>> Toutes les rubriques <<
· Bienfaits des fruit et legumes(recette) (407)
· Bonne nuit (315)
· Bonne soirée (299)
· Bon lun-mar-mer-jeu-ven-sam-dim (222)
· Amitié (126)
· Bonjour-coucou (213)
· Bonne féte (117)
· Bonne journée (166)
· Citations divers (172)
· Bon week- end (51)
c nul
Par Anonyme, le 20.09.2024
rezaqsdrftgyhu jikolpm
Par Anonyme, le 20.09.2024
joli
Par Anonyme, le 11.09.2024
j'aiteme mon amour neema
Par Anonyme, le 12.01.2024
2 vizeu nasionaleu 2 la franseu al&reuteu o gogoleu
Par sarkozy, le 15.07.2022
Date de création : 28.05.2009
Dernière mise à jour :
15.08.2012
5645 articles
Histoire de la Saint Valentin, fête des amoureux
La fête de la Saint Valentin est la fête des amoureux ! La Saint Valentin est une fête traditionnelle des pays anglo-saxons mais elle ne connaît un réel développement en France que depuis les années 80.
Comme pour la majorité des fêtes, les origines de la Saint Valentin ne sont par certaines, mais la majorité des historiens s'accordent à penser que cette fête trouve son origine dans la Rome antique. Pour le reste les avis divergent beaucoup.
Il semble que 3 saints sont à l'origine de la fête de la saint Valentin :
Les seules origines vérifiées de la saint Valentin remontent au moyen-âge.
L'origine romaine de la Saint Valentin
Les romains fêtaient la fête des Lupercales qui était donnée en l'honneur du dieu des troupeaux et des bergers et qui marquait la fin de l'hiver aux alentours du 15 février
Trois saints à l'origine de la Saint Valentin
Les liens entre cette fête et le saint qui lui est associé reste encore très incertains, trois saints Valentins peuvent être à l'origine du nom de la Saint Valentin :
Pour d'autres on doit la fête des amoureux à Claude II empereur romain qui fit annuler toutes les fiançailles de l'empire pour éviter que ses soldats soient tentés de rester avec leur fiancée plutôt que de partir à la guerre ! Furieux un prêtre catholique nommé Valentin décida de marier en secret les amoureux. Il fut découvert et envoyé en prison jusqu'à sa mort.
Pour certains le martyr saint Valentin qui fût décapité en 269 à Rome a été confondu avec un autre Valentin fêté le 14 févrirer l'évêque de Terni en Ombrie. Ce saint réputé pour ses dons de guérisseur auprès de jeunes filles et jeunes gens a été lui aussi décapité.
Valentin de Rhétie est principalement célébré en Allemagne. Il vécut au Ve siècle et est représenté avec un enfant épileptique étendu à ses pieds.
Le valentinage de la cour d'Angleterre
Les sources avérées des origines de la saint Valentin remontent à la fin du moyen-âge. C'est au XIV ème siècle que l'on prit l'habitude de former un couple au hasard en Angleterre. La coutume du "Valentinage" est née dans l'aristocratie anglaise à la fin du Moyen-Âge. Une jeune fille était associée à un jeune homme et durant la journée ils avaient des obligations l'un envers l'autre. Le valentin et sa valentine devaient s'offrir en secret des petits cadeaux et se faire des galanteries. Cette coutume est arrivée à la cour de Savoie puis elle s'est répandue dans les régions voisines. Le "valentinage" s'est enrichi de l'envoi de poèmes. Depuis Valentins et Valentines Anglo-saxons s'envoient des "Valentines"Cette coutume d'échange d'amitié se transforma peu à peu en fête des amoureux. Dans les pays anglo-saxons les amis échangent aussi des mots d'amitié pour la Saint Valentin.
Depuis le XVIII e siècle la coutume de l'envoi des "valentines" s'est généralisée en Grande-Bretagne puis en Amérique du Nord ou elle prend le nom de "Valentine's day". La coutume s'est répandue en Europe avec l'arrivée des GI à la fin de la seconde guerre mondiale. Dès le XII ème siècle en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis les amoureux comme les amis échangent des "Valentines" qui sont des messages d'amour ou d'amitié écrits sur des cartes.
Les premières cartes de Saint Valentin étaient réalisées à la main par le valentin ou la valentine, mais rapidement elles furent remplacées par des cartes postales. Aujourd'hui de nombreux amoureux s'envoient des cartes virtuelles.
Dans certains pays, notament les pays anglo-saxons, les enfants ont toujours l'habitude d'échanger des cartes de Saint Valentin avec leurs meilleurs amis en témoignage de leur amitié.
Coutumes et traditions de la chandeleur La Chandeleur tombe le 2 février, cette fête est traditionnellement le jour des crêpes, des beignets et des navettes. La Chandeleur est la dernière des fêtes du cycle de Noël.
Le dossier sur la chandeleur vous aidera à répondre aux premières questions posées par les enfants sur la Chandeleur, fête des crêpes, ses traditions, ses pâtisseries et gâteaux. Elles font le point sur l'histoire, les origines, les coutumes et traditions de cette fête.
Nous comptons sur vous pour partager vos connaissances sur les traditions et coutumes de la Chandeleur de votre pays ou de votre région.
La Chandeleur et l'argent
Une coutume de la Chandeleur consistait à tenir une pièce d'or dans la main gauche, tandis que de la droite on faisait sauter la première crêpe. Si la crêpe retombe correctement retournée dans la poêle on ne manquera pas d'argent pendant l'année.
Cette coutume de la Chandeleurvarie selon les pays et les régions, ainsi dans certaines régions cette crêpe était ensuite pliée autour de la pièce d'or et placée sur le haut de l'armoire de la chambre du maître de maison. Les débris de la crêpe de l'an passé étaient alors récupérés et la pièce qu'elle contenait donnée au premier pauvre rencontré. Si on respectait tous ces rites on était assuré, disait-on, d'avoir de l'argent toute l'année.
Aujourd'hui où les pièces d'or sont rares on a pris l'habitude de faire sauter les crêpes en tenant dans une main la pièce de monnaie la plus importante en possession de la famille.
La Chandeleur et les récoltes
Dans d'autres régions les paysans ont pris l'habitude de lancer la crêpe par-dessus une armoire pour s'assurer de bonnes récoltes.
Ailleurs il suffit de manger les disques d'or "les crêpes" pour éviter que le grain pourrisse durant l'année.
La Chandeleur et les dictons sur le temps
Selon un dicton populaire très ancien, l'ours sort de son hibernation à la Chandeleur. Si le temps est sombre, l'hiver se terminer et l'ours peut définitivement sortir de sa tanière. Si le temps est beau et que l'ours voit son ombre, l'hiver se prolonge de 40 jours et son hibernation aussi.
D'autres dictions vont dans le même sens :
Il existe de nombreux dictons sur le temps à venir déduit du temps qu'il fait le jour de la Chandeleur. Le soleil et le beau temps le jour de la Chandeleur est toujours le signe que l'hiver se terminera tard :
Les cierges de la Chandeleur
Les cierges sont bénis lors de l'office de la présentation, le jour de la Chandeleur. Certains, croyants ou non, prêtent des vertus surnaturelles aux cierges bénis de la Chandeleur, notamment pour les malades ou les mourants. Au Moyen-Âge et dans les campagnes il y a peu, les cierges bénis étaient censés éloigner le diable des maisons et éloigner les dangers liés au feu.
La Vierge noire de la crypte de saint Victor
Marseille connaît une tradition propre qui est la montée de la Vierge noire de la crypte de saint Victor dans la basilique supérieure le 2 février. Chaque année, sur la place Saint-Victor, l'archevêque procède à la bénédiction de la ville et de la mer, puis les fidèles en procession regagnent l'abbaye. La procession passe par le Four des Navettes qui est, lui aussi, béni ainsi que ses navettes. Le four des navettes est édifié sur le territoire de l'abbaye, il est la représentation symbolique de l'ancien four de l'abbaye. La Vierge est ensuite redescendue dans les cryptes où sont dites, pendant huit jours, des messes toutes les heures. Au retour de la procession, les fidèles rapportent les fameuses navettes qui sont traditionnellement mangées en Provence pour la Chandeleur. La navette est un biscuit en forme de barquette.
Cette tradition de la Chandeleur est très ancienne, les pélerinages remontent à l'antiquité et Saint Victor date du III ème siècle.
Les crêpes, beignets, navettes, bugnes , merveilles de la Chandeleur
Si les crêpessont traditionnellement mangées le jour de la Chandeleur en France, ce n'est pas le cas dans toutes les régions et dans tous les pays. En réalité on oublie souvent les beignets qui sont aussi répandus que les crêpes et tout aussi populaires. Toutes ces pâtisseries de la Chandeleur symbolisent le retour prochain du printemps et l'abondance espérée pour l'année en cours.
Selon les régions, on peut regrouper les spécialités de la Chandeleur en 3 groupes :
Les crêpes
Selon certains, les crêpes seraient un souvenir des galettes que le pape Gélase 1er offrait aux pèlerins venant en pèlerinage à Rome au V ème siècle. Les crêpes sont surtout des pâtisseries faciles et économiques à faire dans toutes les familles. Toutes les classes sociales pouvaient participer à la fête de la Chandeleur tout en terminant les provisions qui ne pouvaient pas être consommées pendant le Carême. Les crêpes sont des pâtisseries faites à base de farine, d'oeuf et d'eau. Certaines recettes remplacent l'eau par le lait ou ajoutent du sucre et du beurre. Chaque région a sa recette de crêpe pour la Chandeleur
Les beignets sont des pâtisseries très anciennes qui remontent aux fêtes des calendes romaines. Les beignets sont des pâtisseries réalisées à peu de frais avec de la farine, des oeufs, du beurre ou de la graisse. Certains beignets sont réalisés avec des fruits mais pas nécessairement. On trouve des beignets de la Chandeleur (ou de Carnaval) dans toutes les régions françaises.
Selon les régions, la composition, la forme, l'épaisseur, et le nom des beignets changent : beignets, bugnes , roussettes, merveilles, oreillettes, beugnets, roubigneaux, tourtisseaux, corvechets, ganses, nouets ... sont autant de noms pour désigner les beignets.
Les navettes sont typiquement provençales, il existe 3 sortes de navettes de la Chandeleur :
Les navettes sont des petits biscuits en forme de barquettes qui sont consommées en grande quantité pendant toute la Chandeleur.
Le Nouvel An chinois est sans nul doute la fête la plus importante pour les communautés chinoises à travers le monde entier. Il est aussi appelé « lunaire » parce qu'il se célèbre suivant le calendrier lunaire chinois et non le calendrier grégorien. Cette fête est un moment dont on profite en prenant des vacances, en se réunissant en famille et entre amis.
L'origine de cet événement remonte à plusieurs milliers d'années, au long desquelles se sont tissées des légendes riches en couleurs et en traditions. L'une des plus populaires est celle de Nien, un monstre cruel et vorace qui, croyaient autrefois les Chinois, dévorait les êtres humains la veille du Nouvel An. Pour l'éloigner des foyers, on affichait de chaque côté de la porte d'entrée une bande de papier rouge sur laquelle on écrivait un vers. On allumait des torches et claquait des pétards durant la nuit, des traditions toujours bien vivantes de nos jours. C'est qu'en effet, disait-on, Nien craignait le rouge, la lumière et le bruit. Dès le lendemain matin, un sentiment de triomphe et une ambiance de renouveau régnaient, puisque Nien avait été tenu à l'écart pour une nouvelle année. Tout le monde alors se réjouissait en lançant : « Kung-hsi » (félicitations).
Même si les congés pour l'occasion ne durent généralement que quelques jours à partir de la veille du Nouvel An, les festivités, elles, s'étalent en fait sur près de trois semaines. Elles commencent le 24e jour du dernier mois lunaire, lorsque les dieux montent au Ciel pour rendre hommage à l'Empereur de Jade, la divinité taoïque suprême, et lui faire un rapport sur chaque famille. Selon la tradition, dans les maisons, on honore ces dieux avec piété en leur brûlant de la monnaie votive qui aide aux dépenses de leur périple céleste. Un autre rite est d'enduire de sucre de malt les lèvres de l'effigie du dieu du Foyer, également un des pèlerins divins, pour s'assurer qu'il rapporte à l'Empereur de Jade de bons propos sur la maisonnée ou bien garde devant lui le silence.
Des formules poétiques, ou « voeux de printemps », sont accrochées partout dans la maison. Ce sont des bandes ou des carrés de papier sur lesquels sont inscrits des souhaits exprimant à tous « bonheur », « succès », « longévité » et « joie ». Ces carrés de papier--traditionnellement apposés à l'envers, parce que « renversé » se lit en mandarin tao, homophone du mot « arrivé »--représentent la venue du printemps ou de temps prospères.
La veille du Nouvel An chinois, les membres d'une famille qui vivent loin de la maison paternelle y retournent pour se réunir et partager un somptueux festin. A ce moment-là, ils distribuent aux plus âgés et aux enfants de l'argent placé dans une enveloppe rouge qui portera bonheur, tandis que tous veillent pour accueillir l'année nouvelle. Les Chinois ont longtemps cru que rester éveillés jusqu'au matin aidait les parents à vivre plus longtemps. Ainsi, ce soir-là, on n'éteint pas les lampes, non pas pour faire fuir l'horrible Nien, mais pour permettre à tous de rester ensemble, en famille. Certains se livrent à des cérémonies religieuses après minuit et fêtent dans leur maison la venue du dieu de la Nouvelle Année, un rituel qui se conclut par de longs craquements de pétards.
Le jour de l'an, le premier élan de chacun est de rendre l'hommage rituel aux ancêtres, puis de révérer les dieux. Les plus jeunes de la famille honorent ensuite les plus âgés. On revêt des habits neufs et on visite les parents proches, les amis et les voisins, échangeant des voeux accompagnés de la formule d'usage, kung-hsi fa-tsai, « félicitations et prospérité ». C'est aussi le moment de se réconcilier, les rancunes étant balayées pour faire place à la cordialité et à l'amitié.
Une des activités les plus populaires de cette fête est certainement la danse du dragon et du lion. La frayeur que ces bêtes suscitent est censée repousser les esprits malins, et le déploiement des danseurs agiles offre un spectacle apprécié.
Le deuxième jour de la nouvelle année est réservé aux femmes mariées. Elles retournent voir leurs propres parents. S'il s'agit d'une nouvelle mariée, son époux l'accompagne et apporte quelques cadeaux à la belle-famille. Selon une légende pleine de charme, le 3e jour est celui où les souris marient leurs filles. Aussi la veille au soir, se couche-t-on plus tôt pour permettre aux souris de fêter tranquillement leurs noces.
Le quatrième jour, l'enthousiasme commence à s'estomper. Dans l'après-midi, on prépare des offrandes de victuailles pour accueillir le dieu du Foyer qui revient de son voyage céleste. Ce retour marque aussi la fin d'une liberté sans surveillance divine, comme le révèle un vieil adage chinois : « Il n'est jamais trop tôt pour renvoyer les dieux ni jamais trop tard pour leur demander de revenir. » Les temples s'emplissent de fidèles venus brûler leurs bâtonnets d'encens, présenter leurs offrandes et prier les dieux, espérant qu'ils leur apporteront richesse et bonheur durant la nouvelle année. Le lendemain, les festivités de Nouvel An sont presque achevées. Sur les autels, on retire toutes les offrandes, et la vie reprend son cours normal. Enfin, le 9e jour de l'an lunaire, d'autres offrandes sont présentées dans les cours des temples pour célébrer la naissance de l'Empereur de Jade.
Comme dans toutes les fêtes chinoises, la nourriture tient une place importante durant le Nouvel An, et les repas sont généralement élaborés. La plupart des plats alors préparés sont censés apporter la bonne fortune. Par exemple, le poisson (yu) signifie que l'« on a suffisamment »; la ciboulette aillée (chiu-tsai) représente l'éternité; le navet (tsai-tou), le bon présage; et les boulettes de poisson (yu-wan) et de viande (jou-wan), la réunion. Les desserts ont également leur signification propre, comme le gâteau de riz glutineux (nien-kao)qui évoque la carrière réussie et, au bout du chemin, la prospérité. Les Chinois du Nord servent des raviolis cuits à l'eau (shui-chiao), ayant la même forme que les taëls, c'est-à-dire celle d'un sabot de cheval, censés apporter la richesse à ceux qui en mangent.
Cependant, le Nouvel An chinois n'est pas seulement un moment de joie. Il existe aussi des superstitions néfastes et des tabous qui n'ont pas tout à fait perdu de leur vigueur. On croit toujours qu'il ne faut pas balayer le sol pendant les cinq premiers jours de l'année lunaire, de peur de jeter hors de la maison le bonheur et la fortune. Bien sûr, les jurons et les propos sur la mort sont proscrits en ces jours de liesse. Si on casse une assiette ou un plat, on prononce aussi vite que possible la phrase sui sui ping an(« paix pendant toute l'année ») pour conjurer le mauvais sort. Les bâtons d'encens et les bougies brûlent jour et nuit afin d'assurer la longévité dans la maisonnée. Chez d'autres, l'usage de couteaux ou de ciseaux est prohibé de crainte de ne couper le fil de la bonne fortune pour toute l'année qui commence. Quelques-unes de ces superstitions ont une connotation davantage spirituelle.
Les temples de Taïwan sont alors envahis par une foule pieuse venue prier, offrir de l'encens et implorer les dieux de leur accorder un meilleur sort durant l'année. Ainsi, la veille du jour de l’An, peu avant minuit, les gens plus nombreux et plus bruyants s'attroupent devant les grands temples. A minuit pile, les fidèles envahissent le sanctuaire pour être les premiers à placer leurs bâtonnets d'encens dans le vase-encensoir dédié aux dieux. Une tradition tenace veut que le premier qui effectue cet acte soit béni pour la nouvelle année.
Si quelques-uns de ces usages occultes du Nouvel An chinois sont tombés en désuétude à Taïwan, en raison de l'évolution des moeurs, les célébrations de cette fête sont observées avec une importance incomparable. Bien avant la saison, les petits marchands de rue s'installent aux bons endroits pour vendre les fameuses bandes de papiers portant les « voeux de printemps ». Les achats de Nouvel An commencent assez tôt et sont une des principales activités à cette époque dans l'île. Par exemple, à Taïpei, la rue de Tihua, située dans un vieux quartier, célèbre pour ses boutiques d'épices et d'autres produits alimentaires typiques, devient vite la destination préférée des citadins à l'approche de l'année lunaire. Des chansons et des airs traditionnels résonnent dans les grands magasins, qui, pour la saison, bradent leurs articles afin d'attirer une foule enrichie de la prime traditionnelle qui est versée à ce moment et désireuse de faire ses emplettes de Nouvel An.
Les jours précédant le Nouvel An chinois, ceux qui vivent loin de leurs parents se préparent à retourner dans leur famille. Afin d'éviter les embouteillages monstrueux sur la route, certains partent un jour plus tôt. Ceux qui empruntent un moyen de transport public, dorment dans les halls des aéroports, des gares ferroviaires ou routières pour être sûrs d'obtenir leurs réservations à la date voulue. Les tickets s'arrachent dès leur mise en vente et tout sera complet. Peu importe l'épuisement de ce périple, les inconvénients sont vite oubliés dès que la famille est réunie autour de la grande table de Nouvel An pour partager un repas savoureux et copieux, le plus important de l'année. Quoiqu'il advienne, les retrouvailles familiales seront toujours au coeur de la fête du Nouvel An chinois.
LES ROIS MAGES
Pendant l'Épiphanie, on célèbre la visite des Rois mages, qui vinrent il y a 2000 ans porter des présents à Jésus, dans son berceau. Qui étaient ces personnages mystérieux et comment surent-ils non seulement que Jésus était né mais où il se trouvait?
L'Évangile nous dit qu'ils furent guidés par une grande étoile magique jusqu'à la crèche. On a souvent tenté de dire ce qu'était cette étoile. Par exemple, on a suggéré qu'elle aurait pu être la comète de Halley, qui justement est passée à proximité de la terre vers l'an 11 avant J.-C. Cette date correspond à peu près avec celle où on a estimé que Jésus est né: 6 ou 7 ans avant notre ère.
Il y a 300 ans, un grand astronome, Kepler, suggéra que l'étoile aurait pu être une nova. Cette théorie est appuyée par la récente découverte d'un astronome chinois qui, fouillant dans les archives des Chroniques chinoises, a remarqué qu'un objet céleste qui aurait pu être une nova a été repéré vers l'an 5 avant J.-C.
Une autre hypothèse concernant cette étoile est celle de la conjoncture (c'est-à-dire de la rencontre) des planètes Jupiter et Saturne puis fait très rare, de Mars, fers l'an 6 avant J.-C. Tous ces mouvements uniques des planètes auraient pu être interprétés par des astrologues comme signe d'un important événement proche. Or les Mages étaient peut-être astrologues.
On ne sait pas exactement ce qu'ils étaient. La tradition les veut rois. On leur donne le plus souvent les noms de Melchior, Gaspard et Balthazar.
Melchior, vieux roi d'Arabie et de Nubie, à la barbe et aux cheveux gris, offrit de l'or à l'enfant, en symbole de royauté.
Le jeune Gaspard, roi de Saba, lui donna de l'encens, en hommage à sa divinité.
Et Balthazar, roi noir à la barbe encore plus noire, qui régnait sur Tarse et l'Égypte, apporta de la myrrhe, parfum funèbre, annonçant ainsi la mort terrestre du Christ.
On les dit astrologues et rois... car ces hommes au grand pouvoir voyageaient avec beaucoup d'apparat et une grande magnificence. De plus, il semble qu'ils soient venus de Perse.
Évidemment, toutes ces hypothèses ne sont peut-être pas la véritable explication (que nous connaîtrons probablement jamais). Chacun de nous peut donc adopter celle qu'il préfère...
La fête de l'épiphanie ou fête des rois
Les Romains autrefois fêtaient les Saturnales. Les fêtes duraient 7 jours et tout était autorisé. On avait déjà pris l'habitude d'envoyer des gâteaux à ses amis. Sous l'ancien régime, on l'appela "gâteau des rois" car cela tombait en pleine période des redevances féodales et il était d'usage d'en offrir un à son seigneur.
Puis le concordat de 1801 a fixé la date de l'épiphanie (qui signifie "apparition") au 6 janvier.
L'Épiphanie commémore la visite des trois rois mages, Melchior, Gaspard et Balthazar venus porter les présents à l'enfant Jésus: de la myrrhe, de l'encens et de l'or.
Pour trouver leur chemin jusqu'à la crèche les mages ont suivi une étoile qui les a guidés.
Rois mages
Cette double origine fait qu'aujourd'hui il est de tradition de partager une galette "le jour des rois". Dans cette galette est dissimulée une fève et celui qui a la part contenant la fève est déclaré roi. Il est de coutume que le plus jeune convive se glisse sous la table pour désigner à qui sont attribuées les parts. Cela évite toute possibilité de tricherie. Dans certaines familles on laisse de côté la "part du pauvre" ou celle du Bon Dieu, offerte le plus souvent au visiteur imprévu. Celui qui a la part de galette contenant la fève devient "roi". Il est coiffé de la couronne (livrée avec la galette) et doit choisir sa reine. Cette dernière se coiffe elle aussi d'une couronne, s'il y a deux couronnes. Il est aussi de coutume que celui qui est roi doit offrir la prochaine galette.
La galette
Il existe deux sortes de galettes : la brioche ou la galette feuilletée.
Il y a encore le choix entre:
- la brioche nature, toute simple, en forme de grosse roue avec dessus des pépites de sucre
- et, surtout en Provence, la brioche, toujours ronde mais fourrée aux fruits confits,
- et la galette, assez rare aujourd'hui, dite "sèche", simple pâte feuilletée sucrée
- ou la galette feuilletée fourrée de frangipane, sorte de crème d'amande inventée par Frangipani, beau saucier florentin.
"Avec un mélange savant d'amandes, de rhum, de crème pâtissière et d'une pâte feuilletée dont la préparation est tenue secrète, Jean Masson réussit à donner à cette pâtisserie, souvent débitée de manière industrielle, un goût royal qui ferait frémir les papilles de n'importe quel blasé".
La fève
Ce ne furent pas toujours des figurines de plastique blanc qui offrirent la royauté d'un jour. A l'origine, on cachait des fèves dans la galette des rois. A l'époque romaine, il est clair qu'il n'existait pas encore de figurines de porcelaine ou de plastique.Il était en revanche facile de se procurer des fèves et, même après la cuisson, on remarquait immédiatment qu'il s'agissait d'un corps étranger dans la galette. De plus, elles n'étaient ni trop grandes ni trop petites et ne transmettaient aucun goût désagréable. Très longtemps, le roi d'un jour fut dès lors appelé le roi des fèves.
Une légende raconte que la fève serait née avec la fameuse bague de Peau-d'Ane qu'elle avait oubliée dans sa galette, mais son utilisation remonte certainement au XIIIe siècle. Il y en a pour tous les goûts. Du haricot sec à la fève dorée à l'or fin 24 carats, on peut en trouver en plastique blanc ou, la plupart du temps, en porcelaine.
Plus rarement, dans les milieux aisés, on cachait une pièce d'argent dans le gâteau. Les figurines de porcelaine ont fait leur apparition beaucoup plus tard, à partir de la seconde moitié du XIXe siècle et, depuis les années 1950, elles ont été relayées par celles en matière synthétique que nous connaissons actuellement. L'apparence du roi peut prêter à polémique, mais l'essentiel, c'est de trouver la figurine dans un morceau de gâteau.
Il est à noter que l'utilisation du four à micro-ondes pour réchauffer la galette est à déconseiller précisément lorsque la fève est en porcelaine.
Collection de fèves
La fève est devenue un véritable objet de collection . Plus de 10.000 fèves sont ainsi conservées au Musée de Blain (France) et un marché y est organisé tous les ans au mois de mars pour permettre aux fabophiles de s'échanger leurs plus belles pièces. Il y a même des revues comme "Le Fabophile Français" et de nombreux livres ont été édités à propos de la fève.
Les pâtissiers du temps présent rivalisent pour enrichir nos collections. Lenôtre s'adresse à Saint Laurent, Louis Vuitton, Daum, Sonia Rykiel, Christian Lacroix...
Du poupon emmailloté aux santons, du coq à l'âne, en passant par tous les personnages de Walt Disney ou autres Batman, il y en a pour tous les goûts !
Poème de Noël de Clément Moore
La nuit avant Noël
En 1822, un pasteur new-yorkais du nom de Clément Clarke Moore écrivit un poème mettant en scène un Père Noël entièrement vêtu de rouge, assis dans un traineau tiré par des rennes, avec un sac de jouets toujours plein, et des bas accrochés au-dessus de la cheminée dans l'attente des cadeaux.Ces images poétiques ont symbolisé Noël pour des générations et des générations d'enfants.
Intitulé " A visit from Saint Nicholas " puis publié anonymement dans un journal de l'état de New York, ce poème séduisit immédiatement l'imagination du public.A tel point que le premier vers : " Twas the night before Christmas " prit rapidement la place du titre original .
Une des raisons pour lesquelles le poème de Moore connaît toujours le même succès est la joie qu'on éprouve à le lire à haute voix. Il commence dans le silence et le suspense pour monter en un crescendo dramatique tandis que ses vers joyeux annoncent le mystérieux visiteur de minuit.
Récit merveilleux en attendant Noël " The night before Christmas " est devenu depuis un véritable rite dans beaucoup de familles anglo-saxonnes.
Et vous aussi. Vous ne pourrez pas résister au plaisir de renouer avec cette vieille tradition qui veut qu'on lise ce poème à haute voix afin que tous puissent en partager la joie et l'émotion.
C'était la nuit de Noël, un peu avant minuit,
A l'heure où tout est calme, même les souris.On avait pendu nos bas devant la cheminée,
Pour que le Père Noël les trouve dès son arrivée.Blottis bien au chaud dans leurs petits lits,
Les enfants sages s'étaient déjà endormis.Maman et moi, dans nos chemises de nuit,
Venions à peine de souffler la bougie,Quand au dehors, un bruit de clochettes,
Me fit sortir díun coup de sous ma couette.Filant comme une flèche vers la fenêtre,
Je scrutais tout là haut le ciel étoilé.Au dessus de la neige, la lune étincelante,
Illuminait la nuit comme si c'était le jour.Je n'en crus pas mes yeux quand apparut au loin,
Un traîneau et huit rennes pas plus gros que le poing,Dirigés par un petit personnage enjoué :
C'était le Père Noël je le savais.Ses coursiers volaient comme s'ils avaient des ailes.
Et lui chantait, afin de les encourager :
" Allez Tornade !, Allez Danseur ! Allez , Furie et Fringuant !
En avant Comète et Cupidon ! Allez Eclair et Tonnerre !
Tout droit vers ce porche, tout droit vers ce mur !
Au galop au galop mes amis ! au triple galop ! "Pareils aux feuilles mortes, emportées par le vent,
Qui montent vers le ciel pour franchir les obstacles ,
Les coursiers s'envolèrent, jusqu'au dessus de ma tête,
Avec le traîneau, les jouets et même le Père Noël.Peu après j'entendis résonner sur le toit
Le piétinement fougueux de leurs petits sabots.Une fois la fenêtre refermée, je me retournais,
Juste quand le Père Noël sortait de la cheminée.Son habit de fourrure, ses bottes et son bonnet,
Etaient un peu salis par la cendre et la suie.Jeté sur son épaule, un sac plein de jouets,
Lui donnait l'air d'un bien curieux marchand.Il avait des joues roses, des fossettes charmantes,
Un nez comme une cerise et des yeux pétillants,Une petite bouche qui souriait tout le temps,
Et une très grande barbe d'un blanc vraiment immaculé.De sa pipe allumée coincée entre ses dents,
Montaient en tourbillons des volutes de fumée.Il avait le visage épanoui, et son ventre tout rond
Sautait quand il riait, comme un petit ballon.Il était si dodu, si joufflu, cet espiègle lutin,
Que je me mis malgré moi à rire derrière ma main.Mais d'un clin d'oeil et d'un signe de la tête,
Il me fit comprendre que je ne risquais rien.Puis sans dire un mot, car il était pressé,
Se hâta de remplir les bas, jusqu'au dernier,
Et me salua d'un doigt posé sur l'aile du nez,
Avant de disparaître dans la cheminée.Je l'entendis ensuite siffler son bel équipage.
Ensemble ils s'envolèrent comme une plume au vent.
Avant de disparaître le Père Noël cria :
" Joyeux Noël à tous et à tous une bonne nuit "Je vous souhaite à tous un très bon réveillon et une très belle nuit de Noël.Soyez sages les enfants, le Père Noël va passer ce soir...Gros bisous !
La nuit des Lumières...
Dans l'air, quelque chose de fébrile
Flotte invisible en notre ville,
Prémices d'une soirée unique
Offerte à une nuit magique.
C'est la grande féerie de Lyon,
La fête des Illuminations.
Huit décembre, comme chaque année,
Toutes les rues vont s'éclairer.
Huit heures sur l'horloge du temps,
On éclaire tous les bâtiments
Pour Notre Dame de Fourvière,
Qui est la Reine des Lumières.
Sur les fenêtres et les balcons,
Scintillent bougies ou lumignons,
Autant d'étoiles dans la nuit,
Émerveillant grands et petits.
Ce soir, les hommes vont s'aimer,
Ils vont prier, ils vont chanter,
Merveilleux moments d'allégresse
D'une population en liesse.
Les anges dans leur paradis
Auront le cœur tout attendri,
En constatant que notre terre,
Pour une fois n'est plus l'enfer.
Alphonse BLAISE
Un peu d'histoire...
Ce 8 décembre 1852, à l'occasion de la fête de l'Immaculée Conception, les autorités religieuses lyonnaises prévoient d'inaugurer la statue de la Vierge, (protectrice de la ville) située sur la colline de Fourvière.
Toute la ville se prépare à cet événement et les habitants envisagent d'illuminer les façades de leurs habitations avec des bougies.
Le temps est si mauvais que la cérémonie est reportée au 12 décembre.
Mais les lyonnais ne l'entendent pas de cette oreille.
Dès 18 heures, les fenêtres s'allument et à 20 heures, la ville entière est illuminée.
La pluie torrentielle s'étant arrêtée, une grande partie de la population descend dans la rue, chante des cantiques, s'embrasse dans un élan fraternel de joie et de partage.
Les autorités religieuses se voient dans l'obligation de suivre le mouvement et illuminent la chapelle de Fourvière.
Une merveilleuse fête vient de naître...
Depuis cette époque, chaque année, Lyon et les régions avoisinantes ont perpétré cette tradition religieuse tombée aujourd'hui dans le domaine populaire.
Le temps de l'Avent dure environ quatre semaines et commence le quatrième dimanche précédant Noël. Pour les Chrétiens, cette période permet de revivre symboliquement l'attente de la venue de Jésus. C'est un temps de ferveur particulière, mais c'est aussi le signal de départ des préparatifs de Noël. Le premier dimanche de l'Avent, qui tombe cette année le 27 novembre, est aussi le début de l'année liturgique.
Le calendrier de l'Avent est depuis toujours l'allié des enfants car il adoucit leur attente. Ce calendrier peut se présenter sous différentes formes. La forme la plus courante est celle d'un calendrier en carton décoré, acheté dans le commerce, et dont chaque volet, représentant un jour de l'Avent, permet de découvrir un chocolat ou une petite surprise. La forme la plus ancienne est celle d'un calendrier réalisé en tissu rouge, dont les petites poches, elles aussi symbolisant chaque jour de l'Avent, cachent des friandises ou des jouets. Les mamans les plus douées et les plus courageuses pourront réaliser elles-même un calendrier de ce genre.
Le 1er dimanche de l'Avent est la date idéale pour commencer à installer la crèche dans sa maison. Vous pourrez préparer l'étable, y installer déjà l'âne et le bœuf, ainsi que Marie et Joseph. Pour mettre l'enfant Jésus dans la mangeoire, il faudra bien entendu attendre jusqu'au 24 décembre.
Les bougies que l'on allume durant l'Avent permettent de marquer symboliquement l'attente et l'espérance. La tradition d'allumer quatre bougies, une par dimanche de l'Avent, est surtout présente en Alsace, en Allemagne, et dans les pays Nordiques. Ces bougies peuvent être présentées sur des couronnes faites de branchages de conifère et ornées de houx et de pommes de pin, ou encore être placées sur un carillon dont la particularité est de faire tourner de petits anges... Il existe également des bougies graduées de 1 à 24, que l'on brûle un peu chaque jour.
La tradition de décorer un sapin en l'honneur de la fête de Noël est une survivance de rites païens et, dans le même temps, puise dans la symbolique chrétienne. Le sapin, toujours vert, parce qu'il est persistant, est un symbole de vie au milieu des autres arbres dépouillés de leurs feuilles par l'hiver. Le sapin de Noël tel que nous le connaissons aujourd'hui serait apparu en Alsace au XVIème siècle. Au cours des siècles il s'est imposé dans toute la France. Garni de pommes rouges, de friandises emballées dans de jolis papiers, ou encore illuminé à l'aide de coquilles de noix faisant office de lampe à huile, le sapin de Noël remporta un franc succès. A l'heure actuelle il trône toujours en bonne place dans les foyers durant l'Avent, même si son allure a beaucoup changé. Désormais le sapin se pare de guirlandes électriques, de boules translucides et de couleurs riches. L'or, l'argent, le rouge sont à la fête sur les sapins d'aujourd'hui. On peut installer le sapin dès le début de l'Avent, surtout lorsqu'il s'agit d'un sapin artificiel ou d'un vrai sapin planté dans un pot. En revanche un vrai sapin coupé ne tiendra peut-être pas jusqu'à Noël si vous l'installez si tôt dans une pièce bien chauffée.
En référence aux présents des Rois Mages à l'enfant Jésus, la tradition veut que l'on s'offre des cadeaux à l'occasion de Noël.
Vous faites peut-être partie de ces gens qui ont le sentiment d'avoir déjà tout ce qui leur est nécessaire et qui aimeraient que la générosité de Noël profite à des personnes démunies. Voici quelques idées pour sortir des sentiers battus :
- organiser une loterie de Noël : les cadeaux apportés par les convives seront mis en commun et distribués par un tirage au sort. Les cadeaux devront être symboliques et à portée universelle. On peut également donner une thématique, comme par exemple celle des "réalisations maisons".
- organiser une tombola au profit d'une bonne cause : on transforme la soirée de Noël en gala de charité. Vous récoltez au préalable des cadeaux en faisant appel à la générosité de votre entourage. Le soir de Noël, vous vendez les tickets de votre tombola à vos invités et l'argent récolté sera envoyé à une association caritative.
Inciter les enfants à participer à une action généreuse à l'occasion de Noël est une bonne façon de leur apprendre le sens de cette fête. Pourquoi ne pas leur proposer de faire un grand tri dans leurs jouets ? Samedi 26 novembre, de nombreux supercharchés proposeront des points de collectes pour ces jouets qui profiteront à des enfants de familles modestes grâce à l'association Emmaüs. Même les jouets abimés peuvent être apportés car ils seront recyclés par eco-systèmes. Découvrez les points de collecte sur le site laisseparlertoncoeur.org.
Saint-Eloi
Né vers 588 à Chaptelat près de Limoges, mort en 660, saint Eloi est issu d’une famille romaine relativement pauvre qui peut néanmoins vivre du revenu des ses terres. Très tôt, il est destiné à exercer le métier d’orfèvre. Il faut savoir qu’à cette époque le travail des métaux, des objets d’art et la frappe de la monnaie sont des activités prestigieuses.
Saint Eloi est placé en apprentissage chez Abbon, comte de Limoges et monétaire du roi. Ce dernier s’aperçoit très rapidement du talent exceptionnel de son élève. Saint Eloi est donc envoyé à Paris pour parfaire son apprentissage auprès de Bobon, monétaire de la Cour et trésorier de Clotaire II.
Depuis longtemps, Clotaire II a envie d’un trône bien précis, mais on ne trouve pas d’orfèvre compétent pour mener à bien cette réalisation. Bobon confie alors ce travail à saint Eloi. Le résultat est une merveille, Clotaire II est époustouflé. Ce n’est pas un trône que saint Eloi à fabriqué avec l’or qu’on lui a confié, mais deux strictement identiques. A partir de ce moment, Clotaire II accordera à saint Eloi une confiance sans faille.
Nommé Maître de la monnaie, saint Eloi devient un personnage important de la Cour. C’est à lui que s’adressent en premier lieu les évêques en mission à Paris et les ambassadeurs. Saint Ouen dit de lui : "C’est un homme capable d’en imposer aux plus grands tout en restant humble devant Dieu.
A la mort de Clotaire II, c’est Dagobert 1er qui devient roi. Ce dernier fait de saint Eloi un de ses principaux conseillers. Il le nomme Trésorier du roi et lui confie de nombreuses missions diplomatiques.
En 632, saint Eloi devient prêtre et fonde le monastère de Solignac. C’est en 641 qu’il est fait évêque de Noyon. A la mort de Dagobert 1er, saint Eloi quitte la Cour pour se consacrer exclusivement à sa charge ecclésiastique. Il fonde successivement les monastères de Noyon, Tournai, saint Quentin, les sanctuaires de saint Bon et de sainte Colombe (près de Sens). Il fait aussi construire un hôpital dans son évêché qui sera destiné aux pauvres. Il consacrera aussi une bonne partie de sa vie au rachat des esclaves.
Saint Eloi est le patron des orfèvres, des forgerons et des ferblantiers. Il est fêté le 1er décembre. Il meurt à Noyon le 1er décembre 660. il est enseveli dans l’abbaye, qui porte son nom et que la Révolution détruira entièrement. Ses reliques auraient été transférées en 1157 dans la cathédrale de Noyon qui était en cours d’achêvement Bonjour vous, je voudrais souhaiter une bonne fête à tous les Eloi bien sûr, et aussi à toutes les personnes dont c'est la fête aujourd'hui:
- on raconte que Saint Eloi trancha la patte d'un cheval, la ferra puis la remit en place sans que la bête en éprouvât du désagrément. On comprend dès lors pourquoi saint Eloi est devenu le protecteur des chevaux et le patron des:
- maréchaux-ferrants, des maquignons, des cultivateurs, des vétérinaires ainsi que de tous les corps de métiers qui, jadis, avaient de près ou de loin un rapport avec les chevaux (et maintenant avec les chevaux-vapeurs) : bourreliers, charrons, carrossiers, charretiers, mécaniciens, forgerons, serruriers, armuriers, orfèvres et garagistes.
Donc bonne fête à tout les gens qui font un de ces métiers ou qui l'ont pratiqué.
La tradition des “Catherinettes”
Sainte Catherine d'Alexandrie, patronne des jeunes filles, et par extension des modistes et des couturières est fêtée le 25 novembre.
La légende raconte qu'au 4ème siècle, ayant refusé de renier sa foi chrétienne devant l'empereur romain Maxence qui lui proposait le mariage, elle subit le supplice de la roue, après avoir converti des philosophes à sa cause. Sauvée par un ange, elle serait morte décapitée.
Seule Sainte honorée par 3 auréoles, la verte de la connaissance, la rouge en tant que martyre, la blanche symbole de sa virginité, elle fut vénérée à partir du Moyen Age par des confréries de jeunes filles dont la plus âgée était chargée de coiffer sa statue. Par la suite, la Sainte Catherine devint une journée de fête chez les couturières et les modistes qui se confectionnaient pour l'occasion des chapeaux : dans la couture, on dit que celles qui n'ont pas de mari à 25 ans sont mariées à l'aiguille …
Catherinette oucoiffer Sainte-Catherine
Le 25 novembre, jour de la Sainte Catherine on célèbre les Catherine mais aussi les “Catherinettes”, une tradition qui remonte au Moyen Age et persiste encore dans quelques villes et villages et à Paris.
Qu'est-ce qu'une Catherinette ?
C'est une jeune femme qui, ayant atteint 25 ans n'est toujours pas mariée. L'étymologie grecque de ce prénom est katharos qui veut dire pur.
Le 25 novembre les Catherinettes arborent un chapeau de couleur verte et jaune car on dit qu'elle “coiffent Ste Catherine”.
La tradition voulait en effet que les jeunes femmes renouvellent la coiffure de la statue de la sainte Catherine à Paris.
C'est aujourd'hui la fête des modistes (les créateurs de chapeaux) et toutes les grandes maisons de couture parisienne et cela donne l 'occasion aux petites mains de préparer les plus beaux chapeaux et renforce l' esprit d'équipe.
La couleur jaune symbolise la Foi et le vert la connaissance.
Mais il n' y a pas que dans les maisons de couture que l' on fête les catherinettes, dans certains bureaux ce sont généralement les collègues de l'heureux élue qui auront le soin de préparer un chapeau avec des éléments rappelant la personnalité de la jeune femme. Quand on coiffe St-Catherine on est la reine de la journée et on se doit de garder son chapeau jusqu'à la fin de celle-ci. Cette petite manifestation est souvent suivie d un petit verre avec tous les collègues.
C'est une tradition fort sympathique et qui devrait être beaucoup plus fêtée
à mon sens qu' elle ne l' est actuellement. Cela crée une bonne ambiance dans les différents services des bureaux et rapprochent les collègues et un chapeau de catherinette n' est pas très difficile à réaliser. Un peu de tissu jaune ou de voile vert quelques objets rappelant la personnalité de la jeune femme et votre imagination fera le reste.
Ci-dessous de magnifiques chapeaux que les écoles de couture font préparer par les étudiants.
La coutume des catherinettes remonte au Moyen Age, où l'on parlait indifféremment de la « coiffe » ou de l' habillage de sainte Catherine.
Les jeunes filles, qui avaient atteint 25 ans sans avoir trouvé d'époux, revêtaient des vêtements somptueux ou coiffaient des chapeaux originaux. De véritables pièces montées pour certaines, qui les confectionnaient elles-mêmes ou s'assuraient les services d'une modiste. Très souvent, le motif de la « coiffe » s'inspirait des attributs de la profession de la catherinette.
le 25 novembre, les employées qui coiffaient sainte Catherine mettaient
leurs chapeaux, plus extravagants les uns que les autres, au cours d'un goûter bien amusant.
Catherinettes de 1949
Sainte-Catherine
Du nom de Catherine d'Alexandrie, sainte légendaire, qui aurait été martyrisée le 25 novembre An 307.
Patronne des filles à marier, mais aussi des théologiens, philosophes, orateurs, notaires, étudiants, charrons, meuniers, tourneurs, cordiers, potiers, fileuses, rémouleurs, barbiers, plombiers, étainiers, drapiers, tailleurs, etc…
Sur ce vitrail de l'église de Vanault-les-Dames, on retrouve les symboles liés à sainte Catherine : la couronne, signe de sa royauté ; la roue, symbole du supplice et la palme du martyre.
Aujourd'hui, la tradition se perpétue dans le 2ième arrondissement à Paris, dans le Nord de la France et au Canada, et elle renaît en Lorraine, où la sainte Catherine fut pendant des siècles l'une des grandes fêtes précédant le temps de l'Avent, dont la fête la plus populaire est celle de la Saint Nicolas. Ce dernier, Patron de la Lorraine, est d'ailleurs également le Patron des jeunes hommes à marier …