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bonjour ma chère amie yvonne,
je suis enchantée de venir prendre un p'tit café chez toi, nous parlerons de ch
Par MARITE, le 10.06.2021
dors bien petit bonhomme ... ton ange veille ! à 22:17 par yvonne92110
. .. et j'espère qu'un c
Par Anonyme, le 07.06.2021
21/05/2013... le monde entier vous admire, alors que personne ne vous comprend".... ils savaient parler... à
Par Anonyme, le 06.06.2021
06.06.2021. ..j'ai des goûts de luxe et mes amis sont en or.... c'est parce que ton blog est un trésor...
Par Anonyme, le 06.06.2021
13/05/2012 ... que ta bonne humeur peut égayer la vie des autres ...que tu peux, en tout temps, dire un mot
Par Anonyme, le 06.06.2021
· Poème très émouvant ... sur la maladie d' Alzheimer !
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Date de création : 28.09.2009
Dernière mise à jour :
29.05.2021
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Célèbre Célèbre pour sa beauté, la ville de Jodhpur est également riche d’une histoire typique de l’Inde, entre guerres, alliances et influences étrangères.
Deuxième ville de l’Etat indien du Rajasthan, ou « Terre des rois », Jodhpur a été fondée en 1459, date à partir de laquelle la cité fut la capitale du Mârvar, un ancien Etat princier d’Inde, car la ville était bâtie sur une colline, et à ce titre, était plus facilement défendable.
En outre, Jodhpur présentait un attrait stratégique certain pour le commerce de l’opium, du café et des épices, du bois de santal, du cuivre et de toutes sortes de textiles.
Durant les siècles suivants, la métropole connut un essor conséquent, notamment sous l’Empire moghol, avant que celui-ci ne décline en l’an 1707 et que la ville ne passe sous domination Marathas, une caste de propriétaires terriens et de soldats. Finalement, en 1818, Jodhpur fut soumise à la législation britannique avec la mainmise de la Compagnie des Indes orientales sur le pays.
La cité indienne est surnommée « la ville bleue » car la plupart des maisons sont peintes de cette couleur, qui indiquait que ces habitations appartenaient à des Brahmanes, la caste la plus haute en Inde. Mais le bleu permet aussi de protéger de la chaleur et de repousser les moustiques.
JodhpurJodhpurJodhpurJodhpur et le fort de MehrangarhJodhpur et le fort de Mehrangarh Jodhpur et le fort de MehrangarhJodhpur et le fort de Mehrangarh
Découvrir le Mont Saint Michel en tant qu'île !
À moins que vous n'ayez 135 ans, vous n'avez jamais pu voir le Mont-Saint-Michel complètement cerné par les eaux ! Le phénomène ne s'est pas produit depuis la construction de la route-digue en 1880.
Sa Sa destruction, ainsi que la mise en place d'un système de désensablement progressif de la baie permettent désormais au rocher de redevenir une île.
Attention, le phénomène n'est pas visible toute l'année, mais environ 100 jours par an, quand le coefficient de marée est suffisamment élevé.
De nouvelles perspectives :
La destruction de la route digue et du parking qui se trouvait au pied du Mont ont permis la mise à jour d'une partie des remparts. Certaines meurtrière visibles sur la photo ci-dessus n'avaient pas vu la lumière du jour depuis 1880 !
La vue depuis le pont-passerelle inspire bien des photographes, amateurs et professionnels.
Un large couloir piéton a été aménagé pour permettre à ceux qui le désirent de parcourir à pieds les 2 kilomètres qui séparent le continent du rocher. Par beau temps, la balade est un must !
Si vous n'avez pas cette chance, les navettes permettent aussi de profiter de la vue ...
La réouverture de l’escalier de dentelle :
Pour éviter la marée humaine qui déferle dans l'abbaye tous les jours, mieux vaut opter pour une visite thématique du lieu, en petit groupe. Cette année, un nouveau circuit offre un accès inédit à un lieu prodigieux.
Baptisée «Un dimanche dans le ciel de l'archange », cette balade vous amènera sur le toit terrasse du chœur de l'église abbatiale et à l'extraordinaire escalier de Dentelles, rouvert cette année après 10 ans de fermeture.
L'ascension L'ascension est pour le moins impressionnante et la vue depuis le sommet à couper le souffle ! Impossible de contempler la baie depuis un point plus élevé, et puisque l'escalier n'est accessible qu'à un groupe de 10 personnes maximum, le sentiment d'être privilégié est garanti !
Autre parade pour éviter les foules : une promenade nocturne. Le Centre des monuments nationaux propose une visite de nuit dans l'abbaye. Pour l'occasion, l'édifice médiéval s'illumine jusqu'à minuit. Attention, cette visite n'est organisée que l'été : du 11 juillet au 29 août.
Un rocher fraîchement restauré :
Et si ça ne suffisait pas, cette année marque également la fin d'une longue campagne de restauration des bâtiments du rocher, dont l'abbaye elle-même. Le chantier des toits de l'abbaye du Mont-Saint-Michel et du réfectoire des moines est arrivé à son terme après 14 années de travaux.
C'est C'est une ardoise de Corrèze, l'ardoise de Travassac, qui a été choisie pour le prestigieux chantier.
A la fois robuste et d'aspect traditionnel, cette ardoise travaillée à la main, a également été sélectionnée par d'autres grands monuments : comme l'église du Sacré-Cœur de Rodez, le couvent des Augustines à Bayeux, ou le couvent des Jacobins à Morlaix.
Arbois, le village jaune du Jura ...
Entre Entre la plaine de la Bresse et les montagnes du Jura, Arbois mêle convivialité franc-comtoise, célébration de la vigne et souvenir de Louis Pasteur.
Dans le vignoble du Jura, on cultive le pinot noir, le trousseau, le poulsard (pour les rouges) ainsi que le chardonnay et le savagnin (pour les blancs).
A Arbois, sous les tuiles qui rougissent, les pierres sont dorées comme la robe du vin jaune qui participe au rayonnement de la capitale des vins du Jura. Ici, tout inspire l’opulence viticole.
Il y a bien sûr les cavistes, avec leurs boutiques disséminées dans l’entrelacs de ruelles. Il y a aussi un air bourgeois qui s’échappe des demeures élégantes à tourelles d'angle ou des édifices à arcades de la jolie place de la Liberté.
Jusque dans l’architecture, tout rappelle le divin nectar. Les trappons par exemple, doubles portes en fer ou en bois, formant des plans inclinés, furent conçus pour faciliter le passage des tonneaux dans les caves.
Des maisons à encorbellement, suspendues au dessus de la rivière, participent au charme de ce village du Revermont.
Un bâti de caractère :
Le village célèbre son trésor en grappes au sein du musée de la Vigne et du Vin. Ce dernier est installé dans le château Pécault, une ancienne demeure forte du XIIIème siècle, autrefois englobée dans les remparts démolis. Ce château fait partie du bâti d’exception d’Abrois, au même titre que le pont des Capucins, la tour carrée Gloriette ou encore l’église St Just.
Une balade le long de la Cuisance, rivière affluent de la Loue, le long du chemin de la Platière, offre de délicats panoramas sur les différents édifices de charme de cette petite cité Comtoise de Caractère.
La Cuisance tombe en cascades par endroits, comme ici, à proximité de l'ancienne demeure de la famille Pasteur.
L'enfance de Pasteur ...Parmi les habitants du village qui prirent soin de la vigne, notons le passage de Louis Pasteur ... Le célèbre scientifique vécut une partie de son enfance et de ses étés à Arbois. Le commun des mortels connait le médecin principalement pour sa découverte du vaccin contre la rage.
Les vignerons de la région se souviennent surtout qu’il œuvra pour la santé de leurs cultures. Il est aujourd’hui possible de visiter la maison Pasteur, de croiser la statue du savant le long de la Promenade Pasteur ou de se recueillir sur les tombes de ses parents ainsi que de trois de ses filles, dans le vieux cimetière du village.
L'archipel du Frioul :
Elles Elles constituent l’un des 111 villages de la cité et sont domiciliées dans le 7ème arrondissement ... Elles, ce sont les îles de l’archipel du Frioul : If, Ratonneau, Pomègues, Tiboulen. Auxquelles il faut ajouter les îles d’Endoume de l’archipel de Riou.
Le château d'If en toile de fond :
Cap sur le château d'If. Une poignée d’hectares de calcaire blanc éblouissant. Sa forteresse- prison, construite par François Ieren 1524, a acquis sa célébrité grâce au roman d’Alexandre Dumas, Le Comte de Monte-Cristo. C'est la vedette de l'archipel du Frioul.
Longue de 2,50 km, large de 500 mètres, l’île de Ratonneau est reliée à l’île de Pomègues par la digue Berry depuis 1822. Depuis les années 1970, une centaine d’habitants y résident.
L’île de Riou (158 ha) est la plus grande de l’archipel de Riou avec Maïre, Calseraigne et Jarre. En revenant sur Marseille, n'oubliez pas de continuer à profiter du spectacle, car il s'offre jusqu'au bout.
Les coupoles de style byzantin de la cathédrale Sainte-Marie-Majeure, plus communément appelée La Major, entre le Vieux-Port et la Joliette.
La cathédrale Sainte-Marie Majeure à Marseille ...
Sur la corniche, près
de la plage des Catalans, le bassin olympique du Cercle des nageurs de Marseille, fondé en 1921 : un club français des plus célèbres.
L’entrée du Vieux-port avec la digue de Fort-Saint-Jean et la promenade Louis-Brauquier :
Entrée du Fort Saint-Jean à Marseille :
Les Paysages de Garrigue autour du Pont du Gard ...
Le Pont du Gard est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 30 ans. Monument antique le plus visité de France avec 1,5 million de visiteurs, le Pont du Gard est l’un des principaux atouts culturels de la région Languedoc-Roussillon. Ce site majeur est labellisé Grand Site de France depuis 2004.
Avec Mémoires de garrigue, offrez-vous un parcours muséographique en plein air à la découverte de l’histoire de l’agriculture méditerranéenne, du terroir local et des vestiges de l’aqueduc romain. Sur un espace de 15 ha sont reconstituées des parcelles agricoles restaurées que l’on peut découvrir en suivant une boucle de 1,4 km.
Imaginez le paysage tel qu’il a été façonné au fil des siècles avec ses murets de pierres sèches, ses capitelles (cabanes de pierres sèches), ses troupeaux de brebis.
Une capitelle sur le site.
Contrairement à l’idée reçue, les capitelles ne sont pas très anciennes. On est allé jusqu’à prétendre qu’elles étaient là bien avant le Pont du Gard. En fait, elles sont de construction relativement récente.
Tout au plus deux siècles et demi. En tout cas celles que l’on voit encore aujourd’hui en ruine ou en bon état ne sont pas plus anciennes. Le plus souvent elles sont édifiées en bordure de parcelles plantées d’arbres ou d’arbustes : vignes plus oliviers, ou au XIXème siècle, oliviers plus cultures dérobées. Ces parcelles vivrières étaient prises sur des terrains où affleurent la pierre calcaire.
Pour protéger, notamment des troupeaux de moutons, les paysans de l’époque ont utilisé la pierre trouvée sur place pour l’édification de murets sans liant, les clapas. Des niches ont été aménagées dans ces murets de pierre sèche pour les ruches (apiers), ainsi que de petits placards pour poser des outils. Les riches terres à blé et les grandes terres fertiles étaient la propriété des notables.
La population ayant augmenté de façon importante aux XVIII et XIXème siècles, les petits paysans ont été obligés de trouver de nouveaux espaces de culture gagnés sur la garrigue réservée jusqu’alors aux pâturages et aux bois de fagots, litière…
L’éloignement de ces terres fit apparaître le besoin d’abri, d’où l’édification de ces cabanes en pierre sèche, les capitelles.
Elles sont généralement en forme de bonnets sur une base ronde et, qu’elles soient grandes ou petites, elles sont constituées de deux parois. La paroi intérieure, épais mur droit ou incurvé à la base, sur lequel vient s’appuyer une voûte en encorbellement composée au départ d’une douzaine d’assises concentriques de pierres sans liant, et se termine par quarante assises. Chaque pierre de cette assise soigneusement choisie a un petit dépassement ( le corbeau ) par rapport à l’assise inférieure. Cette disposition permet de former la voûte en encorbellement qui va en se rétrécissant de la base au sommet où elle est fermée par une dalle quelquefois datée. Quant à la pari extérieure liée au parement intérieur par des "boutesses" ( grosses pierres taillées qui servent d’embase ), elle peut revêtir différentes formes. Si l’on dispose d’un peu de temps et que l’on soit curieux de découvrir la date possible de construction d’un de ces petits chefs-d’œuvre que sont les capitelles, il suffit de consulter le cadastre et d’y rechercher le type de culture le plus ancien sur la parcelle où est implantée la capitelle.
Empruntez un chemin bordé de pierres sèches à la découverte des plantes traditionnellement cultivées en Méditerranée : blé, olivier et vigne. Les plantes cultivées cohabitent avec les plantes sauvages, colorées et parfumées :
Cade, chèvrefeuille, cyste, genévrier, euphorbe, salsepareille, thym, garance, pistachiers, genêts scorpions… Ici, rien n’est figé. Le paysage évolue au fil des saisons et au gré des interventions de l’homme. Les paysans viennent labourer, tailler, vendanger, cueillir au fil des saisons.
Quelques chiffres : ont été replantés : 300 oliviers, 144 fruitiers, 70 chênes truffiers, 0,5 ha de vigne, des céréales.
Situé à mi-chemin entre Zadar et Zagreb, le “jardin du diable” est d’une beauté naturelle à couper le souffle. Ce magnifique parc est le plus grand de la Croatie et le plus vieux du sud de l’Europe. Seize magnifiques lacs de Plitvice, 92 cascades ainsi qu’une forêt environnante ornent la surface de ce petit joyaux.
Le parc national des lacs de Plitvice a été créé en 1949, et classé au patrimoine de l’UNESCO 30 ans plus tard, en 1979. Sa surface de 296 kilomètres carrés est recouverte de forêts de hêtres et de pins ainsi que de sublimes points d’eau. Les seize lacs de Plitvice qui s’élèvent entre 500 et 650 mètres d’altitude sont reliés entre eux par une multitude de cascades, ruisseaux et torrents.
Outre les quelques chemins aménagés pour les touristes, la faune et la flore prospèrent : aucune intervention humaine n’est autorisée. De nombreuses espèces animales protégées se côtoient dans ce magnifique parc, telles que l’ours brun et le loup, et la nature y est, comme on peut le constater, incroyablement luxuriante.
Ce parc doit son surnom “jardin du diable” à une légende locale. Le lac se serait autrefois asséché, ce qui amena la population à prier pour qu’il pleuve. En réponse à ces prières, la reine Noire aurait envoyé des tempêtes qui auraient rempli les lacs.
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Située à 20 kilomètres des belles côtes françaises et de la baie de Saint-Malo, Jersey est la plus grande des îles anglo-normandes. Cet endroit qui ne manque pas de charme offre une multitudes de chemins de randonnée le long de ses sublimes falaises mais notamment à travers sa campagne fleurie. Ces lieux regorgent d’endroits plaisants à visiter, de ses forteresses en passant par ses phares majestueux qui préviennent des naufrages et autres dolmens témoignant de sa riche histoire.
Jersey, Guernesey, Aurigny, Sercq et Herm sont les 5 îles principales de cet archipel de la Manche qui comporte plus de 1 000 îlots et récifs. Jersey est la plus grande mais également la plus touristique. Située entre la France et l’Angleterre, elle offre un cadre exceptionnel à ses visiteurs à travers sa nature foisonnante, sa culture britannique et ses rues aux douces sonorités françaises.
Fière d’être un État avec un parlement et une monnaie qui lui sont propres, sa superficie de 118,2 km2 laisse place à des plages et des rochers qui s’étendent à perte de vue. L’île accueille actuellement près de 99 500 habitants, avec le temps les Jersiais ont obtenu le surnom amusant de Crapauds. Dépendance de la Couronne britannique, l’île ne fait pas partie de l’Union européenne mais elle y est associée. La capitale de Jersey n’est autre que Saint-Hélier, il est important de souligner que l’île ne fait pas partie du Royaume-Uni mais en dépend tout de même pour ses affaires extérieures.
Cet endroit magnifique est fortement chargée en histoire, il fut un temps, il y a environ 8 000 ans, où ce morceau de terre était colonisé par des fermiers néolithiques qui y construisirent des dolmens, des monuments funéraires et culturels que l’on peut encore admirer aujourd’hui. Suite à des fouilles archéologiques, des vestiges du passé démontrent que l’île a été colonisée par des tribus celtiques vers 300 av. J.-C. Il fut un temps où Jersey fut également conquise par les Vikings danois.
Les balades le long des côtes bretonnes sont généralement sources d’émerveillement. Très diversifiées et ciselées par la nature, ces roches millénaires sont le symbole de toute la région.
La ville corsaire de Saint-Malo recèle d’ailleurs un trait de côte sauvage qui est très apprécié par les touristes. C’est le long de cette côte rocheuse, à Rothéneuf, que l’abbé Fouré a sculpté des roches pour leur donner des formes humaines étonnantes.
C’est à cinq kilomètres du centre historique de Saint-Malo, sur la côte rocheuse en direction de Cancale, que se trouvent les œuvres sculptées deRothéneuf.
Ces formes humaines étranges ont été réalisées entre la fin du 19e et le début du 20e siècle par l’abbé Fouré. Relevant de l’art brut, ces sculptures monumentales sont parmi les plus connues de Bretagne.
Ces rochers sculptés constituent un univers étonnant peuplé de figures grimaçantes. Elles évoquent à la fois des gargouilles médiévales et des êtres fantasmagoriques.
Ces figures vont du bas-relief aux visages totalement dégagés. A l’origine, certaines étaient soulignées au goudron. Pour mieux appréhender ces œuvres étonnantes, il faut s’intéresser au créateur, l’abbé Fouré.
Né Adolphe Julien Fouéré, cet homme d’église formé au séminaire de Rennes se fera appeler rapidement “Fouré”. Après avoir été ordonné prêtre en 1863, il va exercer son ministère successivement à Paimpont, Guipry, Maxent puis Langouët (près de Rennes).
Déjà à cette époque, il a de gros problèmes auditifs, plutôt handicapants. En 1894, il est contraint d’abandonner son poste de recteur (malgré une pétition de ses paroissiens).
Il se retire alors à Rothéneuf, une commune proche de Saint-Malo à cette époque, pour exercer un poste de prêtre ordinaire. C’est à partir de ce moment-là qu’il va s’atteler à son œuvre artistique. Il crée une œuvre monumentale directement taillée sur les rochers de la côte.
Riches de 300 figures, ces fresques sculptées en plein air sont à la merci de l’érosion marine. Pendant treize à quatorze ans, l’abbé Fouré cisèle ces rochers granitiques en forme de figures humaines étranges qui surplombent la mer.
Ce prêtre pratiquement sourd va se consacrer uniquement à ses créations à l’aide d’un marteau et d’un burin. Les versions divergent sur l’inspiration de ce prêtre taciturne.
Une version locale affirme qu’il se serait inspiré d’une famille de pirates sanguinaires du 16ème siècle, les Rothéneuf.
On y voit des figures humaines affrontant des monstres marins ou des créatures de l’enfer.
Une autre version, sans doute plus réaliste, voit dans ces rochers sculptés des figures de l’époque du prêtre. On retrouve une saynète de la guerre du Transvaal avec le président Krüger et ses troupes.
En catholique militant et bon patriote, l’abbé Fouré a été marqué par la période coloniale. Certaines sculptures feraient l’apologie de l’évangélisation des peuplades soumises.
Les habitants de Rothéneuf peuvent reconnaître l’un des personnages célèbres de la commune, Jacques Cartier (source d’inspiration majeure).
Enfin, l’abbé sculpte des saints bretons légendaires, comme Saint Budoc (deux fois). Hélas en 1907, l’abbé Fouré est frappé par une attaque cérébrale qui le rend muet et le paralyse.
Il abandonne alors son travail de sculpteur et vit en fauteuil roulant jusqu’à sa mort trois ans plus tard.
Le résultat est donc un jardin de pierres immense s’étendant sur une superficie de 500 mètres carrés, face à la mer.
L’histoire de cet abbé vivant en ermite est quelque peu tombée dans l’oubli mais son œuvre demeure. Les visiteurs sont nombreux chaque année à venir voir les rochers sculptés.
Encore aujourd’hui, c’est une curiosité très appréciée modifiée par l’érosion (les embruns et les ruissellements). Chacun peut se laisser envahir par cette œuvre hors du commun en appréciant la vue.
La figure dans le granit breton (via Shutterstock)
Si le site n’est pas inscrit au titre des monuments historiques, il n’en reste pas moins un lieu singulier qui fascine par ses nombreux détails et son côté brut et mystérieux.