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bonjour ma chère amie yvonne,
je suis enchantée de venir prendre un p'tit café chez toi, nous parlerons de ch
Par MARITE, le 10.06.2021
dors bien petit bonhomme ... ton ange veille ! à 22:17 par yvonne92110
. .. et j'espère qu'un c
Par Anonyme, le 07.06.2021
21/05/2013... le monde entier vous admire, alors que personne ne vous comprend".... ils savaient parler... à
Par Anonyme, le 06.06.2021
06.06.2021. ..j'ai des goûts de luxe et mes amis sont en or.... c'est parce que ton blog est un trésor...
Par Anonyme, le 06.06.2021
13/05/2012 ... que ta bonne humeur peut égayer la vie des autres ...que tu peux, en tout temps, dire un mot
Par Anonyme, le 06.06.2021
· Poème très émouvant ... sur la maladie d' Alzheimer !
· Un court poème de Monique Müller ... La colère !
· Humour ... Breton !
· DALI ... peintre surréaliste, sculpteur, scénariste !
· Quelques citations ... toutes liées au Champagne !
· Un poème de Maurice Carême ... L' Artiste !
· Un joli fond d'écran "ZEN" ... si vous aimez KDO !
· humour ... le Nez !
· citation : la valeur de l' Amitié
· Histoire de la Petite Souris ... à raconter aux Enfants !
· Sans dessus dessous ... texte de Raymond Devos !
· Vintage ... " Pin Up Girls " !
· David Hamilton ... talentueux et marginal !
· Le Pape François ... les photos qui font la différence !
· Histoire vraie ... particulièrement touchante !
Date de création : 28.09.2009
Dernière mise à jour :
29.05.2021
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La récolte de "l’Or blanc"
bat son plein sur l’île de Ré (Charente-Maritime) !
Après des records de pluviométrie en juin, les sauniers de l’île de Ré ont retrouvé le sourire et la récolte de l’or blanc bat son plein. Une centaine de professionnels exploitent actuellement les marais salants de l’île ...
Une Une centaine de sauniers travaillent sur l’île de Ré, et chaque année deux à trois nouveaux jeunes s’installent. En été, la récolte du sel débute tôt le matin.
Une très longue tradition :
L’île de Ré et le sel ont une longue histoire commune. Elle débute avec les moines de l’Abbaye de Saint-Michel-en-l’Herm qui aménagent les marais dès le XVème siècle. Longtemps indispensable pour la conservation des aliments, le sel fait l’objet d’un commerce florissant avec les pays du Nord de l’Europe.
Au XIXème siècle, c’est l’apogée : le sel participe de l’expansion des villages du Nord de l’île. Environ 1000 sauniers récoltent en moyenne 25 000 tonnes par an.
A partir de 1850, le chemin de fer met d’autres sels, son prix s’effondre. Dans ce contexte économique difficile, les producteurs s’organisent pour créer, en 1942, la Coopérative des Sauniers de l’île de Ré. Cette initiative permet de maintenir l’activité.
Depuis Depuis 1995, un nouveau type de saunier apparaît sur le marais : le saunier mono-actif. Grâce à une formation diplômante, des jeunes créent leur propre entreprise agricole. Ce nouveau chef d’exploitation travaille désormais seul ou avec l’aide de saisonniers.
Avis aux amateurs, il reste encore quelques marais à exploiter sur l’île de Ré. (Source : France 3 Poitou-Charentes)
L’UNESCO a inscrit 6 nouveaux sites naturels ainsi que 2 sites mixtes (culturels et naturels) au patrimoine mondial de l’humanité. Des lieux extraordinaires à découvrir.
Les Les 6 sites naturels sont :
Ce site abrite les plus grandes forêts primaires de Chine centrale et sert d’habitat à de nombreuses espèces animales rares.
Comme la salamandre géante de Chine, le rhinopithèque de Roxellane, la panthère nébuleuse, le léopard ou l’ours à collier.
Ce site fossilifère est formé de falaises côtières accidentées. Elles datent de la période de l’Edicarien (580-560 millions d’années).
Ces fossiles illustrent un tournant dans l’histoire de la vie sur Terre : l’apparition d’organismes de grande taille et biologiquement complexes, après 3 milliards d’années d’évolution dominée par les microbes.
Cet archipel, situé dans le Pacifique Est, fait partie d’une chaîne de montagnes sous-marines et les îles représentent les sommets de volcans émergeant de la mer.
Ce site a un écosystème unique abritant de nombreuses espèces sauvages, notamment des oiseaux marins, des raies manta géantes, des cétacés, des dauphins et des requins.
Le site se compose de 2 zones séparées : Sanganeb est une structure récifale corallienne isolée, située au centre de la mer Rouge dont elle est l’unique atoll.
La deuxième zone est constituée de la baie de Dungonab et de l’île de Mukkawar. Ce sont des récifs coralliens, mangroves, herbiers marins, plages et îlots qui servent d’habitat à des oiseaux de mer, des mammifères marins, des poissons, des requins, des tortues, des raies mandat et des dugongs.
Ce site, composé de vastes déserts de pierre et d’un champ de dunes, est l’un des lieux les plus chauds du monde avec des températures pouvant aller jusqu’à 70°C.
Entre juin et octobre, des vents violents créent un transport de sédiments et une érosion éolienne à une échelle colossale. Ce site présente de spectaculaires reliefs éoliens de yardangs (crêtes ondulées massives).
Les nouveaux sites mixtes (naturels et culturels) sont :
L’érosion de l’eau et du vent ont sculpté ce plateau, découpant des canyons et des vallées et créant des paysages spectaculaires avec des arches naturelles, des piliers rocheux, des pics et des falaises. C’est un véritable musée naturel : on y trouve des milliers d’images peintes et gravées.
Il s’agit d’un ensemble de 7 lieux : 3 archéologiques (les villes d’Uruk et d’Ur et le site du Tell Eridu) et 4 zones marécageuses qui composent un des plus grands deltas intérieurs du monde.
La La plus grande des îles de l’archipel d’Or mérite plus qu’une escapade d’une journée. Attention ! Les visiteurs qui ont la chancede pouvoir s’y attarder succombent définitivement à son charme.
Hyères - Port de Porquerolles :
A quelques encablures de la presqu’île de Giens, Porquerolles étire son croissant d’est en ouest. Sur le pont du bateau, le quart d’heure de mer qui sépare le petit port de la Tour Fondue, à l’extrémité de la presqu’île de Giens, et celui de Porquerolles paraît bien court.
A peine le regard quitte-t-il l’embarcadère qu’il se pose et s’attarde sur la côte nord de l’île, alternance de roches et de plages de sable blanc avec, en point d’orgue, la plage d’Argent et, en fond de tableau, le vert foncé des pins.
Une île comme cadeau de noces ...Le pied à peine posé sur le quai, l’odeur particulière des eucalyptus s’impose. Quelques minutes suffisent pour rejoindre le cœur du village, la place d’Armes et sa petite église du XIXe siècle.
L'île de Porquerolles, avec ses vignes et la mer limpide qui l'entoure, est incontournable, tout comme le village de Grambois avec ses ruelles en « calade » ...
Ceinturée de grands eucalyptus, animée par les terrasses et les marchands de fruits et légumes, elle a un petit air de piazza mexicaine, un clin d’œil à François-Joseph Fournier qui a acheté l’île en 1912 pour l’offrir en cadeau de noces à son épouse avec l’argent gagné en exploitant des mines d’or et d’argent au Mexique.
Depuis 1971, l’État est propriétaire de la majeure partie de l’île remise en 1985 en dotation au parc national de Port-Cros. Ce qui se traduit pour les visiteurs par la possibilité de parcourir la plus grande partie de l’île en bénéficiant d’un balisage dense et précis.
Car cette virgule de terre de 7 km de long pour 3 km de large présente une variété de paysages étonnante ...
La partie nord est basse et sableuse - on y trouve les trois plages les plus grandes - alors que les parties sud et est sont hérissées de hautes falaises coupées par des criques parfois profondes.
Circuit de « Balade du Phare de Porquerolles »
Les visiteurs qui ont la chance de parcourir au petit matin le chemin des crêtes qui va du phare au sud jusqu’à la pointe du Langoustier à l’ouest peuvent se croire « à l’aube de l’humanité ».
Les roches rougeoient sous les rayons du soleil levant, les cormorans plongent à la recherche de leur nourriture, le silence n’est interrompu que par les cris d’une mouette ou les piaillements des goélands. Le paradis n’est pas loin.
Territoire d’exception, l’île de Porquerolles est protégée. Une attention particulière doit être portée aux déchets et aux risques d’incendie.
Pour une visite plus sereine, il est conseillé de privilégier les mois de mars à juin et de septembre à novembre.
Flavigny-Sur-Ozerain
Ce petit village médiéval perpétue depuis plus 500 ans la même recette de bonbons ronds anisés, il n’a de cesse de nous laisser croire que la gourmandise est une vertu.
C'est l'histoire d'un village situé entre Chablis et Dijon, perché sur une colline cerclée de bocages, de pentes boisées et de vignes... La force du rayonnement spirituel de Flavigny-sur-Ozerain, lui conféra, jusqu’au XIXème siècle, attractivité et richesse.Un beau village installé au sommet d'une colline boisée.
L'Anis de Flavigny :
Au nord de la Côte-d'Or, à proximité de l'antique Alésia, un doux parfum embaume le paysage vallonné ... un doux parfum qui nous mène au sommet d'une colline, au coeur du village médiéval de Flavigny-sur-Ozerain. Mais quelle est donc cette odeur envoûtante ?
Une mystérieuse potion ancestrale à base de graine d'anis vert, de sirop de sucre et d'arômes naturels, qui se transforme en « un bonbon blanc, dur et rond comme un petit pois » : l’Anis de Flavigny.
Voici le lieu où sont produits les fameux "Anis de Flavigny". Ces petites friandises étaient appréciées par Louis XIV et Madame de Sévigné, Madame de Pompadour et la comtesse de Ségur.
L'église de Saint-Genest (XIIIème siècle) est un lieu de rassemblement des agriculteurs et producteurs locaux regroupés en association, qui préparent là de bons petits plats et vous serviront un verre de leur cuvée. Cette église a intégré les éléments romans du sanctuaire précédent dans son architecture.
« Un bien bon bonbon » parfumé à l’anis ou au cassis, au citron, à la fleur d’oranger, au gingembre, à la mandarine, à la menthe, à la réglisse, à la rose ou à la violette, fabriqué depuis plus de 500 ans par les dragéistes dans l’antre de l’abbaye Saint-Pierre.
Plus qu'une simple friandise, l'Anis de Flavigny raconte l'histoire du village au fil du temps.
En 52 avant Jésus-Christ : Alésia est alors le théâtre d'un siège et d'une bataille opposant l'armée romaine de Jules César à la coalition gauloise menée par Vercingétorix.
César dresse un campement sur le site actuel, et y installe le général romain Flavinius qui donnera son nom à la cité (Flaviniacum). L'histoire raconte ensuite que les premières graines d'anis avaient été apportées par le César pour soigner les maux de ses troupes.
En 719, le seigneur burgonde Widerad fonde l'imposante abbaye bénédictine, où les moines se lancent dans la fabrication des premières dragées à l'anis.
Le temps passe ... et la fabrication perdure. Après la Révolution française, huit confiseurs appliquent la recette originelle, puis au début du XIXe siècle, le pharmacien Galimard achète les boutiques concurrentes et établit son unique fabrique dans l'abbaye.
Depuis 2009 la maison Troubat a pris le relais et perpétue la tradition dans les mêmes conditions.
Avant de quitter l'atelier de dragéification de l'abbaye : faites un tour dans la superbe crypte carolingienne Sainte-Reine, l'une des plus jolies de Bourgogne.
Flavigny a longtemps été le berceau de tisserands de laine et de soie, de tanneurs de chanvre, de potiers d’étain et de verriers. En arpentant les étroites ruelles, vous passerez devant une ancienne draperie, près de l’abbaye, où l’on tissait la laine marron des moutons burels servant à confectionner la bure des moines.
Par ailleurs, la maison des Arts textiles et du Design, dans la rue Voltaire, permet de balayer plusieurs pans de ce passé artisanal. Demandez aux habitants quelle est la plus belle maison du village et ils vous répondront en chœur « la maison au Loup ! », une belle maison du XIIIe siècle qui a conservé ses fenêtres médiévales et renferme une vierge bourguignonne classée.
Là, en levant les yeux au ciel, vous apercevrez une sculpture originelle représentant un lynx dévorant un mouton. Juste à côté, la maison au Donataire est une ancienne maison de marchand d’époque Renaissance qui doit son nom à la statue nichée dans sa façade ; elle abrite dorénavant un centre d’information.
La porte du Val, la Poterne et la porte du Bourg ont été édifiées à partir du XIIème siècle ; la plupart des maisons, quant à elles, datent du XVème et XVIème siècle, bien que leur structure a quelque peu été modifiée au cours du XVIIème siècle par d’influents notaires, médecins, avocats et commerçants.
Flavigny, à 421 mètres d'altitude, occupe une position dominante qui fit de lui un refuge idéal, comme le montrent ses portes fortifiées et son enceinte protectrice.
Ensuite, au XIXème siècle, l’évolution agricole et viticole de la région a marqué à la fois le paysage et son architecture, avec l’apparition de maisons vigneronnes. Pourtant, malgré toutes ces transformations, Flavigny a su préserver une certaine harmonie en termes d’architecture.
Réalisée au XIVèmesiècle, la monumentale tenture médiévale de L’Apocalypse est rénovée, puis exposée au château en 1954. Cette fresque textile devient alors une source d’inspiration pour le peintre Jean Lurçat et son Chant du Monde, vaste tenture, apocalypse des temps modernes. Angers a bien mérité son nom de capitale de la tapisserie.
Impossible de passer à Angers sans s'arrêter sur ce chef-d'œuvre d'art médiéval monumental qu'abrite le château d'Angers, La Tenture de l'Apocalypse : 74 tableaux sur 106 mètres de longueur et 5 mètres de hauteur, executée par le tapissier parisien Nicolas Bataille de 1375 à 1380 à partir de cartons de Hennequin de Bruges, peintre de Charles V. « Les tapissiers étaient des objets précieux à l’extrême, rappelle Anne Christine Victor-Théonas, guide conférencière. Elles étaient plus admirées et considérées que les fresques, par exemple. Surtout dans le cadre de cours itinérantes. » Les Valois ont particulièrement encouragé le développement de la tapisserie. Celle de L'Apocalypse a pour caractéristique technique extrêmement rare de n'avoir ni envers, ni endroit : « Le lissier noyait le fil de trame dans le tissage, sans nœuds ni relais. Différents types de points mettent en valeur les matières et reliefs du motif. »
Œuvre d'art et livre d'histoire :
Sur le fond, cette tapisserie offre plusieurs niveaux de lecture, au-delà de l'Apocalypse de saint Jean. L'actualité de l'époque y est omniprésente, teintée de propagande : en pleine guerre de Cent Ans, l'ange de l'abîme prend les traits d'Édouard III, roi d 'Angleterre. Un autre tableau mettant en scène des raids diaboliques évoque les chevauchées du Prince Noir, fils d'Edouard III. La bête de la mer est représentée avec des têtes de léopard... emblème anglais. L'histoire de la tapisserie est en elle-même une épopée. Au XVIIIesiècle, elle est vendue à la découpe – certains morceaux finissant comme protection de chevaux, doublure de rideaux ou essuie-pieds – avant d’être reconstituée et de reprendre sa place dans la cathédrale en 1870, puis dans le château en 1954.
Perché au sommet d’une montagne et face à la mer, Eze - (non loin de Nice) - est sans doute l’un des villages qui offre l’une des plus belles vues de France. Bien loin du luxe et des paillettes de Cannes, Monaco ou Saint-Tropez, le village possède un charme typiquement provençal. Malgré une faible population d’à peine plus de 2.000 âmes, l’endroit regorge de nombreuse parfumeries et de galeries d’art.
Les Nymphéas. Depuis toujours, Monet est fasciné par les reflets inversés que renvoient les miroirs d’eau. Il détourne le cours du Ru, petit bras de l’Epte, pour façonner son « jardin d’eau » et y plante des nénuphars de toutes les variétés.
Aujourd’hui, des milliers de visiteurs viennent découvrir les jardins féeriques de sa propriété de Giverny, comme on vient admirer un tableau.
La petite chapelle de Barbizon arbore un clocher-beffroi tout de bois. C’est l’œuvre de Charles-Louis Millet, fils du peintre.
Les origines :
Des précurseurs, ayant pour noms Adam-François van der Meulen ou Jean-Baptiste Oudry, étaient attirés pour composer leurs scènes de chasse royale par le massif forestier de Fontainebleau, 25 000 hectares à l'écosystème original et proche de la capitale.
L'harmonie est parfaite entre l'architecture de la bâtisse et les couleurs des fleurs et de la végétation.
L'influence des peintres paysagistes anglais tels Turner ou Constable font s'enthousiasmer de jeunes peintres, Camille Corot, Théodore Rousseau et Narcisse Diaz de la Pena qui quittent, dès le début des années 1820, leurs ateliers parisiens pour rejoindre le modeste village de Barbizon.
La Bohème, le restaurant incontournable du village.
Peindre « sur le motif » face au paysage forestier, voilà leur unique but, leur seule obsession artistique, leur dévotion créatrice. Bientôt, cette liberté d’expression, qu’ils traquent jusque dans les sous-bois, les ravins, les chaos de rochers et autres platières tapissées de bruyère, va être encore facilitée par l’invention du tube de couleur.
Une pépinière de futurs génies :
L’estancot du village devient vite un quartier général, tout comme l’auberge Ravoux à Auvers-sur-Oise ou la pension Gloanec à Pont-Aven, pépinière de futurs génies de l’histoire de l’art du XIXème et du début du XXème siècles. La réputation de Barbizon se répand comme une traînée de poudre dans les milieux artistiques.
L'amité entre les deux grands peintres a été retranscrite dans ce médaillon en bronze qui se situe à l'entrée de la forêt.
Des noms connus, Théodore Rousseau et Jean-François Millet, rejoignent le groupe. Ils seront les pierres angulaires de ce qu’on appellera bientôt, en 1880 en Angleterre et en 1905 en France, l’école de Barbizon.
Les bâtiments, tous plus beaux les uns que les autres. Ici, le lierre épouse parfaitement la bâtisse en pierre.
Les impressionnistes, comme Claude Monet, Auguste Renoir et Alfred Sisley, de même que Félix Ziem, Paul Cézanne, Adrien Rousseau ou Georges Seurat réalisèrent de belles toiles, fascinés à leur tour par la forêt bellifontaine.
La forêt peinte et photographiée :
Moins connues sont les œuvres photographiques réalisées à cette même période. Charles Marville, qui deviendra le premier « photographe de la Ville de Paris » avant les grands travaux du baron Haussmann, s’aventure en forêt le 28 août 1848. Gustave Le Gray, le futur chef de file de la Mission héliographique (recensement des monuments du territoire national), lui emboîte le pas.
La forêt de Fontainebleau est ainsi probablement l’un des premiers espaces naturels photographiés au monde. De la centaine de peintres ayant posé leurs chevalets à Barbizon jusqu’à la fin du mouvement en 1870, l’histoire n’en a retenu qu’une poignée que Barbizon a immortalisée sur les façades des maisons briardes rurales traditionnelles, qui se coudoient le long de la Grande-Rue.
Dans la forêt de Fontainebleau, les peintres de Barbizon affluent pour capturer la beauté de ces lieux.
Elle constitue l’artère principale de votre visite. Aux ateliers de l’époque ont succédé aujourd’hui les galeries d’art. Pour plus d’authenticité, il faut pousser les portes de l’atelier qu’occupait Jean-François Millet (1814-1875). Sa période Barbizon lui inspira de grands tableaux comme Scieurs de bois dans une forêt (musée d’Orsay), La Fileuse (Musée d’Orsay), Les Botteleurs de foin (musée du Louvre) et, bien sûr, L’Angelus (musée d’Orsay).
(photo ci-dessus) : L’Opéra royal du château de Versailles. Les grandes eaux musicales ont 350 ans. Le samedi soir, elles sont nocturnes ...
Quiconque découvre le château pour la première fois éprouve forcément une admiration mêlée de surprise :
Tout y est symbole. De l’ avenue de Paris, remontez vers le Domaine. Les détails de Versailles se dévoilent peu à peu ...
Entre 1631 et 1634, Louis XIII fait construire à Philibert Le Roy un petit pavillon de brique et de pierre, couvert d’ ardoises. Il s’agit de la partie construite en U qui entoure encore aujourd’ hui la cour de Marbre.
Les trois fenêtres cintrées qui s’ouvrent sur un balcon indiquent la Chambre du Roi, au centre parfait du Domaine.
Ce n’est pas un palais, c’est une ville entière, superbe en sa grandeur, superbe en sa matière : Charles Perrault !
On a toujours entendu parler de Versailles. Dans les livres, scolaires ou romans de cape et d’épée, puis dans les journaux, à la télévision, au cinéma ...
Alors, arpenter la large avenue de Paris, qui file, rectiligne, vers le château, nous prépare à découvrir ce lieu que l’on porte en soi depuis longtemps.
Encadrées par deux vastes bâtiments jumeaux, les Ecuries Royales, furent édifiées entre 1679 et 1680 lorsque Louis XIV décida d’installer définitivement à Versailles sa Cour et son gouvernement. L’ avenue débouche sur la place d’Armes.
La Grande Ecurie, à droite, était réservée aux six cents chevaux du roi, mais aussi aux écuyers, palefreniers, pages et musiciens.
Y résonne aujourd' hui le bruit des sabots des lusitaniens, de l' Académie du Spectacle Equestre de Bartabas ... A gauche, la Petite Ecurie, dirigée par le premier écuyer, abritait carrosses, voitures, chevaux d’attelage ...
La Place D'Armes :
L’ensemble sculpté "La Paix" de Jean-Baptiste Tuby ,a repris sa place sur la guérite de la grille Royale, devant l'aile nord et la Chapelle Royale.
Vous voici ensuite sur l’immense place d’ Armes, aussi grande que la place de la Concorde, à Paris.
Jadis, le roi y passait en revue les régiments de son armée, et l’on pouvait y louer chapeau et épée, accessoires indispensables pour s’approcher du château.
Version contemporaine : des vendeurs ambulants vous y proposent aujourd’hui des souvenirs bon marché. Envahie par les cars de touristes, cette place devrait, dans le cadre du projet du Grand Versailles, retrouver son espace au sol originel ...
Puis, vous franchissez la grille d’ Honneur. Toute dorée et surmontée des Armes de France, elle date de l’ époque Louis XVIII, les ornements de l’originale ayant été détruits à la Révolution. Trois cours en pente douce se succèdent, très hiérarchisées.
Tout d’abord, l"a cour d’Honneur" , (l’avantcour ou cour des Ministres), bordée à gauche et à droite de rampes qui longent les ailes des Ministres. Le château apparaît, splendide et complexe. Car il ne s’agit pas d’un château monolithique.
Les Différentes Cours :
L' horloge de la cour de Marbre à masque d’Apollon a retrouvé le lustre de son état originel. La couleur « bleu de roi » est fidèle à son état premier, tout comme les dorures. Elle est située juste au-dessus de la Chambre du Roi.
Le « cœur » demeure toujours le premier bâtiment de Louis XIII, mais agrandi, et auquel se sont juxtaposés de nombreux bâtiments. La ville elle aussi s’est rapprochée ...
A gauche, l' aile Vieille ouvre l' aile du Midi. A droite, le bâtiment Gabriel ouvre sur l' aile du Nord, avec, à son départ, l' imposant chevet de la Chapelle Royale, le point culminant de tout le Domaine.
Entre la cour d' Honneur et la cour Royale s'élève la grille Royale, une reconstitution de la clôture monumentale de quatre-vingts mètres de longueur, terminée en 1682, qui fut détruite pendant la Révolution.
Sa dorure a nécessité cent mille feuilles d' Or ! Si vous voulez ensuite accéder à la cour de Marbre, il faut être muni d' un ticket d' entrée. Cette si belle cour, la plus ancienne, pavée de marbre blanc et noir où se reflète le palais, marque les limites du château de Louis XIII.
Bien sûr, ses façades ont été remaniées par la suite, par Le Vau et Hardouin-Mansart, et embellies de statues, de vases et de bustes.
Le Cœur Du Bâtiment :
Donnant sur le parterre du Midi, la façade du Grand appartement de la Reine.
Parmi les statues en bronze des deux bassins du parterre d'eau symbolisant fleuves et rivières de France, La Nymphe à la perle d'Etienne Le Hongre.
Les trois fenêtres du premier étage donnent sur un balcon supporté par huit colonnes de marbre : elles indiquent la Chambre du Roi, épicentre du château, en plein dans l’« axe du soleil ».
Inutile de préciser que rares étaient ceux qui pouvaient accéder à cette cour de Marbre ! Aucun carrosse n’était d’ailleurs autorisé à y pénétrer ...
Avant d’entreprendre la visite intérieure du château, il serait judicieux, pour en avoir une autre perception, de vous diriger vers les jardins pour observer la façade qui s’apprécie différemment. Le château s' étend sur six cent quatre-vingts mètres.
Son toit est plat, couronné par une balustrade portant vases et trophées. Le Vieux-Château de Louis XIII est entouré d’une sobre « enveloppe de pierre », réalisée par Le Vau en 1668. Le corps central comprend, au rez-de-chaussée, la galerie basse.
Au premier étage, la terrasse a laissé place à la galerie des Glaces. A gauche, l'aile du Nord abrite l’Opéra et la Chapelle. A droite, l'aile du Midi et son hémicycle. Au-delà, il y a les jardins, les bosquets, les fontaines ...
Porquerolles : Parc National Français, bercé par le chant des cigales ...
Porquerolles Porquerolles est une charmante île d’Hyères, dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Longue de 7,5 kilomètres et large de 3 kilomètres, elle est la plus grande des trois îles de la commune. Propriété de l’Etat français depuis 1971, elle possède le statut de parc national depuis 2012.
L’île L'île de Porquerolles est bordée de plages de sable couvertes de pins, de bruyères et de myrtes qui parfument le chemin sur la côte nord, contrastant avec un paysage abrupt sur la côte sud. Les touristes s’adonnent principalement à la randonnée pour admirer les nombreux points de vue, le VTT, le repos sur la plage ou la plongée sous-marine. Le lieu est épargné par les pollutions industrielles directes et abrite des espèces rares comme le genêt à feuilles de lin.
L’île de Porquerolles a un charme naturel qui donne envie d’aller y passer ses vacances ... Personnellement, j'en garde de merveilleux souvenirs !