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bonjour ma chère amie yvonne,
je suis enchantée de venir prendre un p'tit café chez toi, nous parlerons de ch
Par MARITE, le 10.06.2021
dors bien petit bonhomme ... ton ange veille ! à 22:17 par yvonne92110
. .. et j'espère qu'un c
Par Anonyme, le 07.06.2021
21/05/2013... le monde entier vous admire, alors que personne ne vous comprend".... ils savaient parler... à
Par Anonyme, le 06.06.2021
06.06.2021. ..j'ai des goûts de luxe et mes amis sont en or.... c'est parce que ton blog est un trésor...
Par Anonyme, le 06.06.2021
13/05/2012 ... que ta bonne humeur peut égayer la vie des autres ...que tu peux, en tout temps, dire un mot
Par Anonyme, le 06.06.2021
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Date de création : 28.09.2009
Dernière mise à jour :
29.05.2021
37578 articles
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Le sourire (une histoire de Saint-Exupéry)
(Hanoch McCarty)
« Souriez à tous ceux qui vous entourent, à votre mari, à votre
femme, souriez à tout le monde, peu importe qui ils sont, cela
vous aidera à avoir plus d’amour pour les autres »
(Mère Teresa)
Beaucoup de gens sont familiers avec “Le Petit Prince”, un très
beau livre écrit par Antoine de Saint-Exupéry. C’est une très belle
histoire pour les enfants, aussi bien une bonne lecture pour les
adultes qui fait réfléchir. Mais peu de gens connaissent les autres
écrits de Saint-Exupéry.
Saint-Exupéry était un pilote de combat qui se battait contre les
Nazis et qui a été tué en action.
Avant la Deuxième Guerre mondiale, il a combattu dans la Guerre
Civile d’Espagne contre les fascistes. Il a écrit une histoire
passionnante sur cette expérience intitulée, « Le sourire ». C’est
cette histoire que j’aimerais partager avec vous maintenant.
Ce n’est pas très clair si c’est une autobiographie ou une fiction.
Je préfère croire que c’est le premier choix.
Il raconte qu’il a été capturé par l’ennemi et jeté dans une prison.
Il était persuadé qu’après le mauvais traitement qu’il a reçu de
ses geôliers, il allait être exécuté le jour suivant. A partir de ce
moment-là, il raconte sa propre l'histoire :
J’étais sûr que j’allais être tué. Je suis devenu terriblement nerveux
et éperdu. Frénétiquement, j’ai cherché dans mes poches pour voir
s’il y avait une cigarette qui avait échappé à la fouille. J’ai fini par
en trouver une, mais à cause du tremblement de mes mains, je
n’arrivais pas à la poser sur mes lèvres.
A travers les barreaux, je pouvais voir mon geôlier. Il ne prenait
même pas la peine de me regarder. Après tout pourquoi regarder
une chose, un corps.
Je décidais de l’appeler et de lui demander : « Avez-vous du feu,
por favor ? Il me regarda, haussa les épaules, et vint allumer ma
cigarette ».
Au même moment qu’il s’approcha pour allumer ma cigarette,
ses yeux rencontrèrent les miens, et je ne sais pas pourquoi, je
lui ai fait un grand sourire. Peut-être par nervosité ou bien le fait
qu’il soit si proche.
A ce moment précis, c’est comme si une étincelle s’était allumée.
Nos deux cœurs se sont rencontrés, nos deux âmes humaines
aussi.
Je sais qu’il ne voulait pas que cela arrive, mais mon sourire est
passé à travers les barreaux et a généré son sourire aussi.
Après avoir allumé ma cigarette, il resta près de moi, continuant
de regarder dans mes yeux et sourire.
J’ai continué à lui sourire, le voyant comme une personne et
non plus comme un geôlier. Lui aussi me regardait maintenant
autrement.
« As-tu des enfants ? », il me demanda.
« Oui, regarde », j’ai pris mon portefeuille et j’ai commencé de
lui montrer les photos de ma famille.
Lui aussi, il me montra les photos de ses enfants et commença
de me parler de ses plans et espoirs pour eux.
Alors, des larmes commencèrent de couler sur mes joues, je lui
dit que j’avais peur de ne plus revoir mes enfants. Des larmes
commencèrent à couler sur les siennes aussi.
Soudainement, sans dire un mot, il se mit à ouvrir ma cellule
pour me laisser sortir. En dehors de la prison, tranquillement
et par de petites routes, il me fit sortir de la ville. Il me libéra
et sans dire un seul mot repartit dans la ville.
Ma vie a été sauvée par un sourire !
Oui, un sourire. Contre toute attente, l’imprévue, une simple
connection entre deux personnes.
J’aime raconter cette histoire dans mon travail parce que
j’aime considérer que sous toutes les couches que nous
construisons pour nous protéger nous-mêmes, notre dignité,
nos titres, nos diplômes, notre statut ou le besoin d’être vu
d’une certaine manière, en dessous de tout cela, demeure
l’authentique, la partie vitale de nous-mêmes.
Je n’ai pas peur d’appeler cela une âme. Je crois que c’est une
partie entière de nous, quelque chose que nous pouvons
reconnaître dans chacun d’entre nous.
L’histoire de Saint-Exupéry parle de ce moment magique quand
deux âmes se reconnaissent l’un l’autre.
J’ai eu des moments comme cela. Tomber amoureux par
exemple. Regarder un bébé. Pourquoi nous sourions quand nous
voyons un bébé ? Peut-être parce que nous voyons quelqu’un
sans toutes ces couches de protections, quelqu’un qui sourit,
que nous savons vraiment authentique et sans artifice.
**********
Écrivain, poète et aviateur français né le 29 juin 1900 à Lyon,
Antoine de Saint-Exupéry disparu en vol le 31 juillet 1944 au
large de Marseille. Sa mémoire est célébrée solennellement
à Strasbourg le 31 juillet 1945. En 1948 il est reconnu
« Mort pour la France ».
« Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve une réalité »
Antoine de Saint-Exupéry ;
Cahiers de Saint-Exupéry (1900-1944)
« Les yeux sont aveugles, il faut chercher avec le cœur »
Antoine de Saint-Exupéry ; Le petit prince (1943)
« Le sourire est souvent l'essentiel, on est payé par un sourire »
Antoine de Saint-Exupéry ; Lettre à un otage (1944)
« Être un homme, c'est sentir, en posant sa pierre, que l'on
contribue à bâtir le monde »
Antoine de Saint-Exupéry ; Terre des hommes (1939)
« On risque de pleurer un peu si l'on s'est laissé apprivoiser »
Antoine de Saint-Exupéry ; Le petit prince (1943)
« Si tu veux comprendre le mot bonheur, il faut l'entendre
comme récompense et non comme but »
Antoine de Saint-Exupéry ; Citadelle (posthume, 1948)
« Nous sommes riches aussi de nos misères »
Antoine de Saint-Exupéry ; Vol de nuit (1931)
« L'amour véritable commence là où tu n'attends plus rien
en retour »
Antoine de Saint-Exupéry ; Citadelle (posthume, 1948)
Midi ...
Midi, Roi des étés, épandu sur la plaine,
Tombe en nappes d'argent des hauteurs du ciel bleu.
Tout se tait. L'air flamboie et brûle sans haleine ;
La Terre est assoupie en sa robe de feu.
L'étendue est immense, et les champs n'ont point d'ombre,
Et la source est tarie où buvaient les troupeaux ;
La lointaine forêt, dont la lisière est sombre,
Dort là-bas, immobile, en un pesant repos.
Seuls, les grands blés mûris, tels qu'une mer dorée,
Se déroulent au loin, dédaigneux du sommeil ;
Pacifiques enfants de la Terre sacrée,
Ils épuisent sans peur la coupe du Soleil.
Parfois, comme un soupir de leur âme brûlante,
Du sein des épis lourds qui murmurent entre eux,
Une ondulation majestueuse et lente
S'éveille, et va mourir à l'horizon poudreux.
Non loin, quelques boeufs blancs, couchés parmi les herbes,
Bavent avec lenteur sur leurs fanons épais,
Et suivent de leurs yeux languissants et superbes
Le songe intérieur qu'ils n'achèvent jamais.
Homme, si, le coeur plein de joie ou d'amertume,
Tu passais vers midi dans les champs radieux,
Fuis ! la Nature est vide et le Soleil consume :
Rien n'est vivant ici, rien n'est triste ou joyeux.
Mais si, désabusé des larmes et du rire,
Altéré de l'oubli de ce monde agité,
Tu veux, ne sachant plus pardonner ou maudire,
Goûter une suprême et morne volupté,
Viens ! Le Soleil te parle en paroles sublimes ;
Dans sa flamme implacable absorbe-toi sans fin ;
Et retourne à pas lents vers les cités infimes,
Le coeur trempé sept fois dans le Néant divin.
(Charles-Marie Leconte de Lisle - 1818-1894)
Les soeurs jumelles
Je te vois grandissant près de ta sœur jumelle,
Comme deux frais épis sortis du même grain,
Si semblables en tout, en votre heureux matin,
Qu'on la prenait pour toi, qu'on te prenait pour elle.
Quelquefois, vous trouviez un plaisir innocent
À changer vos deux noms, aimable et doux manège,
Et, si quelqu'un de nous se laissait prendre au piège,
Votre rire éclatait, pur et retentissant !
Le Seigneur avait fait vos âmes si pareilles,
Que vous n'aviez besoin de lèvres ni d'oreilles
Pour vous interroger : un regard suffisait.
L'une de vous à peine ébauchait sa pensée,
D'un mot l'autre achevait la phrase commencée ;
Souvent pour mieux causer, chacune se taisait.
Comme deux astres d'or dont la lumière amie
Se lève à la même heure et brille à l'horizon,
Vous mes filles, astres charmants de ma vie,
Votre double sourire éclairait la maison.
Anatole de Ségur.
L'oreiller d'un enfant ...
Cher petit oreiller, doux et chaud sous ma tête,
Plein de plume choisie, et blanc ! et fait pour moi !
Quand on a peur du vent, des loups, de la tempête,
Cher petit oreiller, que je dors bien sur toi !
Beaucoup, beaucoup d'enfants pauvres et nus, sans mère,
Sans maison, n'ont jamais d'oreiller pour dormir;
Ils ont toujours sommeil. Ô destinée amère!
Maman ! douce maman ! cela me fait gémir.
Marceline Desbordes-Valmore
A ma Mère ...
« Après un si joyeux festin,
Zélés sectateurs de Grégoire,
Mes amis, si, le verre en main
Nous voulons chanter, rire et boire,
Pourquoi s'adresser à Bacchus ?
Dans une journée aussi belle
Mes amis, chantons en " chorus "
A la tendresse maternelle.
Un don pour nous si précieux,
Ce doux protecteur de l'enfance,
Ah ! c'est une faveur des cieux
Que Dieu donna dans sa clémence.
D'un bien pour l'homme si charmant
Nous avons ici le modèle ;
Qui ne serait reconnaissant
A la tendresse maternelle ?
Arrive-t-il quelque bonheur ?
Vite, à sa mère on le raconte ;
C'est dans son sein consolateur
Qu'on cache ses pleurs ou sa honte.
A-t-on quelques faibles succès,
On ne triomphe que pour elle
Et que pour répondre aux bienfaits
De la tendresse maternelle.
Ô toi, dont les soins prévoyants,
Dans les sentiers de cette vie
Dirigent mes pas nonchalants,
Ma mère, à toi je me confie.
Des écueils d'un monde trompeur
Écarte ma faible nacelle.
Je veux devoir tout mon bonheur
A la tendresse maternelle. »
Alfred de Musset (1810-1857)
"La Pendule" Je suis la pendule, tic !
Je suis la pendule, tac !
On dirait que je mastique
du mastic et des moustiques
quand je sonne et quand je craque,
je suis la pendule, tic !
Je suis la pendule, tac !
J'avance ou bien je recule,
tic-tac, je suis la pendule,
je brille quand on m'astique,
je ne suis pas fantastique
mais je sais l'arithmétique,
j'ai plus d'un tour dans mon sac,
je suis la pendule, tic !
Je suis la pendule, tac !
(auteur : Pierre Gamarra)