le violet dit l'attente, le changement, la pénitence, la conversion. On le porte pendant le Temps de l'Avent et du Carême.
Le blanc est le signe de la fête, de la lumière, de la joie. Le blanc est utilisé pour le Temps de Noël et de Pâques et aussi pour toutes les fêtes du Christ, de Marie, des anges et des saints qui ne sont pas martyrs.
Le vert dit la vie, l'espérance. Il est utilisé pour les Temps ordinaires.
Le rougedit l'Amour, la passion, le martyr. Il est utilisé pour les fêtes de la Passion (vendredi saint), de l'Esprit saint (Pentecôte), des apôtres et de tous les saints martyrs.
En ce temps-là, Jean, l’un des Douze, disait à Jésus : « Maître, nous avons vu quelqu’un expulser les démons en ton nom ; nous l’en avons empêché, car il n’est pas de ceux qui nous suivent. » Jésus répondit : « Ne l’en empêchez pas, car celui qui fait un miracle en mon nom ne peut pas, aussitôt après, mal parler de moi ; celui qui n’est pas contre nous est pour nous. Et celui qui vous donnera un verre d’eau au nom de votre appartenance au Christ, amen, je vous le dis, il ne restera pas sans récompense. « Celui qui est un scandale, une occasion de chute, pour un seul de ces petits qui croient en moi, mieux vaudrait pour lui qu’on lui attache au cou une de ces meules que tournent les ânes, et qu’on le jette à la mer. Et si ta main est pour toi une occasion de chute, coupe-la. Mieux vaut pour toi entrer manchot dans la vie éternelle que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux mains, là où le feu ne s’éteint pas. Si ton pied est pour toi une occasion de chute, coupe-le. Mieux vaut pour toi entrer estropié dans la vie éternelle que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux pieds. Si ton œil est pour toi une occasion de chute, arrache-le. Mieux vaut pour toi entrer borgne dans le royaume de Dieu que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux yeux, là où le ver ne meurt pas et où le feu ne s’éteint pas.
Les lectures bibliques de ce dimanche nous révèlent un Dieu qui veut nous conduire sur le chemin de la Vie. Pour cela, il vient nous libérer de tout ce qui nous en détourne.
Dans l’Évangile de ce dimanche, la question de la liberté de l’esprit saint est posée à Jésus. Rappelons-nous, ils viennent de se disputer les premiers postes. Ils pensent qu’ils sont les seuls titulaires de ce pouvoir. Ils sont contrariés de voir un homme qui chasse les démons au nom de Jésus. C’est de la concurrence déloyale. Le Christ voudrait les ramener à un peu plus d’humilité. Il ne faut pas empêcher celui qui agit au nom de Jésus. Comprenons bien, le démon c’est celui qui nous entraîne sur des chemins de perdition. Si on le chasse, on ne peut pas être contre Jésus.
La suite de l’Évangile nous montre les avertissements sévères à l’égard de celui qui entraînera la chute d’un petit. Faire tomber un disciple qui a décidé de suivre Jésus est extrêmement grave. Quand saint Marc écrit son Évangile, il pense à ceux qui ne sont pas de « notre Église ». Parmi eux, se trouvent des sympathisants qui sont prêts à franchir le seuil. On ne doit pas les refouler. Bien au contraire, nous sommes envoyés pour travailler au salut de tous les hommes. Dieu les aime tous et il ne veut pas qu’un seul se perde.
Dans cette Évangile, nous trouvons trois exemples pour prévenir la chute. Jésus nous parle d’abord de la main. Elle est faite pour recevoir les dons de Dieu et les partager. La main qui entraîne au péché c’est celle qui cherche à accumuler des richesses au détriment des plus pauvres. Elle n’hésite pas à frapper pour en avoir encore plus. C’est cette soif de richesses qui peut entraîner la chute d’un petit. C’est extrêmement grave, surtout quand ça vient d’un chrétien.
Le pied, c’est l’indépendance et l’autonomie.Il permet d’aller et venir. Aujourd’hui, nous comprenons que Jésus nous appelle tous à marcher à sa suite. Il est le chemin, la Vérité et la Vie. C’est par lui que nous allons au Père. On peut pécher avec le pied quand on court vers le mal et qu’on y entraîne les autres. Pécher avec le pied, c’est se détourner de Dieu et s’engager sur des chemins de perdition.
Le péché de l’œil c’est de voir bon ce que Dieu déclare mauvais. Les yeux peuvent nous entraîner dans l’illusion et nous détourner de Dieu et des autres. Nous pensons au riche qui n’avait pas vu le pauvre Lazare au pied de sa porte. Son péché a été de ne voir que lui-même et ses intérêts personnels immédiats.
C’est exactement cela que dénonce la lettre de Saint Jacques (2ème lecture). Il s’attaque à ceux qui accumulent pour eux richesses et argent. Il s’en prend à ceux qui exploitent les travailleurs qui sont sous leurs ordres. Ces richesses qu’ils empilent « sont pourries ». Elles ne font que fausser les relations de fraternité et de justice. Si Dieu nous donne plus de biens, c’est pour faire plus d’heureux. Ce qui fait la valeur d’une vie c’est l’amour.
Dans l’Évangile, Jésus nous demande de couper et de trancher. Il ne s’agit pas d’une mutilation ; ce qui nous est demandé c’est de rompre d’une manière catégorique avec ces habitudes qui nous entraînent au péché. Le Seigneur attend de nous un véritable retournement :que notre main soit toujours tendue vers Dieu et vers les autres, que nos pieds marchent à la suite de Jésus, que nos yeux voient les autres avec le regard même de Dieu, un regard plein d’amour et de tendresse.
En ce jour, nous faisons nôtres les paroles de ce chant : « Changez vos cœurs, croyez à la Bonne Nouvelle. Changez de vie, croyez que Dieu vous aime ! »