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Date de création : 28.05.2009
Dernière mise à jour : 15.08.2012
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le rhume

Publié à 09:04 par sincerity
le rhume

L’ hiver est arrivé, accompagné du cortège habituel d’infections respiratoires, à commencer par la plus courante: le rhume. Une maladie fréquente puisque chaque année, elle se manifeste en moyenne de deux à quatre fois par an chez les adultes et de cinq à six fois chez les enfants. Un trouble universel aussi, qui n’épargne personne, quel que soit son âge, son sexe, son origine, son niveau socio-économique.
On connaît donc la chanson. Cela commence en général par un mal de gorge, puis le nez se bouche avant de se mettre à couler; avec parfois en prime, de la toux ou des maux de tête. Il en va de même chez les enfants qui ont toutefois des symptômes «plus flamboyants», comme le remarque Jacques Cherpillod, médecin-chef au service ORL du CHUV et de l’Hôpital de l’enfance.

 

Le froid n’y est pour rien
Il faut se rendre à l’évidence, nous venons d’attraper un nouveau «coup de froid», comme on dit. En fait, le froid n’y est pour rien et «la température n’a aucune influence sur l’incidence du rhume», souligne le médecin lausannois.
Cette croyance est pourtant tellement ancrée dans l’imaginaire collectif que de nombreuses langues en conservent la trace: on trouve le terme «froid» dans «refroidissement», mais aussi «cold» dans «common cold», «kalt» dans «Erkältung» et, en albanais, «ftoft» dans «ftohje», constatent les infectiologues neuchâtelois et fribourgeois Daniel Genné et Christian Chuard, dans la Revue Médicale Suisse.
Manteau, écharpe et gants ont certes l’avantage de nous épargner la désagréable sensation d’avoir froid. Mais inutile de compter sur eux pour nous protéger de la rhinite. Plusieurs études en ont largement apporté la preuve; l’une d’elles, menée dans une base américaine en Antarctique, a par exemple montré que les nouveaux venus, pourtant peu habitués aux très basses températures du lieu, «n’avaient pas plus de risques d’attraper une rhinite que ceux qui quittaient la base», précise le spécialiste ORL. Signe que «le froid ne sensibilise pas les êtres humains».
C’est pourtant surtout durant la saison froide que l’on est le plus souvent enrhumé. Pourquoi? «On ne sait pas, si ce n’est que les épidémies des virus responsables se produisent surtout en hiver», avoue Jacques Cherpillod. Comme ses collègues, il en est donc réduit aux hypothèses et notamment à la plus communément avancée: en hiver, nous restons plus volontiers enfermés et en contact étroit avec nos semblables. Une promiscuité, on le sait, qui favorise la propagation des virus.

 

Des centaines de virus différents
Le rhume est en effet une infection virale provoquée par plusieurs centaines de virus différents. Les principaux fauteurs de troubles appartiennent à la famille des rhinovirus – il en existe plus de cent qui seraient responsables de 40 à 50 % des rhinites – et à celle des coronavirus.
S’y ajoutent d’autres microorganismes pathogènes, tels le virus syncytial respiratoire (VSR), le virus parainfluenza, certains adénovirus et bien d’autres. «Il y en a des tonnes», résume Jacques Cherpillod. C’est d’ailleurs ce qui explique que l’on puisse faire des rhumes à répétition, puisque l’on peut être affecté successivement par des souches virales différentes contre lesquelles on n’est pas immunisé.
En outre, l’agent pathogène n’induit pas de réponse immunitaire très importante.
«Même si l’on est confronté à deux reprises au même virus pendant la saison, on a de forts risques de refaire un rhume. Celui-ci sera simplement atténué.»

 

virus

Ils attaquent le nez ou les bronches
Ces différents microbes s’en prennent tous à nos voies respiratoires, mais chacun a ses cibles de prédilection. Les rhinovirus s’installent dans les fosses nasales.
Ce qui ne les empêche pas de conduire à une inflammation du pharynx – provoquant une rhinopharyngite qui nous pique la gorge – et des sinus qui ont alors tendance à gonfler.
Ils s’introduisent aussi dans les bronches qu’ils peuvent irriter durant plusieurs semaines. Quant au VSR, il s’attaque principalement aux poumons et dans ce cas, un simple rhume peut tourner à la bronchiolite. Mais quel que soit leur mode d’action, ces agents pathogènes ont un point commun: ils sont très contagieux.

 

Méfiez-vous des mains et de ce qu’elles touchent!
La contamination passe principalement par les mains. Il suffit qu’une personne enrhumée se passe les doigts sur le nez ou les yeux et qu’elle vous serre la main pour qu’elle vous transmette aussitôt ses sécrétions nasales. En vous touchant le nez ou les yeux, vous vous inoculez ensuite le virus. Etant donné que l’on se frotte le visage en moyenne deux fois par heure et que le virus peut rester deux heures sur la peau, vous avez de très fortes chances d’être infecté à votre tour. Mais même si vous prenez la précaution de saluer de loin votre interlocuteur, vous ne serez pas préservé pour autant.
Car les micro-organismes sont très résistants: «Ils peuvent survivre pendant plusieurs heures, voire plusieurs jours sur une surface lisse», précise Jacques Cherpillod.
Il suffit donc de toucher un téléphone, un clavier d’ordinateur, une table, ou tous les autres objets de la vie quotidienne sur lesquels sont déposés des virus pour être contaminé.
S’il faut se méfier des poignées de main, mieux vaut éviter de rester à proximité d’une personne infectée: les aérosols qu’elle émet lorsqu’elle éternue contiennent des virus. En revanche, la salive n’est pas un vecteur de transmission. Bonne nouvelle, en cette période de Saint-Valentin: les baisers sont sans danger.
On ne se lave jamais assez les mains
Au chapitre des précautions, la règle numéro un est donc de se laver régulièrement les mains. «Lorsque l’on a un rhume, la courtoisie veut que l’on se lave les mains après s’être mouché, précise Jacques Cherpillod. Le conseil est valable aussi pour ceux qui veulent se préserver de la maladie.» Bien sûr, l’idéal serait aussi de ne pas trop se rapprocher de nos semblables, afin d’éviter les projections d’aérosols infectés. Mais à moins de s’enfermer seul dans un appartement pendant tout l’hiver, cela reste plus facile à dire qu’à faire.

 

rhume

Eviter le stress et la fatigue, c’est plus efficace que la vitamine C
«Il ne faut quand même pas devenir paranoïaque», s’exclame le médecin. Il ne faut pas compter sur lui pour préconiser le port d’un masque sur la bouche et le nez; d’autant que cette mesure n’a rien d’infaillible puisqu’elle ne protège pas les yeux et qu’elle n’empêche pas la contamination par les mains.
Hormis l’usage répété de l’eau et du savon, que peut-on faire pour se prémunir du rhume? Faut-il se ruer sur la vitamine C, réputée pour ses effets bénéfiques en la matière? Sur ce point, Jacques Cherpillod est catégorique: «Cela ne sert à rien.» Quelques études ont bien montré qu’en buvant de nombreux jus d’orange ou en avalant régulièrement des pastilles de cette vitamine, on raccourcissait la durée du mal. «Mais elles ne sont pas conclusives, même s’il demeure un petit doute.» Le même constat s’applique au zinc ou à certains produits de phytothérapie comme l’Echinacée dont on entend souvent vanter les vertus. Ils sont pourtant inefficaces.
Pour se protéger au mieux des rhinovirus, reste un remède de bon sens : éviter, autant que faire se peut, le stress et la fatigue. Ces derniers fragilisent en effet l’organisme qui devient plus sensible aux infections en tout genre, qu’il s’agisse des rhinovirus ou de tout autre micro-organisme.

Les rhinovirus ou comment s’en débarrasser
Une fois les rhinovirus, les coronavirus ou autres responsables du rhume installés dans le nez, on ne peut pas faire grand-chose pour les déloger. Les antibiotiques, on s’en doute, ne servent à rien puisqu’ils n’attaquent que les bactéries, et les médicaments du genre Tamiflu ou Relenza ne visent que les virus de la grippe. Quant aux anti-inflammatoires, «ils peuvent aider, mais étant donné leurs effets secondaires potentiels, notamment sur le système digestif, il faut plutôt s’en méfier», constate le spécialiste ORL.
Reste certains immunostimulants, qui ont pour fonction de doper notre système immunitaire et de l’aider à se débarrasser des agents pathogènes. Mais, jugeant qu’ils étaient inefficaces, l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé les a retirés du marché, il y a un an et demi.
En Suisse, ils sont pourtant toujours prescrits par certains médecins. Jacques Cherpillod le confirme, mais il précise que ces produits «font l’objet de controverses». Ils sont notamment censés diminuer non pas les effets du rhume mais ceux des bronchites chroniques; mais même sur ce point, «les immunologistes sont sceptiques». Il faut donc se faire à l’évidence: aucun médicament n’est efficace ni pour soigner un rhume, ni pour en raccourcir la durée. Mieux vaut prendre son mal en patience.

 

Comment soulager les symptômes
Rien n’empêche toutefois de soulager les symptômes pour améliorer son confort.
A ce titre, le sérum physiologique, l’eau salée ou l’eau de mer ont au moins l’avantage de laver les fosses nasales: «Il faut appeler un chat un chat, c’est du récurage», constate en riant Jacques Cherpillod. Mais ce «récurage» a au moins pour effet de désencombrer les voies aériennes supérieures.
De la même façon, les gouttes décongestionnantes dégagent le nez et rendent le rhume moins désagréable. «Il faut toutefois s’en méfier, car on peut y prendre goût. Il existe des quasi-toxicomanies aux gouttes nasales qui provoquent des rhinites médicamenteuses: le nez devient irritable et il se bouche.»
Le spécialiste recommande donc «d’utiliser ces gouttes en petites quantités et surtout, sur de courtes durées».

enfant malade

Mieux vaut éviter le bon vieux grog
Pour lutter contre le rhume, on est évidemment tenté de suivre les recettes qui se transmettent de génération en génération. Face à un mal aussi courant, les remèdes de grand-mère sont légion. Mais si certains sont profitables, d’autres sont plutôt contre-indiqués.
«En cas de rhume, il faut boire beaucoup d’eau», dit l’adage populaire. C’est en effet recommandé dans la mesure où le rhume conduit à une légère déshydratation qu’il faut compenser en «buvant un peu plus que d’habitude», précise le médecin vaudois. En revanche, n’en déplaise aux amateurs, mieux vaut éviter le bon vieux grog à base de rhum.
L’alcool n’est en effet pas recommandé en cas de rhinite car «il a un effet vasodilatateur qui contribue à congestionner le nez».
Mieux vaut donc «rester au chaud»? Sans doute, puisque cela permet au moins de se reposer, sans pour autant soigner la rhinite.
Le médecin du CHUV s’inscrit aussi en faux contre un autre dicton selon lequel il faudrait restreindre la consommation de lait des enfants enrhumés. Cela relève, selon lui, d’une confusion «entre le rhume banal et le rhume allergique».

grog

Les enfants en première ligne
S’il est inutile de priver les enfants de lait, les parents sont en droit de s’interroger lorsque leur bambin souffre d’un rhume. D’autant que, chez eux, la maladie est plus fréquente que chez les adultes, car leur système respiratoire est plus fragile, et donc plus sensible aux infections. En outre, les épisodes durent plus longtemps et ils peuvent s’accompagner de fièvre.
«S’il s’agit d’un rhume isolé, il n’y a rien à faire», constate Jacques Cherpillod.
En revanche, il arrive que le rhume s’accompagne de complications.
Il peut être associé à des sinusites durables, à des otites ou à des bronchites; il peut aussi, surtout s’il est dû au virus VRS, se transformer en infection pulmonaire sérieuse. Dans ces différentes circonstances, «mieux vaut consulter son médecin».
Mais d’une manière générale, «il faut dédramatiser cette pathologie, souligne le spécialiste ORL. Il est normal qu’un enfant fasse cinq à six rhumes en hiver, et mieux vaut faire le gros dos en sachant qu’il en fera moins en grandissant.»
Cependant, une fois adulte, il ne sera jamais à l’abri du nez qui coule, puisqu’il «n’y a pas d’âge à partir duquel on cesse d’attraper des rhumes. Ce serait trop beau!» dit, en forme de boutade, Jacques Cherpillod. Mieux vaut donc prendre son mal en patience. Et garder à l’esprit qu’un «rhume se guérit tout seul en une semaine et, avec des médicaments, en huit jours», comme dit un vieux proverbe qui, comme la rhinite, est toujours de saison.

 

merci Mirella

Publié à 22:36 par sincerity
merci Mirella

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merci Mirella

Publié à 22:35 par sincerity
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merci Mirella pour ce superbe cadeau         http://lovebetty.centerblog.net

merci Yvonne

Publié à 22:31 par sincerity
merci Yvonne

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Publié à 22:30 par sincerity
merci Yvonne

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bonne et douce nuit avec des doux reves

Publié à 20:50 par sincerity
bonne et douce nuit avec des doux reves

Quand la nuit se pose, quand les choses se reposent, quand les paupières se closent, comme une rose qui se replie, j’aime ce moment où je te dis bonne nuit.

citation

Publié à 18:40 par sincerity
citation

 

bonne soirée

Publié à 18:06 par sincerity

les vertus des chicons

Publié à 10:51 par sincerity
les vertus des chicons
L’endive dérive de la chicorée sauvage (dont les fleurs bleues illuminent toujours nos talus). Au cours du temps cette plante sauvage s’est transformée pour fournir de petites salades (telle la rouge Trévise ou l’oblongue Pain de sucre) ou des plantes aux fortes racines qui, torréfiées, constituent un appréciable ersatz ou additif du café. C’est en couvrant fortuitement de terre ces chicorées à café que monsieur Brésiers, jardinier en chef du jardin botanique de Bruxelles, découvrit des bourgeons denses, blancs : des endives.
La culture actuelle des endives procède toujours de cette découverte fortuite : les graines sont semées au printemps et produiront des plantes avec des racines semblables à des carottes. À l’automne, les feuilles sont coupées puis les racines sont arrachées du sol pour être forcées : placées dans l’obscurité, les endives vont former des bourgeons de feuilles bien blanches, charnues et croquantes.
Les variétés actuelles fournissent des chicons très compacts, bien blancs et dépourvus d’amertume. Les récents travaux de recherches ont débouché sur la création de l’endigia (résultat du croisement de l’endive et d’une chicorée rouge) aux chicons panachés de pourpre.
Produite toute l’année en France, l’endive est essentiellement cultivée dans la région Nord, bien sûr, mais aussi en Bretagne.


Connaissances nutritionnelles L’endive se révèle un légume précieux dans notre alimentation, puisqu’elle associe à une faible valeur énergétique (15 kcalories soit 63 kJoules) un apport minéral très diversifié. Elle possède ainsi une haute densité nutritionnelle en minéraux et oligo-éléments. Elle répond parfaitement aux souhaits et besoins des consommateurs
d'aujourd'hui, qui même s'ils limitent leur addition calorique, doivent recevoir suffisamment de substances
de protection. Enfin, que l'endive soit consommée crue ou cuite, ses fibres diététiques sont bien tolérées, même par le convives ayant un système digestif délicat.
L’endive est un légume fragile qui, après sa récolte, subit des modifications d’apparence et de saveur : elle a tendance à se déshydrater et à devenir moins ferme, moins croquante. Son aspect devient plus terne, et si elle n’est pas protégée de la lumière, elle verdit peu à peu. Son goût évolue également : le taux des sucres baisse et l’amertume augmente. Il faut donc acheter l’endive aussi fraîche que possible, la garder au frais et à l’obscurité (dans le bac à légumes du réfrigérateur) et la consommer dans les 2 ou 3 jours.
• L’amertume de l’endive : la plupart des nouvelles variétés ne sont plus amères. Ceci est le résultat du travail des chercheurs qui, par sélection variétale, ont privilégié les hybrides moins amères. Néanmoins, les endives tardives ont tendance à être plus amères, ainsi que celles qui ont verdi. On enlèvera, dans ce cas, un petit cône à la base de l’endive, où se concentrent les substances amères. Cette amertume est due à la présence (en quantité plus ou moins élevée selon les variétés, et les conditions de culture) de cynarine, combinaison de 2 acides organiques : l'acide quinique et l'acide caféique.
Les Grecs avaient déjà repéré les vertus médicinales de la chicorée, l’ancêtre de notre endive : Galien, 200 ans avant notre ère, l’appelait déjà “l’amie du foie”. En effet, son amertume était sensée stimuler le fonctionnement de la vésicule biliaire, et faciliter la digestion.


Comment choisir Les feuilles de l’endive doivent être fermes et bien blanches, légèrement bordées de jaune pâle. La base de ce bourgeon sera la plus blanche possible.

Comment conserver
Les endives peuvent se conserver 6 jours dans le bas du réfrigérateur, enveloppées dans du papier absorbant. Veillez à toujours les stocker à l’abri de la lumière. Si vous appréciez une légère amertume, laissez-les verdir un tantinet à la lumière.


Comment préparer Les endives, souvent cultivées dans des bacs remplis de substance nutritive, ne sont pas souillées par de la terre et ne nécessitent qu’un simple passage sous l’eau du robinet.
Les nouvelles variétés d’endives ayant perdu énormément de l’amertume qui les caractérisait auparavant, il n’est plus nécessaire d’enlever au couteau un petit cône à la base du bourgeon.

Comment cuire
L’endive apprécie divers modes de cuisson. À l’étuvée, les chicons seront placés bien serrés et arrosés d’une cuillerée de liquide (du vermouth, du madère par exemple), car ils rendent beaucoup d’eau. Poêlées, les lanières d’endive peuvent être “al dente” ou fondantes. Ces légumes peuvent encore être gratinés ou pochés, 20 min.


Trucs et astuces • Afin de réduire la légère amertume qui peut, parfois, ressortir lorsque les endives sont cuites, ajoutez du sucre dans le liquide de cuisson ou encore de la cas-sonade dans la poêle.
• Un jus de citron ajouté dans le liquide de cuisson conserve aux légumes cuits leur blancheur.


Suggestions d'utilisation Des gratins
Classique : endives blanchies enveloppées dans une tranche de jambon, nappées de crème fraîche, parsemées de gruyère et gratinées au four.
Variantes : endives enveloppées d’une tranche de saumon fumé et nappées d’une sauce (à base d’échalotes revenues, mouillées de vin blanc et mêlées de béchamel) puis gratinées. Ou encore chicons nappés de crème fraîche (6 cl) et de gorgonzola (200 g) écrasé avant d’être enfournés.
Des effilochées
Poêlée d’endives coupées en lanières ajoutées à des quartiers de pomelo et nappées d’une sauce faite à partir d’échalotes cuites dans du vin blanc, mêlées de beurre mou, et mouillées d’une bière blanche et de mélisse ciselée.
Très douce : endives entières cuites dans du jus d’orange, servies avec une vinaigrette au jus de citron mêlée d’amandes cuites et concassées.
Exotique : lanières d’endives revenues avec des oignons et mitonnées avec de la pomme, de la noix de coco râpée, du sucre, de l’ail écrasé et du lait.
En feuilleté : toutes ces fondues peuvent être placées entre deux morceaux de pâte feuilletée ou dans des vols-au-vent.
En salades
Avec : des noix, quelques dés de roquefort, des lamelles de pomme, des pousses de soja, du chou émincé, des quartiers de clémentine, d’orange ou de pomelo, des œufs de saumon, des lamelles de magret fumé...
Amuse-bouches : barquettes de feuilles d’endives remplies de chèvre frais écrasé avec 2 cuil. à s. de crème fraîche, aromatisé de ciboulette, cerfeuil, persil (ou de graines de sésame, ou avec une pointe de paprika, de curry).
Velouté
Lanières d’endives, oignons émincés et dés de pom-mes de terre poêlés puis mouillés d’eau, cuits, mixés, additionnés de crème fraîche, de moules et de safran.


Histoire Telle que nous la connaissons maintenant, l’endive (Chicorium intybus) est issue d’une chicorée sauvage aux racines persistantes. Sa culture très particulière a été mise au point en Belgique, vers 1850, par M. Bréziers, jardinier-chef de la Société d’Horticulture belge, dans le Jardin Botanique de Bruxelles. Ayant fortement serré un petit monticule de terre au- tour de quelques pieds de chicorée sauvage gardés en cave durant l’hiver, il obtint une plante à feuilles pâles et larges, imbriquées les unes dans les autres et en forme de fuseau. La chicorée dite “witloof” (ou feuille blanche en langue flamande) était née. Elle restera d’un usage très régional pendant plus de 20 ans. Renommée dans le Nord et le Pas de Calais, elle y prendra sa dénomination régionale de “chicon” (“trognon”, en parler ch’timi).
Vers 1880, les premiers cageots de chicorée witloof furent mis en vente aux Halles de Paris. On raconte que le crieur, interpellé et interrogé sur le nom de ce nouveau légume, fut pris de court, mais répondit avec aplomb : “endives de Bruxelles”. Le nom lui resta... sans celui de la ville d’origine.
Car désormais, l’endive est largement cultivée en France, ainsi que dans tout le Bénélux.
La sélection des plants a permis d’obtenir des variétés possédant moins d’amertume que les premières chicorées witloof, et les techniques actuelles de culture, privilégient des méthodes de pousse modernes et efficaces, grâce auxquelles nous disposons d’endives durant de nombreux mois de l’année.

soupe aux chicons

Publié à 10:47 par sincerity
soupe aux chicons

Soupe aux chicons

Ingrédients

2 oignons
4 chicons
3 pommes de terre, pelées et coupées en dés
1 c. à café de beurre
1 c. à dessert de crème fraîche épaisse
sel et poivre
1 l d’eau
½ cube de bouillon
1 c. à dessert de persil plat haché

Préparation

Emincez les oignons et les chicons. Dans une casserole, faites-les revenir dans le beurre 5 min.
Ajoutez l’eau, le bouillon et les pommes de terre. Poursuivez la cuisson ½ heure. Ajoutez le persil et la crème fraîche.
Passez au mixeur.