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bonjour ma chère amie yvonne,
je suis enchantée de venir prendre un p'tit café chez toi, nous parlerons de ch
Par MARITE, le 10.06.2021
dors bien petit bonhomme ... ton ange veille ! à 22:17 par yvonne92110
. .. et j'espère qu'un c
Par Anonyme, le 07.06.2021
21/05/2013... le monde entier vous admire, alors que personne ne vous comprend".... ils savaient parler... à
Par Anonyme, le 06.06.2021
06.06.2021. ..j'ai des goûts de luxe et mes amis sont en or.... c'est parce que ton blog est un trésor...
Par Anonyme, le 06.06.2021
13/05/2012 ... que ta bonne humeur peut égayer la vie des autres ...que tu peux, en tout temps, dire un mot
Par Anonyme, le 06.06.2021
· Poème très émouvant ... sur la maladie d' Alzheimer !
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Date de création : 28.09.2009
Dernière mise à jour :
29.05.2021
37578 articles
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Le Versailles sulfureux : l’interminable dépucelage de Marie-Antoinette ...
L’histoire de Versailles regorge d’histoires croustillantes, qui ne sont pas forcément des plus victorieuses. C’est par exemple le cas du mariage entre Marie-Antoinette et Louis XVI, qui n’a été consommé que 7 ans après le début de leur relation… Mais pourquoi avoir attendu si longtemps ?
Nos deux jeunes personnes sont âgées d’à peine 14 et 15 ans lorsque leur union est proclamée le 16 mai 1770 à Versailles. Comme le veut la tradition, la nuit de noces est censée être l’apothéose de l’union et les époux peuvent enfin apprendre à se connaître intimement. Mais Louis XVI, ayant énormément mangé pendant le banquet, n’a pas su se montrer à la hauteur.
Bien que Marie-Antoinette, du fait de sa jeunesse, soit aussi malhabile que son mari, c’est ce dernier qui s’est avéré avoir un problème. Pendant des années, il a consulté de nombreux médecins. Son grand-père Louis XV l’a même personnellement inspecté, inquiet que le dauphin n’ait encore pu commencer son processus de procréation.
A la mort du roi Louis XV, l’affaire devient encore plus pressante. Joseph II, le frère de Marie-Antoinette, vient alors à Versailles pour provoquer l’acte, leur mère ayant peur que sa fille se fasse répudier. Il annonce que Louis XVI n’est pas impuissant : Visiblement, quelque chose le bloque, sûrement un phimosis, qui lui provoquerait de grandes douleurs lors du passage à l’action, l’obligeant à freiner ses potentielles ardeurs.
On ne sait pas si Louis XVI a finalement été opéré de son phimosis, mais le mariage avec Marie-Antoinette a finalement été consommé en août 1777. Et ce pour le plus grand bonheur de la reine, qui écrit à sa mère être « dans le bonheur le plus essentiel » ! Il aura donc fallu sept longues années pour que le mariage royal soit consommé dans son intégralité. La preuve qui fera taire les médisances sera la naissance de leur première fille, Marie-Charlotte, en décembre 1778.
Marie-Antoinette a été au centre de nombreuses rumeurs qui prenaient la forme de pamphlets pornographiques, lui prêtant de nombreux amants, ainsi qu’un goût pour les femmes. Bien qu’aucune preuve ne vienne soutenir cette rumeur, la relation que la reine entretenait avec la princesse de Lamballe et la duchesse de Polignac était vue comme très douteuse. Malgré la consommation de son mariage, les rumeurs sur sa sexualité n’ont jamais cessées. Certaines disaient qu’elle aurait même eu des gestes inappropriés avec son propre fils encore enfant…
Sur les pas d’Émile Zola à Paris ...
Les écrivains parisiens sont nombreux. Mais rares sont ceux qui ont réussi la prouesse de dépeindre à la perfection la vie de la capitale à une époque donnée. Ce pourquoi l’œuvre de Zola est considérée encore aujourd’hui comme une source incroyable de témoignages du fonctionnement de Paris. Pour puiser de l’inspiration pour ses livres, malgré son caractère casanier, Émile Zola a fréquenté de nombreux lieux de la capitale. Marchons sur ses pas pour redécouvrir le Paris Haussmannien !
La montagne Sainte-Geneviève :C’est là que Zola et sa mère ont longtemps vécus, d’appartement en appartement et surtout dans une grande précarité. En effet, la mort prématurée de François Zola a conduit à la liquidation de sa société, laissant sans le sous son fils et sa femme. C’est dans les alentours du Panthéon, rue Soufflot, rue Monsieur-le-Prince, rue Saint-Jacques ou encore rue de l’École de médecine qu’il a vécu pendant sa jeunesse et ses débuts dans le journalisme.
Le quartier des Batignolles :
Zola y a emménagé à partir de 1865 avec Alexandrine Meley, qui devient sa femme 5 ans plus tard. La mère de notre écrivain avait certains doutes par rapport à ce ménage, et les relations fortes qu’elle avait avec son fils ont retardé le moment de quitter la Montagne Sainte-Geneviève pour se rendre rive droite, dans le quartier des Batignolles. C’est en effet dans ce secteur que les grandes rédactions se trouvaient alors. Rue Moncey, avenue de Clichy, rue Truffaut, rue la Condamine… autant d’artères où Zola a vécu.
L’Académie Française :
Pendant sa vie, Zola a tenu la barre de nombreux combats politiques et artistiques. Il y en a cependant un qui mérite d’être noté, puisqu’il concerne plus précisément l’amour propre de notre auteur. Alors que la France entière reconnait ses talents, y compris parmi ses compères écrivains, il désire faire partie des immortels de l’Académie Française. Après un premier échec, il a réitéré au moins dix-huit fois la demande, sans succès. Sur le site de l’Académie a répertorié 25 demandes. Zola a abandonné après son implication dans l’Affaire Dreyfus. Cocasse pour celui qui avait pour écrit en 1868 à propos de cette institution qu’il s’agissait d’une « serre d’hivernage pour les médiocrités qui craignent la gelée »…
Le siège de l’Aurore :S’il est un événement qui a marqué plus que les autres la vie de l’écrivain, c’est la sortie de « J’accuse ». Tous les livres de histoire en parle, et pour cause. À l’époque journaliste pour L’Aurore, au 142 rue de Montmartre, Émile Zola écrit le 13 janvier 1898 une lettre ouverte au Président de la République, Félix Faure, dénonçant le procès d’Alfred Dreyfus condamné sans preuves et sur fond d’antisémitisme… C’était il y a 120 ans, et cet article paru en Une a sonné le début de l’Affaire Dreyfus, un des plus grands feuilletons médiatico-politique de la République Française. Bien que le journal créé par Clemenceau ait disparu, l’immeuble du 142 existe toujours et une plaque commémorative y est visible.
Mort rue de Bruxelles :Émile Zola est mort intoxiqué en 1902, à l’âge de 62 ans, dans son domicile du 21bis rue de Bruxelles, dans le 9ème arrondissement. Durant la nuit, la combustion lente d’un feu couvert dans la cheminée l’a fait succomber, alors qu’il dormait avec sa femme. Cette dernière s’en est sortie mais il était trop tard lorsque les médecins sont arrivés au petit matin. De nombreuses hypothèses ont été faites à propos de cette mort qui a fait beaucoup de bruits en France, supposant qu’il s’agissait peut-être d’un assassinat… Mystère non résolu. En tout cas, les cendres de l’illustre écrivain reposent au Panthéon depuis 1908.
Nelson Mandela aurait eu 100 ans ...
Aujourd'hui, nous sommes à Howick, une ville près de la côte est de l'Afrique du Sud, où ce monument honore l'activiste anti-apartheid et le président sud-africain Nelson Mandela, qui aurait eu 100 ans aujourd'hui. Comme le jour de Martin Luther King aux États-Unis, Mandela Day - célébré le jour de l'anniversaire de Mandela - n'est pas une fête mais une journée pour répondre à l'appel à l'action en trouvant des moyens de servir votre communauté locale ...
Nelson Rolihlahla Mandela :(prononcé en xhosa [ xoˈliːɬaɬa manˈdeːla]), dont le nom du clan tribal est « Madiba », né le 18 juillet 1918 à Mvezo (province du Cap) et mort le 5 décembre 2013 à Johannesburg (Gauteng), est un homme d'État sud-africain ; il a été l'un des dirigeants historiques de la lutte contre le système politique institutionnel de ségrégation raciale (apartheid) avant de devenir président de la République d'Afrique du Sud de 1994 à 1999, à la suite des premières élections nationales non ségrégationnistes de l'histoire du pays.
Nelson Mandela entre au Congrès national africain (ANC) en 1943, afin de lutter contre la domination politique de la minorité blanche et la ségrégation raciale menée par celle-ci. Devenu avocat, il participe à la lutte non-violente contre les lois de l'Apartheid, mises en place par le gouvernement du Parti national à partir de 1948. L'ANC est interdit en 1960, et la lutte pacifique ne donnant pas de résultats tangibles, Mandela fonde et dirige la branche militaire de l'ANC, Umkhonto we Sizwe, en 1961, qui mène une campagne de sabotage contre des installations publiques et militaires. Le 5 août 1962, il est arrêté par la police sud-africaine sur indication de la CIA, puis est condamné à la prison et aux travaux forcés à perpétuité lors du procès de Rivonia. Dès lors, il devient un symbole de la lutte pour l'égalité raciale et bénéficie d'un soutien international croissant.
Après vingt-sept années d'emprisonnement dans des conditions souvent très dures, et après avoir refusé d'être libéré pour rester en cohérence avec ses convictions, Mandela est relâché le 11 février 1990. S'inspirant alors de la pensée ubuntu dans laquelle il a été élevé, il soutient la réconciliation et la négociation avec le gouvernement du président Frederik de Klerk. En 1993, il reçoit avec ce dernier le prix Nobel de la paix pour avoir conjointement et pacifiquement mis fin au régime de l'apartheid et jeté les bases d'une nouvelle Afrique du Sud démocratique.
Après une transition difficile où de Klerk et lui évitent une guerre civile entre les partisans de l'apartheid, ceux de l'ANC et ceux de l'Inkhata à dominante zoulou, Nelson Mandela devient le premier président noir d'Afrique du Sud en 1994. Il mène une politique de réconciliation nationale entre Noirs et Blancs ; il lutte contre les inégalités économiques, mais néglige le combat contre le sida, en pleine expansion en Afrique du Sud. Après un unique mandat, il se retire de la vie politique active, mais continue à soutenir publiquement le Congrès national africain tout en condamnant ses dérives.
Impliqué par la suite dans plusieurs associations de lutte contre la pauvreté ou le sida, élevé au rang de patrimoine commun de l'humanité, il demeure une personnalité mondialement reconnue en faveur de la défense des droits de l'homme. Il est salué comme le père d'une Afrique du Sud multiraciale et pleinement démocratique, qualifiée de « nation arc-en-ciel », même si le pays reste confronté à de graves problèmes d'inégalités économiques, de tensions sociales et de replis communautaires.
(source : Wikipédia)
Simone Veil a désormais une station de métro à son nom ...
Mardi 29 mai, Anne Hidalgo (maire de Paris), Valérie Pécresse (présidente de la région) et Catherine Guillouard (PDG de la RATP) ont toutes les trois inauguré les nouvelles plaques de la place de l’Europe et de la station de métro éponyme. On peut désormais descendre sur la ligne 3 à la station « Europe – Simone Veil ». Les proches de l’ancienne ministre de la Santé, à qui l’on doit la dépénalisation de l’IVG, étaient présents pour ce touchant hommage.
En tant que première femme à avoir présidé le Parlement européen, Simone Veil est également saluée pour ses actions en faveur de la réconciliation européenne, d’où le choix de la station et de la place auxquels son nom est désormais associé. Presque un an après son décès, cette icône de la lutte pour les droits des femmes fait toujours beaucoup parler d’elle.
Une femme indispensable !
Le Paris de Marie Curie ...
La célèbre scientifique, qui a décroché deux prix Nobel, est parisienne d’adoption. D’origine polonaise, elle débarque à Paris en 1891 pour ne plus jamais quitter la ville. Celle qui a commencé sa scolarité dans une université clandestine de Varsovie va devenir la première femme à enseigner à la Sorbonne et à être inhumée au Panthéon ! Partons sur les traces de cette immense femme de sciences à Paris.
En 1891, Marie Curie, née Maria Skłodowska, arrive à Paris. Elle est hébergée chez sa sœur rue d’Allemagne, l’actuelle avenue Jean-Jaurès. Cette dernière lui procure logement et nourriture afin qu’elle puisse étudier. Cette décision fait suite à la mort de leur mère qui voulait que l’une des deux sœurs travaille pour que l’autre puisse devenir médecin. Elle avait déjà commencé ses études au sein de l’université volante de Varsovie en Pologne, illégale puisque les femmes n’avaient pas le droit à l’enseignement supérieur.
Comme toute intellectuelle qui se respecte, Maria Skłodowska déménage rive gauche pour s’installer dans le 5e arrondissement, rue Flatters. Elle est alors étudiante à la Faculté des Sciences de Paris et fait partie des 27 étudiantes de l’établissement. Brillante, la jeune femme obtient sa licence de physique en majorant en 1893, celle de mathématiques un an plus tard.
Rencontre avec Pierre Curie à l’École Municipale de Physique et de Chimie Industrielles.
Maria Skłodowska pense repartir en Pologne lorsqu’elle rencontre Pierre Curie, alors chercheur à l’EMPCI (École Municipale de Physique et de Chimie Industrielles), rue Vauquelin dans le 5e arrondissement. Leur point commun ? La recherche autour du magnétisme. C’est le coup de foudre. Pierre Curie la convainc alors de rester en France. Leur relation est forte puisqu’en plus d’avoir une première fille en 1897, Irène, ils travaillent, jour et nuit dit-on, dans leur laboratoire de la rue Lhomont.
Leur atelier, très vétuste, ressemble plus à une grange qu’à un laboratoire scientifique. Dépourvus de moyens à ce moment-là de leur vie, le couple Curie travaille sur le radium, jusqu’à l’obtention de leur prix Nobel de physique en 1903. Ils le partagent avec Henri Becquerel qui a découvert la radioactivité quelques années auparavant, en 1896. Ils y font surtout des expériences la nuit, malgré le froid, pour admirer les reflets du radium sur les murs. Aujourd’hui, le hangar a laissé place à un centre de recherche sur le cancer.
Le couple est à l’apogée de sa gloire lorsque Pierre Curie meurt en avril 1906, peu de temps après avoir inauguré une nouvelle chaire de physique à la faculté des sciences. Il est renversé par une voiture à cheval entre la rue Dauphine et le quai de Conti : il décède sur le coup. Marie Curie, effondrée, perd à la fois son mari et son partenaire de recherche. Elle trouve malgré tout la force de reprendre la chaire de Pierre ainsi que le laboratoire rue Cuvier qu’ils avaient pu ouvrir grâce à la reconnaissance scientifique du prix Nobel.
Marie Curie devient la première femme à diriger un laboratoire universitaire en France et la première professeure de la Sorbonne. Le laboratoire et le bureau de Marie Curie rue Cuvier font aujourd’hui partie du musée Curie. On peut donc visiter les lieux au sein desquels la célèbre chercheuse a mené ses expériences qui lui ont valu son second prix Nobel en 1911.
Pendant sa vie, Marie Curie a non seulement fait des découvertes essentielles dans le champ scientifique, mais a aussi été une véritable pionnière. En effet, en plus d’avoir été la première femme professeure à la Sorbonne et la première directrice d’un laboratoire, elle est également la première personne, tout sexe confondu, à remporter deux prix Nobel. Ultime reconnaissance, elle sera la première femme inhumée au Panthéon pour ses propres faits.
Décédée en 1934 à 66 ans suite à des maladies liées au contact d’éléments chimiques très nocifs et radioactifs, Marie Curie a d’abord été enterrée dans le caveau familial à Sceaux aux côtés de son mari. Les restes du couple seront finalement transférés au Panthéon en 1995, près de 60 ans après sa mort. Le corps de Marie Curie repose désormais sous la coupole dans un cercueil en plomb de 2,5 mm d’épaisseur, suite à ses pratiques scientifiques risquées liées à la radioactivité.
Portrait de parisien : Charles Baudelaire ...
Monument de la poésie française, Charles Baudelaire (1821-1867) est aussi une figure de ceux que l’on surnomma les poètes « maudits ». Torturé mais talentueux, il ne fut pas vraiment reconnu de son vivant. Néanmoins il laisse à Paris l’empreinte de son passage (puisqu’il eut plus de 40 domiciles dans la capitale !) et offre à la littérature des ouvrages devenus mythiques.
Lorsque Charles Baudelaire naît à Paris au 13 rue Hautefeuille, le 9 avril 1821, son père a déjà plus de 61 ans et décède à peine 6 ans plus tard. L’enfant n’accepte pas l’homme avec lequel sa mère se remarie, le général Aupick, qui incarnera toujours pour lui des valeurs militaires et bourgeoises auxquelles il s’oppose. Il est renvoyé du collège Louis-le-Grand (où il remporte pourtant le 2ème prix de vers latins au Concours Général) pour son attitude rebelle à l’autorité et soupçon d’homosexualité. Il passe son bac au lycée Saint-Louis.
L’héritage laissé par son père lui permet d’abord de ne pas travailler. Mais Charles mène une vie dissolue et dilapide tout son argent. Mis sous conseil judiciaire par sa famille, il devient journaliste et critique d’art pour pouvoir vivre. Il traduit les œuvres d’Edgar Poe, commence à écrire des poèmes et c’est en 1857 qu’il produit son œuvre majeure « Les Fleurs du mal ». Celle-ci est condamnée pour « outrage à la morale publique et aux bonnes mœurs » : il doit payer une amende et supprimer des passages. L’ouvrage ne sera réhabilité que 92 ans plus tard !
Déménageant sans cesse, il fuit ses dettes, abuse de l’alcool et des drogues (il fait partie du célèbre club des Haschischins), il contracte la syphilis, et est atteint de paralysie et de troubles du langage. Il s’éteint à Paris au 1 rue du Dôme à l’âge de 46 ans et est inhumé au cimetière de Montparnasse… Malheureusement pour lui dans la même tombe que son beau-père détesté ! Charles Baudelaire nous laisse malgré tout en héritage une poésie annonçant la modernité et le symbolisme, qui sera reconnue bien après sa disparition et fait aujourd’hui partie de notre patrimoine collectif .
Portrait de parisienne : George Sand ...
« Qu’elle est antipathique cette Sand. Est-ce bien une femme ? J’arrive à en douter… ». C’est ce qu’avait confié le célèbre compositeur Frédéric Chopin le jour de sa rencontre avec cette parisienne au caractère bien trempé. Pourtant c’est ce que la capitale retiendra d’elle : son audace, sa liberté, son engagement féministe et bien sûr son talent.
Une jeunesse entre Paris et Nohant :Née en 1804 rue Meslay, en plein cœur de Paris, la petite Aurore Dupin (de son vrai nom) passe les trois premières années de sa vie rue de la Grange-Batelière. Après un séjour à Madrid, c’est entre Nohant dans l’Indre, où elle passe ses étés avec sa grand-mère, et Paris où vit sa mère qu’elle grandit. Mais la jeune fille se montre vite rebelle et à l’âge de 14 ans elle est placée en pension au couvent des Dames Augustines anglaises de Paris (qui se situait dans notre actuel 5èmearrondissement). À 18 ans, elle épouse un avocat de la cour royale, François Casimir Dudevant, à qui elle donne deux enfants : Maurice et Solange. Mais leur relation se dégrade et ils se séparent en 1831.
La renaissance parisienne :C’est dans ce Paris effervescent qui sort de la Révolution de Juillet 1830 que (re)naît George Sand. Comme les artistes romantiques et bohèmes de l’époque, elle vit et sort dans le quartier latin (quai Saint-Michel puis quai Malaquais). Elle arbore un costume masculin, prend un nom d’homme comme pseudonyme et fume des cigares en public pour affirmer son indépendance. Ce côté ambiguë et androgyne ne l’empêchera pas d’avoir pour amants de grands noms tels que Prosper Mérimée, Alfred de Musset ou encore Frédéric Chopin avec qui elle vivra rue Pigalle puis rue Taitbout.
Une personnalité hors du commun :George Sand est la seule femme admise aux très en-vue dîners littéraires du restaurant Magny, où elle rencontre Théophile Gautier, les frères Goncourt, Alexandre Dumas et Ernest Renan, dont l’hôtel particulier est aujourd’hui devenu le musée de la vie romantique et abrite une collection d’objets ayant appartenu à l’écrivaine. En 1848 elle affiche son engagement politique socialiste pour la chute du roi Louis-Philippe et la fin de la Monarchie de Juillet. Elle refuse la Légion d’honneur peu avant de s’éteindre en 1876, nous laissant en héritage plus de 70 ouvrages. Elle repose désormais dans le petit cimetière de Nohant.
Portrait de Parisien : Victor Hugo ...
Victor Hugo a marqué l’histoire de Paris. D’ailleurs, une station de métro et une avenue portent le nom de l’illustre écrivain dans la capitale. Engagé dans bien des causes, on lui doit des trésors que l’on peut encore découvrir aujourd’hui.
La vie parisienne de Victor Hugo :
Contrairement à ce que l’on pourrait croire l’écrivain n’est pas né à Paris, mais à Besançon en 1802. En revanche, il passe son enfance dans la Ville Lumière, et plus particulièrement dans le 5e arrondissement, au 8 rue des Feuillantines. Il usera notamment les bancs du célèbre lycée Louis Le Grand. Plus tard, il se mariera à l’église Saint-Sulpice dans le 6e arrondissement avec son amour de jeunesse Adèle Foucher. Ensuite, la famille déménagera plusieurs fois au gré des naissances de leurs cinq enfants. Ainsi, l’auteur habitera au 90 rue de Vaugirard, au 11 rue Notre-Dame des Champs, rue Jean Goujon (dans le 8e arrondissement) et place des Vosges de 1832 à 1848. L’on peut découvrir aujourd’hui son appartement au 2ème étage de l’hôtel particulier de Rohan-Guéménée qui a été transformé en musée et nous emmène dans la vie de Victor Hugo. À sa mort, des funérailles nationales ont été organisées. Son cercueil a été déposé une nuit sous l’Arc de Triomphe et a été ensuite transféré auPanthéon.
Victor Hugo, grand défenseur du patrimoine :
En 1831, Victor Hugo écrit Notre-Dame de Paris avec une petite idée en tête : sauver la cathédrale, menacée de destruction. L’engouement pour le roman est tel que les Parisiens se mobilisent en faveur de sa conservation. Quatre ans plus tard, c’est un autre chef d’oeuvre qui inquiète l’auteur. Il intervient alors pour la restauration de la Sainte-Chapelle. Pour redonner une apparence digne de son histoire à l’édifice, il vante ses qualités dans un journal. Il met en avant la popularité de ce patrimoine. On trouve également une trace de Victor Hugo dans l’église Saint-Paul. Pour le mariage de sa fille Léopoldine en 1843, il offre deux magnifiques bénitiers à l’église. On peut encore les découvrir aujourd’hui.
En 1883, ce sont les arènes de Lutèce qui ont un avenir incertain. La ville souhaite les raser pour construire un dépôt de bus. Victor Hugo sort alors sa plume pour écrire au Conseil Municipal.
Comme on peut le voir, l’écrivain a énormément œuvré pour la préservation du patrimoine parisien, et plus particulièrement des trésors médiévaux, qui intéressaient peu de monde à l’époque.
Les Brigades du Tigre ...
Il y a 110 ans, Clémenceau mettait en place une équipe de fins limiers : les Brigades du Tigre étaient nées. Retour sur ces fameuses unités de police à travers notre abécédaire.
Ces brigades depuis plus d’un siècle ont résolu de très nombreuses affaires criminelles depuis la bande à Bonnot en passant par l’affaire Landru, Petiot dit le « docteur Satan » ou encore l’affaire Stavisky. De nos jours, devenues la police judiciaire (PJ), elles continuent de marquer l’histoire contemporaine par leurs enquêtes judiciaires retentissantes : Guy Georges, le gang des postiches, Mesrine, l’affaire Elf...
Les Brigades de police mobile sont créées par le décret du 30 décembre 1907. La police s’enrichit d’une nouvelle force ayant pour « mission exclusive de seconder l’autorité judiciaire dans la recherche et la répression des crimes et des délits de droit commun ». Le Figaro précise : « Il est incroyable de penser que jusqu’à ce qu’existassent les Brigades mobiles, la recherche des malfaiteurs était abandonnée, en province, à l’inspiration bonne ou mauvaise, à la chance, aux maigres possibilités d’action de la police et des magistrats locaux. Aucune liaison, nul moyen de combiner l’action de la police d’une région avec celle de la région voisine. Cette liaison est désormais assurée par les brigades mobiles, troupe nomade dont la fonction est de poursuivre, avec le concours des polices locales, le malfaiteur partout où il se cache, fût-ce à l’étranger. Ces brigades mobiles étaient au nombre de douze ». (Le Figaro du 30 mars 1913). Un nouveau décret l’été 1911 porte le nombre des brigades à quinze.
Célestin Hennion :
Son nom reste attaché à l’organisation des brigades mobiles dès son arrivée à la direction de la Sûreté générale en 1907. Il est considéré comme le père de la police moderne. Clemenceau en nommant un fonctionnaire « de la carrière » a rompu la tradition qui faisait placer à l’époque à ce poste, un préfet. Cette nomination est le point de départ de toute une réorganisation de la police et surtout d’une modernisation. Hennion allège les services administratifs et forme des services opérationnels répartis en « bureaux ». Devant une insécurité grandissante en France, Clémenceau est décidé à utiliser les grands moyens pour combattre le crime.
En ce début du XXème siècle, des bandes sèment le trouble à grande échelle sur tout l’Hexagone. Les Apaches font frissonner Paris : leurs exploits sont à la Une de tous les journaux. La bande d’Abel Pollet multiplie crimes et meurtres en ville et à la campagne, les « Chauffeurs de la Drôme » attaquent les personnes âgées ou encore « la Caravane à pépère » des malfrats qui écument la campagne de la Touraine et de la Charente en perpétrant vols et escroqueries. Dans les premiers jours de juin 1907, une première opération de coopération entre gendarmes et policiers est orchestrée : la bande de soixante romanichels (la fameuse « Caravane à pépère ») est arrêtée à La Tremblade. « Cette capture fit grand bruit. Pour leur coup d’essai, qui était d’ailleurs un coup de maître, les policiers parisiens avaient su débarrasser nos villes et nos campagnes de dangereux malfaiteurs dont les exploits rappelaient à s’y méprendre ceux de Cartouche et de Mandrin. On exagérait », nous rapporte Le Figaro du 9 août 1907. Les brigades mobiles bénéficient de moyens d’actions de plus en plus modernes. L’enquête judiciaire évolue et se tourne vers la police scientifique. Ainsi les brigades généralisent l’emploi des fiches anthropomorphiques avec les empreintes digitales des travaux de Alphonse Bertillon. « Dans toutes les branches du service de la Sûreté générale, l’outillage a été amélioré et complété. Les commissariats d’une certaine importance et tous les commissariats spéciaux des frontières ont aujourd’hui le téléphone. Des ateliers de photographie système Bertillon ont été installées à la Sûreté, aux sièges des brigades mobiles et dans tous les commissariats où cela était nécessaire » (Le Figaro du 30 mars 1913).
Rapidement les brigades mobiles obtiennent des résultats et commencent à rassurer la population. Les autorités et la presse s’en félicitent. Ainsi dans son édition du 28 octobre 1909, Le Figarorévèle quelques chiffres du rapport du député Arago sur le budget intérieur et plus particulièrement sur le fonctionnement des brigades mobiles : « Les brigades de police mobiles, dit en substance le rapporteur, sont placées sous la direction d’un commissaire principal, chargé du contrôle général du service, des recherches. [...] Depuis sa création, ce contrôle a constitué 70.000 dossiers et ses archives s’enrichissent tous les jours de documents précieux. Le service photographique créé dans ce service est également une des innovations les plus heureuses de la nouvelle organisation et sa production moyenne, atteint actuellement plus de 3.000 épreuves par mois.
« Du 18 mars 1908 au 31 juillet 1909, c’est-à-dire en moins d’un an et demi, le nombre des arrestations opérées par les brigades, maintenues, suivis de condamnations ou encours d’information s’est élevé à 4.272, parmi lesquelles 83 pour assassinats ou tentatives et 1.528 pour vols. Pendant la même période, les agents des brigades ont mensuré et photographie 7.790 nomades. » Il n’oublie pas de signaler que tous ces résultats ne sont pas ignorés au-delà de nos frontières.
Les brigades sont passées à la postérité sous le nom de « Brigades du Tigre » en souvenir du surnom donné à Georges Clémenceau. C’est lui, en tant que président du Conseil et ministre de l’Intérieur, qui a mis en place ces troupes d’élite, sur les conseils de Célestin Hennion. Le logo actuel de la Direction de la police judiciaire représente un tigre noir sur fond blanc ; et à droite de l’animal, on distingue le profil du visage de Georges Clemenceau. Certains d’entre nous se souviennent certainement de la série culte créée dans les années 70 par Jean-Claude Desailly avec le trio de policiers de choc Valentin, Pujol, et Terrasson. (photo en titre de l'article).
« Ces voitures ont effectué leurs essais de vitesse et de résistance. Parties à 7 heures du matin de la cour d’honneur du ministère de l’Intérieur, elles se sont rendues à Rouen. Elles étaient de retour à la place Beauvau, l’après-midi, à 4 heures un quart. À l’aller comme au retour, les deux autos se sont très vaillamment comportées, réalisant une vitesse moyenne de près de soixante à l’heure. L’une de ces voitures va être affectée à la direction de la Sûreté générale. Les trois autres seront mises à la disposition des brigades mobiles les plus chargées en affaires. Les chauffeurs chargés de piloter ces voitures ne sont pas, comme on pourrait le croire, des conducteurs d’autos ordinaires. Ce sont de véritables fonctionnaires. Ils sont assimilés aux inspecteurs de police mobile et assujettis aux mêmes obligations que ces derniers ».
Washington DC : Mémorial Martin Luther King Jr ...
Le Dr Martin Luther King, Jr. a souvent parlé de la valeur incommensurable du service à diverses entreprises qui s'efforcent de rendre le monde meilleur. Sur Martin Luther King, Jr. Day, des millions honorent l'héritage de King en faisant du bénévolat pour des organismes de bienfaisance et d'autres organisations. Et chacun d'entre nous peut faire cet effort pour donner le don de notre temps afin que nous passions des mots à l'action. Votre travail peut être une petite partie d'un objectif plus grand, mais la marche en avant ne se produit que lorsque nous sommes assez courageux pour faire ce premier pas. Et une fois que nous faisons, nous constatons souvent que nous ne marchons pas seuls !