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bonjour ma chère amie yvonne,
je suis enchantée de venir prendre un p'tit café chez toi, nous parlerons de ch
Par MARITE, le 10.06.2021
dors bien petit bonhomme ... ton ange veille ! à 22:17 par yvonne92110
. .. et j'espère qu'un c
Par Anonyme, le 07.06.2021
21/05/2013... le monde entier vous admire, alors que personne ne vous comprend".... ils savaient parler... à
Par Anonyme, le 06.06.2021
06.06.2021. ..j'ai des goûts de luxe et mes amis sont en or.... c'est parce que ton blog est un trésor...
Par Anonyme, le 06.06.2021
13/05/2012 ... que ta bonne humeur peut égayer la vie des autres ...que tu peux, en tout temps, dire un mot
Par Anonyme, le 06.06.2021
· Poème très émouvant ... sur la maladie d' Alzheimer !
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Date de création : 28.09.2009
Dernière mise à jour :
29.05.2021
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Fin de l'épisode de canicule, alerte orange levée dans 13 départements . Certains restent toutefois en vigilance jaune jusqu'à jeudi, indique Météo France, alors que le thermomètre devrait perdre 10 à 15 °C ce mercredi.
Ça y est, tout le monde va enfin pouvoir respirer. L'épisode caniculaire, qui sévit en France depuis le 29 juin, est désormais terminé. La vigilance orange pour canicule a été levée dans les 13 départements restants : l'Allier, le Cantal, la Haute-Loire, le Puy-de-Dôme, l'Ain, l'Ardèche, la Drôme, l'Isère, la Loire, le Rhône, la Savoie, la Haute-Savoie et la Saône-et-Loire. C'est ce qu'indique Météo France dans son bulletin matinal, mercredi 8 juillet.
Perte de 10 à 15 °C :
Selon l'institut météorologique, neuf départements restent toutefois en vigilance jaune jusqu'à jeudi 6 heures : la Loire, la Drôme, le Rhône, l'Ardèche, l'Isère, les Alpes-Maritimes, le Var et les deux départements corses. Les températures devraient chuter de 10 voire 15 °C par endroits, mais le thermomètre atteindra tout de même les 30 °C dans le Sud, bien loin des records de chaleur enregistrés la semaine passée. Par ailleurs, l'alerte aux orages qui était en cours pour cinq autres départements a elle aussi été levée.
Morbihan : un adolescent meurt noyé après avoir été emporté par une vague ...
Le drame s’est déroulé à Saint-Pierre Quiberon (56) ce dimanche après-midi. Un autre jeune, lui aussi en difficulté, a pu être secouru.
Il venait de la région parisienne ... Un jeune de 16 ans a été emporté par une vague sur une plage de Quiberon (Morbihan), dimanche, et n'a pu être sauvé, a-t-on appris lundi 6 juillet auprès de la préfecture maritime de l'Atlantique.
L'adolescent se baignait avec un autre vacancier, âgé de 12 ans, sur la plage de Port Bara, sur la presqu'île de Quiberon, précise Ouest France. Les deux jeunes se sont alors "trouvés en difficulté". Un homme de 38 ans a tenté de leur venir en aide en se jetant à l'eau.
Le deuxième baigneur en état de choc :
Le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) d'Etel a été informé à 18h06 par les sapeurs-pompiers du Morbihan de la disparition des deux baigneurs. Les moyens de secours ont été déployés sur terre, mais aussi en mer avec deux embarcations. Un hélicoptère est venu en renfort à 18h46.
"L'enfant de 12 ans qui s'est réfugié sur un rocher est hélitreuillé par l'hélicoptère à 18h50, puis déposé sur la plage où il est pris en charge par les pompiers, en état de choc et en hypothermie", selon un communiqué de la préfecture maritime reçu dans la nuit de dimanche à lundi. L'enfant de 16 ans a été retrouvé inanimé au large de la plage. Sa mort a été prononcée peu avant 20 heures.
Un attentat a eu lieu, ce vendredi 26 juin, dans la matinée, sur un site industriel du groupe Air Products, dans la ville de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) ... Deux hommes sont entrés sur le site et se sont attaqués aux bonbonnes de gaz stockées là, selon diverses sources proches de l'enquête. L'attaque a fait au moins un mort et deux blessés.
Que s'est-il passé ?Selon une source proche de l'enquête contactée par francetv info, deux hommes ont pénétré, en voiture, vers 10 heures, dans l'entreprise du groupe Air Products, à Saint-Quentin-Fallavier, ont forcé la clôture, et foncé dans plusieurs bonbonnes de gaz, provoquant une "détonation". D'après le Dauphiné libéré, les deux hommes ont effectué "un rodéo"pour percuter les bonbonnes.
Ils ont ensuite tenté d'ouvrir manuellement les bonbonnes afin de provoquer une forte explosion. "Le scénario qui se dessine (...) montre un côté amateur dans la conduite de cette opération. Foncer ainsi dans l’enceinte d’un site, avec des bonbonnes de gaz, n’a rein de très 'aguerri' pour une action terroriste", estime Louis Caprioli, ancien responsable de l'antiterrorisme, contacté par francetv info.
Le quotidien local affirme aussi que les auteurs présumés de l'attentat sont entrés dans l'usine avec des banderoles islamistes à la main revendiquant leur appartenance à l'organisation Etat islamique (EI).
De quelle usine s'agit-il ?L'entreprise du groupe Air Products est un site de production et de conditionnement de gaz, qui est ensuite livré aux clients industriels de la société, d'où la présence de nombreuses bonbonnes et de véhicules. L'usine visée est classée Seveso (risques industriels), comme quatre autres sites de la zone, mais "seuil bas". Deux sites de la zone, entreposant des produits dangereux, sont en revanche classés "seuil haut", selon la préfecture de l'Isère.
L'oxygène et l'azote liquide, produits sur ce type de sites, ne sont pas explosifs en tant que tels, mais l'oxygène favorise la combustion en cas d'explosion et peut donc aggraver un incendie. Voici une vue du site, cible de l'attaque.
Y a-t-il des victimes ?
Un premier bilan fait état d'au moins un mort et de deux blessés légers, dont un employé de l'usine, rapporte une source proche de l'enquête citée par l'AFP. Une tête d'homme a été retrouvée par la police à proximité de l'usine, confirme une autre source à France 2.
Elle comporte des inscriptions en arabe et était accrochée au grillage. Le corps a été retrouvé à proximité. Pour le moment, on ne sait pas s'il s'agit d'une victime ou d'un des suspects. Mais selon le Dauphiné libéré, le corps retrouvé n'est pas celui d'un employé de l'entreprise.
Qui est la personne interpelée ?Dès l'arrivée de la police sur les lieux, un homme soupçonné d'être l'un des auteurs de cet attentat a été arrêté. Mais il "refuse de parler", précise une source proche de l'enquête à francetv info. Selon le Dauphiné libéré, il serait âgé d'une trentaine d'années et connu des services de renseignements.
Espagne : Le roi retire le titre de duchesse, à sa soeur, l'infante Cristina ...
La duchesse n'est plus. Le roi d'Espagne Felipe VI a décidé de retirer ce titre à sa soeur, l'infante Cristina, qui est accusée de délits fiscaux dans un scandale de corruption impliquant son époux, a annoncé jeudi le Palais royal.
Espagne: Le scandale qui éclabousse la Famille royale
«Le Bulletin officiel de l'Etat publiera ce vendredi, un Décret Royal par lequel Sa Majesté le Roi révoque l'usage du titre de Duchesse de Palma de Majorque par Son Altesse royale l'infante Cristina», a annoncé le palais dans un communiqué.
Son titre de duchesse lui avait été conféré en 1997 :
Cristina de Bourbon, une grande femme blonde et sportive de 49 ans, est accusée de délits fiscaux en lien avec les affaires de son époux, Iñaki Urdangarin, 47 ans. Son titre de duchesse lui avait été conféré en 1997 par son père, le roi Juan Carlos. Elle est sixième dans l'ordre de succession au trône d'Espagne.
Iñaki Urdangarin, ex-champion olympique de handball, est soupçonné d'avoir utilisé sa position au sein de la famille royale pour décrocher des contrats aux îles Baléares et à Valence, par l'intermédiaire d'une société à but non lucratif, Noos, qu'il présidait. Les montants incriminés atteignent 6,1 millions d'euros.
Restaurer le prestige de la Couronne espagnole :
Quatre ans après l'ouverture de l'enquête, le juge José Castro, chargé de l'instruction, a ordonné le 22 décembre 2014 le renvoi devant un tribunal de la soeur de Felipe VI, une première dans l'histoire de la monarchie espagnole.
«Je ne sais pas», «je ne m'en souviens pas», «je l'ignore», «je ne le savais pas», a répondu Cristina lors d'un interrogatoire de plus de cinq heures mené en février 2014 avant son renvoi devant un tribunal. Elle affirme qu'elle faisait entièrement confiance à son mari, qu'elle ne participait pas à ses affaires et qu'elle se contentait de signer ce qu'il lui demandait de signer.
Fils unique de Juan Carlos, Felipe, 47 ans, est monté sur le trône d'Espagne le 10 juin 2014 après l'abdication de son père, dont la popularité était tombée au plus bas à la suite d'une accumulation de scandales, en tête desquels l'affaire impliquant son gendre et sa fille. Felipe VI s'est alors engagé à restaurer le prestige de la Couronne espagnole, promettant «une conduite honnête et transparente».
Naufrage en Chine : 331 morts selon un premier bilan officiel ...
Les autorités chinoises ont admis qu'il n'y avait plus d'espoir de retrouver des survivants après le naufrage d'un navire de croisière lundi dans le Yangtsé avec 456 personnes à bord, laissant les familles entre douleur et colère.
Sur les 456 personnes que transportait "L'Etoile de l'Orient", on compte seulement 14 rescapés. Depuis trois jours seuls des corps sont retrouvés. La plupart des passagers étaient des retraités et personnes âgées.
Selon un bilan officiel communiqué par l'agence Chine Nouvelle samedi, le nombre de morts atteint 331, mais le bilan définitif devrait encore s'élever.
A Jianli (centre de la Chine), l'épave du navire, 2.200 tonnes pour 76 mètres de long, qui avait chaviré quille en l'air, a été remise d'aplomb vendredi à l'aide de deux puissantes grues. Encore à demi immergé, les travaux pour sa remise à flot complète se poursuivaient vendredi en soirée.
Un porte-parole du ministère des Transports, Xu Chengguang, a assuré jeudi soir que l'opération de redressement du navire avait été décidée "sur la base de l'opinion générale qu'il n'y avait plus de possibilité de survie" dans l'épave.
"Je me sens dévasté, si triste", a déclaré à l'AFP Gao Rufu, dont la soeur de 62 ans participait à la funeste croisière entre Nankin (est) et Chongqing (centre).
En l'absence de nouveaux survivants, le bilan final de la catastrophe s'éleverait à 442 morts et disparus pour 14 rescapés, soit le plus meurtrier accident de navigation en Chine depuis près de 70 ans, selon la presse officielle.
Le président chinois Xi Jinping a dirigé jeudi une réunion extraordinaire du comité permanent du bureau politique du Parti communiste chinois (PCC), la plus haute instance dirigeante du pays, consacré au drame.
Quelque 1.200 proches des disparus étaient réunis vendredi sur les lieux du naufrage, où ils étaient étroitement contrôlés par les forces de l'ordre.
Ulcérés par le manque d'informations, des dizaines de proches de passagers avaient manifesté mercredi à Shanghai, avant de se heurter à une intervention musclée de la police.
Sur les rives du Yangtsé, après le recueillement ému d'une veillée nocturne aux bougies le long du fleuve, les familles laissaient éclater leur mécontentement, alors que l'accès à l'épave restait extrêmement restreint.
"Tout ce qu'on nous donne, ce ne sont que des paroles soigneusement pesées, pleines de contre-vérités", s'énervait un vieil homme, qui s'était glissé dans une conférence de presse avant de devoir en sortir, escorté par des policiers.
Sur l'application de messagerie WeChat, une pétition circulait entre les familles des victimes, exigeant des "excuses formelles" par les dirigeants du pays, une enquête auprès de l'opérateur du navire et des agences de tourisme impliquées.
La pétition réclamait également des indemnisations, et en appelait à la "peine de mort" pour le capitaine de l'Etoile de l'Orient, qui compte au nombre des survivants, blâmé pour avoir poursuivi sa route en plein orage avant de réchapper au désastre.
Considéré comme "un employé modèle", Zhang Shunwen, 52 ans, toujours aux mains de la police pour les besoins de l'enquête, avait été repêché par un patrouilleur "deux heures" après le naufrage dans les eaux du Yangtsé avec son chef-mécanicien, rapportait le China Daily.
Tous deux ont expliqué que le navire avait chaviré en moins de deux minutes, pris dans une tornade.
"Bien entendu, je suis furieux contre le capitaine !", s'exclame avec rage M. Gao, arrivé à Jianli en quête désespérée d'informations sur sa soeur.
"Comment cela se fait-il que tant de navires se soient arrêtés (en raison des mauvaises conditions météorologiques ce soir-là), tandis que lui continuait sa route ?", a-t-il déclaré à l'AFP, avant d'être interrompu par un policier.
De son côté, Wang Jianhua, vice-président de l'entreprise opérant le navire, a assuré à la presse chinoise que "le bateau avait essayé de faire demi-tour" mais que "toute manoeuvre est difficile en un temps aussi court".
L'Etoile de l'Orient avait été signalé il y a deux ans parmi les embarcations contrevenant aux obligations réglementaires de sécurité, selon un document du Bureau des Affaires maritimes de Nankin, mais aucun détail n'était fourni sur l'état du navire.
A l'idée qu'il pourrait ne jamais revoir ses parents quinquagénaires, Chang Ye, un Shanghaïen joint par l'AFP alors qu'il se trouvait en route pour Jianli, s'est dit anéanti.
"Je ne ressens plus rien. J'attends juste que l'issue finale soit confirmée pour envisager la suite", a-t-il dit en soupirant avec une infinie lassitude.
A Jianli, où le temps s'était éclairci vendredi après des jours de pluies torrentielles, des membres des forces de sécurité étaient massés en nombre aux abords du funérarium local, où étaient préparés des rangées serrées de cercueils.
La réplique de l'Hermione est arrivée à Yorktown, première étape de son périple aux États-Unis ...
Fifa : Blatter lâché par tous et ciblé par la justice ...
Au lendemain de sa démission qui a ouvert un immense chantier à la Fifa, Joseph Blatter a semblé seul mercredi, lâché par les politiques et les sportifs qui réclament de profonds changements, et ciblé par la justice américaine.
Blatter, 79 ans dont près de 40 à la Fifa, a renoncé mardi à sa charge, à peine quatre jours après avoir été réélu pour un cinquième mandat. Selon lui, "ce mandat n'avait pas le soutien de l'intégralité du monde du football".
De fait, le Suisse a été lâché par à peu près tous les acteurs et observateurs du monde du football et la bataille pour sa succession est déjà ouverte, dans l'optique du Congrès extraordinaire prévu à Zurich entre décembre 2015 et mars 2016.
Mercredi, M. Blatter a ainsi subi un vrai camouflet, décrété persona non grata dans un tournoi dont il a la responsabilité: les organisateurs du Mondial des moins de 20 ans en Nouvelle-Zélande ont, en effet, annoncé qu'ils ne souhaitaient pas sa présence alors qu'il devait assister à la finale le 20 juin.
Plus largement, la presse, les institutions et bon nombre de responsables du football se satisfont de son départ.
La Commission européenne a ainsi appelé à "un changement fondamental" au sein de la Fifa, estimant que la démission de Blatter représentait seulement "une étape dans un long processus qui devra suivre pour restaurer la confiance". La chancelière allemande Angela Merkel a elle estimé que ce départ allait permettre "plus de transparence".
Dès mardi, le président de l'UEFA Michel Platini avait salué "la bonne décision". Son prédécesseur, le Suédois Lennart Johansson, candidat malheureux face à Blatter en 1998, y est allé plus fort: "C'est inhabituellement intelligent de sa part".
La Confédération africaine (CAF), traditionnel soutien de Blatter, a été plus mesurée. Elle a pris "acte" de sa démission et a dit "soutenir les réformes allant dans le sens de la consolidation d'une Fifa qui sera acceptée par tous".
Plusieurs sponsors -Coca-Cola, Adidas, Visa, McDonald's et Hyundai- ont pour leur part salué "un pas dans la bonne direction" pour restaurer une confiance ébranlée.
Au bout du compte, le dernier soutien de Blatter semble bien être la Fifa elle-même. Selon un porte-parole de l'instance, les quelque 400 membres du personnel devant lesquels Blatter a tenu un discours mercredi matin l'ont ainsi longuement applaudi.
Ce soutien ne sera pas de trop pour celui que beaucoup pensaient insubmersible car, selon des médias américains, il est désormais clairement dans le collimateur de la justice américaine.
Pour le New York Times, les autorités "espèrent obtenir la coopération de certains des responsables de la Fifa inculpés" pour corruption pour resserrer l'étau autour de lui. La chaîne ABC News fait également état d'une enquête du FBI visant directement Blatter, en citant des responsables anonymes des forces de l'ordre et des sources proches du dossier.
Et mercredi, Interpol a émis à la demande des autorités américaines six notices rouges (avis de recherche internationaux et/ou demandes d'arrestation à des fins d'extradition) visant notamment deux ex-responsables de la Fifa: le Trinidadien Jack Warner, ancien vice-président de l'instance, et le Paraguayen Nicolas Leoz, ancien membre du comité exécutif.
La justice américaine a déclassé le procès-verbal de l'audition en 2013 de l'Américain Chuck Blazer, ancien vice-président de la Fifa, qui a plaidé coupable d'activité de racket et corruption.
Il a reconnu avoir touché des pots-de-vin avec d'autres responsables de la Fifa dans les années 1990 du Maroc et dans les années 2000 de l'Afrique du Sud lors des processus d'attribution des Mondiaux 1998 et 2010.
Et pendant que les procédures se poursuivent, il est déjà question de savoir qui prendra la suite de celui qui dirigeait la maison-mère du football mondial depuis 17 ans.
L'équipe du prince jordanien Ali Bin Hussein, qui avait poussé Blatter au deuxième tour vendredi avant de se retirer, a assuré qu'il était "prêt à prendre la tête de la Fifa à tout moment, si on lui demande".
L'ancien international brésilien Zico et l'ex-vice président sud-coréen de la Fifa Chung Mong-joon s'interrogent également sur une possible candidature.
Les Européens auront aussi leur mot à dire, notamment leur président Michel Platini, 59 ans, qui a annoncé le report d'une réunion de l'UEFA prévue samedi à Berlin où les dirigeants européens devaient définir leurs relations futures avec la Fifa.
L'ancien N.10 des Bleus semble avoir les clés, mais l'Europe n'a pas que des alliés sur la planète football et son soutien revendiqué à l'attribution au Qatar du Mondial-2022 pourrait être un gros caillou dans sa chaussure.
Un autre Français, Jérôme Champagne, ex-vice secrétaire général adjoint de la Fifa, pourrait lui aussi se porter candidat: "Je n'ai rien décidé, je n'exclus rien", a-t-il déclaré à l'AFP ajoutant qu'il "faut faire le ménage, mais respectons la présomption d'innocence".
Quels qu'ils soient, les candidats auront en tout cas un immense chantier à mener pour tenter de rétablir l'image de la richissime instance.
Secouée depuis des années par les scandales et les soupçons de corruption, puis frappée par la vague d'interpellations du 27 mai, la Fifa a en effet été sérieusement ébranlée par la révélation mardi par le New York Times de l'implication du Français Jérôme Valcke, secrétaire général et bras droit de Blatter, dans un versement de 10 millions de dollars sur des comptes gérés par Jack Warner, déjà inculpé par la justice américaine.
Valcke a assuré sur France Info qu'il n'avait "aucun reproche" à se faire et resterait à son poste jusqu'à l'arrivée du prochain président, début 2016.
L'Afrique du Sud, donatrice de ces 10 millions de dollars au football caribéen, a souligné avoir agi "en toute légalité" et s'est posée en "victime collatérale d'une bataille géopolitique" la dépassant.
Mais la pression reste forte autour des Mondiaux-2018 et surtout 2022. La Fifa a toujours affirmé que ces deux Coupes du monde auraient lieu en Russie et au Qatar "aux dates prévues".
Le Kremlin a indiqué mercredi poursuivre les préparatifs de son tournoi alors que le Qatar a souligné n'avoir rien à cacher concernant les conditions d'attribution du Mondial-2022. "Les récents événements à la Fifa n'auront aucun impact sur nos préparatifs", a ajouté le comité organisateur.
Quatre héros de la Résistance font leur entrée au Panthéon ...
Héros de la Résistance, ils incarnent par-delà la mort les valeurs de la République: Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Pierre Brossolette, Germaine Tillion et Jean Zay font ce mercredi leur entrée au Panthéon, où François Hollande leur rendra un hommage solennel.
C'est au son de la "Complainte du partisan" interprété par le choeur de l'armée française et sous un ciel qui s'annonce clément que les quatre cercueils portés par des gardes républicains arriveront à 17H20 précises sur le parvis du Panthéon en provenance de la Sorbonne voisine, où ils ont été accueillis la veille pour une veillée publique. Dans leur sillage, un cortège de 144 proches, résistants, lycéens, étudiants...
Quelques instant plus tard, le chef de l'Etat prononcera un long discours pour célébrer ces quatre personnalités qui "ont porté haut les valeurs de la République". Il sera ponctué par la Marseillaise avant que les portes du Panthéon ne s'ouvrent devant leurs cercueils, qui y pénétreront au son du "Chant des partisans".
Dans son allocution, François Hollande s'attachera à raviver le souvenir de ces résistants pour souligner "ce qui les rassemble, l'esprit de résistance, précisément, le courage et la transmission de leurs valeurs par leurs discours et la trace qu'ils ont laissée dans l'histoire", a confié son entourage.
A travers ces personnalités "très différentes par leurs origines, leurs parcours, leur histoire et leur postérité" mais "inséparables par ce qu'elles ont traversé et leur dévouement pour la Nation et pour la République", il exaltera ainsi les valeurs républicaines.
Le président devrait toutefois s'abstenir de toute allusion à l'actualité, quatre mois après les attentats de Paris, ajoute un proche.
François Hollande l'avait souligné le 21 février, annonçant le choix des quatre "panthéonisés", l'ethnologue Germaine Tillion représente à ses yeux "l'égalité entre les hommes et les femmes, entre les cultures, entre les peuples".
Geneviève De Gaulle-Anthonioz, fondatrice d'ATD Quart-Monde et nièce du Général de Gaulle, "c'est la fraternité" avec "les plus pauvres, les oubliés, les exclus, les relégués", poursuivait-il.
L'intellectuel et journaliste Pierre Brossolette, "c'est la liberté" de celui qui se suicida sans avoir parlé après deux jours de torture par la Gestapo.
Quant à Jean Zay, ministre de l'Education nationale du Front populaire assassiné en juin 1944 par des miliciens, "c'est la laïcité", mais aussi "la République, l'école de la République".
Le Panthéon, sur le fronton duquel figure la devise "Aux grands Hommes la patrie reconnaissante", n'accueillait jusqu'ici que deux femmes sur 71 personnalités, la physicienne Marie Curie, Prix Nobel de physique puis de chimie, et Sophie Berthelot, qui n'y repose toutefois qu'en sa qualité d'épouse du chimiste Marcellin Berthelot.
Deux autres femmes les rejoindront donc, le président Hollande ayant innové par sa décision d'y faire transférer simultanément les cendres de quatre personnalités selon une parité très symbolique.
Cinquante ans plus tôt, le 19 décembre 1964, un autre grand résistant faisait son entrée au Panthéon, Jean Moulin, accueilli par le discours historique d'André Malraux ("Entre ici, Jean Moulin, avec ton terrible cortège...").
A l'exception de Georges Pompidou et Valéry Giscard d'Estaing, tous les prédécesseurs de François Hollande sous la Ve République ont usé de cette prérogative présidentielle: choisir et accompagner de grandes figures républicaines sous l'immense coupole, au coeur du Quartier Latin.
Séisme au Népal : plus de 7000 morts, bilan "beaucoup plus élevé" à craindre ...
Le bilan définitif du séisme qui a déjà fait plus de 7.000 morts et le double de blessés fin avril au Népal sera "beaucoup plus élevé", des régions dévastées restant inaccessibles aux secours, a prévenu dimanche le gouvernement.
Au moins 7.040 personnes ont péri et plus de 14.000 ont été blessées dans le tremblement de terre de magnitude 7,8 qui a frappé le pays himalayen le 25 avril, dévastant sa capitale Katmandou et les régions de l'épicentre à 70 kilomètres de la capitale.
Un responsable du Centre national des opérations d'urgence avait indiqué plus tôt dans la journée que le bilan humain allait "s'aggraver", et le ministre des Finances a souligné qu'il sera sans aucun doute "beaucoup plus élevé".
"Il reste des villages que nous n'avons pas encore pu atteindre, mais où nous savons que toutes les maisons ont été détruites", a expliqué Ram Sharan Mahat, soulignant que les répliques du séisme susceptibles de provoquer des dégâts supplémentaires étaient "incessantes".
Selon la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FISCR), "certaines villes et des villages dans les districts les plus durement touchés près de l'épicentre ont connu une dévastation presque totale".
Dans le seul district de Sindupalchowk, 40.000 maisons de mortier de boue et de pierres, soit 90% d'entre elles, auraient été réduites en poussière.
Or l'accès à ces zones reste très difficile. Les gravats, l'altitude et la météo réduisent les possibilités d'atterrissage pour les hélicoptères, et les routes sont presque toutes impraticables.
"Notre priorité est vraiment d'essayer d'atteindre ces personnes, de leur apporter une assistance immédiate", a indiqué à l'AFP la patronne des opérations humanitaires de l'ONU, Valerie Amos, sur place à Katmandou.
Plus d'une semaine après la secousse, les autorités népalaises n'ont quasiment plus d'espoir de retrouver des rescapés dans les décombres. Des centaines de personnes sont toujours portées manquantes.
"Les opérations de sauvetage se poursuivent, mais la priorité est maintenant d'apporter de l'aide" aux survivants qui n'ont pas encore reçu de secours de première nécessité, a indiqué dimanche le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Laxmi Prasad Dhakal.
De son côté l'Unicef a exhorté à tout mettre en oeuvre pour éviter l'émergence d'épidémies parmi les 1,7 million de jeunes qui vivent dans les zones les plus touchées, à quelques semaines de la mousson.
"Les hôpitaux sont débordés, l'eau est rare, des corps sont toujours ensevelis sous les gravats et des gens continuent de dormir dehors. C'est un terrain parfait pour la prolifération de maladies", a dit Rownad Khan, adjoint au représentant de l'organisme spécialisé de l'ONU pour l'enfance.
A cet égard, Mme Ramos a regretté les lenteurs de l'administration népalaise pour effectuer le dédouanement de l'aide humanitaire étrangère.
"Je suis extrêmement préoccupée d'entendre que les douanes prenaient beaucoup de temps", a-t-elle déclaré à l'AFP, précisant avoir demandé au Premier ministre, Sushil Koirala, d'alléger la paperasse.
"Il s'est engagé à le faire, et j'espère que nous allons constater à partir de maintenant une amélioration sur le plan administratif", a-t-elle dit.
Des avions chargés de vivres et d'équipements affluent depuis le séisme sur le petit aéroport de Katmandou en provenance du monde entier, mais les ONG se plaignent de procédures interminables.
Le directeur de l'aéroport de Katmandou a fait valoir que de gros porteurs avaient été interdits d'atterrir de crainte que l'unique piste ne soit endommagée et ne puisse supporter leur poids. "Tout avion dépassant un poids total de 196 tonnes ne sera pas autorisé à se poser à l'aéroport de Katmandou", a expliqué Prasad Shrestha à l'AFP.
"Il n'y a pas de fissures visibles sur la piste, mais les répliques ont été si nombreuses que nous devons prendre des précautions", a-t-il ajouté.
Par ailleurs les sauveteurs ont récupéré une cinquantaine de corps, dont ceux de six touristes étrangers, dans les environs de Langtang, une région réputée pour ses paysages spectaculaires et ses circuits de trekking.
"Notre priorité était d'évacuer les survivants. Nous en avons secouru environ 350, dont la moitié étaient des touristes ou des guides", a indiqué à l'AFP Uddav Prasad Bhattarai, responsable du district de Rasuwa.
Au total les corps de 54 étrangers ont été identifiés dans tout le pays, selon le responsable national du tourisme, Tulsi Gautam.
Parmi les décédés, figurent trois touristes français, selon un nouveau bilan publié dimanche par le Quai d'Orsay.
Des diplomates de l'UE avaient indiqué vendredi tenter de localiser un millier d'Européens, pour la plupart des amateurs de trekking, même si la plupart seraient probablement retrouvés sains et saufs.
Népal : les secouristes tentent d'aider les régions reculées, le bilan s'alourdit encore ...
Les secouristes tentaient désespérément mardi de rejoindre les régions les plus reculées après le séisme dévastateur qui a fait plus de 5.000 morts au Népal et jeté sur la route de l'exode les habitants de la capitale dévastée.
D'une manière ou d'une autre, le séisme de magnitude 7,8 qui a frappé le pays samedi affecte la vie de huit millions de personnes, sur près de 28 millions d'habitants, a annoncé mardi l'ONU dans un rapport. Plus de 1,4 million de personnes ont en particulier besoin de nourriture.
Le Premier ministre népalais, Sushil Koirala, a déclaré lors d'une réunion de crise que le gouvernement allait tenter de dépêcher de l'aide d'urgence - tentes, eau potable et vivres - dans les villages himalayens les plus isolés.
Mais, a-t-il expliqué, les services de secours de ce pays très pauvre font face à un "défi considérable" alors que de nombreuses routes ont été coupées.
"Nous recevons des appels à l'aide de toutes parts. Mais nous sommes dans l'incapacité d'organiser simultanément les secours dans de nombreux endroits en raison du manque d'équipements et de spécialistes", a ajouté le Premier ministre.
Le bilan du séisme, le plus meurtrier en plus de 80 ans, ne cesse de s'alourdir. Selon le ministère de l'Intérieur, le bilan est désormais de plus de 5.000 morts. En outre, 73 personnes ont péri en Inde et 25 au Tibet, dans l'ouest de la Chine, selon l'agence Chine Nouvelle.
Mais il s'agit sans doute encore d'un bilan provisoire car l'étendue des dégâts dans les villages proches de l'épicentre du séisme, à environ 80 kilomètres au nord-ouest de Katmandou, est encore en bonne partie inconnue.
"La situation n'y est pas bonne. Tant de gens ont perdu leur maison. Ils n'ont pas assez d'eau et de nourriture", a déclaré Udav Prasad Timilsina, un responsable du district de Gorkha. "Nous n'avons pu soigner les blessés. Nous avons un besoin urgent de denrées essentielles comme la nourriture, l'eau, les médicaments, les tentes. Les secours arrivent mais nous avons besoin d'aide".
Le tremblement de terre a également déclenché une avalanche sur l'Everest, un gigantesque mur blanc qui a déferlé sur le camp de base et fait 18 morts. En ce début de saison d'alpinisme, 800 personnes, dont de nombreux étrangers, se trouvaient sur cette montagne, la plus haute du monde.
Le Département d'Etat américain a confirmé le décès de deux de ses ressortissants sur le mont Everest, ajoutant être au courant des informations faisant état de la mort de deux autres Américains. L'Australie a ajouté qu'une de ses ressortissante avait péri sur le Toit du monde. Un Japonais y a également péri.
Les hélicoptères ont fait la navette toute la journée lundi pour secourir les alpinistes coincés en haute altitude, après avoir évacué la veille les blessés les plus graves du camp de base.
Parallèlement dans la capitale ravagée, les habitants se pressaient dans les magasins pour faire des réserves de denrées de base comme le riz et l'huile. De longues files d'attente s'étaient formées devant les stations d'essence pour y faire le plein.
Des familles entières se ruaient dans les autocars pour se rendre dans leur village d'origine. Certains étaient même juchés sur les toits. Des mères accompagnées de leurs enfants, des pères chargés de valises, tentaient de négocier avec les chauffeurs de pouvoir monter à bords des véhicules bondés.
Les habitants contraints de rester dans la capitale ont passé une troisième nuit dehors sous des tentes de fortune, soit que leur maison se soit effondrée, soit qu'elle soit trop endommagée.
Le sol ne cesse de trembler et les gens ont trop peur de rentrer chez eux. "Il y a tellement de peur et de confusion", constate Bijay Sreshth, qui s'est réfugié avec ses trois enfants, sa femme et sa mère dans un parc.
A Balaju, un quartier de la capitale, un père a eu la douleur de voir la police retirer le corps de sa fille des décombres de sa maison. "Elle était tout pour moi, elle n'a rien fait, elle ne devait pas mourir", dit Dayaram Mohat, s'effondrant sur le sol.
Les hôpitaux sont débordés et les médecins sont mobilisés 24 heures sur 24 pour soigner les blessés dans des conditions très difficiles. Les morgues arrivent à saturation.
Des promesses d'aide ont afflué de toutes parts, mais la congestion de l'unique aéroport international rend difficile l'arrivée des équipes et du matériel humanitaire.
Les Etats-Unis ont par exemple promis une aide de 10 millions de dollars, l'Australie 4,7 millions de dollars.
Le Népal, à l'instar de tout l'Himalaya, où se rencontrent les plaques tectoniques indienne et eurasienne, est une région à forte activité sismique.
En août 1988, un séisme de magnitude 6,8 avait fait 721 morts dans l'est du Népal. En 1934, 10.700 personnes avaient perdu la vie dans un tremblement de terre de magnitude 8,1 dans ce pays et en Inde.
Des géologues ont estimé que le séisme avait pu déplacer Katmandou de quelques mètres vers le Sud mais que l'Everest (8.848 mètres), lui, ne devrait pas avoir changé de hauteur.