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bonjour ma chère amie yvonne,
je suis enchantée de venir prendre un p'tit café chez toi, nous parlerons de ch
Par MARITE, le 10.06.2021
dors bien petit bonhomme ... ton ange veille ! à 22:17 par yvonne92110
. .. et j'espère qu'un c
Par Anonyme, le 07.06.2021
21/05/2013... le monde entier vous admire, alors que personne ne vous comprend".... ils savaient parler... à
Par Anonyme, le 06.06.2021
06.06.2021. ..j'ai des goûts de luxe et mes amis sont en or.... c'est parce que ton blog est un trésor...
Par Anonyme, le 06.06.2021
13/05/2012 ... que ta bonne humeur peut égayer la vie des autres ...que tu peux, en tout temps, dire un mot
Par Anonyme, le 06.06.2021
· Poème très émouvant ... sur la maladie d' Alzheimer !
· Un court poème de Monique Müller ... La colère !
· Humour ... Breton !
· DALI ... peintre surréaliste, sculpteur, scénariste !
· Quelques citations ... toutes liées au Champagne !
· Un poème de Maurice Carême ... L' Artiste !
· Un joli fond d'écran "ZEN" ... si vous aimez KDO !
· humour ... le Nez !
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· Histoire vraie ... particulièrement touchante !
Date de création : 28.09.2009
Dernière mise à jour :
29.05.2021
37578 articles
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La plus belle rue pour admirer tout Paris ...
C’est une question qui pourrait lancer un débat sans fin chez tous les Parisiens : où se trouve la plus belle vue de Paris ? Du côté du 16ème arrondissement, avec une vue privilégiée sur la Tour Eiffel ? Sur le toit du Centre Pompidou pour découvrir Paris depuis le centre de la capitale ? Où alors du haut de la butte Montmartre ? Eh bien sachez que, pour nous, la vue qui mérite le plus le détour se trouve dans une petite rue de la colline de Belleville !
Une vue assez proche de celle de Montmartre… mais beaucoup plus calme !Pendant que tout le monde s’amasse sur la butte Montmartre, on vous conseille de prendre le contre-pied en vous rendant au sommet du parc de Belleville, situé sur la colline du même nom. Tout en haut de la rue Piat, au niveau du belvédère Willy Ronis, on y découvre alors l’une des vues les panoramiques de la capitale.
Prenez tout votre temps pour admirer au premier plan le parc de Belleville, construit sur plusieurs niveaux et ponctué d’une cascade, puis en toile de fond la Tour Eiffel, la Tour Montparnasse, les Invalides et quelques-uns des plus beaux monuments parisiens… Été comme hiver, ici, il n’y a pas foule et vous pouvez profiter d’une vue sur tout Paris sans devoir jouer des coudes. Et encore mieux, le belvédère Willy Ronis promet de belles découvertes à tous les amateurs de street-art !
Le plus bel escalier de Paris ...
C’est au coeur du 16ème arrondissement de Paris, à deux pas du Trocadéro, que se cache cet escalier sans équivalent dans la capitale : les immeubles ultra majestueux qui l’entoure, ses lampadaires et la sculpture qui se dresse à ses pieds donnent un charme fou à ces dizaines de marches de l’avenue du Camoëns !
L’escalier le plus majestueux de Paris…Cet escalier ne serait probablement rien sans la sculpture qui se trouve à ses pieds : un monument dédié au poète lusitanien Luís Vaz de Camões dont l’avenue tient son nom. Sculptée par l’artiste portugaise Clara Menerès et installée là en 1987, cette oeuvre nous dévoile le buste du poète entouré d’une épée, d’un carnet et d’une plume. Les armoiries du Portugal sont également sculptées sur le socle. L’oeuvre actuelle remplace une ancienne sculpture sur piédestal qui datait du début du XXème siècle, et qui a disparu sous l’Occupation.
© ruemargaux /Instagram
Moins connu en France que Dante ou Shakespeare, Luís Vaz de Camões, aussi appelé Le Camoëns, est considéré comme l’un des poètes les plus importants de l’histoire et son influence littéraire est tout aussi importante que celle de ses comparses italiens et anglais. En fait, son prestige est si fort dans son pays que le 10 juin, jour de sa mort, est aussi la fête nationale du Portugal !
… mais aussi l’une des plus jolies vues de la capitale !Si cet imposant escalier ravira à coup sûr tous les amateurs d’architecture urbaine, il remplira aussi son rôle pour les amateurs de photographie. Et pour cause, c’est une vue imparable sur la Tour Eiffel qui nous attend en haut de sa dizaine de marches ! Pas mal, non ?
Les plus beaux passages couverts de Paris ...
Pourriez-vous imaginer Paris à la fin du XVIIIème siècle ? Une ville sans égouts, aux rues tortueuses, sans trottoirs, un éclairage public quasi inexistant… En résumé, le piéton n’y est guère le roi. Mais la Révolution va accélérer la modernisation de la ville… Avec la confiscation des biens de l’aristocratie et du clergé, des grandes parcelles de terrains sont désormais disponibles à la spéculation et à divers aménagements.
C’est ainsi que les passages couverts de Paris verront petit à petit le jour pour connaître un essor au lendemain des guerres napoléoniennes. Encore aujourd’hui, ils nous promettent des balades luxueuses quand sonne l’hiver. Voici pour vous une sélection des 5 passages couverts préférés de Paris.
La galerie Vivienne : la plus majestueuse !Construite en 1823, la Galerie Vivienne est l’un des passages les plus emblématiques de la capitale. Située tout près du Palais-Royal, elle fascine par son aspect luxueux et majestueux. Au sol, on s’émerveille devant les mosaïques aux motifs colorés. Ensuite, on lève les yeux pour apprécier la verrière, source de lumière pour les nombreux passants, et ses sublimes arcades. En y passant, on n’oubliera pas non plus de faire un tour du côté de la Galerie Colbert, tout aussi jolie et située juste à côté !
Galerie Vivienne – 4, rue des Petits-Champs et 5, rue de la Banque, 75002
Accès tous les jours de 8h30 à 20h30
Moins connu que la galerie Vivienne, le passage des Princes est pourtant tout aussi emblématique des galeries du centre de la capitale. Avec son sol en damier, ses lampadaires uniques à Paris et sa haute verrière, il se positionne comme un lieu idéal pour une petite balade hivernale. D’autant plus qu’il est le lieu parfait pour trouver son bonheur en période de Noël : tous ses magasins se déploient autour de l’univers du jouet !
Passage des Princes - 5 boulevard des Italiens, 75002
Le passage du Caire : le plus vieux et le plus long !Construit en 1798, en pleine campagne d’Égypte, le passage du Caire est le plus vieux passage encore existant, mais aussi le plus long de la capitale. Édifié à l’emplacement d’un ancien couvent, celui des Filles-Dieu, il se compose de trois galeries… dallées avec les pierres tombales des religieuses ! Autrefois dévolu à l’imprimerie et à la lithographie, il est aujourd’hui le temple du prêt-à-porter, occupé par des grossistes et des confectionneurs. Vous remarquerez la décoration de sa façade du 2 place du Caire et ses trois effigies d’Hator, la déesse égyptienne de l’amour, de la maternité, de la beauté et de la musique.
© katieplsn / Instagram
Passage du Caire – 2 place du Caire, 75002
Accès du lundi au vendredi de 7h à 18h30
Construit en 1799, ce petit passage du 2ème arrondissement doit son nom aux deux panoramas installés au-dessus de l’entrée : il s’agissait de deux rotondes sur lesquelles étaient peints des tableaux panoramiques. Ces dernières ont été détruites en 1831, mais le nom est resté. Tous les philatélistes de Paris connaissent ce passage où sont installées des boutiques de timbres et de cartes postales anciennes.
Passage des Panoramas - 11 Boulevard Montmartre et 38 rue Vivienne, 75002
Accès tous les jours de 6 h à minuit
Édifié en 1845 dans le prolongement du précédent, le passage Jouffroy était alors à la pointe de la modernité : il s’agit en effet du tout premier passage de la capitale construit entièrement en métal et en verre et le premier également à bénéficier du chauffage par le sol. Il draine aujourd’hui un grand nombre de touristes grâce à sa proximité avec le Musée Grévin et les boutiques qui s’y trouvent sont hétéroclites (prêt-à-porter, gadgets, jouets). Ce passage n’est jamais aussi joli qu’à la nuit tombée !
Passage Jouffroy - 10-12 boulevard Montmartre et 9 rue de la Grange-Batelière, 75009
Du lundi au samedi de 8h30 à 19h30, le dimanche de 10h à 19h
Le jardin secret le plus hospitalier de Paris ...
Ce calme coin de verdure du 7ème arrondissement de Paris, fait partie de ces lieux dont on n’imagine même pas l’existence. Privé, caché derrière un long mur en pierre et seulement connu d’un petit nombre de privilégiés, le jardin de la Clinique de Saint Jean de Dieu est un havre de quiétude au cœur de Paris. Ce lieu préservé du tumulte parisien est pourtant bel et bien accessible à tous.
Fleuri par des roses de toutes les couleurs, ce tranquille espace vert est le lieu de balade des patients de la clinique chirurgicale Oudinot, installée là, à deux pas des Invalides, depuis 1843. L’institution et son parc ont été fondés par les Frères de l’Ordre hospitalier de Saint Jean de Dieu dans les locaux de l’ancien hôtel particulier Plumet – du nom de la rue au XVIIe siècle – pour le soin des pauvres et des malades. Si le mode de fonctionnement de l’institution médicale a bien changé au fil des décennies, une communauté de plusieurs frères est encore présente dans la clinique et poursuit l’objectif de ses fondateurs : accueillir, accompagner et soigner les malades et convalescents.
Et quoi de plus hospitalier qu’un beau et apaisant parc pour se balader ? Toujours désert et souvent ensoleillé, ce ravissant jardin d’agrément abrite un insolite puits en pierre (dont on ne parvient pas à savoir s’il s’agit d’une relique ou d’un simple artifice décoratif), une serre, de jolis arbustes taillés, un jet d’eau ainsi qu’une petite chapelle. Le tout forme un lieu étonnant de tranquillité, idéal pour une courte balade ou une pause lecture en solitaire.
Depuis quelque temps maintenant, l’entrée principale n’est plus située au niveau de la rue Oudinot, mais du côté de la rue Rousselet, ce qui permet d’accéder directement au parc sans passer par l’intérieur de la clinique. On peut ainsi s’aventurer dans le jardin plus facilement, mais attention : nous sommes bien dans un lieu privé où les patients et malades sont prioritaires. On y entre donc sur la pointe des pieds en tâchant de respecter la beauté et la tranquillité de ce précieux environnement.
Clinique Oudinot, Fondation Saint Jean de Dieu – 2 rue Rousselet, 75007 Paris.
Métro : Saint François Xavier (ligne 13), Duroc (lignes 10 et 13)
Le Musée des Arts Forains, un retour dans le temps ...
Le Musée des Arts Forains se trouve dans les derniers chais à vins de Bercy. Des endroits où, il y a 100 ans, les parisiens venaient principalement pour s’amuser. Il est facile de s’imaginer ici un bal musette, des personnes qui rient, qui dansent, qui s’encanaillent, car le musée a réussi à redonner à cet endroit le côté festif qu’il pouvait avoir il y a un siècle. Une fois entré dans le musée, il faut deux choses : 1) ouvrir grand les yeux et 2) regarder partout. Que ce soit dans les jardins ou dans les différentes salles du musée, les détails extravagants sont nombreux. C’est Monsieur Favand, ancien antiquaire et brocanteur, qui a créé cet endroit hors norme en 1996. Il a réussi à faire de ce lieu un “musée spectacle”. Ici, on le sent, les objets ont vécu et ils vivent encore. Bienvenue dans un autre monde, un monde magique et hors du temps…
Au Musée des Arts Forains, toutes les visites sont guidées et se font en groupe. Accompagnés, les visiteurs, tout comme les objets, vont aussi être de véritables acteurs de la visite. Mais ça, ils ne le savent pas encore. Pendant 1h30, ils vont danser, chanter, tester les manèges. Le voyage commence donc à Venise, au 18ème siècle. Nous sommes donc dans la première partie du musée : les Salons Vénitiens.
Une somptueuse salle… Derrière nous, le Pont du Rialto. Au dessus de nos têtes, des gondoles et des marionnettes. Mais surtout, devant nous, un manège centenaire, magnifique. C’est donc parti pour un premier tour de manège. On prend place dans les gondoles, la musique se met en marche, et on se balade sur les canaux de la ville, au fil de l’eau… Une fois la balade terminée, nous sommes guidés vers une véritable salle de bal vénitien. Ici, on fête le carnaval, et pour nous souhaiter la bienvenue, ce sont des marionnettes perchées qui nous offrent un spectacle son et lumière. D’une façon on ne peut plus réaliste, les automates entonnent un air d’Opéra.
Nous quittons à présent Venise pour un autre voyage. Mais cette fois, la destination est inconnue. Bienvenue au Théâtre du Merveilleux. Un cabinet de curiosités géant : ici, des tas d’objets étranges se côtoient. C’est la collection de Monsieur Favand. Bois pétrifiés aux murs, troncs d’arbres en forme de jambe ou de girafe, coquillages et roches dans les vitrines, jeux de fêtes foraines, sujets de manèges, toiles de théâtres de marionnettes… L’objet le plus impressionnant reste cette montgolfière qui trône au centre de la pièce. Une montgolfière construite à partir d’un plafond de manège associé à une nacelle en forme d’éléphant…
Rapidement, notre attention se porte sur un jeu étrange, inventé par les anglais dans les années 30 : une course de chevaux, et c’est nous qui en sommes les cavaliers (il y a la même version avec des garçons de café). Pour faire avancer son cheval, lancer une balle dans des cibles qui feront plus ou moins avancer notre animal selon notre précision. Ce jeu en deviendrait presque addictif. Entre les manèges et les jeux de fêtes foraines, ici, les adultes s’amusent comme des enfants.
Après le concert des marionnettes, nous avons droit à un deuxième spectacle donné, cette fois, par tout un orchestre représenté par… 3 instruments et… aucun musicien. Car oui, ce sont des instruments mécaniques qui vont nous offrir un concert : un orgue à danse des années 1910, un piano à queue automatique et un carillon mural créé dans les années 2000. Comme par magie, ces 3 instruments extraordinaires se mettent en route pour nous jouer un air de Shostakovitch. L’occasion pour les visiteurs de danser la valse dans cette immense salle qui mélange toutes les époques et tous les endroits du monde.
Un bond dans le Paris de la Belle Epoque…
Le clou du “musée-spectacle” arrive enfin. Nous entrons dans la troisième salle du musée qui, pour le coup, est totalement dédiée aux arts forains. Nous faisons alors un bond dans le Paris de la Belle Epoque, à la fin du 19ème siècle. Derrière de grandes portes rouges, une fête foraine sous cloche typiquement parisienne s’offre à nous : buvettes, manèges, attractions, stands de confiseries… Car oui, à l’époque, on mangeait déjà du gras et du sucre dans les fêtes foraines ! Bref, pendant quelques minutes, on oublie que l’on vit tous les jours avec smartphones, ordinateurs, GPS ou autres, et on se laisse transporter 130 ans en arrière.
Comme dans toute bonne fête foraine qui se respecte, nous croisons la route d’un manège de chevaux de bois. Il a plus de 100 ans. Nous sommes invités à monter en selle, avec en fond, un air d’Edith Piaf. Le genre de chose qu’on ne voit que dans les films. Une fois descendu du manège, on peut se promener dans cette fête foraine reconstituée : course de garçons de café, stands de tirs pour se défouler, sujets de manèges en forme d’animaux ou de voitures de luxe…
Le musée cache une dernière surprise, l’un des plus vieux manèges au monde : un manège à vélocipèdes, qui date de 1860 ! A l’époque c’était LE manège à sensation forte… Le principe ? Les visiteurs pédalent pour faire avancer le manège. C’est le premier manège 100% écolo puisqu’il fonctionne sans électricité, sans essence, sans machine à vapeur, mais seulement à la force de nos jambes ! C’est parti, nous montons chacun sur un vélo, on pédale, le manège commence à tourner doucement, puis de plus en plus vite, jusqu’à atteindre les 30 kilomètres/heure, à notre grand étonnement ! C’est sur ce petit exercice physique que la visite prend fin. C’est maintenant l’heure de quitter ce monde magique pour retrouver la réalité…
Le marché de Noël insolite de Yann Arthus-Bertrand ...
Parce qu’on n’a pas envie de céder à l’orgie de cadeaux de Noël inutiles, on a dégoté un marché 100% éthique et responsable !
La fondation GoodPlanet, présidée par Yann Arthus-Bertrand, propose son marché de Noël utile et solidaire.
Plus de 50 exposants seront présents les week-ends de décembre pour vous présenter des cadeaux minutieusement sélectionnés : jeux éducatifs, cosmétiques naturels, vins bio, accessoires de mode éthiques…
Vous pourrez ainsi offrir des cadeaux qui ont du sens et qui ne font pas de mal à la planète ! Pas mal pour un Noël sous le signe du bon goût non ?
Marché de Noël utile et solidaire :
02/12
08-09/12
15-16/12
1, Carrefour de Longchamp - Bois de Boulogne - Paris.
Le parc Montsouris, la balade automnale à Paris ...
Moins décoré que le Jardin des Tuileries, moins fréquenté que les Buttes-Chaumont, moins central que le Jardin du Luxembourg, le parc Montsouris est pourtant l’un des espaces verts les plus agréables de Paris. Grâce à son millier d’arbres, c’est aussi le plus joli quand viennent l’automne et l’hiver !
Un parc à l’anglaise construit en même temps que les Buttes-Chaumont :Achevé pour l’Exposition universelle de 1878, le parc Montsouris fait partie des espaces verts nés dans le cadre des grands travaux d’Haussmann. Il a en effet été pensé comme le pendant sud du parc des Buttes-Chaumont. Pas étonnant, donc, que cet immense parc de 15 hectares soit l’un des mieux agencés de Paris !
© aminekhebri / Instagram
Mais ce qui rend le parc Montsouris si spécial, c’est ce qui manque au reste de la capitale : ici, l’espace et le calme ne manquent jamais. Été comme hiver, on peut s’installer sur l’un de ses nombreux bancs, parcourir ses sentiers ou faire son footing matinal en toute tranquillité.
L’endroit le plus dépaysant ? Le bord du lac, totalement artificiel et alimenté par le réseau d’eau non potable de la Ville de Paris, mais qui se trouve être le lieu idéal pour une pause lecture. Au pied d’un arbre centenaire, on profite de ses pelouses tout en regardant les nombreux oiseaux, canards et autres cygnes qui cohabitent avec les visiteurs.
Un lieu de balade original et diversifié :
Outre son atmosphère, ce sont ses détails qui font la différence : son petit pont à effet faux-bois, la vue plongeante sur les anciens rails de la Petite Ceinture, les quelques sculptures en bronze ou en pierre disséminées ça ou là. De loin, on découvre aussi la plus ancienne station météorologique de France. Protégée dans son enclos, elle transmet les données météorologiques de la capitale depuis 1873.
Les immeubles les plus insolites de Paris ...
Les immeubles haussmanniens, une norme à Paris ? Oui et non. Car loin de ressembler aux bâtiments conçus par le baron à la fin du XIXème siècle, aux façades en pierres de taille ornées de moulures et à la hauteur n’excédant jamais 20 mètres, certains bâtiments parisiens sortent du lot avec une architecture des plus insolites ! En voici 8 exemples remarquables !
Immeuble 134 de la rue Mouffetard :Si vous connaissez la rue Mouffetard, vous n’avez pas pu passer à côté de la façade de l’immeuble du n°134, juste en face de l’église Saint-Médard : dessus, quatre panneaux d’imitation marbre et de nombreux décors champêtres d’animaux et de fleurs, réalisés avec la technique italienne du sgraffito, sorte de gravure sur ciment, très rare en France. Si l’on y admire des cerfs, des biches, des porcs, c’est parce que cette adresse était à l’époque celle d’un charcutier, un dénommé Facchetti. C’est pour se démarquer de la concurrence que ce dernier a demandé au peintre italien Eldi Gueri d’embellir sa façade vers 1930.
134, rue Mouffetard, 75005 Paris.
©besopha
Grouillante de végétaux et d’êtres vivants en tous genres, cette façade parisienne est au premier abord un peu déstabilisante : aujourd’hui classée monument historique, elle a été conçue en 1900 par l’architecte Jules Lavirotte qui en a fait un nouveau témoin de son penchant pour l’Art nouveau et ses lignes courbes. À l’époque, cet entrelacs énigmatique de fleurs, motifs, personnages et animaux divise : alors que certains s’indignent face à ce qu’ils interprètent comme des symboles érotiques, d’autres saluent la beauté de ces ornements ainsi que des céramiques d’Alexandre Bigot, qui permettent à l’œuvre de remporter le prix des façades de Paris en 1901 !
29 avenue Rapp, dans le 7ème arrondissement Paris.
©Jean-Pierre Dalbera
Dans le quartier du Sentier, au coin des rues de Cléry et Beauregard, se trouve un immeuble tout étroit, qui forme une pointe, baptisé l’immeuble Trigano. Ce dernier est tellement petit qu’il ne contient qu’une seule pièce par étage, mais cela ne l’empêche pas d’être habité ! Certainement charmé par le côté loufoque du lieu, le poète André Chénier y a vécu au XVIIIème siècle. Aujourd’hui, il serait un appartement de colocation avec cuisine au sous-sol, salon au rez-de-chaussée, une chambre par étage (du 1er au 3ème) et une salle de bain à l’étage le plus élevé. Fonctionnel ? Certainement pas, mais vraiment insolite !
Rue de Cléry et rue Beauregard, 75002 Paris.
©cristian bortes
D’autres immeubles étonnent tout autant par leur étroitesse à Paris : c’est le cas de l’immeuble se trouvant à l’angle de la rue des Saules et la rue Francœur, qui, suite à la démolition d’un bâtiment mitoyen, semble tout menu, voire presque tout nu ! Ou encore, de l’immeuble du numéro 14 de la rue Thouin, construit en 1688 contre un rempart médiéval, qui a ensuite été démoli…
à gauche : immeuble Thouin ©mbzt
à droite : immeuble Francoeur ©Tangopaso
Ministère de la Culture et de la Communication :
Sa robe découpée aux reflets argentés se remarque de loin et nous laisse curieux : mais que peut-il bien se cacher derrière cet immense entrelacs de motifs s’étendant sur 5000m2 ? Nous vous donnons la réponse : les ministères de la Culture et de la Communication. L’artiste Francis Soler a relevé la mission périlleuse d’unifier deux immeubles totalement disparates, pour en faire un seul et unique îlot. Il s’est inspiré d’une fresque italienne de la Renaissance pour dessiner au laser cette œuvre «légère et envahissante, jamais encombrante» comme il la décrit lui-même ! Gageons que celle-ci plaît aux occupants de l’immeuble car, à l’image des moucharabiehs arabes, elle permet de voir l’extérieur sans être vus !
3, rue de Valois, 75001 Paris.
©zoetnet
C’est au 78 rue Montorgueil que l’on peut admirer la plus belle façade de la Néo-Renaissance à Paris : en bois plaqué, elle est ornée de fresques de Paul Gavarni et d’encadrements en bois sculpté style Louis XVI, qui lui donnent une apparence très riche. Si vous vous demandez ce qui se cachait derrière autrefois, il vous suffit d’observer l’angle de la façade : vous y verrez une étonnante sculpture représentant un rocher couvert de moules et d’huîtres ! Deux fruits de mers qui étaient servis dans ce qui était déjà en 1846, un restaurant. Depuis, les deux premiers étages ont été peints en bleu clair et les moulures en doré. De quoi faire ressortir davantage la beauté de l’immeuble !
78, rue Montorgueil, 75002 Paris.
©tangopaso
1 rue Danton, 75006 Paris.
Les 5 lieux où la nature reprend ses droits à Paris ...
Oubliez tout ce que vous savez sur les jardins parisiens, tirés à quatre épingles et disciplinés « à la française », comme celui du Luxembourg ou des Tuileries. Il existe dans la capitale des espaces naturels où les jardiniers ne mettent jamais les pieds et où la faune et la flore, insoumises, évoluent à leur guise. De rares îlots de verdure coincés entre le bitume. Ici, la nature se fait libre et sauvage comme en forêt ou à la campagne. Un grand bol d’air pur ! Voici les 5 lieux parisiens où la nature a repris ses droits…
Le Jardin sauvage Saint-Vincent, Montmartre :©paris.fr
Il faut avoir un peu de chance pour pouvoir pousser le portail du jardin sauvage Saint-Vincent, ouvert uniquement une à deux fois par mois d’avril à octobre. Mais une fois à l’intérieur, on réalise la rareté d’un tel lieu à Paris, sorte d’enclave secrète à deux pas des vignes de Montmartre et du Sacré-Coeur. Dans ce bel espace pentu de 2000m2, ronces, digitales, lierres, marronniers, sureaux, et autres arbustes ont pris leur place, tout naturellement durant des années. La ville l’avait laissé à l’abandon, livré à lui-même, avant de décider en 1987 de conserver et de protéger la biodiversité qui s’y était installée. Comme à la campagne, on y rencontre une mare et ses crapauds, une colonie d’insectes, des orties miraculeuses qui soulagent les rhumatismes, ou des moustiques qui nous piquent les jambes tandis que l’on se fraye un chemin parmi les herbes folles…
17 rue Saint-Vincent 75018 PARIS
Du 1er avril au 31 octobre, le premier dimanche de chaque mois de 10h30 à 12h30, et le troisième mercredi du mois de 14h30 à 16h30.
Si les espaces verts parisiens sont trop guindés à votre goût, sachez que dans ce jardin du 20ème arrondissement, c’est un peu tout l’inverse : ici, pas d’arrosage ni de tonte, les plantes et les arbres se débrouillent seuls et évoluent en toute liberté, depuis 1995, date de sa création. Chênes, érables, fougères, fleurs sauvages, noisetiers… Tous ces végétaux, qui poussaient jadis dans la capitale, se partagent les 6300m2 de cet espace préservé en une joyeuse cacophonie. On traverse une mare aux nénuphars baignée de soleil, une prairie de fleurs ou un sous-bois, croisant de temps à autre la route d’habitants bienheureux comme des grenouilles ou des libellules. Certaines parcelles sont un peu sombres, mais ce jardin se laisse apprécier, à condition tout de même d’aimer voir la nature s’exprimer…
Rue de la Réunion, 75020 Paris.
La petite ceinture :À gauche, celle du 16ème arrondissement et à droite, celle du 15ème arrondissement /Myrabella, licence CC-BY-SA 3.0
En 1993, quand les trains ont arrêté d’emprunter la ligne d’Auteuil dans le 16ème arrondissement, les herbes folles, qui n’attendaient que cela, se sont rapidement frayé un chemin entre les rails, jusqu’à les coloniser. Aujourd’hui, ce tronçon de chemin de fer reliant la Porte d’Auteuil à la Muette est devenu un sentier Nature, long de plus d’un kilomètre. Une promenade confidentielle, à l’abri de la circulation, ponctuée par six étapes pédagogiques pour apprendre à observer plantes grimpantes, fougères, papillons, oiseaux, et autres représentants de la biodiversité francilienne.
Accès face au 77 boulevard de Montmorency
Ou face à la rue du Ranelagh
Ou face au 36 boulevard de Beauséjour Paris.
La poésie n’est pas toujours où on l’attend. Et il y en a beaucoup sur les anciennes voies ferrées du 15ème arrondissement, qui s’étendent de la rue Olivier de Serres à la Place Balard. Jadis, ces rails servaient à desservir les usines Citroën et les abattoirs de Vaugirard et ce fut un incessant ballet de trains jusque dans les années 1970. Aujourd’hui, si le paysage reste urbain avec les immeubles avoisinants, les rails, les ponts ou encore les murets, la nature a repris sa place : comme en forêt, on y admire des chauves-souris et on y part à la cueillette de fraises des bois ou de mûres. Pour garantir la protection des 220 espèces de végétaux et d’animaux, la promenade n’est possible que sur un tronçon d’1,3 kilomètre. Bien suffisant pour prendre une bouffée d’oxygène…
Accès face au 99 rue Olivier de Serres
Au 397ter-399 rue de Vaugirard
Ou face au 82 rue Desnouettes Paris.
©jardindesplantes.net
À priori, le Jardin des Plantes est l’endroit où l’on est susceptible de croiser le plus de jardiniers au mètre carré à Paris ! Pourtant, une parcelle de cet immense jardin a longtemps été préservée des arrosages, coups de sécateurs et autres interventions humaines : le jardin écologique. Fermé au public de 1960 à 1982, cet espace a rapidement été reconquis par la nature sauvage, qui l’a transformé en friche et en sous-bois. Aujourd’hui, les écoliers parisiens viennent s’y initier à l’écologie et à la biodiversité des milieux forestiers et sauvages d’Île de France, et observer insectes, mollusques, petits mammifères et plantes messicoles, comprenez : « qui poussent habituellement dans les champs de céréales »…
Le calme bucolique du parc de la Butte du Chapeau Rouge ...
En entrant dans cet agréable parc du 19ème arrondissement de Paris, par l’entrée principale du boulevard d’Algérie, on découvre immédiatement ses plus grands atouts : il s’agit de l’un des espaces vert les plus aérés, tranquilles et harmonieusement agrémentés de la capitale.
Ouvert en 1939 sur une superficie de presque 5 hectares, le parc du Chapeau Rouge occupe une ancienne zone de carrières de gypse qui s’étendait jusqu’au parc des Buttes-Chaumont voisin. Cet espace installé sur un territoire particulièrement accidenté appartenait, jusqu’à l’annexion des villages voisins en 1860, à la commune de Pré-Saint-Gervais. À l’époque, l’endroit était occupé par un ensemble de petites maisons ouvrières et constituait le lieu-dit du « Chapeau rouge », du nom de la guinguette qui s’y était installée. C’est dans ce quartier, depuis toujours populaire, que se réunissaient, au début du XXème siècle, les mouvements de gauche qui défendaient le pacifisme.
Encore aujourd’hui, le parc de la Butte du Chapeau Rouge est un endroit qui a conservé son âme populaire. Moins connu que les grands parcs de la Villette et des Buttes-Chaumont voisins, il dispose pourtant d’un charme indéniable. On y trouve plusieurs statues, dont la particularité est d’être conçues en béton. Parmi ces sculptures, celle qui se situe à l’entrée principale du boulevard d’Algérie est la plus impressionnante. Il s’agit d’une fontaine monumentale en cascade réalisée par Raymond Couvègnes et surmontée d’une statue de femme représentant Eve.
On y croise également quelques escaliers qui nous rappellent que le jardin est installé sur un terrain particulièrement escarpé, trois grandes pelouses où il fait bon s’asseoir pour un pique-nique estival, une grande aire de jeu pour les plus jeunes et des parterres de fleurs colorés. Enfin, le parc nous offre un impressionnant panorama sur la banlieue nord-est de la capitale. En somme, le parc de la Butte du Chapeau Rouge est un espace vert harmonieux et agréable à parcourir… Et qui peut se visiter juste après une balade dans le paradis du Paris bucolique qu’est le quartier de la Mouzaïa voisin !
Parc de la Butte du Chapeau Rouge - Entrées par le 5 avenue Debidour ou par le 5/11 du boulevard d’Algérie, 75019 Paris.
Métro : Pré-Saint-Gervais, Danube (ligne 7 bis)
Ouvert toute l’année à partir de 8h du matin en semaine et 9h le week-end. Fermeture entre 19h30 et 21h30 selon la période de l’année.