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PARIS ET SES MONUMENTS

PARIS ... l'église Saint-Augustin après sa rénovation !

Publié à 10:38 par yvonne92110 Tags : paris et ses monuments eglise st augustin après rénovation
PARIS  ...  l'église Saint-Augustin après sa rénovation !

Le nouveau visage de l’église Saint-Augustin ...

 

Située au coeur du 8ème arrondissement de Paris, l’église Saint-Augustin a quelque chose d’imposant. Symbole du Second Empire et des aménagements du baronHaussmann, elle a pourtant été vivement critiquée au moment de son inauguration. En cause, son style éclectique jugé disparate, mais également son côté austère qui a pu être en partie effacé par une récente rénovation. On vous dévoile le nouveau visage de cette église si longtemps décriée.

 

Refondation haussmannienne du quartier de la Petite Pologne :

 

A partir des années 1850, les réformes d’Haussmann transforment les rues parisiennes. Le quartier de la Petite-Pologne est remanié autour de la construction de la place de l’Europe. Pour Napoléon III, le carrefour entre les boulevards Malesherbes et Haussmann semble être un endroit parfait pour construire un lieu de culte impressionnant qui accueillera sa sépulture ainsi que celles des princes de sa famille. Le destin en décidera autrement et Napoléon III ne sera jamais enterré à Paris : il meurt en exil en Angleterre, où il est enterré en 1873.

 

Créée par Victor Baltard :

 

L’église est construite en 11 ans (1860-1871) par Victor Baltard. C’est une première pour l’architecte des Halles puisque ses autres projets concernant des églises ne sont que des restaurations. Les mesures de cette église sont impressionnantes : 100 mètres de long, un dôme de 25 mètres de diamètre et de 80 mètres de hauteur. Le style de l’église Saint-Augustin mêle le roman, notamment au niveau de la nef, et le byzantin au niveau du chœur et de la coupole.

 

Saint_Augustin_Church_Paris ZigZag

© Saffron Blaze

 

Architecture métallique :

 

La particularité de Saint-Augustin réside dans l’absence de contreforts, qui est compensée par une ossature métallique, la première du genre. Cette dernière est visible sur les bords des voûtes et en haut des colonnes. La nécessité de consolider la structure sans construire de renforcements à l’extérieur de l’église vient de l’espace triangulaire et peu large entre les rues adjacentes sur lequel elle doit rentrer. De plus, le métal est un matériau très en vogue à l’époque, qui sert également à la construction des gares.

 

Saint-Augustin intérieur- Paris ZigZAg

© Diliff

 

La dernière rénovation :

 

C’est un budget de 4,2 millions d’euros qui a été nécessaire à la rénovation de l’Église Saint-Augustin. Financée par la Ville de Paris et le Ministère de la Culture, ainsi que par une grande publicité installée pendant la durée des travaux sur la façade, cette rénovation nous permet aujourd’hui de redécouvrir toutes les qualités de cette église si souvent décriée. Le nombre des statues étant très important, de nombreux tailleurs de pierre ont été embauchés pour l’occasion.

 

Cette impressionnante façade nous laisse aujourd’hui entrevoir, au-dessus des portes voûtées,  les quatre évangélistes (Matthieu, Marc, Luc et Jean). On découvre également les douze apôtres parfaitement nettoyés sous la rosace. Cette dernière mesure 80 mètres de diamètre et forme un gigantesque puzzle en 85 pièces qui a été déboîté, rénové avant d’être reconstitué avec une doublure pour protéger le verre.

 

Église_Saint-Augustin_de_Paris,_rénovée Paris ZigZag

Façade de Saint-Augustin après rénovation © NDessenne

 

Les secrets de la Comédie-Française ...

Publié à 14:02 par yvonne92110 Tags : paris et ses monuments la comédie francaise paris
Les secrets de la Comédie-Française ...

Les secrets de la Comédie-Française ...

 

 

Saviez-vous que Molière n’avait jamais joué sur la scène de la Comédie-Française ? Il a été choisi pour être le père spirituel de l’importante institution théâtrale, mais sa création s’est déroulée après sa mort. Quelque 3000 pièces au répertoire, plus de 300 ans d’existence et 5 lieux, bienvenue derrière le rideau de la plus prestigieuse scène française, dont l’histoire reste bien méconnue…

 

Une création forcée :

 

Nous en sommes en 1673, trois troupes de comédiens se disputent le public de théâtre parisien : la troupe du Palais-Royal (dirigée par Molière), celle du Marais et celle de l’Hôtel de Bourgogne. Louis XIV, désireux d’une centralisation, ordonne aux comédiens de la troupe du Marais de rejoindre la troupe de Molière après la mort de ce dernier. Le roi force également la main de la troupe de Bourgogne pour qu’une troupe unique se forme à Paris. Les comédiens-français s’unissent finalement le 5 janvier 1681, pacte qui ne sera jamais rompu.

 

L’union fait la force des comédiens-français :

 

Les symboles de la prestigieuse institution sont la ruche et les abeilles (ils figurent d’ailleurs dans l’illustre salle Richelieu), les abeilles étant les comédiens et la ruche leur maison, la Comédie-Française. La force du groupe est d’ailleurs présente dans la devise « Simul et singulis », qui signifie « être ensemble et rester soi-même ». Ce lien entre les comédiens date du 5 janvier 1681, et s’est traduit notamment par le partage des recettes des représentations.

 

La Comédie-Française a eu plusieurs maisons :

 

Le célèbre théâtre n’a pas toujours été voisin du musée du Louvre ! L’appellation de Comédie-Française désigne au départ la troupe plus que le lieu dans lequel elle joue. La compagnie s’est d’abord installée en 1680 dans le théâtre Guénégaud, au 42 rue Mazarine, derrière les Beaux-Arts, avant de déménager en 1689 dans l’actuelle rue de l’Ancienne Comédie, toujours dans le quartier de Saint-Germain-des-Près. Des places étaient disponibles sur les côtés de la scène, jusqu’à ce que Voltaire s’oppose à ce dispositif, pour que l’illusion théâtrale soit maximale.

 

Déménagement Rive Droite :

 

La Comédie-Française déménage en 1770 dans la salle des Machines du palais des Tuileries, qui appartenait auparavant à l’Opéra de Paris. En effet, les anciens locaux ne correspondant plus aux impératifs du premier théâtre de France. La salle est grande mais pas suffisamment pour leurs ambitions. C’est pourquoi la troupe a, en parallèle, fait construire un théâtre digne de leur rang, l’Odéon, à partir de 1768.

 

Théâtre de l’Odéon et premiers trottoirs :

 

Le Théâtre de l’Odéon, situé juste à côté du jardin du Luxembourg, est occupé par la troupe en 1782. L’Odéon a été pensé comme un temple du théâtre français, ce qui explique les huit colonnes toujours visibles sur la façade. Suite à la construction du théâtre, des trottoirs sont construits « rue de la Comédie », actuelle rue de l’Odéon. Le quartier rivalise d’innovation pour l’époque puisque ce sont les deuxièmes trottoirs construits à Paris (les premiers datent de 1607 et se trouvent toujours sur le Pont-Neuf).

 

Théâtre_de_l'Odéon_facade - Paris ZigZag - Jcmorgane

Théâtre de l’Odéon © Jcmorgane

 

Une transition révolutionnaire rue de Richelieu :

 

La Révolution Française touche de plein fouet les Comédiens-Français. Leur salle de l’Odéon devient le Théâtre de la Nation, les droits civils leur sont accordés et une partie d’entre eux déménage rue de Richelieu, dans le Théâtre de la République en 1791. Ce denier est celui que nous connaissons actuellement, construit par Victor Louis. La troupe réunifiée y séjourne en continu depuis 1799, à l’exception d’incendies et de grandes rénovations qui ont mené les comédiens à s’établir temporairement dans d’autres lieux. Ce bâtiment, conçu pour s’accorder architecturalement avec le Palais-Royal, héberge la salle Richelieu, 746 places, où les comédiens français jouent de septembre à juillet.

 

Salle Richelieu Comédie Française Paris ZigZag

Salle Richelieu, Comédie-Française.

 

Le jeu de l’alternance :

 

Cette glorieuse maison possède un répertoire de 3 000 pièces de toutes les époques, qui doit au préalable être soumis au Comité de lecture. Seules ces œuvres peuvent être jouées par les Comédiens-Français dans la salle Richelieu. Deux autres espaces appartiennent également à cette grande maison : le Théâtre du Vieux-Colombier et le Studio-Théâtre. Le premier, situé à Saint-Germain, a accueilli la première représentation de Huis Clos de Jean-Paul Sartre, et devient la deuxième salle de la Comédie-Française en 1993. Le second, construit en même temps que le Carrousel du Louvre, est inauguré en 1996 et permet de compléter la programmation des deux autres salles avec des pièces plus intimistes.

 

La Comédie Française – 1 place Colette, Paris Ier
Métro : Ligne 1, 7 Palais Royal Musée du Louvre.

 

Pour assister à une représentation de la Comédie-Française, vous trouverez sur leur site internet toute la programmation

 

Le Louvre et la fameuse Pyramide de Verre ...

Publié à 13:37 par yvonne92110 Tags : paris et ses monuments le louvre et pyramide de verre
Le Louvre et la fameuse Pyramide de Verre  ...

                                                                                                                                Le Grand Louvre et la fameuse Pyramide de Verre ...

 

 

 

Le palais royal le plus célèbre de Paris s’est construit et perfectionné pendant presque 800 ans.  

Tout commence sous le règne de Philippe Auguste.

                                                                                                                    De 1981 à 1999  le projet du Grand Louvre est mis en œuvre. D’importants travaux de modernisation sont réalisés. La plus célèbre de cette modernisation reste la fameuse pyramide de verre, désormais indissociable du Musée du Louvre.

                                                                                                                                                                           Aujourd’hui le Louvre - en plus d’être un musée - abrite la prestigieuse école du Louvre, le centre de recherche et de restauration des musées de France, des galeries commerciales ainsi que les espaces d’exposition « Carrousel du Louvre ». 

 

La Tour Eiffel ... dans tous ses états !

Publié à 12:03 par yvonne92110 Tags : paris et ses monuments la tour eiffel ds tous ses états

Cathédrale Notre-Dame de Paris : vue de l'intérieur !

Publié à 10:06 par yvonne92110 Tags : interieur nd de paris interieur paris et ses monuments nd de paris
Cathédrale Notre-Dame de Paris : vue de l'intérieur !

                                                                                                                                                                                                La cathédrale Notre-Dame de Paris :                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                          La cathédrale Notre-Dame de Paris, chef d’œuvre de l’architecture gothique, est le monument le plus visité de France. Située dans le centre historique de Paris, à l’extrémité de l’île de la Cité, sa construction débute au Moyen Âge.                                                                                                                                                                                                                                                                              Les travaux ont commencé au XIIIème et se sont terminés au XVème siècle. Très endommagée pendant la Révolution française, la cathédrale a fait l’objet d’une restauration au XIXème siècle dirigée par l’architecte Viollet-le-Duc.                                                                                                                                                                                                                                                       Les nombreux visiteurs admirent les vitraux et rosaces, les tours, la flèche et les gargouilles. Ils peuvent également découvrir le Trésor de Notre-Dame et tenter l’ascension des tours pour profiter d’une vue panoramique de Paris.                                                                                                                                                                                                                                                           En 2013, Notre-Dame célèbrait son 850ème anniversaire. A l’occasion de ce jubilé, de nombreuses manifestations sont organisées et la cathédrale renouvelle son patrimoine campanaire avec l’arrivée de huit nouvelles cloches et d’un nouveau bourdon.                                                                                                                                                                                                Les distances routières de France se calculent à partir du point 0, situé sur le parvis.

Petite balade à la Butte Montmartre ...

Publié à 10:36 par yvonne92110 Tags : paris et ses monuments balade la butte montmartre
Petite balade à la Butte Montmartre  ...

Petite balade à la Butte Montmartre ...

  
 
 

Chaque rue, chaque escalier de la Butte aurait son anecdote à raconter sur un peintre, un écrivain,
 un poète. Là-haut se sont écrits des chapitres capitaux de l’histoire de l’art. Petite visite initiatique.

                                                                                                                                                                               Accroché aux pentes abruptes d’une colline tout au nord de la capitale, Montmartre n’était en principe pas en mesure d’entrer dans les plans du baron Haussmann, pour qui une rue digne de ce nom ne pouvait qu’être rectiligne et de préférence plate.                                                                                                                                     

Ce village conserva ainsi son labyrinthe de ruelles bordées de maisonnettes, et jusqu’au début XXème  siècle, une partie de ses pentes resta couverte d’une végétation assez intense pour qu’on parle de maquis.                                                                                                                                                                                                                                                                                                            La rue Caulaincourt, puis l’avenue Junot, ont fini par monter à l’assaut de la Butte où ont dès lors poussé des immeubles cossus, imposant de curieux contrastes avec le village.                                                                                                                                                                                                                                

La basilique du Sacré-Cœur est bâtie là où s’est déclenchée la Commune de Paris en mars 1871.

Sa première pierre a été posée en 1875, elle a été consacrée en 1919 !

Entre l’avenue Junot et la rue Caulaincourt, un escalier, nommé rue Juste-Métivier. Cette voie est réservée au seul usage des piétons qui découvrent le Montmartre aisé. Hôtels particuliers, superbes immeubles, le versant cossu s’est bâti sur le maquis.


La rue du Mont-Cenis, tout au nord de la Butte, part quasiment de la place du Tertre pour rejoindre les Maréchaux, juste avant le périphérique. Ici, elle est photographiée dans sa partie supérieure. Après la rue Caulaincourt, elle redevient une voie comme les autres, voitures, bus, deux-roues...

Place Blanche, célèbre pour son cabaret le Moulin Rouge, une institution que l’on doit à Joseph Oller et Charles Zidler depuis 1889.

Tel que vous le voyez aujourd’hui, il est en tout point identique à celui imaginé en 1889 par Oller et Zidler, qui avaient déjà créé l’Olympia sur le boulevard des Capucines.

Le french cancan en fit le succès, et, en inspirant Toulouse-Lautrec, il assura aux lieux une célébrité éternelle.

La cité des Fusains - Renoir eut ici un atelier, dans la cité des Fusains dont les maisons à pseudo-colombages étaient d’anciens pavillons de l’exposition universelle de 1889. Aujourd’hui, il relève de l’utopie de vouloir y habiter : hors de prix.

Connue dans le monde entier, la maison rose du Lapin Agile se présente comme le « conservatoire de la chanson française ». Cette petite maison fut construite vers 1850, au moment même où le préfet Haussmann initiait la construction d’imposants immeubles.

Dans les années 1860 y vivait un petit fonctionnaire et sa femme qui improvisa une guinguette au rez-de-chaussée, baptisée Cabaret des assassins... afin d’attirer les clients !

Puis une ex-danseuse de french cancan, Adèle Ducerf, reprit l’établissement qui devint A ma campagne. Mais l’esprit des lieux exigea une autre enseigne, qui fut commandée au caricaturiste André Gill :

Il dessina ce curieux lapin jaillissant d’une casserole en tenant en équilibre une bouteille... et le « lapin à Gill » devint « Le Lapin Agile» !

A cette époque, la petite maison de la butte Montmartre reçoit une clientèle étonnante : Verlaine, Villiers de l’Isle-Adam, Courteline, Ziem, Clemenceau (alors député).

Cela continuera lorsque la maison sera reprise par Berthe et son fameux Frédé, en 1902.

Aujourd’hui, en participant à la « veillée » qui commence à 21 heures, on s’assied aux mêmes places que Picasso, Salmon, Max Jacob, Mac Orlan, Dorgelès, Carco...

La plus belle église de Paris ...

Publié à 10:04 par yvonne92110 Tags : paris et ses monuments la plus belle église de paris
La plus belle église de Paris    ...

La plus belle église de Paris ...

 

A quelques mètres du Panthéon se trouve l’église Saint-Etienne-du-Mont. Outre son style qui nous intrigue, elle renferme des trésors inattendus.                                                                                                                                                                                                          

Construite au XVIème siècle, l’église Saint-Étienne-Du-Mont a été édifiée pour répondre à un fort accroissement de la population. En effet, des religieux venaient en nombre aux alentours d’une importante abbaye se trouvant rue Clovis où reposait Sainte-Geneviève. L’église s’est donc construite accolée à L’abbaye.                                                                                                                                                                                                                                                                  

Sa construction commence en 1492 et ne se termine qu’en 1626. On assiste alors à l’évolution du style lors de la construction, passant du Gothique à la Renaissance. Cela se remarque dans la façade de la bâtisse (construite de 1610 à 1622), unique en son genre, mais qui se révèle, finalement, être un ensemble harmonieux. Nous observons un décor datant de la Renaissance qui s’intègre à une structure héritée du Moyen Age, en trois parties élevées.                                                                                                                                      

Eglise saint-Etienne-du-Mont à Paris


 A  gauche L’église Saint-Etienne-du-mont collée à l’abbaye sainte-Geneviève, au XVIIIème siècle.  

                                                                                                                                                                            Le Panthéon est construit par la suite en l’honneur de Sainte-Geneviève, remplaçant ainsi l’ancienne abbaye en ruine. Cette dernière est définitivement fermée pendant la Révolution française. C’est alors à l’église Saint-Etienne-Du-Mont qu’est fait l’honneur d’accueillir les reliques de Sainte Geneviève à partir du XIXème siècle. Cependant, en 1793, l’église est pillée par les révolutionnaires et les restes de la sainte brûlée sur la Place de Grève, tristement connue pour ces exécutions. Seul vestige de la sainte, un morceau de l’ancien sarcophage, où elle avait reposé jusqu’au IXème siècle, a été retrouvé par le curé de l’église en 1803. Il est aujourd’hui exposé dans le reliquaire en cuivre à l’intérieur de l’église.                                                      

Un patrimoine ...  et une histoire exceptionnelle :                                                                                        

L’église Saint-Etienne-Du-Mont prend une place centrale dans le quartier. Ce mélange de style n’est pas le seul trésor que possède cette église. A l’intérieur, un superbe jubé, dernier témoin d’une époque révolue à Paris, trône fièrement. Il s’agit d’une sorte de tribune qui forme une séparation de pierres entre la nef, où sont présents les fidèles, et le chœur réservé au clergé uniquement.                                                                                                                                                                                                                                                                             

Le jubé de l'Eglise Saint Etienne du-Mont à Paris

                                                                                                                                                                       Apparu en France au XIIème siècle, il avait pour seul but cette séparation. Suite à une réforme liturgique, cet attribut devient vain à partir du XVIème siècle et provoque une modification de l’architecture des églises. Aujourd’hui, le chœur doit être visible des fidèles, ce qui a eu pour conséquence de condamner les jubés à la destruction. C’est la chaire à prêcher qui le remplace. Cependant ce travail de destruction prend des siècles, ainsi les derniers jubés disparaissent les uns après les autres jusqu’au XIXème siècle. Encore de nos jours, il n’est pas rare de voir les traces des jubés dans les églises. On les remarque par des poutres de soutien ou encore des portes murées. Rares sont les églises en France à disposer encore d’un jubé. À Paris, il n’en reste qu’un et c’est celui de Saint-Etienne-Du-Mont !                                                                                                                       

  L’église Saint-Etienne-Du-Mont
30 rue Descartes, 75005 Paris

Métro  :  Ligne 10, Cardinal Lemoine

 

Le trésor architectural de l’église ND du Travail !

Publié à 09:41 par yvonne92110 Tags : paris et monuments eglise nd du travail paris 15ème
Le trésor architectural de l’église ND du Travail !
                                                                                                                                                                            Le trésor architecturade l’église Notre-Dame-du-Travail  !                                                                                                                                                                                   

De la rue, rien ne laisse présager ce que l’intérieur nous réserve. L’Église Notre-Dame du Travail, située à quelques encablures de la Gare Montparnasse, nous montre en effet une façade en pierre de taille, inspirée du style roman et relativement sobre. Jolie certes, mais finalement peu originale si on la compare à d’autres lieux de culte parisiens, comme Notre-Dame-de-Compassion ou Saint-Jean-de-Montmartre. Et pourtant, l’intérieur nous réserve quelques surprises !

                                                                                                                                                                                                                          Une église dédiée aux travailleurs :                                                                                                                                                                                                                     

Construite entre 1897 et 1902, l’Église Notre-Dame-du-Travail est née de la volonté du nouveau prêtre de la paroisse, l’abbé Soulange-Bodin, d’ériger un lieu qui puisse unir la religion aux travailleurs de toutes les classes, du plus humble des ouvriers à l’industriel riche et prospère. L’église devait remplacer celle de Notre-Dame-de-Plaisance, devenue trop petite pour accueillir comme il se doit les nombreux habitants venus s’installer dans ce quartier pauvre de la capitale. Tous les vitraux, tableaux et sculptures présents au sein de cette étonnante église rendent ainsi hommage aux travailleurs et à la condition ouvrière.                                                                                                             

La sculpture de Notre Dame du travail a été réalisée en 1897 par Camille Lefebvre. La Vierge tient sur ses genoux les outils de la fileuse tandis que Jésus tient un outil de charpentier. La base de la statue est recouverte d’objets évoquant quelques métiers très pratiqués à l'époque.  

                                                                                                                                                                                                                                                                      La sculpture de Notre Dame du travail a été réalisée en 1897 par     Camille Lefebvre.                                                                                                                                                                            
La Vierge tient sur ses genoux des outils de fileuse tandis que Jésus tient un outil de charpentier. La base de la statue est recouverte        d’objets évoquant quelques métiers très pratiqués à l’époque.                                                                                                                               

Tableau de l'église Notre-Dame-du-Travail

Ce tableau réalisé par Joseph Uberti représente Saint Éloi, le patron des ouvriers métallurgistes (1899)  

                                                                                                                                                              Une église « industrielle » construite avec des matériaux de récupération :                                                                                                                                                                                                                           

En plus d’être la seule église parisienne construite à destination de la classe ouvrière, l’Église Notre-Dame-du-Travail a la particularité d’être érigée autour d’une insolite construction en fer. Les murs latéraux et ceux du presbytère sont en moellons, une pierre calcaire tendre et légère qui provient de l’ancien abattoir de Grenelle, tandis que la charpente, elle, est entièrement métallique.

L'intérieur de Notre-Dame-du-Travail

L’intérieur de l’Église Notre-Dame-du-Travail 

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                 L’Église Notre-Dame-du-Travail reflète ainsi l’époque durant laquelle elle a été construite. Nous sommes à la fin du XIXe siècle, la Tour Eiffel vient de voir le jour, tout comme la nouvelle Gare d’Orsay. Chacun de ces deux édifices donne une place prépondérante au fer et utilise des techniques qui permettent d’aérer et d’alléger les constructions. L’architecture intérieure de l’église reprend le même principe : une toiture légère, des poutrelles apparentes et des arceaux en fer.

                                                                                                                                                                                    Les 135 tonnes de fer qui ont servi à la construction proviennent principalement du Palais de l’Industrie, ancien édifice construit pour l’exposition universelle de 1855 et détruit en 1896, au début de la construction de l’église, pour laisser place aux Petit et Grand Palais. L’utilisation du métal permet non seulement d’aérer l’espace, mais, selon l’abbé Soulange-Bodin lui-même, il offre également aux ouvriers de la paroisse un cadre familier, plus proche de celui qu’ils connaissent dans leurs usines, halles et autres édifices utilitaires de l’époque. Une étonnante architecture qui sert un singulier dessein, l’Église Notre-Dame-du-Travail mérite clairement le détour !

                                                                                                                                                                                        Église Notre-Dame du Travail – 59 rue Vercingétorix, 75014
Métro : Pernety (ligne 13)

 

Portes de Paris : les 4 Arcs de triomphe de la capitale !

Publié à 13:56 par yvonne92110 Tags : paris et ses monuments quatre arcs triomphe capitale
Portes de Paris : les 4 Arcs de triomphe de la capitale !

Les portes de Paris : les quatre Arcs de Triomphe de la Capitale !

  

Il y a quelques siècles, Paris n’avait pas tout à fait le même visage qu’aujourd’hui. La ville, moins étendue, était délimitée par des enceintes et certaines portes et arcs indiquaient l’entrée d’avenues royales et de palais. Aujourd’hui, seules quatre portes sont encore debout, remplissant davantage le rôle d’arcs de triomphe que de véritables lieux de passages. Quatre édifices à l’histoire riche  !

                                                                                                                                                                     LA PORTE SAINT-DENIS :                                                                                                                                                                                                                                       
porte-saint-denis-paris

 

Il est étonnant de croiser cette porte, érigée fièrement comme un témoin de notre histoire, à deux pas du boulevard Bonne Nouvelle et ses distractions modernes. Datant de 1672, elle est en réalité un arc de triomphe, inspiré de l’Arc de Titus à Rome et construit en l’honneur de Louis XIV, victorieux lors de la guerre de Hollande face aux Provinces unies. Si vous levez la tête pour apercevoir le sommet de cet édifice, d’une hauteur d’environ 25 mètres, vous apercevrez les mots « Ludovico Magno », qui signifient « À Louis Le Grand », dédicace plus ou moins discrète au roi. Pour flatter ce dernier, l’architecte François Blondel et le sculpteur Michel Anguier n’ont pas été avares de symboles victorieux, comme les deux obélisques présents de chaque côté de l’arc, qui commémorent le passage du Rhin par Louis XIV, et la frise supérieure qui symbolise sa victoire à Maastricht. La porte répondait aussi à la volonté de Colbert de séparer la ville des faubourgs. Si l’on se place devant elle, on se retrouve face à la rue du Faubourg-Saint-Denis qui menait autrefois directement à la Basilique Saint-Denis, une artère très fréquemment empruntée par le roi. La porte Saint-Denis en marquait l’entrée.

Boulevard Saint-Denis, 75010 Paris.

                                                                                                                                                                         LA PORTE SAINT-MARTIN  :                                                                                                                                                                                                                        
porte-saint-martin-paris

 

Avec ses 18 mètres de haut, la porte Saint-Martin se dresse encore avec allure dans le quartier des Grands Boulevards. Datant de 1674, elle est toute en pierre calcaire et se reconnaît à la présence de deux petites arcades sur les côtés. C’est dans sa volonté de séparer les faubourgs de la ville, que Colbert a ordonné la construction de cet édifice à la gloire de Louis XIV, tout comme la porte Saint-Denis, située à quelques mètres de là. Plus dépouillée que cette dernière, la porte Saint-Martin n’en est pas moins riche de symboles : l’architecte Pierre Bullet y a représenté Louis XIV, protégeant une femme de l’aigle germanique, pour symboliser la défaite des allemands lors de la bataille de Limbourg en 1665, ou encore ce même roi recevant des clés de la main d’une femme à genoux, référence directe à la prise de Besançon. Les plus observateurs remarqueront aussi l’inscription tout en haut de l’édifice qui peut se traduire par « À Louis Le Grand, pour avoir pris deux fois Besançon et la Franche Comté, et vaincu les armées allemandes, espagnoles et hollandaise ». En toute modestie…

Boulevard Saint-Martin, 75010 Paris.

                                                                                                                                                                L’ARC DE TRIOMPHE DE L’ÉTOILE  :                                                                                                                                                                                                               
arc-triomphe-etoile-paris

  

L’Arc de Triomphe de l’étoile, une porte ? C’est en tout cas ce que nous apprend l’histoire de l’édifice. À l’origine, Napoléon 1er, l’instigateur de cette construction, voulait en faire le lieu d’entrée vers une avenue reliant le Louvre à la Bastille, une arche sous laquelle les passants marcheraient pour rejoindre le faubourg Saint-Antoine. Difficile à imaginer aujourd’hui avec la circulation incessante du rond-point des Champs Élysées ! Mais l’empereur, qui a fait appel principalement à l’architecte Jean-François-Thérèse Chalgrin, a surtout souhaité faire de l’Arc de Triomphe un témoin des grandes victoires de l’armée française, d’où son nom. On y admire encore aujourd’hui des gravures et sculptures représentant les grandes batailles des périodes de l’Empire et de la Révolution. Avec sa hauteur de près de 50 mètres et sa situation rêvée à l’extrémité des Champs Élysées, cet arc achevé en 1836 est devenu l’un des symboles de Paris à travers le monde. Mais les touristes de passage ne se doutent certainement pas qu’il abrite depuis 1920 une tombe, celle d’un soldat français mort durant la Première Guerre Mondiale, le célèbre soldat inconnu !

Place Charles de Gaulle, 75008 Paris.

                                                                                                                                                                  L’ARC DE TRIOMPHE DU CARROUSEL :                                                                                                                                                                                                              
arc-triomphe-carrousel-paris

 

Au moment de sa construction par Percier et Fontaine, en 1808, l’Arc de Triomphe du Carrousel était la porte d’entrée de la cour du Palais des Tuileries, un édifice détruit par l’incendie de Communards. Commandé par Napoléon Bonaparte, il avait aussi pour vocation de célébrer les grandes victoires de l’armée de l’époque, comme la bataille d’Austerlitz ou la Campagne de 1805. Très différent des autres portes et arcs de Paris, l’Arc de Triomphe du Carrousel a une apparence plus travaillée et plus complexe, malgré une hauteur moindre de 15 mètres. On remarque, par exemple, la présence d’entrée sur chacune de ses faces, de colonnes antiques en marbre blanc et rouge, de nombreux bas-reliefs, ainsi que d’une sculpture à son sommet. Cette dernière, représentant un char tiré par quatre chevaux est une copie de l’œuvre qui orne la porte de la basilique Saint-Marc à Venise, puisque celle-ci a été rendue en 1815. Aujourd’hui, on y passe surtout lorsque l’on quitte le Louvre pour aller prendre l’air au Jardin des Tuileries, l’occasion d’admirer le panorama magnifique sur l’Obélisque de la Place de la Concorde, l’Avenue des Champs-Élysées ou l’Arc de Triomphe qui s’offre à notre regard lorsqu’il suit son axe.

Place du Carrousel, 75001 Paris.

 

Ces monuments qui divisent les Parisiens ...

Publié à 14:49 par yvonne92110 Tags : paris et ses monuments ceux qui divisent les parisiens
Ces monuments qui divisent les Parisiens   ...

Ces monuments qui divisent les Parisiens ...

                                                                                                                                     

Certains les trouvent sublimes, d’autres les haïssent. Dans tous les cas, ils ont fait polémique et accumulent, encore aujourd’hui, les reproches. Tour d’horizon de ces monuments emblématiques de la capitale qui divisent les Parisiens.                                                                                                                                                                  

Le Sacré-Cœur de Montmartre :

                                                                                                                                                                         10 millions. C’est le nombre de touristes et parisiens qui visitent, chaque année, cet immense édifice catholique érigé sur la colline de Montmartre. Et pourtant, plus de 90 ans après son achèvement en 1923,  l’existence même de cette basilique continue d’être un sujet de controverse.  En cause, les circonstances de sa construction. Car, si le vœu d’édifier une église dédiée au Sacré-Cœur de Jésus à Paris date de novembre 1870, la suite de son histoire la lie irrémédiablement à la Commune de Paris, survenue six mois plus tard. La construction de la basilique n’a été votée par l’Assemblée nationale qu’en 1873, dans un contexte particulièrement tendu : la France se remet à peine de sa défaite contre les troupes allemandes, les Parisiens ont encore le souvenir douloureux du siège de Paris à l’hiver 1870, et les plaies du sang qui a coulé lors de la Commune   sont encore vives.                                                                     

Or, le gouvernement en place en 1873 est justement celui qui a écrasé le mouvement révolutionnaire. Aussi, le choix du lieu ne pourrait être plus polémique. Le Sacré-Cœur de Montmartre n’a jamais eu vocation à « expier les crimes de la Commune », mais il a bel et bien été construit par un gouvernement opposé aux révolutionnaires, à l’endroit même où, quelques années plus tôt, des Parisiens étaient fusillés. Ainsi, encore aujourd’hui, le Sacré-Cœur est sujet à controverse, pour son histoire plus que pour son architecture.                                                                                                                                                   

                                                                                                                                                                                                                                                               La Tour Montparnasse :

                                                                                                                                                                  Trop haute par rapport au reste de la ville, peu agréable à regarder, dépourvue de toute qualité architecturale, la Tour Montparnasse ne laisse personne indifférent et l’on en parle rarement en bons termes. Depuis l’achèvement de sa construction en 1973, cette tour de 210 mètres, érigée à l’emplacement de l’ancienne gare de Montparnasse, n’en finit pas d’embêter les Parisiens et d’essuyer de nouvelles critiques. Sa seule qualité pour la plupart d’entre nous ? L’impressionnante vue à 360° qu’elle offre sur la capitale. Et puis, comme disait Maupassant pour parler d’un autre édifice ayant longtemps fait polémique – la désormais indéboulonnable Tour Eiffel ! – c’est le seul endroit de Paris d’où on ne la voit pas …                                                                                     

Tour Montparnasse

                                                                                                                                                                 Le Centre Pompidou :

                                                                                                                                                                     Le 31 janvier 1977, le Centre Pompidou ouvrait ses portes pour la toute première fois au public. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cette ouverture ne s’est pas faite sans bruit. Architecturalement, « Notre-Dame de la Tuyauterie », comme certains aiment surnommer l’édifice, n’est pas du tout du goût de tout le monde. Tout en tuyaux, passerelles métalliques, canalisations et échafaudages apparents, ce grand édifice moderne étonne. Aussi, il est installé dans l’un des quartiers historiques les plus emblématiques de Paris, le Marais, et sa construction a imposé la destruction de plusieurs rues historiques, comme la rue des Vieilles-Étuves-Saint-Martin ou une partie de la rue Brisemiche.                                                                                                                                                                

Quarante ans plus tard, l’édifice est toujours décrié, mais l’institution, elle, fait (presque) l’unanimité. Grâce à sa programmation innovante et éclectique, le Centre Pompidou fait désormais partie des trois musées parisiens les plus visités par les touristes… et surtout par les Parisiens !                                                                                                                                                                                                                                                                                        

Centre Pompidou

                                                                                                                                                                                                           Les colonnes de Buren et la pyramide du Louvre :

                                                                                                                                                                       Les colonnes de Buren, installées dans la cour d' honneur du Palais-Royal depuis 1984, et la pyramide du Louvre, édifiée au milieu de la cour Napoléon depuis son inauguration en 1989, ont un parcours pour le moins symétrique. Ces deux oeuvres modernes commandées par l’État français sont établies au cœur d’unmonument historique, elles sont très différentes du site dans lequel elles s’inscrivent et ont obtenu un aval difficile de la part de la Commission supérieure des monuments historiques. Enfin, la polémique entourant leur construction a été telle qu’elles ont failli ne jamais voir le jour.                                                            

                                                                                                                                                                      Une trentaine d’années après avoir vu les plaintes fuser de toute part et les concertations décider de leur maintien sur ses sites historiques, elles ne sont pas encore entièrement acceptées par les Parisiens. Elles ont néanmoins le mérite de poser une question essentielle : peut-on construire un édifice moderne au centre d’un site qui reflète une longue histoire nationale ? La rapidité avec laquelle ces deux projets sont parvenus à s’installer dans le patrimoine parisien semble être la meilleure des réponses.                                                                                                                                                                                               

Palais Royal et Comédie Française

                                                                                                                                                                      La Canopée :

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                       L’imposante construction en verre recouvrant le centre commercial des Halles n’a été inaugurée qu’en 2016, mais a déjà connu plus d’une polémique. Un toit qui fuit dès qu’il pleut, du verre qui éblouit les habitants du quartier au moindre rayon de soleil, des travaux interminables qui ont impacté le quotidien de tous les Parisiens pendant des années, un coût de construction beaucoup trop important pour un édifice qui risque de mal vieillir… La canopée des Halles essuie de nombreuses critiques, souvent justifiées, depuis le début de sa construction et cela ne semble pas près de s’arrêter. D’autant plus que ce toit en forme de feuille est installé à l’emplacement des anciennes Halles de Baltard – démolies en 1971 et 1973 – si appréciées des Parisiens. Dès le début, la Canopée ne partait clairement pas favorite !                                                                                                           

La Canopée des Halles